︾ première chute ︾
« Ça ne peut plus durer Jisung. J'ai pris des dispositions pour pallier à ce scandale.
Le manager de J.One, grand rappeur en vogue, commençant à avoir une renommée mondiale, venait de prononcer ces mots. Kim Seungmin était inquiet de l'avenir de son artiste. Les rumeurs continuaient sur Twitter et dans les journaux people. Ils voulaient trouver la moindre faille qui aurait pu faire tomber Han Jisung.
— Comment ça, "tu as pris des dispositions" ? s'insurgea le jeune homme. Sans demander mon accord ?!
— Il fallait faire quelque chose et rapidement Jisung.
— Qu'as-tu fait ? soupira le rappeur.
Il passa une main dans ses cheveux châtains. Il était extrêmement angoissé par l'affaire, étant de base quelqu'un d'anxieux, cette polémique n'aidait en rien. Sa santé mentale avait été mise à rude épreuve ces dernières semaines. Le brun s'approcha de son artiste et aussi ami, il posa une main sur son épaule même s'il détestait les contacts physiques, il sentait que Jisung en avait besoin.
— J'ai contacté l'agence DAe, j'ai réussi à signer un contrat avec un de leurs danseurs. Enfin, un... le meilleur de leur agence : Lee Know.
J.One arqua un sourcil. Qu'est-ce que ce Lee Know pourrait bien changer à son scandale ? Il ne voyait vraiment pas comment cela pourrait inverser la balance. Son téléphone éteint depuis plusieurs jours plus loin sur la table basse témoignait de la gravité de la situation.
— Je vois bien que tu es sceptique. C'est que tu connais mal Minho. C'est un danseur reconnu de ses pairs, il est très apprécié aux Etats-Unis, là où il a grandi, mais aussi mondialement. Ses parents n'étaient pas forcément en accord avec la mentalité coréenne sur de nombreux points, Lee Know a hérité de ses valeurs et combats. C'est une personnalité de la communauté queer, il milite pour les droits des personnes LGBTQIA+ depuis son adolescence, encore plus depuis qu'il est célèbre.
Jisung commença à voir où Seungmin voulait en venir.
— J'ai réussi à signer un contrat pour qu'il vienne danser dans au moins un de tes clips. Il faudra que ce soit une chanson avec des paroles respectueuses forcément. Tu te doutes bien qu'après cette affaire sur ce vieux son datant du collège avec des propos plus que douteux, tu dois revenir en te faisant petit. Du moins, tu dois montrer le J.One actuel, l'adulte, celui qui a grandi, qui s'est informé et qui milite aussi pour ces causes. Surtout que nous savons toi comme moi que tu n'es pas la personne que décrivent les journaux. Alors accepte de rencontrer Minho. Surtout maintenant que notre agence s'est engagée auprès de la sienne.
— Peut-être. » grommela l'artiste.
Seungmin sourit, c'était une victoire pour le manageur.
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La porte claqua contre le mur d'une des salles de réunions de la JYP. Jisung déboula dans la pièce complètement essoufflé, comme s'il avait couru un marathon.
« Ah, bah, enfin... J'avais déjà commencé le meeting sans toi, expliqua Seungmin non surprit par le retard du rappeur.
Il était quand même légèrement agacé. Jisung n'assurait pas, surtout pour une première rencontre, d'autant plus quand le concerné était censé redorer sa carrière en danger.
Le rappeur tellement pris par son retard, encore dans le flou, et sous le regard courroucé de son manageur, n'avait même pas fait attention au danseur déjà installé à la grande table ovale. Jetant enfin un œil sur lui, il vit son pied taper sur le sol. Oups. Il était tombé sur quelqu'un de ponctuel, tout l'inverse de lui. Mais quand il remonta son regard le long du corps de l'artiste, Jisung perdit ses moyens. L'homme était extrêmement beau, charismatique, et bien sculpté. Il avait de belles jambes musclées, il le voyait même avec des vêtements l'empêchant d'observer cet homme sorti d'un musée sur les arts grecs. J.One avait l'impression d'halluciné. Tout chez Lee Know était attirant, de ses cheveux violets magnétiques à ses yeux en amandes en passant par sa bouche pulpeuse. Oui, Han Jisung était sous le charme de son supposé "sauveur".
