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Harry gémit. Il tourna la tête, mais sa nuque lui faisait horriblement mal. Il fit bouger ses mâchoires, mais il avait l'impression qu'elles étaient soudées. Au prix d'une grande douleur, il les décolla et eut l'impression de mâcher du coton. Soudain, un liquide froid et très amer coula dans sa bouche. Il s'étrangla puis se calma et il entendit des voix, très lointaines.

— Harry... Tu te réveilles enfin...

Il ouvrit les yeux, sentant les sensations revenir dans son corps qui lui semblait alors aussi lourd que du plomb.

— Harry... Harry...

Les voix résonnaient dans sa tête, leur timbre devenant tour à tour plus aiguë puis plus grave. Il fronça les sourcils et la voix reprit, un peu plus clairement :

— Harry...

C'était Ginny qui lui parlait. La jeune rouquine était assise sur une chaise près du lit et c'était elle qui lui avait versé ce liquide au goût de citron très vert, dans la bouche.

— Comment va-t-il, Ginny ? demanda Hermione en s'approchant de son amie, abandonnant un instant le chevet de Malefoy qui se reposait après sa transformation en Dragon et sa blessure, une semaine plus tôt.
— Il a reprit conscience, mais les effets des sortilèges qu'il a reçus ont du mal à se dissiper, répondit la rouquine en passant un linge frais sur le front du brun. Je pense qu'il nous entend, mais il ne doit pas nous voir.
— Serait-il aveugle ? Je ne l'espère pas... dit Hermione.
— Il a prit le sang de Voldemort dans la figure, dit Pomfresh en s'approchant à son tour avec une seringue. Il lui faudra de nombreux jours pour recouvrer la vue.
— Le sang de Voldemort est poison, dit McGonagall depuis le chevet de Rogue. Le recevoir sur la peau brûle très profondément, mais dans les yeux, il peut faire perdre la vue à jamais.
— Mon Dieu, faites que ce ne soit pas le cas, dit Hermione en joignant les mains. Où est Flysse ? demanda-t-elle ensuite à McGonagall.
— Dans le parc, avec les Dragons vivants, je suppose, pourquoi ? répondit le professeur de Métamorphose.
— Pour savoir, je ne l'ai pas vu depuis plusieurs jours...
— Vous savez, miss, dit McGonagall. Étant donné que votre Dragon a sauvé monsieur Potter, il sera relâché dans les montagnes avec ses congénères qui ont survécu au combat et les Magyars vivants que nous avons réussis à capturer. Mais peut-être auriez-vous souhaitez le garder près de vous ?
— Et où le mettrais-je ? demanda Hermione avec un sourire. Franchement, je me vois mal avec un Dragon blanc de trois mètres de haut, doué de parole, dans mon jardin de Londres...
— Évidemment, vu sous cet angle... dit Pomfresh avec un sourire.

McGonagall afficha un petit sourire puis elle se tourna vers Rogue qui gémissait dans son sommeil. Hermione le regarda puis elle tourna la tête et retourna auprès de Malefoy.

Dans le parc, ce fut un vrai carnage, au lendemain du combat. Des cadavres de Mangemorts, de Dragons, d'élèves, gisaient un peu partout, plus ou moins reconnaissables.

Le collège perdit presque cinquante élèves et trois professeurs. Les corps furent installés dans la Grande Salle, en attente d'être identifiés et emmenés par leurs familles respectives.

— Je plains les familles de ces pauvres victimes... dit alors Ginny en se levant de sa chaise. Heureusement pour moi, je n'ai pas perdu ni d'amis, ni mon frère...

Hermione regarda Malefoy puis elle hocha la tête. Pomfresh vint alors près du lit et repoussa les couvertures. Elle dévoila un épais pansement au niveau de l'aine du blond et elle le retira doucement. Hermione détourna pudiquement la tête et Pomfresh refit un pansement neuf en un tour de baguette magique. Elle s'occupa ensuite des pansements de Rogue puis elle retourna vers Harry et lui mit des gouttes dans les yeux avant d'aller s'occuper des autres blessés.

