Boulimie
Bien bonjour, bonsoir à tous, parce que la francophonie ne se limite pas qu'à la France. Nous sommes en vacances de la Toussaint et pour certains, ils ne le sont pas, pas de chance.
Bref ! Je fais une interview spéciale sur la boulimie comme le titre l'indique. Ce type de Trouble du Comportement Alimentaire est connu mais sans pour autant l'être, car difficile à l'identifier, et c'est loin d'être un simple rituel type "Je bouffe énormément jusqu'à que je n'en puisse plus".
Avant que cette partie aille commencer, je remercie à ma collaboratrice MlanieCuello... Ah oui c'est bien moi, the conception. Une interview écrite par moi et dont j'y réponds de bon coeur !
Enfin bon j'espère que cela vous plaira et bonne lecture !
I. Présentation
Alors je suis Mélanie, j'ai 21ans et je suis en classe de tremplin pour me remettre à niveau dans les matières scientifiques.
J'ai pour passion de chanter, de danser, d'écrire (logique) des histoires et des chansons. Aussi de débattre sur quasi toutes les thématiques, d'ailleurs, la dernière se passait dans Instagram et avec un abonné, nous avions fait débat sur la pédophilie et l'Eglise.
Et j'adore par dessus tout, voyager, mais manque d'économies, je me contente d'écouter de la musique. Ce qui n'est déjà pas mal.
II. Qu'est-ce que les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) ?
2.1. La définition
Les troubles du comportement alimentaire sont tous l’expression d’un mal-être qui dépasse de loin la simple volonté de maigrir ou la difficulté de construire son rapport à la nourriture. Ils sont bien souvent le symptôme d’une souffrance réelle, qui ne peut s’exprimer autrement.
Dans la plupart des cas, le trouble survient suite à un évènement dit déclencheur, le plus souvent un traumatisme. Les personnes qui souffrent de TCA ont en outre des caractéristiques psychologiques assez semblables: ils souffrent de manque de confiance et d’estime de soi, d’excès de perfectionnisme ou encore de besoin de tout maîtriser.
Les TCA enferment leurs victimes dans une souffrance solitaire dont il est très difficile de sortir sans l’aide de spécialistes. Ils nécessitent une approche qui soit à la fois nutritionnelle, comportementale et psychologique.
b. Types de TCA
Les plus connus qui sont l'anorexie mentale et la boulimie, dont les deux troubles peuvent être liés chez certains patients.
Egalement un des trouble commançant à être connu: l'hyperphagie ou la compulsion alimentaire. Elle ressemble beaucoup à la boulimie, ce qui la différencie, est que le patient ne vomie pas.
Enfin les moins connus qui sont l'orthorexie peut se définir comme un besoin obsessionnel et acharné de se nourrir de façon diététiquement correcte, sans désir d’amaigrissement.
La notion de plaisir est ici totalement absente, les aliments ne sont pas sélectionnés pour leur goût mais seulement pour leurs vertus. L’othorexique rejette en bloc tout ce qui est mauvais pour la santé, se basant notamment sur ce que disent médias, comme les graisses, la charcuterie, la viande ou encore le fromage, ce qui entraîne de nombreuses carences en nutriments. Elle peut passer plusieurs heures par jour à penser et repenser son alimentation, afin d’être sûre de bien se protéger des additifs, des colorants, des conservateurs…
Et la néophobie alimentaire est un trouble qui touche essentiellement le jeune enfant. La néophobie signifie littéralement la peur de la nouveauté. En alimentation, il s’agit donc du refus de manger des aliments inconnus. C’est un passage normal dans le développement de l’enfant, mais qui, passé un certain degré, relève du trouble anxieux.
III. Témoignage
3.1. Comment êtes-vous tombée dans la boulimie ?
Avant d'arriver à cette épisode montrant la chute finale. Il faut savoir qu'avant la 2nde, j'étais très malheureuse, le harcèlement scolaire m'avait fait beaucoup de mal et autres tragédies qui faisaient que j'avais cet espoir que le lycée allait être super.