— Bonjour. Désolé du retard, bredouilla-t-il.
Seungmin arqua un sourcil. Ce n'est pas une habitude courante pour Jisung de perdre ses moyens. Mais soit, il se reconcentra sur l'objet de cette rencontre, l'avenir de son travail était en péril.
— Minho, je te présente Han Jisung, J.One.
— Enchanté, dit-il dans un coréen parfait.
— De même.
Le rappeur déglutit avant d'avaler sa salive.
— Merci d'avoir accepté.
Jisung avait un peu plus conscience de ce qu'il devait au danseur et prenait plus au sérieux cette rencontre.
Le danseur hocha la tête.
— Maintenant que vous vous êtes rencontrés, je vous propose de parler un peu du projet, puis de vous laisser seul pour apprendre à vous connaître. La création du clip avec tout ce que cela implique va durer plusieurs semaines, si ce n'est mois, alors autant que vous vous entendiez bien. Déclara Seungmin.
Les deux jeunes hommes acquiescèrent aux dires du brun.
— Jisung va écrire les paroles d'une nouvelle chanson ses prochains jours. Il t'enverra la prod sur laquelle il posera demain.
Le regard du manageur se fit insistant, il ne pourrait pas se dérober.
— Comme ça tu pourras déjà t'imprégner de la musique, de l'ambiance pour commencer à réfléchir à une chorégraphie même sans les paroles dans un premier temps. Cela t'irait Minho hyung ?
— C'est bon pour moi, confirma-t-il. Pourrais-je voir les studios de danse de votre agence ?
— Bien sûr, Jisung pourra te faire visiter après la réunion si tu as un peu de temps devant toi.
— Cela me va. Je n'avais rien de prévu. »
Le danseur était extrêmement calme, presque un peu froid. Jisung voyait bien son professionnalisme, quelque chose qui lui manquait. Il était d'autant plus impressionné.
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« Ton ami t'a sacrément bien vendu pour que j'accepte. J'espère qu'il ne mentait pas.
Jisung fronça les sourcils face aux propos du danseur toujours en avançant dans les couloirs de la JYP.
— Pourquoi as-tu accepté si tu doutes de ma sincérité ?
— L'une de tes dernières musiques : Alien. Elle m'a beaucoup touché. J'avais envie de connaître le réel J.One, démêler le vrai du faux.
Le châtain hocha la tête et sourit.
— Qu'est-ce qui te fait dire que je te le montrerais ? le provoqua-t-il.
La réponse fit pouffer Lee Know. Ils se stoppèrent, arrivant enfin aux studios de danse qui accueillerait le danseur.
— Nous y voilà. Tu pourras y aller autant de fois que tu veux grâce au badge que Seungmin t'a remis. Les locaux restent ouverts même la nuit.
— Ça t'embête si je m'approprie les lieux ? Tu peux rentrer si tu veux. Tu dois avoir des choses à faire.
Jisung fut pris au dépourvu, il serait bien resté encore des heures avec le danseur. Sa présence était apaisante, et le jeune homme en lui-même m'intriguait. Il devait avouer qu'il avait fait quelques recherches hier soir tard dans la nuit sur son portable qu'il avait rallumé. Le fait d'être focus sur cette tâche lui avait permis de passer outre les notifications qui pullulaient son écran d'accueil. Pour pallier à cela, il avait mis plusieurs applications en sourdine, supprimant ces dernières. Malheureusement, il ne pouvait pas se passer des SMS et appels.
— Oh pas de soucis. Reste autant de temps qu'il te faudra, sourit Jisung. Je vais aller travailler sur les paroles. Je t'enverrai la prod comme promis demain.
— Merci. »
Le rappeur s'inclina devant son aîné et le laissa s'imprégner de l'ambiance de JYP.
