IV. Best Of Me IV.


Deux journées d'affilé. Deux journées d'affilé qu'il s'ennuyait a mourir. Qu'il avait mal, aussi. 


Mais il ne voulait pas faire comme certains, aller dans les bars et noyer sa souffrance dans l'alcool. 


Ce n'était pas un lâche. Il pouvait supporter la douleur.


Il allait prendre l'air sur le balcon et restait ainsi, tout les début d'après-midi, n'ayant rien de mieux à faire. Il aspirait à un avenir meilleur, à faire autre chose dans la vie. 


Il ne cherchait pas de quoi s'occuper. Sa vie, trop monotone, trop insignifiante, trop insipide. 

Pourtant il aimait cela.

Toujours les mêmes actions, au même endroit, au même moment. Ne pas réfléchir à demain. Oublier le passé. Ignorer le présent. 


Être hors du temps, comme elle.


Le temps, simple notion qui devient importante si on lui accorde l'importance nécessaire. 

Ce qu'il ne faisait pas. À vrai dire il ne c'était jamais posé la question.

Et il ne s'était jamais posé de question, quoi qu'il fasse. 

Était-ce bien ou mal? Y avait-il un sens? Peut importe. 

Peut importait lui. 

Mais elle. 

Elle au contraire, elle était tout. Elle était son tout. Son monde. Sa vie. Son ange. 


Elle avait le meilleur de lui-même, en quelque sorte. Elle était la meilleure chose qu'il lui était arrivé.


Il faisait nuit dehors. Un beau ciel étoilé. Une demi lune cachée par une fumée, un nuage sombre. Il alla sur le balcon. Il s'assit sur la rambarde et ferma les yeux. 

Une brise légère lui balayait le visage.


Il aurait vraiment aimé qu'elle soit là, à ses côtés. 


Il aurait vraiment aimé être près d'elle, à chaque instant et à jamais. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne bougeait pas. 

Il aurait vraiment aimé lui parler, lui raconter tout. Mais elle ne pouvait pas. Elle n'écoutait pas. 

Il aurait vraiment aimé l'entendre parler, chanter, admirer sa belle voix. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne parlait pas.

Il aurait vraiment aimé qu'elle le vois, qu'elle le trouve beau, resplendissant. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne voyait pas.


Alors, si elle ne le pouvait, lui s'adaptait. 

Mais ces instants, avec ces manques, commençaient à lui peser. 


Seul. Toujours seul. Infiniment seul. 



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