Chapitre 29

« L'inquiétude présente est moindre que l'horreur imaginaire. », Shakespeare

Orion n'était pas revenu le lendemain matin et un silence de plomb étouffait tout bruit dans le château. Adrien, réveillait durant toute la nuit, et maintenant levé alors que le soleil brillait haut dans le ciel, se passa une main nerveuse sur le visage blafard. Il s'engouffra dans un couloir sombre du château, menant droit à la minuscule petite chambre de l'étrange serviteur d'Orion. Arrivé devant la large porte en ébène lisse, il leva son poing et toqua.

Le serviteur apparut dans le cadre, habillé et peigné, comme s'il s'attendait à la visite d'Adrien de si bon heure.

« Bien le bonjour, Adrien. », grommela le serviteur, en effectuant une révérence des plus ridicules. Adrien leva à-demi les yeux au ciel et se passa une main dans les cheveux.

« Nous devons nous mettre à la recherche de sa majesté. », dit-il simplement, la voix grave. Le serviteur leva un sourcil ironique.

« Le roi n'est toujours pas rentré ? »

Adrien secoua la tête.

« Non. C'est la raison pour laquelle je suis là, alors que le soleil vient à peine de se lever. Tu dois te rendre au village. Instruire les villageois de la disparition de leur roi. Ensuite, il s'agit d'envoyer les troupes à travers le pays. Il serait préférable que nous retrouvions le roi avant que je ne doive envoyer une lettre à la seule famille qui lui reste – le roi Alcide et sa femme ne nous seraient pas d'une grande aide et préféraient sûrement prendre les rênes du trône avant même qu'Orion ne réapparaisse. »

Le serviteur sourit sombrement.

« Ah, ces familles royales. Toujours prêtes à verser du poison dans le verre de celui qui a le dos tourné. »

Adrien hocha sombrement la tête.

« Alcide et sa femme n'ont jamais apprécié le roi Orion. Déjà depuis sa plus tendre enfance, ils faisaient remarquer à son père qu'un enfant pareil n'était pas fait pour le trône et que mis à part un beau visage, il était bien stupide et sans talents. »

Le serviteur se gratta le front.

« Eh bien, tu as donc raison : nous devons retrouver le roi avant que ce couple apparemment avide de pouvoir apprenne sa disparition. » Il fit une pause « Quels sont mes ordres ? »

Adrien inspira profondément.

« Descend au village. Rend-toi à l'imprimerie et ordonne d'y faire imprimer le portrait du roi. Il faut que chaque habitant du peuple soit en mesure de le reconnaître s'il le voit. Ensuite, rend-toi sur la place publique de chaque village. Réunis tout le monde et annonce que le roi a disparu. Nous avons assez de richesses dans nos caves, promets 1000 pièces d'or à celui qui le trouverait. Menace ceux qui voudraient profiter de cette absence malencontreuse pour prendre le trône. Accroche les affiches imprimées. Pendant ce temps, j'écrirais aux troupes et préparerait la lettre pour le roi Alcide. Je ne l'enverrai pas avant ton retour. »

Le visage du serviteur était concentré tandis qu'il mémorisa chacune de ses tâches. Adrien pressa ses lèvres l'une sur l'autre.

« Et n'oublie pas de te méfier de la forêt. Tu n'es pas en sécurité tant que tu n'en es pas sortie. »

Le serviteur hocha la tête.

« Les arbres ont des oreilles. », grommela-t-il, « Je me souviens encore avoir dit ça à la gamine lorsque je devais la ramener dans son village. Je serais curieux de savoir ce qu'il est advenu d'elle depuis qu'elle a disparu de ce château maudit. »

Adrien leva les yeux au ciel.

« Je l'ignore. Je suppose seulement que le roi a disparu en voulant aller la voir. Aucune autre raison n'expliquerait sa disparition du château de nuit. Mais quoiqu'il en soit, je prie du plus profond de mon cœur que Mademoiselle Céleste aille bien car c'est bien la seule à pouvoir nous sauver de la malédiction. »

A nouveau, le serviteur hocha la tête. Il trépigna un peu.