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L'air frais de la nuit s'écrasa contre le visage de Jisung. Il devait être autour des deux heures du matin. Se retournant, il constata que l'immeuble de son agence était encore éclairé dans de nombreuses zones. Sûrement des trainees qui s'entrainaient pour réussir leurs futures sélections. Après avoir trouvé la production adéquate, il avait travaillé comme un fou sur les futures paroles de sa chanson. Mais rien n'allait. Il n'était pas un bisounours, il n'avait pas envie de faire un rap qui ne lui ressemblait pas. Comment revenir tel qu'il était vraiment s'il mentait ? Ce n'était pas honnête. Il n'y arrivait pas. C'était trop niais, trop plat.
Le bruit d'un moteur de voiture de sport l'arrêta dans ses réflexions. Puis elle passa devant lui au ralenti, une Maserati GranTurismo, et à son bord Lee Know. Définitivement, le danseur était de plus en plus surprenant. Un sourire malicieux se dessina sur le visage du châtain. Le véhicule se stoppa juste devant le rappeur. La fenêtre côté passager se baissa.
« Je te dépose ?
Que faire ? Refuser ? Accepter ?
Jisung ne le connaissait pas il y a encore quelques heures. Ce n'était sûrement pas raisonnable. Mais il y avait une petite voix qui lui chuchotait d'accepter, de suivre ces pulsions, dont le tourbillon se produisant dans son ventre depuis le meeting de cette après-midi.
— Et si on allait boire un verre plutôt ? proposa-t-il.
— Est-ce très raisonnable vu les paparazzi sur ton dos ?
— Si...
En parlant d'eux, une vague de journalistes, sûrement d'abord de l'autre côté de l'agence, se précipitèrent jusqu'au rappeur, leurs appareils bien sortis voulant choper le nouveau scoop sur le rappeur controversé J.One.
— Monte. »
Jisung ne se fit pas prier, il ouvrit la portière et se réfugia dans l'habitacle. Lee Know ne prit pas le temps de voir s'il était attaché et démarra en trombe.
Les lumières de la ville défilaient sous leurs yeux, la musique en fond comme seule compagnie, le temps de semer ces fous, les deux hommes n'avaient rien dit.
La tension s'étant enfin envolée, ils éclatèrent de rire.
« C'était moins une, pouffa Jisung.
— Hum. Heureusement que j'étais là au final.
Le châtain acquiesça.
— Où se trouve ton appartement ?
— Sans grande surprise pour toi, je pense : Gangnam.
Cela fit ricaner le jeune homme aux cheveux violet. C'était d'un cliché.
— Te moque pas, tu roules bien au volant d'une voiture de sport.
— Certes.
Les deux avaient créé une complicité certaine. C'était quelque chose d'essentiel lors d'une collaboration entre deux artistes. Bien sûr, on pouvait travailler de façon cordiale, malgré une mauvaise entente, mais c'était un plus si on voulait élaborer un projet de profond et marquant. C'est quelque chose dont Jisung avait conscience même s'il détestait bosser en groupe. Faire des feat, c'était pas son truc. Surtout avec son caractère de gamin capricieux. Oui, J.One était un rappeur relou, toujours en retard, pas forcément présentable, parfois même absent à certaines interviews ou séances de photoshoot. Il parlait fort, aimait faire des blagues à son équipe, il détestait se prendre la tête. C'était Han Jisung.
Il se demandait comment Lee Know était lui.
— C'est par là ?
— Oui, tu prends la deuxième à gauche, puis au feu c'est à droite. Tu déboucheras sur une mini place, pour pas que tu aies de problèmes et qu'on évite les paparazzi, je te passerais le code du garage privé de l'immeuble.
— Garage privé carrément ?
— Pourquoi t'as pas ça toi, le grand danseur mondialement connu ? le taquina Jisung.
— Non, j'ai une villa, moi.
— Excusez-moi grand Lee Know, fit-il la drama queen en accentuant bien sûr tous les mots.
