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Étrangement, mes yeux se remplissent de larmes tellement que je suis déstabilisée, émue et frustrée par cette question.

J'approche mes lèvres des siennes -trop vite car nos dents s'entrechoquent comme des auto-tamponneuses, ça fait mal aux gencives maintenant-, persistant à vouloir atteindre sa langue.

Et puis, c'est comme si tout ce qui se situe autour de nous disparaît. Je ne pensais pas que se rouler une pelle apporte ce genre de sensation, même si je doute que ce soit parfait. Difficile à déclarer, mais on ne sait pas s'embrasser.

Baladant ses mains sur mes hanches avec force, Kyo me renverse petit à petit sur le côté du canapé. Désormais au-dessus de moi, nous arrêtons de nous bécoter tel des débutants -c'est d'ailleurs ce que nous sommes- en nous arrachant un regard intense que je ne lui connais pas, il m'excite, je lui fais savoir.

-J'ai très envie de toi...

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