– Eh bonjour Bob le gourmand.
Tu reviens déjà faire le plein dans notre supermarché ? Et si tard ?

– Oui ce que j'ai acheté est déjà fini.

– N'hésite pas à nous dévaliser Bob.

– Comptez sur moi !

– Zia t'es sur que ta santé te permet de m'accompagner ?

– Ne t'inquiète pas Bob

– Bonjour madame vous pouvez me passer ces f... rochers ?

– Ces rochers ?

– Non ces f...ro rochers.

– Jeune fille je n'entends pas ce que vous dites parlez plus fort.

– Bonjour Madame je m'appelle Bob et elle c'est Zia, excusez-là elle ne parle pas très fort. Elle demande de lui passer les Ferreros rochers derrière vous.
Ce sont ses chocolats préférés.

– Il fallait le dire plus fort jeune fille. Je m'appelle Wakila.

– Wakila ? Bob je crois que c'est elle que nous cherchions.

– Madame Wakila vous êtes en état d'arrestation, l'interpella Zia.

– Mais que vous ai-je fait ?

– Nous avons la mission d'arrêter la loup-garou qui sème la terreur dans ce secteur.

– Ah oui, ils envoient un gros tas de graisse et une fillette incapable de parler plus fort qu'une mouche arrêter la grande wakila. Sachez deux choses !

– De 1, je ne me laisse jamais faire et de 2 c'est la pleine lune ce soir et votre nuit ne fait que commencer.

À présent, tout le monde nous fixait, la panique et des cris s'entendaient de partout, tout le monde courait et une personne sortit son téléphone. Allô la police !

Wakila disparût l'espace d'une seconde, et cet homme n'avait plus de bras gauche la seconde suivante. Le regard effrayant des yeux rouges de wakila suffit pour que les personnes qui sortaient face demi tour.

Elle ordonna de fermer toutes les portes et de jeter les téléphones vers elle.

Les plus malins qui essayait d'en profiter pour s'échapper connaissait un triste sort.

Wakila était rapide, souvent plus rapide que l'œil humain.

Au bout d'un moment où seuls les soufflent bruyants des gens montraient encore un signe de leur vie, une jeune femme ouvrit la porte du supermarché. La seule encore ouverte, celle derrière wakila. À la vue de toute la scène, elle restait estomaqué. La peur se lisait sur sa figure.

Wakila s'approcha lentement de la femme apeurée et tourna autour d'elle un moment.

– Tu es mannequin ?

– O.oui !

– Je n'avais pas prévu de manger d'humains aujourd'hui. C'était déjà dur de me retenir avec Lisa Vonderlette mais toi tu es un autre repas de qualité premium, c'est plus fort que moi. Bienvenue !

Elle hurlait en courant vers la sortie.

En quelques coups d'ongles et de dents, la femme n'était plus. En s'attaquant à la victime, l'os craqua, le sang en jaillit, la peau se contracta et prit une couleur rosée se mêlant à la bouche du lycanthrophe. Celle-ci arborait un regard lumineux, certainement à cause de ce sang sulant coulant de sa bouche.

Voyant cette horrible scène, Zia la policière s'évanouit. Bob son partenaire s'empressa de la réveiller et de la relever sous le rire diabolique de Wakila.

Après son interminable rire, Wakila reprit son sachet de Poulet.

Tout le monde se sentait enfermer dans une cage avec un loup sans pitié.

Au fond du supermarché, un agent de sécurité profita du moment d'inattention de la loup garou pour soulever une pancarte où était écrit en gros : « PRENEZ DES ARMES EN ARGENT POUR VOUS DÉFENDRE ! »

Le visage des survivants reprirent un peu de couleur et Bob le policier leva son pouce pour montrer à l'agent qu'ils avaient compris.

En se retournant, Wakila vit plusieurs armes brandit dans sa direction mais elle n'en perdit toutefois pas son sourire malfaisant.

– Vous comptez me tuer avec des casseroles, des marteaux, des bouteilles, des râteaux, des couteaux, etc ? dit-elle en s'étouffant dans son rire retentissant.

Y a un truc que t'a pas remarqué, dit Bob.

Tous ces objets sont en argent, la faiblesse des loups garous.

De légers traits d'inquiétude se dessinaient sur le visage de Wakila.

Chacun lançait vers elle les objets et tous ce qu'ils trouvaient dans le supermarché à leur porté. Wakila n'avait guère le choix que de reculer, une trentaine de personnes révoltées avançaient vers elle et elle reculait de plus en plus.

Bob poussa de tout son poids un rayon d'outils de cuisine qui tomba sur elle. Chacun s'empressa de ramasser les outils en argent qu'ils avaient jeté et de trancher la loup garou. Elle criait et essayait de se débattre mais était bloquée sous le rayon.

Soudain, l'on n'entendait plus ses cris de douleur. Wakila est mort cria l'agent de sécurité.

Des personnes la sortit d'en dessous d'outils. Des plaies la recouvraient, sa fourrure était rouge de sang. Et Zia s'empressa pour la menotter par sécurité. D'autres personnes allèrent récupérer leurs téléphones.

Mission accomplie, transmit Bob à ses supérieurs.