Les deux rigolèrent à nouveau. Alors que le feu passait au vert, le danseur tourna à droite comme le châtain lui avait indiqué.
— Appelle-moi Minho.
Le rappeur le regarda surpris, ne pensant pas qu'ils étaient devenus aussi proches.
— Je n'aime pas trop les coutumes coréennes, certes c'est mon pays de naissance et je l'aime pour mille et une raisons, mais vivre aux Etats Unis m'a fait ouvrir les yeux sur plein de facettes que je n'aime pas. Je dis pas qu'aux USA c'est parfait, au contraire, c'est loin de l'être avec la haine qui monte dans les extrêmes, le racisme, le droit des femmes, l'homophobie, et la transphobie. Mais selon les états, on est bien plus avancé pour ces causes.
— Cela se voit que cela te tient vraiment à cœur.
— Pas toi ?
— Si. Si, c'est juste que j'essaye de pas me faire blacklister du pays. J'aime ce dernier, malgré ces défauts. J'aime mes fans coréens. Cela me ferait chier de devoir quitter la Corée pour être qui je suis réellement et pour ces valeurs-là, expliqua Jisung.
— Je comprends et en même temps je trouve ça énervant. T'es rageant J.One. Tu pourrais être qui tu voudrais, t'imposer et que les gens t'aiment pour qui tu es vraiment. Tu pourrais faire ce dont tu as envie autre part. Veux-tu à jamais garder un public qui pourrait être homophobe ou raciste ? N'as-tu jamais envie de vraiment vivre ta vraie vie ?
— Honnêtement je ne sais pas... confia le rappeur. J'essaye juste de survivre à ce scandale, de rester moi-même, et de continuer de grandir, de toucher avec mes textes.
— J'ai besoin de ton code, demanda Minho, ramenant sur terre le châtain.
— Ah, euh, oui.
Jisung s'était totalement perdu dans ses pensées. À vrai dire, il était bien dans sa zone de confort, qu'il ne s'était jamais demandé s'il voudrait quitter le pays pour assumer la personne qu'il était réellement. Le quotidien était déjà si stressant qu'il avait peur de tout remettre en question. Et s'il ne perçait pas à l'étranger ? Si les gens ne l'appréciaient pas ? Si la Corée lui manquait trop ? S'il ne trouvait jamais un pays dans lequel il se sentirait lui-même ? Et si...
— Alors ?
— Ah oui. C'est DF46G.
Le danseur ayant au préalable baissé sa vitre le tapa et passa les barrières du garage privatif de l'immeuble. Ils ne loupèrent pas la foule devant ce dernier, ceux-ci voulurent les suivre, s'engouffrant derrière la Maserati. Mais la sécurité les arrêta bien vite.
— J'en peux plus... lâcha Jisung à bout.
— J'imagine. C'était si grave ce que tu as dit dans cette chanson ?
— Attends tu ne l'as pas écouté ?! S'exclama le rappeur.
— Non, j'avais vraiment envie de croire les propos de ton ami. Car ce n'est pas que ton manageur, non ?
— Oui, mais ne le dit pas à l'agence, les relations entre membres du staff et artistes sont strictement interdites.
— Promis.
Jisung souffla et repensa aux mots adolescents en pleine rébellion qu'il avait rappé à l'époque.
— Oui, ça craint vraiment. Déjà c'est clairement sexiste. Je drague une femme plus agée que moi de façon gros chien misogyne. Et après pour montrer que j'étais un homme, je fais des insultes plus ou moins homophobes... avoua honteusement l'artiste.
— Plus ou moins ? arqua un sourcil Minho.
— Bon, oui, clairement homophobes. Je n'en suis vraiment pas fier. J'avais oublié ce texte. Déjà à l'époque cela ne reflétait pas du tout mes idées. Je voulais me donner un genre comme tous ces rappeurs gang méchants. Je pensais qu'en insultant j'aurais plus de crédit. C'était tellement faux et maintenant ça m'éclate au visage.
