Chapitre 25: Partir loin d'ici
Chapitre 25: Partir loin d'ici
De longs mois s'écoulèrent dans la contrée lointaine de Shidareyanagi. Une nation qui continue de tourner et qui tournera même sans deux de ses citoyens. Un pouvoir finit par se faire remplacer et souvent continue les mêmes travers reproché à l'ancien, et cela pour maintenir l'unité. Dans sa capitale Yuiitsu, quelque chose se mouvait dans l'ombre, une conspiration entre deux partis qui semblaient pourtant n'avoir que faire l'un de l'autre.
Durant ce long laps de temps, le jeune danseur n'était plus que l'ombre de lui même. Ses yeux avaient perdu leur étincelle de joie pour devenir aussi mornes que ceux de ses collègues lorsqu'ils ne dansaient pas. Peut être un autre facteur dans cette brusque dépression se trouvait être l'absence de ses conversations avec Lía. Cette dernière était restée à l'écart, sa présence étant devenue bien trop fréquente. Restant discrète, elle remarquait qu'il était toujours populaire, évidemment, Thao était devenu légal maintenant pour certains amateurs...
Un énième jour, un énième client qui semblait vouloir être diverti. Cela lui faisait mal de le laisser partir vivre ça quotidiennement, mais pour l'heure, la jeune femme était impuissante. Mais cela n'était plus qu'une question de temps. Pendant que ce client négociait dans les tarifs, Lía craqua et avança vers la cage de présentation où se trouvait le garçon. Alors qu'ils étaient tout deux face à face, Thao ne réagit pas. Il ne faisait que répéter ses mouvements, mêmes s'ils étaient toujours autant gracieux et lui toujours aussi séduisant, Lía sentit son coeur se serrer. Il ne semblait même plus réagir à sa présence, elle le regarda et tourna les talons sans ajouter un mot.
***
Quelques jours plus tard, dans la planque des trois orphelins, l'endroit était devenu bien trop solennel pour croire qu'il était un simple repère de petits voleurs. En effet, Lía faisait ses bagages, qui se résumait simplement à une sacoche fixée à une ceinture usée.
- Bon bah, je suis prête. dit-elle un peu gênée de cette situation.
- Tu es sure de toi ? demanda Uehara. Tu risques finir au trou, voir pire.
- Surtout de faire ça pour un mec... C'est complètement idiot, mais terriblement humain comme comportement. J'en serais presque ému de voir que l'un de nous peut encore ressentir de l'amour après ce qu'on a traversé.
À ces mots, Uehara piqua un fard sans que Murai ne s'en rende compte, encore. Lía s'avança et pris ses deux amis dans ses bras.
- Vous allez me manquer...
- Soit prudente, t'as pas choisi l'endroit le plus près... Et c'est pas une vie facile là bas non plus. Je sais pas si tu sera vite acceptée.dit Murai.
- Soit gentille avec lui hein ! Mentalement il risque de pas être très stable ! ajouta son amie.
- Oui papa ! Oui maman ! pouffa Lía devant cette réaction très protectrice.
- N'oublie pas de nous écrire !! conclut le jeune homme en regardant son ancienne camarade.
- Quand vous aurez une jolie maison et un shiba pour monter la garde !
La rousse quitta le quartier pauvre puis pris la direction du quartier des plaisirs, transitant par un quartier modérément riche, elle entra dans une grosse calèche qui s'arrêta devant elle. Elle s'installa sur la banquette rouge bien molletonnée en dévisageant l'homme en face de lui. Des traits communs, un vrai monsieur tout le monde, une personne qui passe inconnu dans la rue. Il lui tendit une mallette de bois orangée d'un air neutre.
- Je vous prie de vous rendre présentable...
- Je ferais de mon mieux. répondit Lía pour ne pas passer plus rustre qu'elle ne l'était.
