Chapitre 1 part 4

BONSOIR LE MONDE !

J'espère que vous allez bien ! On se retrouve aujourd'hui pour la quatrième partie du chapitre 1 "Immersion" de mon histoire !

A la fin des chapitres, n'hésitez pas à voter et commenter. J'adore lire vos commentaires et j'y réponds avec plaisir. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser. Si vous voyez des fautes d'orthographe ou des incompréhensions, n'hésitez pas à me le dire.

Je vous laisse pour la suite de l'histoire. Bonne lecture à vous !

Pour ceux et celles qui ont une mémoire de crustacés, je mets la fin de la troisième partie :

"Précédemment dans Face au miroir"

Je suis à moitié d'accord avec toi! Certains méritent leur richesse parce qu'ils ont travaillé dur pour réussir! M'engueula ma conscience. Tu as échoué, pas eux. Accepte-le. Continua-t'elle.

Connerie de conscience. Elle est dans ma tête cette petite voix. Rabaissante et cassante, elle ne m'élève pas plus haut que le ciel, elle m'emmène plus bas que Terre. Je mange dans sa main et je bois ses paroles. Chaque mot prononcée me tue un peu plus chaque jour mais je ne m'en lasse pas, je l'écoute attentivement. La douleur, qu'elle m'inflige, me rappelle que je suis encore en vie.



La richesse matérielle n'a pas grandi avec moi, la pauvreté non plus. J'ai été éduquée en simplicité avec des valeurs de luxe. Grâce à celle qui m'a élevée, mon cœur est devenu en or comme le sien. J'ai bien plus que ce matérialisme, ma richesse provient de mes amis, de ma famille et de celle que j'étais devenue. Je n'ai pas à jalouser leur pouvoir et leurs poches pleines, je suis heureuse avec ce que j'ai. L'argent ne fait pas le bonheur, je suis à moitié d'accord. Demandez au SDF, celui qui n'a pas de maison ni d'argent, celui qui vit sous un pont ou dans la rue à la vue de tous, s'il est heureux dans sa vie. Demandez aux milliardaires, celui qui peut acheter tout ce qu'il désire si le bonheur s'acquiert avec un billet de mille. Le bonheur ne s'achète pas, il se construit. Tout le monde peut le toucher et le garder. Pour moi, le plaisir ultime se résume à la liberté, à la sensation du vent dans les cheveux, à la légère bise qui refroidit mon visage, à l'odeur des fleurs au printemps, au toucher du bois dans la forêt...

—Magne toi la blonde, je n'ai pas envie de patienter. Fais ton travail correctement salope.
—Excusez-moi. Bredouillai-je
—Excusez-moi qui ? Je dois vraiment tout apprendre.
—Excusez-moi Seigneur.

Il me frappa par pur plaisir, une gifle puis deux. Nos regards se croisèrent. Mes yeux, comme à leur habitude depuis cet enfermement, n'exprimaient rien. Les siens dégageaient de la haine en me fixant. Un sourire narquois naissait sur son visage, j'avais deviné à quoi il songeait. Insatisfait de cette violence, une pluie de poing s'abatta sur mon visage, mes côtes, mes cuisses et mon dos. Après des minutes qui me semblèrent des heures voire des jours, il s'arrêta essoufflé. La douleur me coupa le souffle, j'avais l'espoir que ma respiration ne reprenne jamais. Je n'avais rien de fracturé, ma peau changeait de couleur à cause des hématomes survenus sur mon corps. Ma tête me faisait atrocement souffrir. En essayant de me relever, je percutais mon hôte et retomba à genoux devant ses pieds. Ma vision était trouble.

—Après la politesse, je dois aussi t'apprendre l'équilibre la Blonde ? Grinça-t'il.

—Non mon Seigneur, je m'excuse à propos de ma maladresse. Cela ne se reproduira plus. Essayai-je de le rassurer afin d'éviter une seconde punition.

—Va te préparer sans discuter. Cache-moi ces hématomes, essaie de te rendre présentable. Tu as 10 minutes.
—Je serai prête Seigneur.

10 minutes ! 10 petites minutes pour se soigner, se doucher, se crémer, se maquiller et se coiffer! C'est impossible, je n'aurai jamais le temps d'être prête.

Dans la vraie vie, j'ai toujours été en retard même quand je me préparais des heures en avance. La ponctualité n'a jamais été une de mes qualités. Non, ici ce n'est pas pareil. Plus les minutes dépassent le temps imparti, plus la sanction devient sévère.

De plus, ce sont des perfectionnistes : une bretelle mal mise, un cheveu fou qui dépasse du chignon, un trait d'eye-liner imparfait engendre des coups de fouet ou d'autres punitions suivant leur imagination. Je me demande ce que j'ai fait pour mériter un tel sort. J'ai toujours vécu dans le respect envers mes congénères. J'ai toujours aidé les pauvres avec le peu d'argent que j'avais. Malgré tous les mauvais coups et les coups de couteaux dans le dos que j'ai reçu, je n'ai jamais cessé de croire en la bonté de l'être humain.

Pauvre idiote. Les humains ne sont pas conçus pour être bons, ils sont égoïstes ! Qu'est-ce que tu peux être naïve par moment. Dit ma conscience d'une voix moralisatrice.

La ferme. Me dis-je à moi-même.

Pour les personnes que j'aime, j'aurai pu leur donner ma vie pour les sauver. J'aurai échangé mon âme contre leur survie. Auraient-ils fait autant pour moi ? J'ai disparu devant eux, devant leurs yeux. On m'a kidnappée et mes amis ont cru que c'était une blague de mauvais goût. Sur mon visage, on voyait bien que je ne plaisantais pas. La peur transperçait mes yeux, je les ai suppliés de me libérer de ces hommes cagoulés. Ils ont répliqué : « Arrête de jouer la comédie, on n'est pas à Hollywood ! ». Je leur en veux tellement, ils n'étaient pas réactifs lorsque j'ai touché le fond, lorsque ma vie a été arrachée à la réalité. Quand ils avaient besoin d'une oreille attentive, c'est la mienne que j'ai tendue. Quand ils avaient besoin d'une épaule pour pleurer, c'est la mienne que j'ai prêtée. Quand ils tombaient, je leur tendais la main. Je faisais passer leurs besoins et leurs problèmes avant les miens. D'ailleurs, je m'occupe toujours des autres avant moi. J'ai tant donné sans jamais recevoir, sans jamais rien demander en retour. Je suis si épuisée... Malgré le mal que l'on me fait encore et toujours, j'en redemande encore. Qu'est ce qui cloche chez moi ? Finalement, le surnom « la blonde » me correspond à la perfection. A force de l'entendre à longueur de journée, j'en oublie presque qui je suis.

— LA BLONDE ! IL TE RESTE 30 SECONDES POUR TE RAPPLIQUER !


Nous y sommes ! J'espère que ce que vous avez lu vous a plu ! J'ai quelques questions à vous poser, prenez le temps d'y répondre :

—Que pensez-vous de ce chapitre ?

—Quels sont vos valeurs ? Pensez-vous comme la prisonnière ?

—Que pensez-vous du Grand Méchant Loup ? Peut-il avoir une histoire d'amour entre la jeune femme et lui ?

—A votre avis, que va-t'il se passer pour la suite ?


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