« Je vais me mettre en route. », finit-il par annoncer.

« Très bien. » Adrien fit une courte pause, se remémorant un dernier élément. « Vous ne sauriez pas où est passée la servante ? Cela fait des jours que je ne l'ai plus vu. »

Le serviteur secoua la tête.

Adrien soupira, se retourna ensuite sans un mot de plus et remonta les escaliers. Sans réfléchir, il pénétra dans le passage aux roses. Il fronça les sourcils. L'odeur si pénétrante des fleurs semblait atténuée et même les murs, normalement virant au rouge écarlate plus l'ont fut proche de la pièce à la rose, semblaient ternis. Le servant sentit sa nervosité augmenter un petit peu plus. D'un geste lent, il ouvrit la porte qui s'ouvrit lentement et pénétra dans la pièce.

Un air d'épouvante figea son visage.

Les fleurs sur les murs étaient desséchées et pendaient faiblement vers le sol. La rose, la rose maudite d'Orion d'habitude en sécurité sous sa cloche de verre fêlée, n'était plus là.

« Bon dieu. », souffla Adrien.

Où pouvait-elle être ? Il devait la trouver avant que son maître ne revienne ! De plus, il ne savait pas quel pouvoir néfaste cette fleur pouvait bien avoir. Son rouge était malsain, son odeur enivrante mais dangereuse. Elle ne pouvait pas faner : elle possédait seulement 31 pétales, un pétale pour chaque jour restant à Orion avant que sa malédiction ne se concrétise. Un pétale qui tombait toutes les vingt-quatre heures dans le silence le plus totale.

Adrien déglutit. Réfléchit. Si la fée venait à rendre une de ses visites nocturnes au château et voyait que la rose n'était plus là, elle risquait de trouver une façon d'en tirer profit et faire souffrir le roi. Adrien devait tenter de masquer la scène. Il se passa une main moite sur le visage, un énième geste nerveux.

Où pouvait-il trouver une rose aussi rouge en plein hiver ?

Brusquement, une idée lui vint. Le premier soir que le roi était parti en quête de Céleste, il avait rapporté une rose à son retour. Elle n'était pas aussi grande et n'avait très certainement pas 31 pétales de tailles égales et du même rouge sanguinolent : néanmoins, elle tromperait l'œil le temps de retrouver la vraie fleur.

Adrien sortit de la pièce et avança à grands pas vers les appartements d'Orion. Ignorant une légère culpabilité, il pénétra dans la chambre du roi. Il ne jeta qu'un regard bref aux miroirs en morceaux, aux meubles brisés et aux murs endommagés. Ses yeux étaient fixés sur la petite fleur soigneusement posée dans un petit vase en cristal. Adrien sourit un peu.

Orion, étant l'homme arrogant qu'il était, fut arrogant de s'avouer ses propres sentiments alors que leur évidence était flagrante.

Seulement, la confession risquait de venir trop tard.

D'un geste presque tendre, Adrien souleva le vase fin et élégamment ciselé. Le portant à deux mains pour ne pas risquer de le faire tomber au sol, il retourna dans le passage aux roses puis dans la petite pièce. La table sur laquelle avait été la rose originelle était intacte et la cloche de verre était encore posée à sa surface. N'hésitant pas un instant de plus, Adrien souleva la cloche et positionna la rose de Céleste en dessous. Le vase en cristal était si fin et translucide qu'il était invisible si l'on ne se penchait pas juste au-dessus de la cloche en verre.

Adrien se recula. Le servant jeta un regard inquiet autour de lui. Il envoya une prière à quiconque voulait bien l'entendre, priant qu'on retrouve Orion et la rose maudite avant que le royaume ne bascule dans les ténèbres.

Il sortit de la pièce et avança jusqu'à la bibliothèque où il regarda par les grandes baies vitrées. La neige n'avait pas diminué et recouvrait tout sur son passage d'un épais manteau de blanc. A travers le rideau de flocons, Adrien pouvait voir la petite silhouette du serviteur se faufiler dans la forêt d'un mouvement rapide. Il posa sa main contre la glace, un air abattu et fatigué sur le visage.