.

A midi, Hermione quitta le chevet de Malefoy et suivit Ginny jusqu'à Gryffondor. Là, elles gagnèrent en silence leurs chambres respectives et Hermione s'affala sur son lit. Elle se releva bien vite en entendant un rugissement puis un choc sourd, et elle s'accouda à la fenêtre pour voir un Dragon blanc et un marron se disputer un morceau de viande, au milieu d'une douzaine d'autres Dragons des deux couleurs.

Enfilant sa robe de sorcière, elle dévala l'escalier puis sortit dans le parc et s'approcha de l'enclos de fortune formé par des troncs d'arbre.

— Flysse ! appela-t-elle.

Elle siffla ensuite entre ses doigts et un des Dragons blanc leva la tête. Il avala le bout de viande qui pendait de sa gueule puis trottina jusqu'à Hermione qui sourit en le voyant arriver.

— Bonjour, maîtresse, dit le Dragon alors qu'Hermione le caressait du bout des doigts, évitant le sang sur le museau. Tout va bien, tu as l'air éprouvée...
— Non, je vais bien, répondit la jeune femme. Je crois que je suis encore un peu traumatisée par le combat mais ça va passer... Quand dois-tu être emmené dans les montagnes ?
— Demain matin, répondit le Dragon. Mais je n'ai pas envie de partir, je suis bien ici...
— Je sais, dit Hermione. Mais un Dragon est trop imprévisible, même si tu dis pouvoir te contrôler. Ta place est mieux dans les montagnes, crois-moi.
— Si tu le dis, maîtresse...
— Tu vas me manquer, Flysse, dit alors la jeune femme. On a sauvé Harry tous les deux, et Malefoy...
— Et tu m'as sauvé la vie aussi, n'oublie pas, dit le Dragon en montrant la cicatrice grise qui ornait son bras. Je te dois la vie, maîtresse et je t'en suis reconnaissant au plus au point.

Hermione sourit puis elle s'approcha et entoura le museau du Dragon de ses bras. Elle frotta son front contre les écailles lisses entre les yeux et des larmes roulèrent sur ses joues. Elle se redressa ensuite et Flysse soupira.

— Chaque jour, je rugirais pour toi, maîtresse. Et je penserais à toi aussi à chaque fois que je verrais ma cicatrice. J'espère que tu pourras être heureuse avec cet homme que tu as empêché de venir, l'autre jour, sur la tour...

Hermione se redressa et le Dragon ronronna. Il leva une patte et passa sa griffe sur la joue de la jeune fille pour ôter une larme. Hermione sourit puis elle hocha la tête et recula. Le Dragon ferma les yeux en inclinant la tête puis la jeune femme partit et retourna dans le château.

— Vous semblez beaucoup tenir à cet animal, miss Granger, dit McGonagall en haut des marches du perron.
— Il m'a bien servi pendant le combat, il m'a été fidèle et je lui ai sauvé la vie en le soignant d'une vilaine blessure faite par un des Magyars...

Hermione regarda alors vers le parc où trois longs corps rouges, bardés de pointes, étaient allongés. Drogués, les trois reptiles étaient inoffensifs, mais plus vite ils s'en iraient, mieux ce sera.

McGonagall hocha la tête puis Hermione lui souhaita une bonne journée et elle gagna l'Infirmerie. Elle s'arrêta au pied du lit de Harry qui dormait paisiblement, une perfusion dans le bras droit, puis elle s'assura que Malefoy dormait lui aussi paisiblement, et enfin, elle se dirigea vers le lit de Rogue, que l'on avait entouré de deux rideaux, un de chaque côté, pour que le professeur eut un peu d'intimité.

— Contente de vous voir éveillé, professeur, dit la jeune fille en voyant l'homme couché sur le dos, mais les yeux ouverts. Vous vous sentez mieux ?

