Chapitre 1 part 3
BONSOIR LE MONDE !
J'espère que vous allez bien ! On se retrouve aujourd'hui pour la troisième partie du chapitre 1 "Immersion" de mon histoire !
Je tenais à vous remercier d'être toujours aussi nombreux, actifs et enjoués pour mon histoire. Cela réchauffe mon petit cœur d'artichaut !
Sur ces paroles remplies de gentillesse, je vous laisse et vous souhaite une bonne lecture !
Pour ceux et celles qui ont une mémoire de taupes, je mets la fin du deuxième chapitre :
"Précédemment dans Face au miroir"
—Pourquoi es-tu sorti avec moi ?
—Au début, par amusement. Puis, mon but était simplement de me rapprocher de ta copine inaccessible.
Il n'a pas pu jouer la comédie tout ce temps juste pour Cindy, impossible...
Réveille-toi un peu avant de dire des bêtises ! Avant, le but était de se rapprocher de ton oncle et maintenant de Cindy ? Ce n'est pas logique. Dit la Conscience en réfléchissant à la véritable cause.
—Apparemment, elle n'est pas si inaccessible... Dis-je d'un souffle en ignorant la Conscience.
Ma force quitta mon corps. Le banc, près de moi, m'invita à m'assoir. Mes jambes s'étaient transformées en coton et mes mains commencèrent à trembler doucement.
—Ne la critique pas. Elle est tout ton contraire. Intelligente, belle et drôle! C'est une battante, tu es faible.
—Ne dis pas ça. Chuchotai-je en baissant les yeux. Ma vue se brouilla.
—Sinon quoi ? Je ne veux pas t'avoir dans mes pattes. Je veux une femme pétillante, pas une loque !
Reste forte. Ne pleure pas. Ne pleure pas. Ne pleure pas. Respire un bon coup. Implora la Conscience.
Comment ose-t-il revenir sur ma dépression ? Il n'a pas le droit...
—Va te faire sale chien. Vous ne me méritez pas! Articulai-je péniblement.
—J'ai touché un point sensible à ce que je vois princesse? Railla-t'il.
Je lui ai tourné le dos et je suis partie, résolue à oublier son visage et notre histoire. La vengeance est un plat qui se mange froid. Chez moi, la vengeance vous dévore. Personne ne peut me détruire comme il a osé le faire! Malgré mon désir de revanche, mon cœur était brisé. L'homme, que j'aimais, avait menti sur toute la ligne. Après deux ans de relation passionnelle, il m'avait jetée comme vous jetez les poubelles. Seules les émotions s'étaient implantées dans mon corps, son identité était devenue floue au fil des années. Être enfermée entre ces murs permettait au passé de ressurgir. Les nombreux regrets étaient revenus et la douleur s'invitait à la petite fête...
Je n'ai pas véritablement connu l'amour de mon père. Son travail lui prend tout son temps et je suis prête à parier qu'il n'a pas remarqué ma disparition. Il n'a pas su me garder dans sa vie ou peut-être n'étais-je pas à la hauteur de ses attentes. Pourquoi arriverai-je à garder un homme alors que mon père m'a abandonnée ? Ils m'ont tant blessée, ils ont joué avec mon cœur comme on joue avec une poupée... Celle que je suis devenue, je le dois à ma mère. Elle qui m'a relevée, elle qui m'a soutenue, elle qui a séché mes larmes. D'ailleurs a-t-elle fait son deuil depuis ma disparition ? A-t-elle encore l'espoir de me retrouver ? L'espoir fait vivre ! Je me demande qui est l'imbécile qui a inventé cette phrase. L'espoir ne me fait pas vivre, il me rend paranoïaque. Plus les jours passent et plus l'espoir s'amenuise. Vous êtes libre, la vie continue pour vous. Chez moi, le temps s'est arrêté et mes projets avec. Je voulais travailler dans l'humanitaire et aider ces gens dans le besoin. Je voulais mettre mon cœur à leur service. Je voulais changer le monde et mettre en avant l'amour et la solidarité plutôt que la haine et la destruction. J'avais la joie de vivre et un avenir.
Maintenant, le néant englobe ma vie. La mort est mon ombre. Je suis prisonnière de leurs décisions : mon destin ne m'appartient plus, mon corps non plus. Des bruits de pas se rapprochent de mon antre. Un cliquetis de serrure, une lumière qui s'allume et un bel homme apparait dans le cadre de la porte.
—Bouge, on a besoin de toi à l'étage. Met ta tenue et va faire le ménage. La maison est sale, astique là !
—Oui, à vos ordres Seigneur ! Dis-je lacement.
Son sous-entendu est clair comme de l'eau de roche, la maison n'a pas besoin d'être nettoyée. Je ne suis pas la femme de ménage même s'il m'oblige à astiquer certaines choses. Je suis dans l'obligation de faire une activité physique non-consentante, c'est la définition que je donnerai à mon activité principal. Vous n'avez pas compris l'explication de ma besogne ? Vous le comprendrez bien assez tôt. Vous comprendrez ce que je subis et ce que ces hommes font de mon corps et de mon âme.
Je déteste ces gens qui ont le pouvoir et l'argent. Ils pensent que tout s'achète ou se marchande comme si une vie pouvait s'acheter. Je hais encore plus les riches qui montrent qu'ils le sont, tout le monde s'en fout de leur argent !
Rectification : tout le monde s'intéresse à l'oseille. Ne fais pas genre.
Elle n'a pas tort cette conscience pour une fois, tout le monde fais genre mais personne assume réellement qui il est. Chaque personne porte un masque y compris moi ! Je suis pathétique. Je fais genre que je suis forte alors que je pleurs devant une vidéo de chat. Je ne suis pas riche mais je rêve de conquérir le monde. Je rêve qu'on me respecte à ma juste valeur ! J'aimerai qu'on m'admire pour ce que j'ai fait dans ma vie et il n'y a que l'argent qui apporte ce bonus. Alors oui, j'envie les fortunés parce qu'ils n'ont pas le souci des pauvres ! Je crois que ce qui m'insupporte le plus, ce sont les enfants méga gâtés ! Ils sont hautains et méprisants. Ils sont nés avec une cuillère en diamant à la bouche, c'est tellement facile pour eux. Ils ne connaissent pas le travail et le labeur. La fatigue d'une journée bien chargée autant émotionnellement que physiquement. Eux n'ont pas besoin de travailler, l'argent est leur nourriture. Pour nous, la nourriture s'octroie grâce à l'argent.
Je suis à moitié d'accord avec toi! Certains méritent leur richesse parce qu'ils ont travaillé dur pour réussir! M'engueula ma conscience. Tu as échoué, pas eux. Accepte-le. Continua-t'elle.
Connerie de conscience. Elle est dans ma tête cette petite voix. Rabaissante et cassante, elle ne m'élève pas plus haut que le ciel, elle m'emmène plus bas que Terre. Je mange dans sa main et je bois ses paroles. Chaque mot prononcée me tue un peu plus chaque jour mais je ne m'en lasse pas, je l'écoute attentivement. La douleur, qu'elle m'inflige, me rappelle que je suis encore en vie.
Nous y sommes ! J'espère que ce que vous avez lu vous a plu ! J'ai quelques questions à vous poser, prenez le temps d'y répondre :
—Que pensez-vous de ce chapitre ?
—Comment trouvez-vous Nick ?
—Etes-vous d'accord avec ce que dit la Conscience ?
—A votre avis, que va-t'il se passer pour la suite ?
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