chapitre 1
Après plusieurs heures de route nous voilà arrivé dans la nouvelle ville où je vais habiter. Los Angeles. Normal. Ou pas. Le lycée sera chiant... en général les habitants de Los Angeles ont la grosse tête car c'est là où vivent la plupart des célébrités américaines. Et tous ceux que j'ai croisé venant de L.A., ils s'en ventaient. C'est vraiment génial. Il a vraiment choisi un bon coin pour exercer sa fonction de vétérinaire. Toutes les célébrités ont au moin un animal dans leur maison. Du coup les noms de la clientèle doit être pas mal en nombre et en style. Il roule encore et comme nous sommes en été, la chaleur et le soleil tape énormément à travers la ville et la voiture. Je ne suis pas sûre d'être bien habillée pour voir des Californiennes. J'espère que la mère à la tête sur les épaules et que la fille n'est pas trop une connasse. Je suppose qu'elle a déjà un copain et fait partie des cherleaders du bahut. On arrive sans un mot devant une grande baraque de riche bien carré avec plusieurs salles que je ne sais pas ce qu'elles contiennent et de grande baie vitrée pour montrer à quelle point cette maison respire le luxe.
-On est arrivé. M'annonça mon père.
Il me regarde, me souris doucement par politesse mais je regarde la maison.... je n'ai pas envie de descendre. Je veux rentrer chez moi et retrouver ma mère...
-Je vais t'aider à descendre tes affaires. Joyce est au travail et Térésa est avec ses amis. Elles vont rentrer dans une heure.
Donc la mère s'appelle Joyce et la fille Térésa. Je prends mon sac à dos et deux sac pour chaque main. Lui prends ma valise et mon ordinateur. Et on entre dans l'immense maison... elle respire le neuf et l'argent c'est à la fois beau et déconcertant. On est vraiment obligé d'acheter une maison comme celle-ci quand on est riche ? Sincèrement ?
-On va d'abord déposer tes affaires, je te ferais la visite après.
Je ne reponds rien et le suis dans les escaliers pour me conduire jusqu'à ma chambre. Je traverse le couloir avec lui, les mur sont blanc sans de décoration murale. C'est un peu triste d'être aussi sobre en décoration.
-On emménager ici il y a une semaine, M'informe-t-il avec un sourire, mais j'ai déjà choisi la chambre pour toi.
-Comment tu as pue choisir alors qu'on a décidé que hier soir que j'emménagerai chez toi.
-Je l'ai choisi au cas où tu passerai les vacances avec moi.
Je m'arrête net en le regardant ouvrir la porte de ma nouvelle chambre. Il a pensé à moi alors qu'on ne se parle plus depuis des années. Pourquoi il a pensé à moi alors qu'il est partis comme un voleur il y a 10 ans ?
-Tu viens ?
Je secous légèrement la tête pour reprendre mes esprits et entre dans ma nouvelle chambre. Une immense pièce avec un lit double, une grande baie vitrée avec un balcon qui s'expose sur le grand jardin accompagné d'une piscine. Je suis bouche bée par la chambre, elle est deux fois plus grande que la mienne. Il y a déjà un bureau et une chaise mis au coin de la chambre, il y a une télé avec un petit meuble, une armoire pour mettre mes habits et des étagères murale un peu partout pour que je mette mes affaires. Ils ont emménager ici il y a 1 semaine mais cette pièce n'attendai que j'arrive pour vivre. Je ne peux pas rêvé mieux comme chambre.
-Ça te plaît ?
Je pose mes sacs à terre en m'asseyant sur le lit et regarde encore la pièce. Comment dire non face à ça. Je sais pas trop quoi dire pour lui répondre... je suppose qu'il a fait ça tout seul pour moi.
-Bon je te laisse t'installer et viens me voir au salon dès que tu as fini.