Rogue regarda la femme de son cœur puis il sourit faiblement.

— J'ai envie de vous embrasser, Hermione...

La jeune femme sourit puis secoua la tête.

— Oui, visiblement, vous allez mieux. Mais non, pas de baiser avant complète remise.
— Ce n'est pas juste, soupira Rogue à mi-voix. Peut-être que cela pourrait m'aider à me retaper plus vite ?
— Pas de chantage avec moi, dit Hermione en secouant la tête, le sourire aux lèvres. La seule chose qui touchera vos lèvres d'ici à une semaine, ce sera les flacons contenant vos médicaments. Rien d'autre.
— Vous voulez m'achever ? demanda alors Rogue en fronçant les sourcils.

Hermione sourit puis elle prit la main valide de l'homme dans la sienne et en caressa le dos de son pouce..

— De toutes façons, il y a trop de monde dans cet endroit pour se permettre un écart. Je risque déjà gros en venant vous voir sans raison... Je devrais être dans ma chambre à me reposer mais...
— Mais j'ai un service à vous demander, coupa Rogue.
— Oui ?
— Je voudrais que vous alliez dans mes appartements pour nourrir mon hibou... Il a du rentrer de chez moi, je lui avais dit gagner mon manoir tous les soirs pour ne pas que je me fasse surprendre quand j'envoyais des lettres à l'Ordre du Phénix... Vous le trouverez dans mon bureau, sur son perchoir... Sa nourriture est dans le meuble sous la fenêtre.
— J'ignorais que vous aviez un hibou, dit Hermione avec un sourire.

Rogue lui fit un maigre rictus puis la jeune fille se leva en hochant la tête.

— Je vais aller voir de quoi il retourne, professeur. Reposez-vous bien.

Elle lâcha la main puis quitta l'Infirmerie en soupirant.

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Sur le chemin des cachots, Hermione croisa Ginny et la jeune rouquine ne la lâcha pas d'une semelle, si bien que la brunette du l'emmener avec elle.

— Rogue m'a demandé de m'occuper de son hibou, dit Hermione quand Ginny lui demanda pour elle se rendait aux cachots.
— Il a un hibou, lui ? Et il ne peut pas demander à McGonagall ? demanda Ginny.
— J'étais à l'Infirmerie quand il s'est réveillé, et tu sais comme je suis, toujours prête à rendre service.

Ginny sourit puis les deux filles gagnèrent la salle de classe de Rogue. Elles se rendirent ensuite dans le bureau et, en effet, elles découvrirent un gros hibou grand duc noir, posé sur un beau perchoir en fer forgé.

— Salut, toi, dit Hermione en s'approchant de l'animal aux yeux jaunes. Ton maître m'a demandé de m'occuper de toi pendant qu'il était alité. Je suis ton amie, d'accord ? Je m'appelle Hermione, et voici Ginny, mon amie.

L'oiseau tourna la tête vers Ginny, comme s'il comprenait, et la rouquine fit un signe de tête avant de réaliser que ce geste était stupide.

— Tu as peut-être faim, non ? demanda alors Hermione. Alors...

Elle s'approcha d'un meuble en bois sous la fenêtre et ouvrit les portes. Elle découvrit un gros paquet des graines pour oiseaux communs, des bâtons de maïs et d'autres trucs pour les oiseaux. Elle prit un pot en verre dans le sac de graines, le rempli puis alla verser les graines dans la petite gamelle en fer soudée au perchoir. L'oiseau regarda la jeune fille brune puis eut un mouvement de dédain et se mit à picorer les graines.

— Il nourrit son hibou avec des aliments pour oiseaux que l'on trouve chez les Moldus, dit Hermione avec un sourire. Surprenant...
— Il n'y a pas de Miam'hibou ? demanda Ginny.

Hermione regarda attentivement dans le placard puis secoua la tête.

— Non, dit-elle. Que des marques Moldues ! C'est drôle quand même.

