Un homosexuel n'est pas un pédé

"Eh le pédé !"

Une phrases insultante et homophobe. L'origine de ce mot veut dire pédophile et nous allons vraiment parler de cette maladie psychique.

N'écrivez pas dans les commentaires type juridique car ce ne sera pas le but, merci bien !

Donc, la pédophilie est un trouble mental faisant partie des paraphilies (fétichismes). La personne ayant ce trouble est attiré sexuellement par les mineurs tout simplement.

La pédophilie est un trouble mental caractérisé par l'attraction sexuellepersistante d'un adulte envers les enfantsprépubères. Une personne ayant un trouble de la préférence sexuelle envers les enfants est décrite comme étant pédophile. Ce trouble peut toucher des hommes et des femmes.

Dans la société moderne, ce type de préférence est reconnue comme une perversion sexuelle (paraphilie) et les activités s'y rapportant sont condamnées par la loi, notamment en raison du fait qu'une personne n'ayant pas la majorité sexuelle ne peut apporter un consentement éclairé. Les passages à l'acte de pédophiles, soit les relations sexuelles entre un adulte et un enfant, constituent, juridiquement, des abus sexuels sur mineur. Plus de la moitié des abus sexuels sur mineur sont commis par des pédophiles.

Il ne faut pas la confondre avec l'attirance sexuelle pour les adolescents, appelée encore héphébophilie (ou hébéphilie pour simplifier). Certains pédophiles sont aussi hébéphiles, mais tous les hébéphiles ne sont pas pédophiles. La grande majorité des pédophiles sont des hommes, mais la proportion de femmes pédophiles demeure difficile à évaluer, car leur pédophilie peut s'exprimer d'une manière beaucoup plus discrète que chez les hommes. On trouve des pédophiles dans toutes les couches de la société.

Certains sont attirés uniquement par les garçons (boy-lovers), d'autres par les petites filles (girl-lovers), d'autres par les enfants des deux sexes, avec ou non une préférence pour l'un d'eux. Certains pédophiles sont attirés par des enfants appartenant à des tranches d'âge bien précises, d'autres sont sensibles à tels ou tels traits physiques particuliers (cheveux, traits du visage, constitution physique, voix...), autres encore n'ont pas de préférences particulières.

Les catégories

On peut distinguer trois grandes catégories de pédophiles, en fonction de la manière dont ils se positionnent par rapport au passage à l'acte:

•Les pédophiles abstinents, qui ont fait le choix assumé de ne pas avoir de relations sexuelles avec les enfants;
•Les pédophiles passifs, pour lesquels l'absence de passage à l'acte n'est pas le fruit d'un choix assumé mais le résultat de facteurs indépendants de leur volonté (inhibitions relationnelles, peur de la prison ou de l'exclusion...);
•Les pédophiles actifs, qui sont prêts à passer à l'acte (soit qu'ils en attendent l'opportunité, soit qu'ils en recherchent activement l'occasion, assortie d'un nombre plus ou moins grand de conditions).

Tous les pédophiles ne passent donc pas à l'acte. Pour désigner les adultes ayant des relations sexuelles avec des enfants, certains utilisent le terme de «pédosexuel». Un pédophile n'est pas nécessairement un pédosexuel et tous les pédosexuels ne sont pas nécessairement des pédophiles. Les « dérapages », passages à l'acte incontrôlés, sont souvent le fait de pédophiles passifs. Mais il peut s'agir d'actes pleinement volontaires.

On peut distinguer alors trois grandes catégories de pédosexuels :

•Les pédosexuels violents, qui n'hésitent pas à recourir à toutes les formes de contrainte (violence, menaces, chantage, manipulations...). Ils n'éprouvent généralement aucun remords ni aucun sentiment pour l'enfant, simple objet sexuel à leurs yeux;
•Les pédosexuels non violents, qui préfèrent recourir à la ruse et à la séduction, mais sont indifférents aux conséquences psychologiques pour l'enfant;
•Les pédosexuels «de bonne foi», qui pensent sincèrement que les relations sexuelles que certains enfants acceptent d'avoir avec eux ne leur sont pas néfastes et qui ne mesurent donc pas la nature des risques qu'ils leur font encourir.