Adrien ne pouvait pas aller plus loin que la forêt.

Telle était sa malédiction.

Si Orion n'arrivait pas à briser le sort, Adrien serait à jamais prisonnier des murs du château sombre et des arbres de la forêt ténébreuse, condamné à vivre dans la solitude. Cependant, cette malédiction aurait dû s'appliquer à tous ceux qui savaient pour la malédiction : seul le serviteur semblait libre, pour une raison qui échappait à Adrien. Sa main se mit à trembler un petit peu.

Son futur était dans les mains d'un roi disparus et d'une fée ayant sombré dans la folie.

Lentement, il s'assit au sol, une main dans les cheveux.

A nouveau, il pria silencieusement : seulement ne pria-t-il ni pour un royaume, ni pour un roi. Cette fois, Adrien pria pour lui-même, espérant que le destin aurait pitié de son sort.

~***~

Le serviteur se faufila rapidement entre les arbres. Il voulait sortir le plus rapidement de ces bois maudits et évita soigneusement la maison qu'il savait habiter par la fée qui était plus démoniaque qu'autre chose. Pour la première fois, il était reconnaissant des larges flocons qui tombaient du ciel et voilait la trace de ses pas. Le serviteur était inquiet.

Le moindre bruit le faisait sursauter et le bruit du vent dans les arbres lui évoquait le cri des furies. Les corbeaux croassaient au-dessus de sa tête et sa respiration résonnait bruyamment.

Il reconnut finalement la fin de la forêt, aperçut les chaumières fumantes. Etrangement, le village semblait silencieux ; un silence de mort qui n'annonçait rien de bon. Le serviteur s'engouffra dans les petites ruelles pour se rendre à l'imprimerie, un des plus grands bâtiments du village. Une fois arrivé, il regarda à droite et à gauche avant de lever son petit bras et de toquer contre la porte. Fort. Comme personne ne semblait venir, il toqua à nouveau. Finalement, un homme ouvrit la porte, les sourcils froncés lorsqu'il reconnut le serviteur du roi pour lequel il avait dû effectuer d'autres requêtes dans le passé.

« Que voulez-vous ? », grommela l'homme en se grattant la barbe. Le serviteur se redressa et leva le menton.

« Monsieur, je viens pour une urgence. »

L'homme lui lança un regard ennuyé et secoua la tête.

« A nouveau ? Il n'y a pas plus tard qu'on nous réunissait tous sur la place publique pour une urgence. »

Le serviteur leva un sourcil intrigué.

« Que s'est-il passé ? », demanda-t-il et l'imprimeur haussa les épaules en soupirant lourdement.

« Encore la bête qui fait des siennes. Elle a tué une gamine cette fois. A peine huit ans, Violette qu'elle s'appelait. Maintenant, qu'est-ce qui vous amène, M'sieur le messager du roi ? »

Le serviteur esquissa un sourire en coin. Il se pencha en avant, un air nerveux dans les yeux de fouine.

« Le roi... Le roi a disparu. Je suis ici sur ordre de son plus proche... conseiller pour imprimer des avis de recherches. »

L'imprimeur écarquilla brusquement les yeux.

« Le roi a disparu ? », s'écria-t-il. Dans l'imprimerie, les employés intrigués s'étaient approchés.

« Qui a disparu ? », demanda un homme et l'imprimeur, un air stupéfait sur le visage se retourna vers lui.

« Le roi. », répondit-il et un air de surprise pris possession des visages, « Son serviteur est là pour des avis de recherche. » Il se tourna à nouveau vers le serviteur. « Si je ne vous connaissez pas déjà, je penserais que vous n'êtes qu'un imposteur essayant de nous jouer une mauvaise blague ! »

Le serviteur leva les yeux au ciel.

Quelques instants plus tard, les hommes se mirent au travail dans l'espoir d'imprimer le plus d'avis possibles avant la fin de la journée. En attendant, le serviteur sortit pour prévenir le restant des villageois. Il leva sa main et d'une main déterminée, toqua à toutes les portes.