Elle déverrouilla la mallette pour y découvrir un yukata raffiné. Composé de soie noire, de broderies rouges et dorées représentant divers idéogrammes, et d'une corde brillant d'un éclat argenté au niveau de la taille. Une paire de zori soigneusement posé sur le coté afin de ne pas abimer le dessus scintillait par la cire utilisée pour encore plus affiner l'allure clinquante. Enfin, dans une petite pochette à l'intérieur se trouvait des accessoires de maquillage que Thao saurait utiliser sans problème.
- Vous savez que je ne me suis jamais maquillée et que j'ai aucune idée de comment on fait pour se barbouiller.
- Faites ce que vous semble le plus simple, l'essentiel est que vous passiez pour une personne propre sur elle et aisée...
- Si se mettre de la peinture sur la tronche suffit à faire croire ça... Enfin...
Lía referma la mallette pour aller se changer dans la petite pièce à l'arrière du carrosse. Par le manque de stabilité dû à la route délabrée et au manque flagrant d'habitude coquette, la jeune femme mit plusieurs longues minutes à se parer. Après cette rude bataille, elle se retrouva parfumée, maquillée, sublimée. Elle même avait eut du mal a se reconnaitre devant le petit miroir. Elle se passa une main dans les cheveux nerveusement avant de rejoindre son hôte.
- Bien, vous semblez presque humaine !
- Je vais le prendre comme un compliment..
- Grand bien vous fasse, tenez vous simplement aux instructions et vous vous en tirez au mieux avec des quelques éraflure de balles.
- La routine en somme, je ne vous décevrais pas !
- Je l'espère bien, dame Gashudakuro ne tolérera pas l'échec !
- Qu'elle soit rassurée, je n'ai pas l'attention de mourir sur place. dit-elle d'un ton confiant mais néanmoins méfiant envers cet homme.
Après un trajet de plusieurs minutes, Lía arriva on sa destination, le lieux de travail de son cher et tendre. Prenant une demi seconde pour trouver un équilibre sur sa paire de zori, Lía pénétra dans la maison du spectacle, suivie par l'homme qui l'avait emmené. Elle s'arrêta dans le vestibule et regarda le petit tableau récapitulatif du visage des Geikos et des pièces qu'ils maitrisaient. On pouvait voir que Kanzoburō connaissait les pièces Shinko engeki jisshu, Kabuki Jūhachiban, Sannin Kichisa Kuruwa no Hatsugai et que Thao maitrisait Sugawara Denju Tenarai Kagami, Yoshitsune Senbon-sakura, Banchō Sarayashiki et les Batailles de Coxinga, Benten Kozō.
La jeune femme eut une petite remontée gastrique devant ce tableau, qu'elle ne voyait plus comme un simple récapitulatif, mais plutôt comme un menu vendant de la chaire humaine. Elle ferma les yeux et repris un visage plus naturel.
Après une courbette de respect, la jeune femme s'avança vers le gérant, forçant cet accent de noble à moitié perverti qu'elle avait beaucoup trop entendu.
- Sincères salutations maitre des lieux. dit-elle d'un ton volontairement trop poli pour être respectueux.
- Bienvenue dans cette établissement ma dame, pour quelle histoire avez vous pris la peine de vous déplacer ?
- Je suis fortement intéressé par Onnagata
- Je vois, quel artiste suscite votre intérêt ?
- Thao me semble très compétent. Mon valet m'accompagnera, je veux autant de considération pour lui que pour moi même.
- Il sera fait selon vos désirs ! Péibàn, veux tu bien accompagner nos hôtes jusqu'à la salle de spectacle numéro trois s'il te plait ?
Le laquais s'exécuta et accompagna Lía jusqu'à sa salle et alla chercher le danseur, les laissant seuls.
- Faites attention, nous devons agir à un moment clé, ne laissez pas vos sentiments prendre le dessus tant que nous sommes ici. Après vous serez livrés à vous même, que vous viviez ou trépassez nous n'en avons que faire !
- Ne me prenez pas pour une simple pauvresse stupidement sentimentale...
- Je ne fais que vous rappeler votre place !
- Vous être trop bon...