Profil d'un abuseur

Typologie des situationnels :

•de type réprimé: il a une pauvre image de lui, il s'attaque aux personnes vulnérables, il a des difficultés à avoir un partenaire durable, le déclencheur est un stress particulier, la disponibilité est un critère de choix, il utilise souvent la contrainte.
•sans discrimination morale: il a fait de l'abus un mode de vie (mensonge, tricherie), il est opportuniste (pulsion + enfant = action), il use de la contrainte, ses victimes sont plus souvent étrangères et il collectionne les objets pornographiques. C'est un impulsif.
•Sans discrimination sexuelle: il essaie tout ce qui touche au sexe, il collectionne ses victimes et possède une collection porno variée, les pratiques SM sont possibles.
•Inadéquat: un sentiment d'insécurité et la curiosité le pousse vers les enfants.

Typologie des préférentiels :

•Sa préférence sexuelle va aux enfants, son comportement sexuel est prévisible (possibilité de rituels), le potentiel de victimes est plus important que pour les situationnels.
•La problématique est la nature du plaisir (enfants) et la quantité (besoin répété, fréquent). Ils vivent le plus souvent dans des milieux aisés et préfèrent les garçons.

Comportements possibles:

•Séducteur: séduit avec affection et cadeaux, agit sur une période longue en abaissant graduellement les inhibitions (il n'a aucun problème pour obtenir le consentement), travaille souvent avec des groupes d'enfants, il a une bonne capacité à s'identifier aux enfants, il use de son autorité naturelle ou de fonction, ses victimes ont des carences affectives (il les rejette quand elles grandissent et il peut utiliser la menace ou la violence pour empêcher la révélation du secret).
•Introverti: il manque de capacité de communication pour séduire (il est proche du situationnel inadéquat), ses rencontres sexuelles sont brèves, il peut épouser une femme ayant déjà des enfants et il a en général recours à la prostitution enfantine.
•Sadique: il impose la souffrance physique et psychologique, il use de ruse ou de force (ses plus grandes probabilités sont l'enlèvement ou le meurtre). Il a été noté certains cas où des pédophiles séducteurs sont devenus sadiques.

Causes

La pédophilie est partiellement le résultat de perturbations neuro-développementales (QI inférieur, blessures cérébrales, dysfonctionnement et anormalités cérébrales, des troubles durant des périodes critiques du développement) et des anormalités chromosomiques.

La pédophilie est liée à des abus sexuels vécus au cours de l'enfance, particulièrement chez les femmes pédophiles. Le comportement antisocial est un facteur à risque quant à la persistance de l'abus sexuel.

David Finkelhor et Sharon Araji dans leur étude de 1986, identifient quatre causes :

«Congruence émotionnelle» : arrêt du développement, manque d'estime de soi, traumatisme symbolique, identification avec l'agresseur, identification narcissique
•Excitation sexuelle : expérience (traumatique) de l'enfance, conditionnement opérant, mauvaise attribution sexuelle, facteurs biologiques
Blocage psychologique : Conflit d'œdipe, anxiété de castration, peur des femmes, expérience traumatisante avec la sexualité adulte, mauvaise adaptation sociale
Désinhibition : Trouble de l'impulsivité, sénilité, dépendances, psychoses, stress situationnel, "comportement incestueux".

La «Congruence émotionnelle» est remise en cause, les pédophiles hétérosexuels étant motivés plutôt par de la gratification sexuelle.

Diagnostic

Bilan clinique:

L'utilisation intensive de pornographie juvénile est un marqueur fiable d'attraction sexuelle vers les enfants et peut-être le seul indicateur du trouble. Cependant, la consommation de pédopornographie en elle-même ne répond pas aux critères du trouble pédophile, bien qu'elle soit généralement illégale.

Si un patient nie toute attirance sexuelle vers les enfants, mais que les circonstances suggèrent le contraire, certains outils diagnostiques peuvent permettre de confirmer une telle attraction. Les outils comprennent une pléthysmographie pénienne, une photopléthysmographie vaginale, et le temps de consultation de matériaux érotiques standardisé; cependant, la possession de tels matériels, même à des fins de diagnostic, peut être illégale dans certaines juridictions.