« Villageois, villageoise, sur ordre du roi, je vous convoque sur la place principale ! Villageois, villageoise ! », cria-t-il à travers les rues, traversant le village dans son entièreté avant de finir sa course sur la place principale où hommes et femmes se réunissaient ébahis. Certains semblaient tout juste sortis du lit, d'autres tirés de leur travail. Le serviteur bomba son torse et attendit.

Lorsque la place fut pleine, il commença à parler, la voix forte, le regard dur.

« Villageois, villageoise ! Si je vous ai réuni ici, c'est que notre très cher roi a disparu ! Depuis plusieurs jours, il reste introuvable du château et il est en notre devoir de le retrouver ! Toute personne le voyant est dans l'obligation d'en faire part au château – celui qui arrivera à trouver sa très honorable majesté obtiendra la large somme de 1000 pièces d'or ! Il est impératif de trouver le roi très rapidement car la survie de notre royaume en dépend ! Sans personne à notre tête, nous laissons la porte ouverte à tous les royaumes environnants de prendre le pouvoir ! »

La foule devant ses yeux semblait sidérée. Un homme cependant, s'avança, un air hautain sur un village étrangement familier.

« Vous nous ordonnez de chercher le roi – pourtant, il s'agit là d'un roi dont nous ne voulons plus ! Un imbécile arrogant sur lequel son peuple ne peut compter ! »

Le serviteur sentit son corps se tendre et son regard se durcir. Il savait pertinemment que le roi avait depuis longtemps perdu le respect de son peuple – il n'avait seulement jamais été témoin de cette haine.

« Vous vous oubliez, Monsieur, c'est le roi dont vous parlez et avec un mot de plus, c'est la corde au cou que vous risquez ! »

L'homme n'ajouta rien mais ricana ouvertement. Un frisson parcourut le dos du serviteur. A nouveau, ce son était désagréablement familier. Le serviteur descendit de la petite tribune : les hommes de l'imprimerie étaient arrivés avec les premières affiches et ensemble, dans un silence étouffant, ils commencèrent à placarder les portraits du roi.

~***~

Céleste avait immédiatement reconnu le serviteur d'Orion. Le corps étrange avec les jambes trop petites et le visage creusé par le temps au centre duquel se trouvait deux petits yeux jaunâtres. Elle avait été persuadé être convoqué à cause de la bête. Qu'Orion avait finalement décidé de faire quelque chose contre les meurtres pour tenter de regagner le respect de son peuple.

Les mots du serviteur lui avait fait l'effet d'un seau d'eau glacé renversé sur elle, sans prévenir.

« Notre très cher roi a disparu ! »

Comment avait-il pu disparaître ? Orion semblait ne jamais quitter son château et ne semblait pas être du type d'homme qui fuit pour échapper à des contraintes non-voulues. Elle était rentrée chez elle comme en transe. Autour d'elle, les voix hargneuses des villageois s'étaient s'amplifiées dès que le serviteur avait disparu.

« Une des nôtres a été tué par un monstre et voilà qu'au lieu de chercher un meurtrier on doit chercher un p'tit prince qui s'est perdu dans les bois ! », s'était exclamée une des femmes et Céleste avait seulement soupiré.

Elle entra dans sa cuisine. Sur la table était posée une affiche avec le visage du roi au centre. La jeune femme sourit un peu. L'image ne lui faisait pas justice. Les yeux ne portaient pas en eux la lumière sombre des yeux d'Orion, sa bouche n'avait pas son éternel sourire en coin et ses plis ironiques l'entourant. Céleste releva les yeux. Le chasseur était assis calmement sur l'une des chaises et lui offrit un sourire arrogant qui n'atteint pas son regard. La jeune femme retint un tremblement de colère et de dégoût et s'installa, un air paisible sur le visage, en face de lui.

« Qui vous a laissé rentrer ? », demanda-t-elle et le chasseur se pencha en avant.

« Votre père. J'ai des choses importantes à vous dire – j'en ai déjà parlé avec vos parents mais il est temps que vous en soyez informé. »

« Des choses importantes ? »

Le chasseur poussa un soupir exagéré.