Au collège et comme depuis toujours, j'étais hyper fine et je n'avais presque pas de poitrines et j'avais des bras musclés (sans que cela soit ENORME ET SEC 😂), mais cela me convenait. Au contraire, je pensais qu'avoir des seins allaient m'attirer trop de problèmes (ce qui est complètement con je vous l'accorde...).
Arrivant au lycée, je pensais que j'allais me faire des amis et au final non. Ce qui m'avait fait sombrer dans une grave dépression et j'avais arrêté de grandir (les 1m80 ne bougent plus). Dans ma famille, tous ceux qui ont arrêté de grandir, ont pris du poids, et logiquement j'en avais pris aussi.
J'avais pris 20 kilos du jour au lendemain (trop bien, j'ai des boobs !). Je m'étais acceptée d'avoir des formes.
Sauf que... ma mère m'avait rabaissé me disant que j'étais grosse et d'autres personnes de ma famille me traitaient de grosse.
Ce fut ainsi que j'entrais dans ce fameux cercle vicieux entre maigrir mais sans vouloir être anorexique mentale. C'était ce que je pensais et la Psychologie est tellement bien faite. J'avais tellement bien façonné mon inconscience que j'avais finie par être boulimique.
3.2 Comment était votre boulimie ?
Je faisais pas mal de crises boulimiques par jour. Cela pouvait être de deux voire cinq fois par jour.
J'avais du mal à manger en compagnie, je déjeunais souvent toute seule, seulement le mercredi je déjeunais et je ne prennais que du pain et une pomme.
Sinon, dès que j'étais seule, je dépensais pour manger en cachette et hyper rapidement. Et par culpabilité et de peur de grossir, j'allais aux toilettes vomir...
Aussi, je dévalisais le frigo et les meubles telle une tornade et il n'y avait plus rien pour que les autres puissent manger.
3.3 Quel fut votre déclic ?
Mon déclic fut quand ma psychologue m'avait dit que si je continuais à être boulimique pendant longtemps j'allais finir par perdre mes dents pour cause de l'acide suc gastrique...
Et comme j'y tiens à mes dents, voilà.
3.4 Comment êtes-vous sortie de la boulimie ?
J'en avais parlé à ma psychologue qui me connait depuis mes 8ans. Elle m'avait conseillé et encouragé d'en parler à ma mère et de voir une nutritionniste pour pouvoir m'en sortir car les thérapies ne suffisent pas.
J'avais décidé d'en parler à ma mère de mon agression sexuelle de mes pensées suicidaires et de cette boulimie. Elle avait été touchée et avait pris les choses en main en consultant une médecin spé nutritionniste.
En rencontrant la nutritionniste, nous avions du se connaître avant de pouvoir commencer les choses sérieuses. Ensuite, elle m'avait réduit les portions de ce que je devais manger, en quelle quantité... Puis, je devais écrire par jour ce que j'avais mangé et ainsi, prendre conscience les choses.
Au bout d'un mois, les progrés niveau nutritif se voyait, le poids baissait et j'allais beaucoup mieux psychologiquement.
3.5 Il peut y avoir rechute ?
Pour ma part, peu de temps après que je sois "guérie", j'avais cette conscience de rechuter dedans du jour au lendemain.
Tout comme une personne anciennement alcoolique peut rechuter dans cette toxicomanie du jour au lendemain.
Etre boulimique est une addiction et un mal être physique et mental, une dépression en mangeant.
Mais je gardais ces mimiques "boulimiques", c'est-à-dire mal à l'aise de manger avec les autres, compter le nombre kilos de calorie ect.
J'ai fini par m'accepter depuis l'année dernière, c'est tout récent ! Encore aujourd'hui, j'ai par moment des pulsions de ce genre, mais rien de grave.
C'était l'interview de moi-même j'espère que cela vous a plu ! Bonne soirée !
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