7- Ami ou ennemi, tout le monde mérite de vivre
Bob me regarde, les gens sont si heureux, comment pouvait-il rire du malheur d'autrui ? Où est passé leur altruisme ? Leur empathie ?
Je vais rapidement la menotter. Et ....
– Zia ça va ? Tu as l'air paniqué...
C'est ta phobie du sang qui revient n'est-ce pas ?
Je sortis mon pistolet.
– Reculez tout le monde crié-je.
Je ne le leur avait pas dit, mais en lui menottant j'ai ressenti son pou battre.
– Regardez ! cria un homme apeuré le loup Garou a bougé.
– Merde Zia tu fais quoi on doit la tuer.
– Non Bob, il y a eu trop de sang dans ce supermarché et dans le monde. J'en ai vu assez. Je ne veux plus voir du sang, ne vous approchez pas plus reculez tous d'elle.
– Zia putain ! T'es flic. Tu as bien vu ce qu'elle a fait, il faut la tuer pour qu'elle ne recommence plus, plaîdait Bob.
– Police ! entra un nouveau venu dans le supermarché. Commencez par sortir les civiles. Content de vous revoir agent Bob et agent Zia, vous étiez les plus proches, vous avez dû tout faire seuls. Quelle est la situation ?
– L'agent Zia a perdu le contrôle, mais je vais la raisonner, répondit Bob.
Pdv de Zia :
Mes idéaux avaient pris le contrôle de ma personne. Ennemi ou ami je devais protéger tout le monde.
C'est ma faute je l'ai tout de suite interpeller. Dans son panier il y avait du poulet et elle marchait en direction des caisses. J'aurai dû penser à une fillature. La maniquain a été devorée car sa beauté la rendait appetissante, wakila n'a fait que causer des entailles aux chevilles des autres personnes pour assez les faire peur pour qu'ils se calment. "Ne fuiez pas et ne téléphonez pas", répétait-elle. Observé est le seul talent que j'ai comme policière. Elle n'avait pas l'intention de tuer, sinon nous serions tous mort même avec nos armes en argent. Son seul but était de recuper son poulet.
Et personne ne s'en rend compte. Et
Si je les expliquai, pourraient-ils comprendre ?
– Sortez tous du Supermarché ou je me tire une balle dans la tête. Le monde a changé mais se massacrer n'est pas la solution. Je ne veux plus voir de mort... éclaté-je en sanglot. J'en ai assez...
– Okay du calme Zia, enlève cette arme de ta tempe, souffla calmément le policier qui etait arrivé.
– Je suis le commandant Peterson, chargé de l'unité d'élite anti-créatures. Tout le monde va se diriger calmement vers la sortie. Nous ne tueront personne et Wakila sera conduite en prison.
À ces mots, on sortit tous du Supermarché et embarquait dans 4 véhicules de Police.
La loup garou était ligotée avec des chaînes. Elle eu un renforcément de ses menottes et fut rendue impotente grâce au pistolet paralysant. C'était probablement la fin de ma carrière de policière, mais... mon coeur était heureux. Plus personne n'avait rendu l'âme ce jour là.
Je m'approchais de Wakila pendant que le véhicule roulait sous le chant de sa sirène.
– Détend toi je verifie le TRC. En appuyant sur le bout des doigts et en verrifiant le temps que met le sang à revenir dans les vaisseaux capilaires on peut verifier la gravité de l'hémoragie. S'il met moins de 2 secondes il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
C'est... incroyable. Sa régénération est extrêmement rapide.
À côté du bruitage des sirènes des véhicules retentissait à nouveau se fameux rire démoniaque qui annonçait le danger. Les 4 véhicules d'escortes s'arrêtèrent précipitamment.
Wakila se détacha très facilement de ses chaînes et ses menottes.
– Tuez là cria l'un des hommes.
– Non arrêtez, hurla Bob. Vous risquez de toucher l'âgent Zia.
Wakila était déjà derrière moi.
– Je te prends en hotage, me chuchota t-elle à l'oreille.
Elle m'emporta et s'extirpait du groupe de policiers. Ils ne tiraient pas par peur de me toucher. Wakila était très rapide, on les perdit vite de vue. Subitement on s'arrêta et elle me jeta au sol.
– Jeune fille, Zia ? c'est bien ça ton prénom questionna Wakila. Ta montre Rv était déjà verte.
Avant que tu ne casses ta pipe, dis moi pourquoi tu m'as aidé.
– Cassé ma pipe ? Je... je ne comprends pas.
– Réponds à ma question, je dois y aller.
Après un moment de silence, j'entrepris de laisser mon cœur s'exprimer :
– Je n'en ai plus pour très longtemps. À cause d'un cancer, mes jours sont limités. 2 ans selon les docteurs... et je veux les utiliser pour aider autant de gens que nécessaires. J'ai davantage pris conscience de l'importance de ma propre vie et celle des autres. Alors pour l'amour de Dieu cesse de tuer des pauvres gens ? Même si on se moque de moi, je serai l'avocate du caractère précieux de la vie, ça m'est égal de qui il s'agit... Ami ou ennemi quelle importance... ?
À chaque mot je fondais un peu plus en larme, je l'implorai de tout mon être :
– Tu peux vivre en mangeant des animaux, j'ai vu du poulet dans ton panier au supermarché alors pourquoi ?? Pour.. quoi...
– C'était donc ça ta motivation. Tu ne connais rien de moi, ne me donne pas de conseils. Vu que tu n'en as pas pour très longtemps laisse la grande Wakila abrégée tes souffran...
Avant même de terminer sa phrase, ses crocs perforaient mon épaule. Mes paupières salourdissaient. Je perdis instantanément la force même de crier. Voilà bien longtemps que je m'étais préparée à mourir, je m'endormis allègrement faisant un sourire d'adieu à ce monde que j'ai appris à aimer.
Zia, as-tu aimé la façon dont tu as vécu ta vie ?
Tel fut ma dernière pensée.
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