Les bruits de pas alertant l'arrivé de leurs danseurs, ils se turent alors que l'homme garda une posture droite et neutre alors que Lía s'assit avec bienséance sur un coussin finement brodé. Thao alla une petite pièce au fond de la salle pendant que d'autre serviteurs s'hâtèrent pour installer la scène avec des accessoires et lumières adaptées. Pendant ce temps, pour l'occuper, on lui servit une coupe de saké avec des gâteaux de riz. Au prix d'un effort surhumain, Lía réussit à se retenir de tout dévorer sur le champs.
Soudainement, la lumière se coupa, laissant seulement la scène éclairée par de petites gemmes colorées. Les serveurs se retirèrent prestement et le rideau s'ouvrit, une douce mélodie de shamisen résonnait d'autre pierres luisante. Thao se mit alors à danser, sans prêter attention à un visage qui lui était portant familier.
C'était la première fois que Lía voyait un de ses artistes à l'oeuvre, son visage avait enfin reprit des expressions humaines. Durant une poignée de seconde, les doutes et peur de la jeune femme s'évaporèrent pour profiter du spectacle et de la beauté fascinante du garçon. Le temps défilait, et l'horloge du destin également. En plein milieu d'un pas tragique de l'acteur, une puissante explosion secoua le bâtiment. Vu la détonation, l'explosion avait eu lieu au sein de l'établissement.
Immédiatement après d'autre son de détonation secouèrent le quartier des plaisirs. Des incendies se déclarèrent dans les zones où étaient entreposé le matériel de chaque théâtre. Le pseudo valet qui accompagnait, tendit ses paumes sortit un parchemin de sa manche et d'une étrange magie le papier expulsa de lui même une violente masse d'air qui détruisit le un des murs de la pièce.
- Mon rôle est terminé, bonne chance à vous et essayez de survivre.
Sans donner à Lía le temps de répondre, il disparut dans un nuage de poussière. La rousse courut vers Thao et lui saisit la main pour l'emmener à l'extérieur. Vu la différence de carrure, Thao ne pouvait pas opposer grande résistance.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-il en tentant de suivre la cadence de course.
- J'en sais pas grand chose, je suis qu'un misérable pion dans le jeu de cette femme. Mais le plus important est de fuir !
- Mais laisse moi tranquille ! Je veux rester ici ! Je veux continuer de danser !
- Je sais que tu aimes ça ! Mais pour ton bien tu dois partir ! Tu veux encore de faire violer ?
- Mais de quoi parles tu ? Il n'y a jamais rien eut de tel ! Juste des clients très exigeants !
- Toujours ce même discours ! Je te soignerai une fois qu'on sera en sécurité !
Profitant de la confusion générale, Lía délesta un cheval de son cavalier et grimpa sur dessus, embarquant Thao dessus. Par sécurité, elle le mit devant lui s'assurer qu'il ne chute pas, ou pire qu'il tente de fuir. Lía claqua les rênes, le cheval hennit et se rua en avant. Pris au dépourvu les gardes avaient pour la plus part abandonnés leurs postes pour s'occuper des incendies. La populace n'étant pas directement touchée, la situation n'était pas aussi chaotique que cela, ce qui profita grandement à la fuite grâce à la route relativement dégagée et aux civils attentifs à la situation.
Mais un plan se déroulant rarement comme prévu, les gardes des portes de la ville n'avaient pas bouger d'un pouce. Percutant assez rapidement sur la situation, le gradé des lieux ordonna à ses hommes d'armer leurs arquebuses et de tirer. Étant trop tard pour faire demi tour ou pour brusquement changer de direction, il fallait passer en force et prier pour que sous la panique, les gardes ratent leurs cibles.
Par instinct, elle attrapa Thao par le col et le fit basculer sur coté pour le faire quitter la ligne de mire. Quand elle vit les gardes appuyer sur la détente, elle savait qu'elle allait pas pouvoir y échapper. Quand elle vit le nuage de fumée s'échapper de l'arquebuse, elle eut l'impression de se faire arracher l'épaule. Touchée de plein fouet elle chuta au sol, embarqua Thao avec elle dans sa chute. Le cheval apeuré, continua sa course et passa la porte, seul, renversant d'autre garde au passage.