« Oui. Vu les circonstances, je souhaite avancer le mariage le plus tôt possible. Il est donc prévu que la cérémonie prendra lieu dans quatre jours, ni un de moins, ni un de plus. Ensuite, vous viendrez vivre avec moi. »

Céleste se leva dans un geste de colère, la chaise retombant lourdement en arrière.

« Vous... Vous ne pouvez pas simplement décider de la date du mariage sans m'en parler ! Je refuse ! »

L'expression du chasseur devint glaciale.

« Votre refus, Mademoiselle, n'est d'aucune importance. Les décisions et rendez-vous sont pris, les détails de votre robe et des décorations seront réglé dans les prochains jours. »

Les mains de la jeune femme se mirent à trembler.

« Espèce de... de rustre ! Monstre ! »

Ce fut au tour du chasseur de se lever, un geste inattendu et rapide auquel Céleste ne s'était pas attendu et qui la fit reculer d'un pas chancelant.

« Ne vous approchez pas ! », s'exclama-t-elle, tendant les bras dans un geste de défense vain. Le chasseur se mit en face d'elle, poussant ses bras de côté. Céleste redressa son dos et ravala ses tremblements, tentant de garder la mine impassible devant la violence dans le regard de l'autre.

« Fais attention, catin, fais attention. Tu sembles oublier à qui tu as à faire. »

Céleste plissa les yeux.

« Oh, je sais très bien à qui j'ai à faire, croyez-moi. »

L'homme la regarda de haut. Finalement, sans un mot de plus et un dernier coup d'œil dédaigneux, il avança jusqu'à la porte d'entrée et sortit à grands pas en la claquant violemment derrière lui. Céleste tressaillit et jura intérieurement. Lentement, elle se baissa alors et releva la chaise. Elle s'assit à nouveau, tournant l'avis de recherche pour l'observer de plus près. Elle pencha la tête de côté et se mordilla la lèvre.

En y regardant de plus près, les traits d'Orion avait beaucoup de similarités avec eux de la bête. La bête avait seulement un visage plus... déformé. Céleste se pencha sur les yeux. Les yeux la fascinaient. Orion et la bête avait exactement le même regard. Même le loup étrange, s'il penchait la tête dans le bon angle et que la lumière du soleil caressait ses iris, avait exactement les mêmes yeux. Céleste frissonna et se passa une main dans les cheveux. Comment une telle chose était-elle possible ?

Cela ne faisait pas sens qu'Orion et un animal aient les mêmes yeux.

Elle réfléchit.

La blessure à la jambe du loup était-elle aussi étrange – au même endroit et de même taille. Elle secoua doucement la tête, souriant à sa même stupidité. Elle semblait si engloutie dans la tournure dramatique de sa vie qu'elle commençait à imaginer des choses, à avoir des hallucinations.

Pourtant, le sentiment, que quelque chose clochait, ne la quittait pas. Céleste retourna l'avis de recherche d'un mouvement exaspéré, tentant de faire entendre raison à ses pensées tumultueuses qui cherchaient à trouver une réponse à ces étranges hasards.

Elle laissa tomber son visage dans ses mains. Derrière elle, la porte d'entrée s'ouvrit brusquement.

« Céleste ? »

Une voix interrompit brusquement ses pensées.

Bonjour, bonsoir les cocos!

Oui - un c'est bien un deuxième chapitre que je publie aujourd'hui. Je ne vais pas vous mentir, je suis à un moment de l'histoire où je galère parce que mon cerveau semble décider à ne pas être super inspiré. Mais j'adore écrire cette histoire alors j'essaie d'écrire ces chapitres laborieux jusqu'à ce que tout ça devienne plus fluide.

Je commence enfin à savoir où je veux en arriver avec l'histoire - ce qui est chouette. Mais quelque part je ne veux pas qu'elle se finisse (même si la fin, n'est pas encore pour tout de suite, promis!)

Bref, j'espère que ça vous plaît toujours.

Des bisous, des bisous!♥

Blondie

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