Douleur, ma bien-aimée douleur. Toi qui accompagne mes solitudes. Toi qui hantes mes nuits, et en des ères interdites, tu continues de m'étreindre - enchaînée à tes ficelles d'agonie, le désespoir me hante, s'imprègne de ma souffrance...

Douleur, ma seule amie - ma seule amie, ma seule confidente, ma seule alliée...

Le requiem des abysses résonne en toi, parvient à mes tympans, et mes hurlements muets s'y joignent dans une symphonie merveilleuse d'agonie.

Douleur...je t'aime...délivre-moi...et emmène-moi dans le néant de tes flammes de solitude...