Je le regarde poser la valise à côté de mes sacs et mon ordinateur sur mon bureau. Ça va me prendre plus qu'une heure pour tout ranger. Il me regarde pour savoir comment je vais mais ne lui réponds pas et le laisse partir en fermant la porte derrière lui. Ça à beau être parfait pour l'instant mais je ne suis toujours pas convaincu de ce qu'il va se passer sur l'avenir. La seule chose que je veux est dans une clinique pour de faire soigner à plusieurs heures d'ici. Elle m'a promis de faire le plus vite possible et je n'ai pas envie de déballer mes affaires. Je veux que demain elle vienne pour me dire que tout va bien et que nous pouvons rentrer à la maison. Mais je n'ai plus de maison... je n'ai plus le choix d'être ici... avec ce sentiment lourd qui pèse mon cœur, je me lève pour commencer à tout ranger et nettoyer un peu la poussière qui s'est déposée sur les meubles. L'heure passe et comme avait dit mon père les deux femmes rentre chez elles. Je les entends mais je n'ose pas descendre... je stresse de devoir les rencontrer... ma température corporelle commence à monter un peu et mes mains deviennent moites. Je suis quelqu'un d'assez stressée, pas au point d'être une maladie mais... défois ça m'empêche de faire n'importe quoi à l'idée que ça puisse me chambouler. Je regarde mon sac... oui, je vais continuer de ranger mes affaires. Je vais faire genre que je n'ai pas entendu et c'est elles qui viendront vers moi. Ce n'est pas poli sachant que je suis chez elles mais je peux pas faire autrement. Je suis complètement bloquée sur place.
-Eloïse ?
Je sursaute à l'entente de mon prénom et me tourne pour voir mon père à l'embrassure de la porte.
-Tu viens ? Elles sont là.
Je vois son regard posé sur ce que j'ai dans les mains et vois un sourire se former sur son visage.
-Tu as continué ?
Je regarde mes mains.
-Non... j'ai dû arrêter.
Son sourire s'effaça d'un coup. Il aimait quand je dansais ? Pourtant je me souviens pas l'avoir vue quand je faisais mes spectacles étant petite. Je me souviens qu'il trouvait toujours une excuse pour pas venir. Soudain un aboiement de chien retentis dans toute la maison. Un chien ?? En plus ça avait l'air d'être d'un grand vue sa voix et la force dans l'aboiement. Un sourire se dessina automatiquement sur mon visage. Je n'ai jamais eu d'animal de compagnie mais j'ai toujours voulu en avoir. Le seul problème c'est que ma mère en avait peur. Elle était marié avec un vétérinaire quand même.
-Viens on va faire les présentations.
Je perds mon sourire mais cette fois j'ai une motivation pour aller les voir. Je prends une inspiration pour me calmer, pose mes chaussons de danse et on descends pour aller me présenter. Une fois en bas je vois une femme aux cheveux noir ébène raide à déjà faire à manger. Cela doit être Joyce. C'est une femme plutôt grande, elle pourrait devenir mannequin. Elle l'est peut-être, je ne connais pas son travail. Quand à la plus jeune, elle ressemble deux gouttes d'eau à sa mère. Elles ont toutes les deux les lèvres pulpeuses avec de beau yeux bleues qui ressortent parfaitement par leur cheveux noir. Elles sont vraiment très belles. Je suis un peu jalouse j'avoue. Quand au chien, c'est un magnifique berger Allemand, il a l'air jeune vue son élancement de son corps.
-Joyce, Térésa, je vous présente Lyria ma fille. Nous présente mon géniteur.
Il sourit aux femmes, elles se retournent pour me voir. Elles viennent vers nous, je leur souris poliment même si je stresse comme une malade...
-Enchantée.
-Enchantée également, tu es bien arrivée ? Demanda la mère en premier.
-Oui ça va merci.
Je regarde Térésa qui n'a pas l'air de vouloir faire la causette mais sa mère la regarde pour la forcer à parler.
-Tu vas rester combien de temps ? Se força Térésa.
Son ton est froid et sec... j'ai pas l'air d'être la bienvenue pour elle... ça commence mal...
-Euh... je sais pas, on a pas encore déterminer la durée mais au moins quelques mois.
-Tu as quel âge ? Continue Joyce
-17 ans.
-Comme Tessa ! J'espère que vous serez dans la même classe.
Tessa ? C'est le surnom de Térésa je suppose. Je ne pense pas que je suis autorisée de l'appeler par son surnom vue comment elle me parle. Et j'ai moyennement envie de l'appeler si familièrement pour avoir un non retour de sa part. Je la regarde et la vois me relooker de la tête aux pieds. Bon ça c'est fait.
-Tessa, tu veux bien faire la visite de la maison s'il te plaît. Demanda mon père.
