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— Ben ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Hermione leva la tête vers Harry qui venait de s'asseoir à la table près d'elle.
— Je croyais que tu étais avec Malefoy...
— Plus maintenant, dit le brun. On a rompu.
— Hein ? s'exclama Ginny. Mais pourquoi ? Vous vous entendiez tellement bien !
— On n'a pas rompu parce qu'on ne s'entendait plus, dit Harry. Juste parce qu'on ne pourra pas se voir une seconde pendant deux mois entiers. Drago va devoir s'occuper de son père et je n'ai pas le droit d'aller là-bas pour éviter une crise la part de son père.
— Il y aura bien un moment où vous pourrez vous voir, dit alors Ron, même si cette idée le dégoûtait plus que n'importe quoi d'autre.
— Je ne sais pas et je ne préfère pas tenter le diable, dit le Gryffondor en haussant les épaules.
— Je te trouve bien indifférent, dit alors Hermione. Tu n'es plus amoureux de Malefoy ?
— Bien sûr que si...
— J'avoue être perdue, dit alors Ginny.
— Pensez ce que voulez, moi cela ne m'attriste pas plus. Bonsoir.
Il se leva et monta dans son dortoir, laissant ses amis en plan. Les trois se regardèrent sans comprendre.
— Bonsoir ? dit Ron. Mais il n'est que quatorze heures !
— Bah, fit alors Hermione en haussant les épaules. Laissons-le donc tranquille. Il ne le dit pas mais ça le chamboule quand même.
Ron pinça les lèvres puis il leva la tête vers l'escalier qui menait à leur dortoir. Il soupira ensuite puis pris place en face d'Hermione et regarda ce qu'elle était en train de faire.
— Tu fais quoi ? demanda-t-il au bout d'un moment.
— J'essaie de dessiner de nouvelles Runes...
— Et pourquoi donc ?
— Comme ça... en réalité, je m'ennuie...
— Oh ! fit Ginny. Hermione Granger qui s'ennuie !
— Ben oui, fit la brunette. Ca arrive... Je crois que je vais aller me promener...
— Chez Rogue, fit Ginny en plissant le nez.
— Où je vais ne te regarde pas, petite punaise, dit Hermione avec un sourire en lui tirant la langue. Et puis je te rappelle que je suis son Assistante.
Ginny haussa un sourcil avec un sourire en coin puis la brunette s'en alla en grommelant que les amis, c'est très bien, mais que ca fourre souvent son nez là où il ne faut pas.
.
— C'est moi...
— Hm ? Ha Hermione... Vous vous souvenez de moi quand même ?
— Allons, je vous en prie, nous étions fort occupés ces derniers temps, avec le procès et tout ce qui en a découlé...
— Cela n'aurait pas du vous empêcher de venir au moins me saluer, je ne suis plus un inconnu à présent...
— Vous me faites une scène où je rêve, là ? dit Hermione, surprise.
— Il se pourrait bien, oui...
— Ah, Merlin, soupira alors la Gryffondor. Non seulement j'ai un compagnon austère et froid, mais en plus il est possessif... Merlin, qu'ais-je fais ?
La brunette leva les mains au plafond dans un geste théâtral puis ronfla et se mit à rire.
— Vous vous moquez de moi, ce n'est pas gentil, dit Rogue en se levant.
Hermione lui sourit puis ils s'enlacèrent et Rogue embrassa la jeune femme dans le cou. Celle-ci gloussa sous la chatouille puis elle recula et attrapa les lèvres de l'homme dans un fougueux baiser.
Rogue resserra soudain son étreinte et Hermione sentit la panique l'envahir brusquement. Elle brisa le baiser, le souffle court.
— Severus... Il ne faut pas...
— Hermione...
La jeune femme soupira discrètement et Rogue la serra contre lui. Hermione sentit alors clairement contre son ventre l'envie de son compagnon et un violent frisson la trembler. Elle allait répliquer et tout stopper quand Rogue la hissa soudain dans ses bras, l'obligeant à passer ses jambes sur ses hanches osseuses pour ne pas tomber.
— Non... fit-elle. Severus...
Mais l'homme ne l'entendait plus. Lui caressant le dos à travers son chemisier, il l'entraina dans le salon et il l'allongea sur le sofa. Il prit appuis sur un genou, restant au-dessus d'elle, et Hermione, les joues rouges, respirait rapidement. Sa poitrine se soulevait et Rogue déglutit. Il se pencha et approcha ses lèvres de la gorge de la Gryffondor, comme un vampire sur le point de mordre sa victime.
Hermione gémit. Rogue approcha ensuite une main et, lentement, il déboutonna le chemisier. Le soutien-gorge en dentelle rose pâle d'Hermione apparut alors, engonçant délicatement une poitrine petite et mignonne.
— Severus... souffla la Gryffondor.
.
Quand Hermione ouvrit les yeux, il faisait très sombre dans l'appartement et le feu était mourant. Une chair de poule fit ses dresser les poils des bras de la brunette qui s'appliqua à réveiller doucement son amant.
— Severus, fit-elle en lui caressant le dos. Severus, réveillez-vous...
L'homme, dont les seins de sa compagne lui servaient d'oreiller, grogna. Il frotta son visage contre un sein chaud puis se redressa légèrement et Hermione lui sourit. Rogue vint l'embrasser doucement puis il recula et Hermione fronça les sourcils. Elle se leva ensuite, nue et courbaturée, et Rogue s'allongea sur le ventre sur le canapé encore chaud de leurs ébats.
— Vous allez prendre froid, dit-elle en remettant son slip puis sa jupe.
Elle passa son chemisier, attacha son soutien-gorge puis les boutons de la chemise un peu froissée, et sourit.
— Couvrez-vous au moins... Il est épuisé, dit-elle ensuite en souriant.
Elle conjura une couverture et, avant de l'étaler sur le corps de son amant, elle constata la maigreur de celui-ci. Ses hanches saillaient sous la peau, ses côtes étaient visibles quand il respirait, et tout le long de son dos, une série de bosses informait de la présence de la colonne vertébrale.
Souriant légèrement, Hermione étendit l'épaisse couverture sur le corps de son amant puis elle rassembla ses affaires et s'éclipsa discrètement. Elle alla faire un brin de toilette dans les toilettes des filles puis elle rejoignit Gryffondor comme si de rien n'était.
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