Désormais allongés l'un sur l'autre dans ce lit mal bordé, ses habits voltigeaient et plus je découvrais son corps, plus j'avais l'envie qu'il m'appartienne le temps d'une nuit. Nos langues jouaient les grandes amoureuses et nos mains au dessus de sa tête se débattaient tout en s'entremêlant. Jusque là passive, elle prit les reines de la danse et inversa les rôles, déterminée. Elle trouva place sur mon ventre et sentir sa peau devenir chaude sur la mienne me procurait un bien indéniable. Une atmosphère féline commençait à s'imposer et je n'étais dorénavant plus maître de mon corps. Elle m'épousait, partout, encore et toujours, et ma respiration saccadée traduisait mon enchantement. Elle était forte, savait où me caresser. Elle faisait glisser ses lèves le long de ma nuque étendue, remontait le long de mon menton et terminait sa course sur les miennes qui ne faisaient que l'appeler. Mes bras ne pouvaient s'empêcher de l'étreindre et mes mains baladeuses, la caressait.

Nous étions silencieux mais nos cœurs nous rendaient bavards.