Chapitre 2 part 2
BONSOIR LES AMIS !
J'espère que vous allez bien et que votre vie vous réussit ! On se retrouve, autour d'un bon thé de grand-mère, pour la deuxième partie du chapitre 2 "Destruction" de mon histoire !
J'espère que le format (arabesque, image et citation) vous plait. Dites-moi en commentaire si vous voulez des améliorations, des changements ou si vous aimez tout simplement.
Bonne lecture !
Pour celles et ceux qui ont une mémoire de crayon à papier, je mets la fin de la première partie du chapitre 2 :
"Précédemment dans Face au miroir"
Couchée sagement sur mon lit douillet, je ferme les yeux en espérant trouver le sommeil, ce moment de répit qui m'est accordée chaque nuit
Des images et des pensées paranos traversent ma tête endolorie, des doutes s'installent peu à peu et germent petit à petit dans mon esprit
Je ne parviendrai pas à oublier, à pardonner, à avancer, à m'accrocher, à me battre. C'est pour cela que mon texte provient de l'au-delà.
(C'est la fin du poème pour les gens qui ne se rappellent toujours pas)
Ce texte reflète la tristesse de mon âme, la peine de mon cœur et le désarroi face à la vie. Je ne suis pas là pour faire une analyse détaillée de ce que j'ai écrit. Je pense que les mots sont assez explicites pour parler d'eux-mêmes. En relisant ce texte, je me suis rendue compte que vous aviez raison sur un point : qui ne tente rien n'a rien. Je n'ai fait qu'imaginer la liberté. Je m'apitoie sur mon sort mais ne fait rien pour le changer... A vrai dire, je me complais dans ce mal-être. L'abandon est plus accessible que le combat qui demande des sacrifices.
A force de me poser toujours les mêmes questions sans cesse, j'en perds le peu de lucidité qu'il me reste : Depuis combien de temps suis-je enfermée ? Et pourquoi moi ? Est-ce qu'une échappatoire est-elle possible ? Reverrai-je la lumière du jour ?
Tu vas mourir comme toutes autres, tu n'es pas une battante mais une spectatrice de ta propre vie!
Va en Enfer saleté de conscience. Lui répondis-je hargneuse.
Tu penses être forte, tu nies l'évidence. Les autres ont raison quand ils te regardent avec pitié! Tu mérites ce qui t'arrives !
LA FERME! La grondai-je.
J'ai crié deux mots tout haut, comme un appel à l'aide. Aidez-moi, je vous en supplie. Sortez-moi de ce cauchemar. Ce jeu est terminé, je n'ai plus envie de m'amuser.
La vie n'est pas un jeu. Me sermonna la conscience.
Sans m'en rendre compte, mes larmes coulaient à flot depuis une bonne trentaine de minute. Mes sanglots, que je croyais discrets, pouvaient s'entendre jusque sur la Lune. Par manque de chance, la petite brebis réveilla Le Grand Méchant Loup.
—Putain la Blonde, tu deviens cinglée. Tu sais ce qu'on fait aux personnes qui perdent la boule dans mon pays? On les tue parce qu'ils deviennent un fardeau et tu en es un.
—Je ne suis pas cinglée mon Seigneur.
—Tu sais qu'il est minuit passé et que les habitants de cette baraque dorment! Alors arrête de te parler à voix haute, ça fait des heures que ça dure!
—Veuillez m'excuser mon Seigneur. Dis-je en baissant la tête en signe de respect afin d'éviter une punition.
La solitude me tue. La fille souriante, drôle et sociable, que vous avez connue, est enterrée depuis le début de ce cauchemar. Je suis devenue une espèce de zombie me nourrissant exclusivement de sentiments négatifs car eux-seuls me rassasient complètement.
La gente masculine ne m'apporte que du malheur. Je la hais au plus profond de mon être. Que savent-ils faire à part blesser le cœur des femmes ? J'ai toujours été la roue de secours pour ces messieurs... Ils ont préféré choisir des femmes en plastique, des femmes superficielles plutôt que des femmes authentiques qui ne se cachent pas sous 10'000 couches de fond de teint. Vous allez me dire que les femmes ne valent pas mieux que les hommes et je vous dirai « oui, certaines mais pas toutes ». Je ne dis pas que tous les hommes sont mauvais, certains ont un cœur en or. Simplement, je suis un aimant à connard. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien.
6 mois après ma dépression et la rupture avec Nick, j'avais rencontré l'un des vôtres. On se voyait souvent, 2 à 4 fois par semaine, au fit. Ses conseils et son soutien m'avaient beaucoup aidée pour le sport. Grâce à lui, j'avais appris à m'aimer et à retrouver une confiance en moi perdue depuis longtemps. Notre amitié était devenue légèrement ambigüe. Des belles phrases émanaient de sa bouche, des gestes doux m'étaient accordés. Elles me réchauffaient le cœur et ce peu d'attention me rendait heureuse.
Pour une fois, je me sentais unique et je pensais que cette nouvelle relation pouvait se transformer en une belle histoire d'amour. Dieu que j'avais tort. Mathis m'avait écrit un message pour me dire qu'il était perdu et qu'il voulait mettre les choses au clair. Le week-end était passé assez vite.
Lundi, le jour fatidique, était arrivé et je ne me sentais pas prête à avoir cette discussion. Elle arrivait trop tôt à mon goût. Le mot « en couple » m'effrayait plus que tout. Je ne voyais pas le bonheur en étant enchainée à quelqu'un. La liberté m'était précieuse à ce moment-là.
—Je voulais te parler en face et être franc avec toi. Dit-il d'un ton presque solennel.
Nous y sommes ! J'espère que ce que vous avez lu vous a plu ! J'ai quelques questions à vous poser (avec moi, tout le monde participe alors à vos claviers !), prenez le temps d'y répondre (Let's gooooo) :
—Que pensez-vous de ce chapitre ?
—Que pensez-vous de Mathis ?
—Après tout ce temps, pourra-t'elle oublier Nick ?
—A votre avis, que va-t'il se passer pour la suite ?
Je vous souhaite une belle journée et à bientôt.Prenez soin de vous mes bébés loutres. Bisous Bisous.
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