Chapitre 2 part 3

BONSOIR LES AMIS !

J'espère que vous allez bien et que les cours/taff se passent bien! On se retrouve, autour d'un bon thé à la menthe marocain, pour la troisième partie du chapitre 2 "Destruction" de mon histoire !

Si vous aimez l'histoire, n'hésitez pas à voter/commenter et à partager autour de vous ! C'est toujours cool de voir que vous êtes à fond dans ce que je fais et que vous me soutenez.

Bonne lecture mes p'tites loutres !


Pour celles et ceux qui ont une mémoire de trombones, je mets la fin de la deuxième partie du chapitre 2 :

"Précédemment dans Face au miroir"

Lundi, le jour fatidique, était arrivé et je ne me sentais pas prête à avoir cette discussion. Elle arrivait trop tôt à mon goût. Le mot « en couple » m'effrayait plus que tout. Je ne voyais pas le bonheur en étant enchainée à quelqu'un. La liberté m'était précieuse à ce moment-là.

—Je voulais te parler en face et être franc avec toi. Dit-il d'un ton presque solennel.


Le malaise entre nous se respirait, il était gêné en me parlant et j'avais tellement stressé avant que je n'avais pas réussi à me sustenter. Mon ventre commençait à gargouiller ce qui provoquait des bruits affreusement malaisants.

—Oups! Je n'ai pas réussi à manger. Avouai-je.

—On est deux cons à avoir faim alors!

—Bref, Je t'écoute. Coupai-je, impatiente de savoir la raison de son mal-être.

—Je voulais te parler d'une fille, Mathilde.

C'est qui cette Mathilde!?

—On était proche, je l'aimais... Elle pas. J'ai eu un râteau, pour changer. Continua Mathis en apercevant ma réaction.

—C'est quoi le rapport entre elle et moi?

—Peu après mon échec amoureux, tu es arrivée. Tu m'as accordé de l'attention au moment où j'avais besoin de l'oublier. Je me suis attaché très vite à toi mais je ne sais pas si c'est sincère ou si, inconsciemment, je l'ai fait par désespoir. Sa voix exprimait de la honte.

— Ah, je suis une roue de secours, c'est ça? Plaisantai-je sous le choc.

Je crois que la rigolade a été une façon de me protéger, de ne pas craquer devant lui. Encore un, un qui joue avec mon cœur. A chaque histoire, la douleur était toujours à son apogée. Malgré les nombreux râteaux, l'habitude d'être délaissée n'en devenait pas un. Au contraire, cette accumulation d'abandon devenait de plus en plus difficile à supporter. Les hommes ne s'intéressent à moi que pour mon enveloppe charnel. Aucun d'eux ne se préoccupe de qui je suis à l'intérieur. Ils me considèrent comme un bout de viande et pas comme une personne. La gente masculine m'utiliser pour oublier leurs problèmes. Une nuit leur suffirait, une nuit d'escapade et de folie. Je suis un processus d'oubli, pas une personne. Je suis un objet, pas une femme. Je suis devenue la haine et je réclame une justice. Désormais, mon sourire cache la noirceur de mon cœur. Je suis vide d'émotions, lasse de souffrir encore et encore. J'ai été son amnésie un remède à sa douleur. Ce n'est pas le premier homme qui se sert de moi et ce ne sera certainement pas le dernier.

Après cet épisode, je lui ai dit que j'avais besoin de prendre du temps pour lui pardonner ses aveux. Mes sentiments envers lui commençaient à devenir de plus en plus forts au fil du temps. Après sa confidence, je me suis sentie trahie et blessée. Je ne pouvais plus le regarder de la même façon et de son côté, il devait faire de l'ordre dans ses idées et ses émois. Pour me consoler, je me disais que sa franchise était une bonne qualité mais ça ne suffisait pas à stopper la douleur qui tapait mon cœur.

—Miss, tu penses que tu vas pouvoir lui reparler un jour ? Questionna l'une de mes amies.

—Pendant deux mois, nous étions des parfaits inconnus. Je ne vois pas pourquoi il y aurait un changement maintenant. Répondis-je calmement à la question.

—Arrête de faire genre... Il te manque et ça se voit.

—Peut-être mais je n'ai pas envie de faire le premier pas.

—T'as vraiment un sale caractère, tu le sais ça ? Rigola-t'elle.

—Ce n'est pas pour rien qu'on est amie. Qui se ressemble s'assemble ! Répliquai-je fière de moi. Plus sérieusement, je ne sais pas si je dois retourner vers lui ou pas. Il m'a déjà fait souffrir une fois.

Sans vraiment savoir la raison, j'ai recommencé à le fréquenter. Les personnes présentes voyaient notre rapprochement, certains se questionnaient sur la nature de notre relation. D'autres, sans gêne, se sont mêlés de notre histoire.

—Enfin ! Vous vous parlez de nouveau avec Mathis ? Qu'est ce qui s'était passé entre vous ? Demanda un élève que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam.

—De quoi je me mêle !

Je fais ma vie, vous faites la vôtre. Je n'ai pas de compte à rendre sur mes actes et mes gestes. J'avais l'impression d'être une fille de la téléréalité. Tout le monde cherchait à savoir la vérité sur mon histoire. Les plus courageux avaient le culot de me le demander en face. D'autres chuchotaient à voix basse quand je passais près d'eux. Leur vie doit être tellement ennuyeuse qu'ils s'incrustent dans la mienne. Une fois, un étudiant m'avait interpellé, il voulait savoir si nous étions en couple avec Mathis et si ce n'était pas le cas, il fallait que nous le soyons.


Nous y sommes ! J'espère que ce que vous avez lu vous a plu ! J'ai quelques questions à vous poser, prenez le temps d'y répondre:

—Que pensez-vous de ce chapitre ?

—Que pensez-vous de Mathis (gentil, sincère, connard, empathique,...) ?

—Que pensez-vous de l'entourage de La Blonde ?

—A votre avis, pourquoi ne sait-on pas encore le prénom de notre héroïne ?

—A votre avis, que va-t'il se passer pour la suite ?



"S'aimer soi-même est le début d'une histoire d'amour qui durera toute une vie"

Je vous laisse sur cette belle citation. Je vous souhaite une belle journée et à bientôt. Prenez soin de vous mes bébés loutres. Bisous Bisous.


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