Chapitre 4 : Une dure journée...

Le lendemain, je  patiente  à l'écart des autres gens qui attendent les professeurs.

- Les canons arrivent ! s'écrit une voix féminine pour prévenir les autres filles qui deviennent complètement hystérique.

Alex et ses amis font leur apparition. Les folles  se bousculent pour s'approcher de leurs enseignants. Leurs regardent se posent vers moi qui n'a pas bougé des marches d'escalier. 

Je m'installe à une table seule, prêt de la fenêtre. C'est dommage que je suis coincée dans cette salle de cours au lieu de profiter du magnifique soleil dehors. Déjà une heure que je m'ennuie comme pas possible, Alex est vraiment barbant à parler sans arrêt. Il me jette constamment des regards pour savoir si je suis.

- Mlle Slavianne ! Mlle Slavianne !

Une main frappe violemment mon bureau, me sortant de ma torpeur.

- Quoi !? Lâche mécontente que l'on me fasse sursauter.

- Je vous posais une question mais apparemment vous étiez ailleurs. Je vais laisser couler pour cette fois mais la prochaine fois, vous serez puni.

Alors qu'il reprend paisiblement son cours, je prépare mon sac et me lève pour quitter la pièce.

- Je peux savoir ce que vous faite ? Je ne vous ai pas autorisé à partir !

- Je me suis assez fait chier pour aujourd'hui, je vais faire un tour, formule déterminé à ne pas rester plus longtemps en sa présence.

Il ne va pas me laisser sortir aussi facilement sans essayer de me convaincre de rester.

- Votre attitude en classe est intolérable ! Ne vous sentez  pas  obliger d'être au centre de l'attention.

Quoi ! Comment ose-t-il ! Il est parvenu à me mettre hors de moi.

A mon passage, je le bouscule et claque brutalement la porte, malgré ses protestations. Il sort de la pièce en prenant soin de fermer la porte derrière lui.

- Irina ! Retourne en cours où j'en informerais la directrice !

Je me retourne vers lui, le foudroyant du regard. Ses amis sortent également de leurs classes respectives.

- Tout va bien Alex ? Lui demande « l'intelligent » en voulant comprendre ce qu'il se passe.

- Oui, rassure toi Akan. Vous pouvez reprendre vos cours.

- Au moindre problème, appelle- nous, lui préconise le « solitaire » en me fixant sévèrement.

- Ne t'inquiète pas Basile.

Nous voilà à nouveau tous les deux.

- Tu veux que j'utilise la force pour te ramener en cours ?

- Qu'est- ce que tu n'as pas compris quand je dis « NON » ? Tu ne comprends pas que je ne te supporte pas ! M'explique irritée qu'il insiste lourdement.

- Pourquoi ça ?

- Tu me tapes sur les nerfs ! Tu m'étouffes ! Je te déteste ! A cause toi, je me retrouve bloqué ici ! Et tu n'es pas si irrésistible ! Lui dévoile le fond de ma pensée.

Il est profondément blessé par mes mots abrupts, ses yeux ne mentent pas.

- Très bien, je te laisse faire ce qu'il te plait pour aujourd'hui, de toute façon, tu ne peux pas t'échappé. Toutefois, j'en informerais Mme Gautinler sur ton comportement.

- Fait ce que tu veux ! Je m'en fou ! Lâche en commençant à m'éloigner de lui.

J'arpente les allées sans trop savoir où je me dirige. Cette « prison » comporte trop de complexes. Je sors prendre l'air. Des étudiants en tenus de sport courent sous les ordres d'un chef tyrannique qui gueule comme s'ils étaient sourds. Je ne passe pas inaperçu, j'ai le droit à des regards noirs de leurs part. Ils envient surement ma liberté temporaire. 

Je finis par atterrir dans la cuisine. Il n'y a que trois personnes pourtant elles courent dans tous les sens, de véritable tempêtes.

- Vous n'êtes pas autorisé à pénétrer dans la cuisine, s'exclame le responsable de ce lieu sur un ton strict.

- Désolée, je me suis égarée.

- Il reste encore beaucoup à décharger ? Demande-t-il en interrogant son assistante.