Les critères cliniques du diagnostic (basés sur le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition, DSM-5) sont :

•Des fantasmes récurrents, intenses sexuellement excitants, ou des comportements impliquant un enfant prépubère ou des enfants (généralement de ≤ 13ans) ont été présents pendant ≥ 6 mois.
•La personne a agi sur une pulsion ou dans une grande détresse ou est handicapée par des pulsions et des fantasmes.
•La personne a ≥ 16ans et est ≥ 5ans plus âgée que l'enfant qui est la cible des fantasmes ou des comportements (mais à l'exclusion d'un adolescent plus âgé qui est dans une relation continue avec un enfant de 12 ou 13ans).

L'identification d'un pédophile suscite souvent un questionnement éthique pour un professionnel de santé. Cependant, les soignants ont la responsabilité de protéger la communauté des enfants. Les médecins doivent connaître les conditions de signalement d'un cas de pédophilie qui sont requises par l'État. Si les praticiens ont un soupçon légitime d'abus sexuel ou physique sur l'enfant, la loi exige un signalement aux autorités. Les exigences de déclaration varient selon l'État (voir Child Welfare Information Gateway).

Traitements

Psychothérapie :

•Traitement des comorbidités
•Traitement médicamenteux (antiandrogènes, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)
•La psychothérapie à long terme, individuelle ou de groupe, est habituellement nécessaire et peut être particulièrement utile lorsqu'elle s'intègre dans une approche thérapeutique multimodale comprenant l'entraînement aux habiletés sociales, le traitement des troubles psychiatriques et physiques comorbides et les traitements médicamenteux.

Le traitement est moins efficace quand il est imposé par décision de justice, bien que nombre de criminels sexuels aient bénéficié des traitements, tels que la psychothérapie de groupe plus les antiandrogènes.

Certains pédophiles qui se sont engagés à un traitement et à un suivi peuvent s'abstenir de toute activité pédophile et peuvent être réintégrés dans la société. Ces résultats sont plus susceptibles d'être obtenus en l'absence d'autres troubles psychiatriques, en particulier de troubles de la personnalité.

Médicaments :

Aux États-Unis, le traitement de choix est l'Acétate de médroxyprogestérone IM. En bloquant la production hypophysaire de l'hormone lutéinisante (LH) et de l'hormone folliculo-stimulante (FSH), la médroxyprogestérone réduit la production de testostérone et réduit donc la libido. Les doses habituelles sont pour la médroxyprogestérone 200 mg IM 2 à 3 fois/semaine, pendant 2 semaines, suivi de 200 mg 1 à 2 fois/semaine pendant 4 semaines, puis 200 mg q pendant 2 à 4 semaines.

L'agoniste de l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH), le leuprolide, qui réduit la production hypophysaire de LH et de FSH réduit ainsi la production de testostérone, et est également une option et nécessite des injections IM moins fréquentes (à 1 à 6 mois d'intervalle). La cyprotérone, qui bloque les récepteurs de testostérone, est utilisée en Europe.

Les taux sériques de la testostérone doivent être surveillés et maintenus dans une frange correspondant aux taux féminins normaux (< 62 ng/dL). Le traitement est habituellement à long terme, car les fantasmes déviants récidivent souvent quelques semaines ou mois après l'arrêt du traitement. Les bilans hépatiques doivent être effectués et la PA, la densité minérale osseuse et la NFS doivent être surveillées comme il est requis.

L'utilité des antiandrogènes chez le pédophile de sexe féminin est moins bien établie. En association aux antiandrogènes, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (p. ex., fortes doses de fluoxétine, ou 60 à 80 mg 1 fois/jour ou fluvoxamine 200 à 300 mg po 1 fois/jour) peuvent être utilisés. Les médicaments sont plus efficaces quand ils sont utilisés dans le cadre d'un protocole thérapeutique multimodal.

Faut-il castrer les pédophiles ?

La castration chimique est un traitement médical qui permet de bloquer le fonctionnement des organes sexuels en abaissant le taux de testostérone. Les médicaments les plus utilisés sont la cyprotérone et la leuproréline, des antiandrogènes qui agissent sur les hormones. C'est un traitement volontaire, qui malgré le terme de castration chimique n'est pas irréversible, puisque l'efficacité du traitement se joue sur la répétition des injections. C'est donc un processus à très long terme.