Ginny hocha la tête puis les deux jeunes filles quittèrent le bureau puis la salle de classe après avoir donné de l'eau à l'oiseau.

En posant le bol d'eau dans l'anneau qui le maintenait sur le perchoir, Hermione vit une pile de lettres sur le bureau, adressées au « Professeur Severus Rogue, École de Sorcellerie Poudlard, Écosse ». Elle le prit et les fourra dans sa poche avant de regagner l'Infirmerie en plantant Ginny dans le hall d'entrée avec une amie à elle.

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— Voilà, professeur, dit Hermione en s'approchant du lit. Votre oiseau a à manger et à boire. Et je vous ai ramené votre courrier aussi. Je le pose là.
— Merci, miss, vous êtes un ange... répondit Rogue avec un petit sourire. J'ai hâte d'être remis pour pouvoir vous remercier comme il se doit.
— Allons... dit Hermione en rougissant. Cessez d'avoir ce genre de pensées et concentrez-vous sur vos blessures. Vous devez guérir le plus vite possible car votre remplaçant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux.
— Tant que ça ? dit Rogue en haussant les sourcils. C'est le Ministère qui l'envoie, je suppose. C'est normal, alors, ajouta-t-il quand Hermione eut acquiescé.
— Il est aisément comparable au professeur Binns, dit Hermione. Aussi soporifique.
— Hé bien, dit Rogue. Vivement que je puisse me lever alors.
— Vous avez quoi au juste ? demanda Hermione.
— Hé bien... Le poignet droit broyé, quatre côtes cassées, l'épaule droite fêlée... ha oui ! Et une belle cicatrice sur la tempe droite... et je crois que c'est tout...

Hermione sourit puis elle s'approcha et repoussa la mèche de cheveux noirs qui s'était échappée du lien qui les retenait derrière. Elle vit alors une belle ligne rouge, longue d'une vingtaine de centimètres, partant du cuir chevelu de l'homme et descendant jusqu'au lobe de son oreille dans une élégante courbe.

— Vous voilà bien rendu, dit Hermione avec une moue. Qui vous a fait ça ? Bellatrix ? Je m'en serais doutée, ajouta-t-elle alors que Rogue hochait la tête. Elle est morte ?
— Non, elle a prit la fuite, dit Rogue dans un soupir. Je l'ai blessée à l'épaule après qu'elle m'eut blessé à la tête, mais un Dragon s'est écrasé sur nous et elle est en a profité pour filer ventre à terre. Je ne l'ai plus revue après ça.
— Vivement que vous soyez d'aplomb, professeur, dit Hermione en reculant.

Elle tourna ensuite la tête et vit Ron s'approcher du lit d'Harry.

— Hey, Ron ! appela la jeune fille.
— Salut Mione, dit le rouquin en s'approchant. Bonjour, professeur, dit-il ensuite.
— Bonjour, monsieur Weasley, répondit Rogue.
— Comment va Harry ? demanda le rouquin à son amie.
— Il va, répondit Hermione avec un haussement d'épaules. Il a reprit conscience ce matin et maintenant il dort, mais Pomfresh dit qu'il est aveugle, pour le moment.
— Si j'ai bien compris, intervint Rogue. Le sang de Voldemort lui a giclé au visage, c'est bien cela ?
— Oui... N'existe-t-il pas une potion pour en annihiler les effets ? demanda Hermione en hochant la tête.
— Non, hélas, dit Rogue en secouant doucement la tête. Personne ne s'est risqué à prélever du sang sur Lord Voldemort pour en faire un contrepoison. Et maintenant qu'il est mort. J'ai bien peur qu'il n'y ait plus qu'à attendre et espérer.
— Harry est fort, il recouvrera la vue, dit Hermione. J'en suis certaine, seulement, j'ai un peu des séquelles...
— Quelles séquelles ? demanda Ron.
— Il a prit de nombreux coups à la tête, expliqua Hermione. Il avait un traumatisme crânien assez sévère, mais Pomfresh a réussit à minimiser les risques, seulement, avec le sang de Voldemort sur le visage et aussi un peu dans les veines, j'ai peur que notre Harry ne soit plus le même quand il sera remis.
— Ne dites pas de telles choses, miss Granger, dit Rogue. Mrs Pomfresh est une très bonne Infirmière, elle fera tout pour le remettre sur pieds et vous le rendre comme avant.