- Oui, Mr Saugnes ! Votre adjoins est absent pendant 3  jours et Mathias est malade.

- Je peux vous aider ? Intervient timidement, en réalisant qu'il m'avait oublié.

Il jette un regard dur dans ma direction, ce qui me fait légèrement tressaillir.

- Suis -moi ! 

Je m'exécute sans la moindre protestation, après tout, j'ai choisi d'aider. Je n'avais pas réalisé que porter les caisses de fruits et légumes étaient aussi lourd.

- Merci pour ton aide jeune fille, peux-tu revenir demain à la même heure ? Nous sommes en sous effective jusqu'à demain, me sollicite le chef en espérant que j'accepte.

- Pas de soucis, à demain!

Pourquoi ai-je accepté... ? Ah ! Oui ! J'ai un plan pour fuir !

Je vais aider à déchargé et dès qu'ils seront occupés, je me glisserais discrètement dans la camionnette qui est facile d'accès. Ainsi, je passerais la sécurité haut la main et je pourrais descendre facilement sans être découverte par le chauffeur, il pourrait avoir l'intention de me dénoncer.

Je croise l'imbécile qui a bien rigolé quand il m'avait prévenu de ne pas toucher à cette poignée de porte.

- Mlle Slavianne, je vous cherchais ! Je dois vous escorter jusqu'au bureau de la directrice. Je ne sais pas ce que vous avez fait mais sachez qu'en tant que gardien, je ne tolère pas que l'on trouble le centre.

Je le regarde en haussant les sourcils, il est vraiment sérieux, là ?

- Gardien ?

- Je suis le concierge de ce bâtiment et veille aux respects des règles par les étudiants, se reprend-t-il dans son explication.

Je me disais bien aussi, qu'il racontait des âneries. Me voilà assise dans son bureau. 

- Irina, qu'allons-nous faire de toi ? dit-elle désespérée par mon cas.

Je préfère garder le silence, au lieu de rentrer dans le sujet.

- Tu comptes rendre la vie compliquée à Alex encore combien de temps ? Tu pourrais faire un effort, s'il te plait.

- Il m'énerve et se croit investit de la mission de me remettre sur le droit chemin !

- Que veux-tu ? Qu'est-ce qui te permettrait de te sentir mieux parmi nous ? Formule-t- elle en ne savant pas trop comment agir avec moi.

- Laissez-moi libre aujourd'hui et demain et je consentirais à faire un effort.

Elle me dévisage d'un air suspicieux.

- D'accord, faisons comme cela mais si tu ne tiens pas ta promesse, je me verrais obliger de te sévir. 

L'après-midi s'écoule lentement, je me suis installée dans l'herbe à moitié exposer au soleil, mon visage restant dans l'ombre du feuillage d'un arbre. J'écoute de la musique tout en me reposant. Sous les coups de 17h, je suis retournée dans ma chambre pour me préparer avant le repas.

Lorsque j'ai pénétré dans la salle de cantine, j'ai eu droit à de nombreux regards curieux mais également des regards hautain venant plus précisément des filles provenant de ma classe que j'ai pu remarquer ce matin. Je m'installe à une table seule. Je n'avais pas remarqué que je m'étais installée face à mon professeur et de ses amis, même si une certaine distance nous sépare.

Alex n'arrête pas de me fixer de ses yeux gris qui n'expriment rien, ni colère, ni curiosité. Je lui lance un regard menaçant pour l'avertir de ne pas me provoquer et qu'il a intérêt à vite détourner son attention sur quelqu'un d'autre car je risque de vraiment le détester.

Il n'y a pas grand-chose à faire pour se divertir en soirée dans cette « prison », il n'y a pas de télé, ni d'ordinateurs et la salle informatique n'est ouverte que la journée. Je décide donc d'aller de me coucher et de me préparer pour demain.

Bonne lecture ! 

* Qu'avez-vous pensé de ce chapitre? 

* Ne trouvez-vous pas que mes personnages sont chiants? 

* Pensez-vous qu'Irina parviendra à s'échapper du centre de formation F.P.S ? 

A bientôt ; ) 






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