Partie sans titre 3




- Juliard Evann Peter, pour la dernière fois, REVEILLE TOI !!! Hurla ma mère.

Je grommelais, vautré dans mon lit aux draps Spiderman. qui nécessitaient d'urgence un bon lavage à 90° ainsi que d'un passage une heure ou deux dans une bassine d'adoucissant, je me sentais dans le meilleur endroit du monde et l'idée de le quitter ne me plaisait pas, mais alors pas du tout.

Je regardais pendant quelque secondes les murs de ma chambres, encombré de posters. Non pas de posters de femme dénudées, ni de films à gros budgets et encore moins de stars de cinéma. Mais des posters à l'effigie de ma future université. Je sais que cela fait très ringard d'octroyer presque entièrement sa chambre à l'effigie d'une université, mais dans ce cas là, c'était pour me servir de stimulant. Un jour, j'entrerais dans cette institution de renom qui ferait de moi un grand artiste hautement reconnu pour mon incommensurable talent.

Juilliard.

L'université des arts de Juilliard ou communément appelée Juilliard, basée dans la très cosmopolite et sublime ville de New York, USA, à fait rêvé plus d'une génération de têtes de toutes le couleurs.

Et moi, Juliard, je m'apprêtais à y entrer. A Juilliard.

Ses locaux actuellement situés au Lincoln Center, dans l'arrondissement de Manhattan comportait environ 800 étudiants au sein de ses sections musique, art dramatique et danse.

Et bientôt je compterai parmi eux.

Ce n'était pas le fruit du hasard. C'était le fruit de deux rêves inachevés, qui se rencontrèrent pour en former un troisième. J'étais le résultat d'une expérience dont mes parents attendait patiemment la réussite. Mes parents en attendait beaucoup de moi. Et j'en attendais pas moins d'eux. Leur soutien plus que de me soulever au-dessus des autres, me surélevait.

Fils d'industriels de la poste, mon père, virtuose du violon, magnait son instrument comme un maître – d'après ses dires. Ma mère, fille d'une institutrice texane et d'un fermier, saxophoniste émérite inconnue du grand public mais très respectée dans notre communauté, avait avec mon père, décidé de m'appeler Juliard pour réaliser leur rêve, n'ayant eux-mêmes jamais put auditionner pour cette école, les frais de scolarité étant trop cher.

Je m'appelais Juliard car je me devais d'aller à Juilliard, s'était aussi simple que cela.

A la minute où mes parents ont appris la grossesse d'Holly K. ils se sont mis à économisé. Et d'un commun accord, ont décidé de ne pas avoir d'autres enfants afin de ne pas gâcher mes chances de réussites et de dépenser de l'argent inutilement. N'y de s'endetter à perpétuité.

Dans un mois exactement, les soixante milles dollars de frais d'inscriptions seraient totalement récolté. Et dans un mois exactement s'ouvrirait le début des inscriptions pour Juilliard.

Du premier septembre, au premier décembre...

Je n'étais pas stressé. Je m'étais préparé à ce moment depuis mes sept ans. Le piano usé qui prenait tout un coin de ma chambre depuis notre emménagement à Mary's Lane en était la preuve formelle.

Sans être d'une vantardise exceptionnelle, les auditions n'étaient pour moi qu'une formalité. Évidemment, que je serai accepté.

Mes années de lycée étaient révolues, enfin, j'avais obtenu mon diplôme. Enfin, je ne reverrai plus jamais de ma vie toutes ces têtes de glands. J'avais décidé de prendre une année sabbatique entre le lycée et l'université pour apprendre en avance mon futur cursus. Je devais être le meilleur.

JULIARD ! Hurla mon père en se cassant presque la voix, en essayant d'aller dans les aigus. Ce n'était pas une réussite, pourtant, il atteignait plus facilement les notes sopranos que ma mère.

Je jetai un coup d'œil à ma montre, cassée. Je ne la gardai que pour l'esthétique. Ce qui finalement était assez ridiculement car elle était en plastique et en tout point horrible peut-être finalement était-ce l'habitude. Je regarda l'horloge-miroir accroché à l'un des murs. Celle-ci bien qu'indiquant six heures du matin avait toujours deux heures de retard, il était donc huit heures. Puis-je savoir qu'elle mère normalement constituée appelle son fils à huit heures du matin, le 1er août ? Nous n'étions ni juillettistes, ni aoûtiens, toutes mes vacances d'été étant réservé au camp de musique partout aux États-Unis afin de perfectionner, mon jeu musical. C'était les premières grandes vacances aussi loin que me rappelle ma mémoire sans aller à aucun de ces camps, ayant dépasser la limite d'âge. De part l'obtention de mes dix-huit ans, le lundi 4 mars dernier.

Il fallut encore qu'ils s'égorgent cinq fois pour daigner à me lever et prenant bien tout mon temps pour descendre

Je me levais le plus lentement possible, mon corps encore ankylosés par une longue nuit de repos, mon cerveau encore dans les vapes, mes yeux encore fermés.

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C'est tout pour l'instant n'hésitez à me suivre et à commenter, ainsi que de voter pour regarder la suite ;) Gros bisous !

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