Elle ne dis rien mais exécute l'ordre. Elle ma fait visiter le sous-sol qui est sa chambre, une salle de bain pour elle et une pièce avec un billard, babyfoot, un bar et des poufs. C'est un sous-sol mais qui n'a pas de problème de luminosité et d'humidité. On remonte pour me montrer le rez-de-chaussée avec une immense cuisine qui donne sur la salle à manger, un grand salon et il y a une salle de danse ce qui m'étonna beaucoup. Bon si l'envie me prends, je danserai ici. A l'étage il y a un bureau avec une grande bibliothèque, la chambre des parents qui à une suite d'une salle de bain, il y a deux chambre d'ami en plus de la mienne et une salle de bain. Une immense maison, il y a pas à dire et chaque pièce sont des mini appartements de New-York. Elle ne m'a pas parlé du tout à part pour montrer les pièces et elle est direct descendu pour retrouver nos parents. Pas très sociale on dirait. Je soupire doucement et redescends aussi pour aller voir le chien. J'espère qu'il est gentil le toutou. Je regarde dans les pièces et le vois à la cuisine devant Joyce pour avoir à manger. Je souris en le voyant impatient et regarder sa maîtresse pour la supplier.
-Non pas tout de suite Oscar, c'est trop tôt.
Je m'avance un peu et regarde le chien. Donc il s'appelle Oscar.
-Va voir plutôt ta nouvelle amie. Elle s'appelle Lyria.
Je souris doucement elle me montre au chien et il me regarde sans comprendre. Je m'accroupie pour être à sa hauteur et par respect pour lui. Il s'avance vers moi un peu méfiant parce qu'il ne me connait pas. J'avance ma main vers lui mais pas pour le caresser, pour qu'il renifle ma main et sentir mon identité par mon odeur corporelle. Je souris en le voyant bouger sa queue après m'avoir reniflé la main. Ça veut dire qu'il m'aime bien. Il m'autorise alors je le caresse en souriant il s'approche d'un coup pour me lécher le visage. Je ris légèrement en le laissant faire mais en reculant un peu la tête quand même. Il est trop mignoooon !
-Il t'aime bien. Me dit Joyce.
-Oui je vois ça.
Je le grattouille le dos il aime bien ça je ris encore en continuant sur son ventre parce qu'il s'est allongé sur le dos pour en demander plus.
-Tu es gentil toi.
On se calme et le caresse encore. Je n'ai pas l'habitude mais j'aime déjà l'idée de vivre avec un chien. J'espère que je pourrais le promener ou lui donner à manger, ce n'est pas mon chien de base. Je me relève en souriant et vois mon père nous observer, il me souris doucement mais tourne la tête. J'aime peut-être son chien mais lui je le déteste toujours autant.
On est tous à table pour manger le diner du soir qui est, des tomates farcies fait maison avec du riz. Je suis à côté de Térésa et en face de mon père. Je n'ose pas parler alors qu'ils discutent tous les 3. Je me sens tellement exclue et comme une étrangère ce qui est pour si dire vrai et ça me met fortement mal à l'aise. Je me demande ce que mange ma mère ce soir, j'espère que c'est bon pour elle. Elle n'est pas très difficile mais les repas en clinique ne sont pas forcément très bon. Je me force à manger alors que cette situation me retourne l'estomac...
-Je t'ai inscrit au lycée de Tessa, la rentrée est la semaine prochaine. M'annonça mon père.
J'hoche doucement la tête pour le remercier. Le lycée... j'ai pas hâte d'y être... je préfère rester enfermé dans ma chambre et jouer sur l'ordi ou lire un livre pour m'évader du monde dans lequel je vis...
-Tu devrais me remercier. C'est moi qui est suggéré l'idée. Me dit Térésa.
Oh je suis sûre qu'il l'aurait fait même si tu ne l'a pas suggéré.
-Merci... c'est gentil.
-Tu vas rejoindre un club ? Me demanda Joyce.
Je la regarde, sincèrement je n'ai pas envie mais je suppose qu'ils vont me forcer à en faire parti d'un. Surtout mon père.
-Euh... il faut que je regarde ce qu'ils proposent.
-Il y a la journée des clubs juste avant la rentrée, Tessa, tu pourras lui montrer les différents clubs.
-Génial... râla Teresa face à la demande de mon père.
J'entends sa mère râler à son tour pour son comportement. C'est clair qu'elle ne fait aucun effort... je la regarde. Je vais essayer de faire un effort pour lui parler.
-Et tu fais partie de quel club ?
Elle me regarde surprise et roule des yeux en soupirant.
-Danse.
Un poid s'abat sur mes épaules sans que je le sache. Oh merde. C'était le seul club potable que j'aurai pue entré mais ça va me pourrir la danse si j'intègre le même club qu'elle. Je verrais au moment venu... si ça se trouve il y aura une sélection et je ne serais peut-être pas prise. Je regarde mon assiette et on fini de manger, j'aide à débarrasser et monte dans ma chambre en disant bonne nuit à tout le monde dont Oscar qui voulait pas me lâcher. J'adore ce chien.
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