1- Le jour du désastre
Les jours s'alternaient et chacun les vivait comme il le pouvait. Les gens jouissaient de leur vie remplie de joie ou de maux, puis soudain vint le jour où le monde connût un désastre qui en engendra d'autres.
Il est minuit et c'est l'heure du flash info de l'épouvante, présenté par Lisa Vonderlette.
•° Les yakuzas du clan...
- Lisa arrête !!! la chaine vient de recevoir une menace. Passe au suivant.
- O...Okay
•° Après l'assassinat de son auguste directeur hier, le marteleur de nuit aurait utilisé ses empruntes digitales pour pénétrer dans l'usine d'armement nucléaire. En un tour de mains il aurait déclenché une suite incessante d'explosions. Par miracle, il s'est probablement enfui dans un autre pays en écrivant sur un mur avec le sang de sa victime, je cite :
«Je traînerai dans le pays d'à côté pour le plaisir de voir du sang sur mon marteau ».
Il y a 26 minutes, cette usine était la plus grande du monde ; à présent, ce n'est plus qu'une rampe de lancement cracheur de projectiles.
Je vous présente deux témoins de la scène.
- Mike ! que se passe t-il là bas ?
- ...hh
- Mike ?... Le pauvre est si terrorisé qu'il en a perdu sa langue.
Et vous Tom ?
- Il y a du sang, des blessés, des morts, des hurlements, des pleurs, des...
Pour... Pour... Pourquoi avez vous créé les armes. Pourquoi ? Pourquoi ? C'est pour nous détruire nous même ? C'est ça, hein ! Putain, enfoiré de technologies et de scientifiques !
- Veillez lâcher la caméra s'il vous plait Tom !
- Je... Je... Ma famille, ma femme, mes enfants, mes amis, ma maison. Plus rien, je n'ai plus...rien.
- Reprenez votre souffle Tom.
•° Ce n'est pas dans nos habitudes, mais nous terminerons ce flash infos par quelque chose de joyeux.
Un Chien aurait mangé la main de son maître parce qu'il s'apprêtait à tirer sur un voleur.
C'était un mal pour un bien chers téléspectateurs, parce que tué n'est pas bon.
C'est la fin de votre flash infos de l'épouvante.
Bonne suite de programmes !
Saphir, c'est fini tu peux sortir, cria mon père.
Saphir, ma merveilleuse petite sœur était une fille de sept ans. Elle était ingénue, intelligente et plus pure que la neige. Bien qu'elle était naïvement courageuse elle cauchemardait bien trop souvent, alors papa la demandait de rester dans sa chambre à l'heure du flash info de l'épouvante. Celui-ci était diffusé chaque lundi à minuit pile. Ce court journal réunissait les grandes atrocités de la semaine précédente.
- Papa tu crois que Naorie va bien ?
- Ne t'inquiète pas, j'ai téléphoné à sa mère. Ils ont pris l'avion avant que les projectiles ne détruisent l'aéroport de sa ville. Elles seront là, d'ici 10 minutes.
- L'aéroport a été détruit ? Et les habitants, que sont-ils devenus ?
- Oui fiston ! Aussi, la fumée l'a envahi par la même occasion.
Pour les habitants...
Excuse-moi, je dois aller travailler. La plupart des missiles présentent dans cette usine sont capables d'atteindre n'importe quel endroit dans le monde. Je neutraliserai tous ceux qui pénètreront dans l'espace aérien de notre pays.
- Fais attention papa !
- Je reviendrai pour le déjeuner.
Papa n'est jamais revenu.
Saphir, Naorie, sa mère et moi avancions ville après ville, sans savoir où et quand allons nous nous arrêter.
Les malheurs se succédaient le long du filement des heures, comme s'ils se demandaient lequel d'entre eux ferait le plus de dégâts.
Les nuages noirs de fumées recouvraient le ciel de plus en plus vite et les visages s'apeuraient en regardant ce sinistre atmosphère. Des missiles traversaient le ciel à vive allure sous un bruit strident; néanmoins, ils étaient tous interceptés par l'armée de l'air, celle dont fait partie mon père.
À midi, l'information selon laquelle une bombe classée top secrète, plus puissante que toute celle qu'il y a eu avant circulait de bouche à oreille. On dit que son explosion provoquerait sans doute un immense trou dans la couche d'ozone. Ainsi plus rien ne nous protégerai des rayons ultraviolets du soleil. Dans l'après midi, l'on avait demandé à tous d'être dans des abris hermétiques et remplis d'oxygène à ce moment là.
- Monsieur est-ce qu'il y a encore de la place ?
- Combien avez vous ?
- Nous n'avons aucun sou, mais nos téléphones coûtent extrêmement chers, il n'en existe que 12 exemplaires. On peut...
- Désolé madame, nous recevons uniquement en espèce.
- S'il vous plaît, prenez au moins ces deux enfants.
Au suivant, cria l'homme en nous éludant. On s'était fait sortir de la queue, par les bousculades de ceux qui étaient derrière nous. Dans les situations de crises il est courant de voir des gens perdre leur humanité. Mais un homme se proposa de payer pour saphir.
Quelques secondes plus tard, tout le monde se figeait pour fixer son regard sur la grande explosion.
On courrait sans même y réfléchir dans un brouillard d'humains.
Mais ce n'était là que le début du calvaire de l'humanité. Tout cela n'était que les prémices du monde qui allait bientôt voir le jour.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Coucou! J'espère que vous appréciez cette histoire. C'est le début de tout un univers.
😊
Pdv = point de vue.
Ce sera souvent utilisé pour exprimer les pensées des personnages.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top