Cela faisait un moment que la voiture de Lee Minho était garée, les deux hommes n'en sortaient pas trop pris dans cette discussion. Cela faisait bizarre au rappeur, il ne s'était jamais autant confié à part à ses amis rappeurs Chan et Changbin, même pas à Seungmin. Ce n'était pas dans sa nature. Mais c'était comme s'il fallait que cela sorte.
— L'important c'est qu'aujourd'hui tu comprennes ton erreur, que tu aies déconstruit ces idées de masculinité toxique. Je vois bien à ton attitude que tu t'en veux plus que tout et que tu veux changer, aller vers l'avant et t'excuser.
— L'agence a déjà fait un communiqué où je m'excuse et j'ai fait une story. Mais les gens ont crié au mensonge. En vrai, tu sais Mi... Minho, je ne vais pas te le cacher, mais peut-être que notre collaboration sera rejetée par la communauté et risque de ternir ton image. Tu es réellement sûr de vouloir m'aider ?
— Oui. J'ai été touché par des textes comme Alien, HaPpy, dont Run. Ta dernière après Alien. Tu l'as sortie juste après le scandale et on sentait ton envie de fuir, loin de tes problèmes. C'est quelque chose que je comprends et qui me touche.
Le rappeur écarquilla les yeux.
— Eh oui, même si je suis dans le pays de la liberté, parfois cette appellation sonne très ironique quand tu vois les tueries dans les écoles, les violences policières, les abus dans les communautés religieuses... En m'assumant comme je le fais, je m'expose à de la haine, de la violence. Je suis en permanence menacé. Ce n'est pas facile de se battre pour ses valeurs, ces combats qui me tiennent à cœur. Pourtant, je ne regrette pas. Car je préfère mille fois être moi-même aux yeux du monde. Néanmoins, il y a des fois où je suis juste un chat effrayé, je veux alors partir, qu'importe la destination, juste dans un endroit sans souffrance digne de mon imagination.
— Comme dans mes paroles... souffla Jisung surpris.
— Hum. Toi aussi, tu peux briser ces chaînes, tu peux venir avec moi, même si ce ne sera pas évident, car il y aura toujours des gens pour te cracher leurs intolérances et peurs à la figure.
— J'avoue que ce serait tentant...
— Tu me rediras le jour où tu voudras être toi-même.
Lee Know lui fit un clin d'œil et lui sourit.
— Bon, tu es arrivé à destination.
Jisung qui loucha sur les lèvres du danseur redescendit brutalement sur Terre.
— Ah. Euh. Oui.
Il se détacha et déverrouilla la portière. Alors qu'il allait saluer Minho et monter chez lui, il se ravisa.
— Tu ne voudrais pas monter ?
— Ce ne serait sûrement pas raisonnable. Surtout si les paparazzi ne me voient pas repartir.
— Hum, fit Jisung déçu. Bon, bah, alors, bonne nuit.
— Bonne nuit Jisung. »
Le sourire de Minho illumina à nouveau la pénombre du parking. Puis après que Jisung eut refermé la portière, il démarra le contact et partit. Le rappeur eut du mal à prendre la direction de l'ascenseur pour se reposer enfin à son appart. Cela ne faisait que quelques heures seulement qu'il connaissait le danseur, et il ne voulait plus le quitter. Leur conversation ne faisait que passer en boucle. S'était-il perdu à vouloir être absolument connu ? Peut-être que la nuit lui répondrait.
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Hello tout le monde !
Ça m'avait manqué de vous dire ça !
J'espère que la pause de Find a way durera pas trop longtemps, mais avec le NaNo et des projets secrets, j'ai pas tant eu le temps de faire les illus de la ff.
J'espère que ce premier chapitre vous aura plu 🥰
Que pensez vous de tout ça ?
J'ai essayé de mettre en place un peu l'ambiance, la relation entre Jisung et Minho, ainsi que celle entre Jisung et Seungmin.
On se retrouve normalement mercredi soir !
Bisous 😘
Camille 💙
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