Heureusement indemne de la chute, Thao releva la tête et vit les gardes se diriger vers eux. Il regarda Lía qui s'était relevé, les larmes aux yeux de douleur, une grosse tache de sang attachant son sublime Yukata.
- C'est fini. pensa la jeune femme en se dirigeant vers le garçon. Mais juste avant...
Thao encore hébété de cette situation, ne put repousser Lía qui l'enlaça et l'embrassa. Il écarquilla les yeux, une multitude d'émotion le submergea, peur, dégout, regrets, incompréhension, douceur et surtout, devant ce sang frais et les gardes menaçant, un instinct de survie ressurgit enfin de son âme. Sans aucune explication, les deux jeunes personnes disparurent sous les yeux de leurs assaillants, laissant à leur place une selle de cheval, la selle sur laquelle ils étaient il y a quelques secondes.
Alors que Lía savourait ce qu'elle croyait être la toute dernière action de sa vie, elle sentit que le sol n'était plus très stable, et un peu étroit. Elle était de retour sur leur monture qui s'était enfuit en s'éloignant de la ville. Prise par surprise, elle perdit vacilla à cause des remous du cheval. Miraculeusement, elle rattrapa les rênes de son bras valide, mais par un bruit de fracas elle constata que Thao avait perdu connaissance et avait chuté. Sans chercher à comprendre ce qu'il s'était passé, elle calma sa monture, installa le bel évanouit devant elle, avant de regaloper le plus loin vers l'ouest.
***
Plus tard, au bord d'un petit ruisseau, le danseur reprenait connaissance. Lía pansait sa plaie, le dos nu. Voyant son corps ainsi, Thao se mit à trembler, à transpirer instantanément, et cria de terreur. La rousse sursauta, en regardant le visage de du jeune homme, elle y vit de nouveau de la peur mais mêlée à de la confusion, Thao recula en rampant sur dos mais il se fit rapidement attraper par le poignet. Il se tut, et regarda la jeune femme tout haletant. Les yeux dans les yeux, ils se jaugèrent durant de longues secondes.
Enfin, le danseur se calma mais il fondit en larme avant de se jeter dans les bras de la jeune femme. Surprise de cette réaction, Lía resta sans rien faire avant de le serrer contre elle. Une fois cette crise passée, Thao se dégagea et tenta de reprendre une respiration normale. Devant le déluge de question que chacun avait à poser à l'autre, aucun n'osait commencer mais un petit détail fini par briser ce lourd silence.
- Tu peux remettre quelque chose en haut ? dit Thao.
- Ah ? Oui pardon.
Même si les bandages couvraient une grande partie de très mince poitrine, cela gênait plus le jeune garçon qu'autre chose. Lía remit le haut de son yukata en place et se recoiffa nerveusement. Thao s'était allongé au sol, ses yeux avaient reperdus un peu de leurs éclats.
- J'ai beaucoup de question, fit Thao. Mais, pourquoi es tu venu me sauver ? Juste parce que...
Une petite montée de sang grimpa aux joues des deux jeunes gens.
- J'avais mes raisons, dit Lía. Je sais que c'était une idée stupide mais je n'imaginais plus ma vie au jour le jour comme ça, et grâce à toi, j'ai pu changer un peu d'opinion sur les Geikos.
- Les Geikos ? Et les autres ? Qu'est ce qu'il se passe ? C'était quoi ces explosions ?
- C'est assez compliqué...
***
Pendant ce temps le chaos régnait a Yuiitsu, principalement dans le bureau de dame Ishikawa. Toute les cinq minutes un nouveau message lui parvenait, destruction de matériel, vol dans ces établissement et pire : disparition et mort de certain de ses ''employés''. Au bord de la crise nerf, elle envoyait promener tous les messagers qui venaient lui apporter des nouvelles dont le contenu allait encore se répéter sans cesse vu la situation. Mais, il eut une personne qui ne fût pas rembarrer, il suffit d'un seul échange de regard pour comprendre. La Geiko la plus populaire, Gashudakuro ces tatouages et vapeurs odorantes virevoltant autour d'elle annonçaient encore plus la raison de sa visite.