La castration chimique est autorisée aux Etats-Unis (Louisiane, Texas, Floride, Californie) depuis 1996, en Allemagne depuis 1969, au Danemark depuis 1989, en Belgique depuis 2003, en Suède, au Canada, en Norvège et en Pologne.

La diabolisation des pédophiles est parfois contre-productive ?

Sur presque tout le territoire américain, les délinquants et criminels sexuels qui sortent de prison sont fichés à vie sur des listes accessibles au public sur Internet. Le psychiatre Richard Krueger, l'un des plus grands spécialistes américains du traitement des déviances sexuelles, se bat contre cette diabolisation qu'il juge contre-productive.

Nous l'avons rencontré à New York, où il dirige la Sexual Behavior Clinic. En ce moment, pour rassurer le public, on va vers des législations de plus en plus répressives. Je pense au cas de Clovis Claxton, un homme de Floride arrêté pour exhibitionnisme. A la suite d'une erreur administrative, il a été inscrit sur un registre accessible au public comme violeur d'enfants. Des tracts avec sa photo et son adresse ont été distribués dans le quartier où il résidait. Malgré ses demandes de protection, Claxton n'a pas été entendu et a fini par se suicider.

«Les persécutions, voire les meurtres, de délinquants sexuels sont en augmentation constante. 87% des délinquants sexuels soumis à la surveillance communautaire perdent leur logement, 57% leur travail. On est véritablement dans une panique morale irrationnelle. S'il est indispensable de soustraire les prédateurs dangereux de la société, la stigmatisation excessive rend tout traitement et toute réinsertion impossibles pour les autres.»

Les ex-prisonniers, souvent sans travail, n'ont pas les moyens de financer leur traitement et doivent retourner en prison. En Californie, Robert Komarenski, un pédophile libéré et sans abri, n'a pu obtenir ses injections malgré ses supplications. Terrorisé à l'idée de récidiver, il faisait le tour des hôpitaux publics dont il était systématiquement rejeté.

Il a fallu un article du Los Angeles Times pour qu'il soit pris en charge. En Virginie, le pédophile James Jenkins a fini par se castrer lui-même avec un rasoir, faute d'obtenir des soins. Eric, un pédophile de 37ans, patient du docteur Krueger, a dû porter plainte contre l'hôpital psychiatrique où il était interné pour obtenir une castration chimique.

L'Eglise face à la pédophilie

"Dans les paroisses, les écoles, les associations sportives, les mouvements, nous devons être désormais clairvoyants sans devenir soupçonneux, avertis sans être obsédés, intraitables sans être injustes, rigoureux sans être maladroits. Car rien ne serait pire que d'ignorer la souffrance des victimes, ou de plonger dans une psychose contagieuse, de déceler des actes pervers devant chaque geste d'affection, de prendre pour vraie toute rumeur malveillante, de vivre dans une angoisse paralysante."

Comment "soigner" les prêtres souffrant de pédophilie ?

Peut-on arriver à comprendre pourquoi un homme de foi agresse sexuellement un enfant ? Comment «soigner» ces prêtres qui ont abusé d'un ou plusieurs mineurs ? Stéphane Joulain, psychothérapeute et prêtre, s'attaque dans son dernier livre, Combattre l'abus sexuels des enfants (DDB) ,à une question douloureuse et peu abordée jusqu'ici. Un choix mu par son expérience d'accompagnement des victimes et son travail thérapeutique auprès d'auteurs d'abus sexuels depuis plus de quinze ans. Son engagement professionnel est animé par une certitude: «L'un des meilleurs moyens d'éviter qu'un enfant soit abusé passe par le soin de ceux qui risquent un jour de leur faire du mal.»

C'est pourquoi Stéphane Joulain commence par mettre au centre de tout cheminement thérapeutique, pour les agresseurs, la parole de leurs victimes. Les conséquences de l'abus, le «regard» des victimes sur celui qui les a abusés constituent, à ses yeux, ce que le prêtre ou religieux pédophile ne voit pas ou refuse de voir: leur part sombre, leur transgression, le mal qu'ils engendrent.

Appuyant son approche sur le travail de Paul Ricœur sur de la responsabilité de l'homme face au choix, il décrypte alors le cheminement des personnes pédophiles et, particulièrement, les «faux motifs» que les religieux vont solliciter: «Dieu m'a créé comme cela; Dieu ne m'arrête pas donc il est d'accord; si on prie ensemble ça ira...» Sans oublier l'importance des conditions qui peuvent contribuer au passage à l'acte: «Si le futur délinquant sexuel s'aperçoit que l'institution ne lui fera aucun mal (...), une avenue royale vers l'abus s'ouvrira pour lui.»