Hermione hocha mollement la tête, peu convaincue, puis Ron soupira et Hermione décida de prendre congé. Elle souhaita une bonne journée au professeur, passa près de Malefoy puis de Harry, puis elle quitta les lieux avec Ron et ils sortirent dans le parc.

— Ton Dragon va te manquer, j'imagine, dit Ron en s'asseyant sur les marches du perron.
— Oui, dit la brunette en prenant place près de son ami.
— Le mien s'est fait tuer, dit Ron en faisant la moue. Son corps a été réduit il y a trois jours et je t'avoue sans honte avoir versé une larme...
— Les Dragons sont des animaux attachants malgré leur aspect et leur caractère, dit Hermione en hochant la tête. Flysse est si gentil, il m'appelle tout le temps « maîtresse »...

Elle eut ensuite un sourire puis elle soupira et Ron l'imita.

— On fait quoi ? demanda-t-il ensuite. Nous sommes censés nous reposer mais je m'ennuie plus qu'autre chose...
— Allons à la Bibliothèque, il y a toujours quelque chose à lire, proposa Hermione.
— Pourquoi pas...

Ils gagnèrent donc la Bibliothèque, passant devant des portes où filtrait les voix d'élèves et de professeurs, Dumbledore ayant décidé que ceux qui étaient gravement blessés, genre os brisés, étaient exemptés de cours jusqu'à ce qu'ils soient remis, mais que les autres devaient reprendre les études.

Parmi les Gryffondors, Ron, Hermione et Harry étaient les trois seuls élèves à ne pas se joindre à leurs camarades pour les cours, qu'ils rattrapaient – sauf Harry – tous les soirs depuis une semaine.

Hermione n'avait rien eut de cassé, juste la cheville droite foulée, mais la blessure était guérie depuis plusieurs jours. Elle avait seulement obtenu de Dumbledore une autorisation spéciale pour rester au chevet d'Harry puisqu'elle lui avait sauvé la vie.

Ron lui, par contre, avait le poignet droit cassé et l'épaule gauche déboîtée. Il portait une attelle au poignet et un bandage très serré à l'épaule qui l'empêchait de faire ce qu'il voulait et parfois, cela le faisait enrager, lorsque, comme présentement, il voulait lever le bras pour prendre un livre sur un rayonnage plus haut que lui.

— Rah ! ragea-t-il. Hermione, s'il te plait, tu peux me descendre ce livre, cette fichue épaule me fait mal...

Hermione sourit puis elle sortit le livre et le donna à son ami qui la remercia d'un signe de tête. Ils allèrent s'asseoir sous la fenêtre, sur des poufs, et Ron demanda :

— Et Malefoy, comme il va ?
— Sa blessure est profonde, dit Hermione en ouvrant son livre. Voldemort l'a poignardé avec une lame de vingt-cinq centimètres de long empoisonnée. Même sous sa forme de Dragon, le poison a fait du grabuge. Il en a pour plusieurs jours d'alitement et après, ce sera sûrement la canne...
— Il ne va pas apprécier, dit Ron en secouant la tête.
— Peut-être, mais il faudra qu'il fasse avec, sans quoi il ne pourra pas marcher, dit Hermione. Ça va être dur avec Harry qui ne peut pas voir. A mon avis, ils vont pas mal s'engueuler...
— Mais on va les soutenir, dit Ron. Comme d'habitude !

Hermione sourit puis tous deux se plongèrent dans différents livres histoire de tuer le temps avant le déjeuner.

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