- C'est toi la responsable n'est ce pas ? gronda la gérante.
- Bien sur que non, j'ai bien trop de respect envers vous. J'ai simplement contacter le préfet impériale de la situation qui échappé à votre contrôle.
- En voila une bonne idée. Tu espères prendre ma place ainsi ? J'aurais dû t'éliminer quand j'en avais l'occasion.
- C'est dommage n'est ce pas ?
- Tu as fais une grave erreur de calcul en venant te pavaner devant moi ! Si je dois me faire éliminer, autant d'emporter avec moi.
- Votre magie d'hypnose ne marchera pas sur moi, vous le savez et les armes ne servent à rien contre moi...
- Crois tu que je n'ai jamais amélioré mon pouvoir sachant que j'avais une potentielle traitresse dans mes rangs ?
À ces mots, l'iris en forme cruciforme de dame Ishikawa se mit à tourner sur lui même. La geiko tomba à genou, détourna le regard de l'attaque pour tenter d'atténuer les effets.
- Ça ne sert à rien, certes mon pouvoir n'est pas très efficace contre un mage mais j'ai appris à renforcer son effet même s'il l'hypnose durera bien moins longtemps. MAINTENANT ! Tu vas avouer ta conspiration au préfet. Puis tu iras te suicider dans un endroit où l'on ne te retrouvera jamais. Je te l'ordonne ! tonna-t-elle en augmentant encore son pouvoir.
La regard de la danseuse devint vitreux et ses bras perdirent de leurs vitalité et elle se pencha en avant tel un pantin auquel on avait couper les fils.
- A... vos ordres dame Ishikawa. fit-elle en bavant.
- Parfait maintenant va accomplir ta...
Avant qu'elle termine sa phrase, la patronne vit une lame lui ressortir de la poitrine. A peine elle eut le temps de tourner la tête, pour voir celui qui l'avait abattu par derrière, qu'elle s'effondra, morte.
La tatouée repris immédiatement ses esprits, un complice vêtu tout de noir, le visage masqué rengaina sa lame et disparut dans un nuage de fumée pour réapparaitre aux cotés de son employeuse.
- Mission accomplie en tout point ma dame.
- Tu aurais pu être plus rapide. Se faire envahir le cerveau n'est pas une sensation très agréable. Mais je ne la pensais pas si puissante, c'est du gâchis mais enfin bon, un plan se passe rarement comme prévu...
- Mes excuses. conclut-il en disparaissant après plusieurs mouvement de mains étranges.
***
- Et donc on a pu survivre grâce à ta magie ? dit Lía.
- Oui, si on ne t'apprend pas à utiliser la magie, le moment le plus propice pour s'éveiller en est dans instant critique. Je crois que mon pouvoir en s'exprimant enfin à rompu le sort d'hypnose. Deux magies ne tiennent pas longtemps dans un corps normal.
- Heureusement que ton pouvoir semble être la permutation, c'est vraiment un coup de chance, bien qu'en soit ce n'est pas un pouvoir très utile pour le combat, sauf pour fuir.
- Que fait on à présent ?
- Nous iront vers l'ouest, il existe un village de guerrier et grand cultivateur de la terre, on y sera en sécurité... Enfin je ne t'oblige à rien, je t'ai enlevé, mais je... Je veux vivre avec toi !
- C'est trop soudain pour moi mais je veux rester à tes cotés pendant un moment, le temps d'oublier.
Thao prit la main de la jeune femme dans la sienne et se mit à marcher vers leur monture.
- L'ouest c'est bien par ici ?
- Hum, non c'est dans l'inverse...
- Ah...
***
La fin du voyage s'approchait, ils reconnaissaient ses collines typiques du village des fleurs, leur nouvel espoir de salut. Mais ils avaient encore du chemin à faire, surtout que l'endroit où ils devaient faire halte ne semblait pas être très accueillant...
To be continued
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