Pour lutter contre la pédophilie dans l'Église, Stéphane Joulain estime que l'action «doit être portée autant auprès des victimes qu'auprès des délinquants sexuels» et qu'«il est nécessaire d'inclure la dimension spirituelle dans le combat contre l'abus sexuel des enfants».

Convoquant le «personnalisme» de Ricœur, il préconise une «approche holistique» pour aider à la guérison des auteurs d'abus sexuels qu'il croit possible. Celle-ci doit prendre en compte sa foi: «La vie spirituelle d'une personne est croissance et changements; au cœur de cette croissance, il est possible de découvrir les valeurs qui nourrissent une personne, valeurs qui peuvent l'aider dans sa thérapie.» Il appelle alors l'Église et les soignants à ne pas délaisser ce levier, qui ouvre «un espace spirituel» dans lequel les auteurs d'agression peuvent «vivre la rencontre d'un divin mystérieux, juste et salutaire» et s'éloigner d'une construction «où le divin même ne peut rien et le délinquant ne peut pas alors être condamné».

Et les femmes pédophiles dans tout ça ?

Les agressions sexuelles ne sont pas réservées exclusivement aux hommes. "A la maison d'arrêt de Rennes, qui est exclusivement pour femmes, il y aurait 25% de femmes agresseurs sexuels. C'est-à-dire qu'une femme sur 4 actuellement incarcérée le serait soit pour pédophilie, ou inceste, mais aussi pour viol, sur d'autres femmes ou sur des hommes adultes."

Des "dérapages" il y en a aussi beaucoup sur la personne d'enfants. Environ 12% des garçons sont violés par des femmes. "Ce sont les chiffres qui circulent de manière globale" ajoute Michèle Agrapart-Delmas, qui semble suggérer que ces chiffres sont minorés. "Le rôle féminin fait qu'on touche plus facilement les enfants, on leur fait prendre le bain, on les essuie, on les caresse, et puis il y a des dérapages. Ces dérapages peuvent prendre la forme d'initiation sexuelle chez des enfants tout petits, avant 6-7ans et aussi l'initiation des adolescents et adolescentes avec relations sexuelles complètes."

Ces femmes n'ont d'ailleurs pas été victimes elles-même de viols, comme on aurait tendance à le croire. Elles ne reproduisent pas des gestes dont elles auraient souffert. L'explication est plus troublante: elles se contentent d'assouvir, platement, leurs pulsions, parce qu'elles n'ont aucun respect pour l'autre, aucun interdit moral, aucune limite... et bien souvent aucune éducation. "Leur niveau intellectuel est généralement très bas", suggère l'experte.

Pour résumer: les agresseuses sexuelles se font plaisir, à un niveau presque bestial. Et leurs plaisirs sont si vifs que n'importe quel enfant fait l'affaire.

"C'est une spécificité de l'agression sexuelle chez les femmes: chez les femmes, il n'y a pas -comme chez les hommes- de séparation entre pédophilie et inceste. Les hommes agresseurs sexuels sur des enfants sont soit pédophiles (en agressant les enfants des autres), soit incestueux (c'est-à-dire qu'ils agressent leurs propres enfants). Il y a en a qui font les deux mais ce n'est pas du tout la majorité. Les femmes en revanche, cumulent les deux rôles. Les femmes pédophiles sont aussi des femmes incestueuses."

Sources :

•http://ange-bleu.com/fr/qui-est-pedophile
•http://www.pelerin.com/A-la-une/L-Eglise-et-la-pedophilie/Pedophilie-ce-que-dit-la-loi
•https://luttercontrelapedophilie.catholique.fr/accueil/reperes-sur-la-pedophilie/les-infractions-penales/
•https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/sexualit%C3%A9,-dysphorie-de-genre,-et-paraphilies/trouble-p%C3%A9dophile
•http://enfantendanger.pagesperso-orange.fr/bourreau.htm
•https://www.marieclaire.fr/,castration-chimique-faut-il-castrer-les-pedophiles,20258,35788.asp

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