8-Du Before à l'After
-22 Mars 2059-
Une multitudes de senteurs m'envahirent, de la lavande, un peu de rose, mais il y a une odeur qui me ravie encore plus, celle de l'herbe. Mon odorat différencie chaque senteurs. Les douces d'un coté, les acidulés de l'autre ... Il y en a que je n'avais encore jamais sentit.
Délicatement, mes yeux s'ouvrent et j'aperçois une chose épatante. Le sang monte à une vitesse folle jusqu'à mon cerveau que j'en ai le tournis. Mes yeux s'humidifient face à une telle splendeur. Le paradis existe réellement.
Ce rêve ne peux être réel.
Jamais de ma vie, je n'ai vu autant de végétations, de couleurs et de d'odeurs. Ma main caresse doucement l'herbe sous mes pieds, j'en oublie presque de respirer. De l'herbe ! De la vrai, le bout de verdure brûler par le soleil ou jauni par le manque de soleil. Non, au contraire. Elle est verte, fraîche, humide. J'en profite pour y laisser promener mes mains oubliant le tableau qui se mets en place sous mes yeux. Son touché me donne des frissons qui rampent le long de mon bras pour arriver à ma colonne vertébrale. Je n'aurais jamais pensé que cette verdure -qui me dégoutte d'habitude- soit aussi douce et aussi agréable.
Or, toute bonne chose à sa fin.
- La simulation est en marche Monsieur, annonce un homme devant un ordinateur.
Ses doigts survolent le clavier à une vitesse folle. Les lettres s'ajoutent aux fils des secondes dans un programme.
Tous les regards se tournèrent vers un grand écran, d'où la simulations est projetée.
- Procédez aussi à la mise en place des autres sujets. N'attendons pas que l'un d'eux se réveille pour faire échouer les testes.
Le champ mélodieux d'oiseaux prit vie dans mon cœur. L'un des sons les plus harmonieux qui m'est était possible d'entendre. Je me sens comme pousser des ailes. L'endroit où je me situe n'a rien d'effrayant, du moins je ne trouve pas.
Une mer de verdure s'étant devant moi. Une clairière entourée d'arbres tous plus fleuris les uns que les autres. Une brise secoue les branches provoquant une vague de petites fleurs aussi légères que des plumes de couleurs rosies ou bien blanches.
Je continue ma marche vers une prairie déserte. C'est là que l'évidence me frappe. N'y a-t-il pas d'animaux dans une forêt ou une clairière ? Un lapin, une biche, un ... Tout sauf rien ! J'avance de quelques pas en tournant sur moi même. Cent quatre-vingt degré suffirent à me glacer le sang.
- Y aurait-il un problème ?
- Non monsieur, la simulation marche à la perfection.
- Alors pourquoi ce paysage est-il si merveilleux, commence-t-il à s'énerver en déboutonnant son veston de costume et en s'adossant à la barrière face à lui.
Il prononce ce dernier mot avec dégoût.
- Où sommes nous ?
- Je ne sais pas.
L'homme semble paniquer pendant un long moment de silence. A l'écran, Alix tourne et un sourire mesquin se dessine sur les lèvres de l'homme d'affaire.
- Regardez, à gauche, le prévient-on.
Je vous l'ai bien dit : tout bonheur à une fin. Cinq cent mètres plus loin, je découvre un paysage désastreux. Les arbres sont surplombés d'un immense nuage de fumée rouge qui amène une dérangeante odeur de brûler. Je mets mon coude devant ma bouche en toussant. Heureusement, les arbres m'empêchent d'en voir plus pour le moment.
A mes pieds gît une mallette renforcé en métal noir. A chaque seconde passés, un bip résonne pour me rappeler à l'ordre. Ce n'est pas son seul but, la sonnerie rythme le chronomètre. Je suis face à un bombe, pas n'importe laquelle, la pire d'entre toute ... Je ne sais pas comment j'en suis consciente. C'est celle qui causera notre extinction à tous. Je manipule la boite granuleuse. Sur son dessus Mes mains progresse le long de la boite pour trouver un bouton d'arrêt autour du minuteur. Bien sûr, rien n'est aussi facile.
0 : 5 ... 0 : 4 ... 0 : 3 ...
Le cri d'un corbeau me ramène à ce paradis empoisonné. Précipitamment, je compris aussitôt. Ce n'est qu'une illusion. Or, fruit de mon imagination ou non je compte bien rester en vie. Je suis tout sauf au paradis.
Le sang afflue dans mes veines et un seul ordre résonne dans ma tête : courir. Le plus vite, le plus loin sans s'arrêter même si cela est en vain. Il ne me fallut que une ou deux micros-secondes pour que je prennes mes jambes à mon cou. Je m'engage aux travers des arbres, ne réagissant pas aux éraflures que certaines branches font à ma peau.
Ma course folle assèche considérablement ma gorge et me contraint à inspirer et expirer un volume moins important d'oxygène. Mes poumons sont en feu, il me brûle de l'intérieur. Je trébuche contre une racine et plante mon point face contre terre. Un cri de rage sort de ma gorge irritée et je laisse une insulte être le derniers mots qui le suivit.
Mes yeux aveugle, mes oreilles sourdes contribuent à dédoubler ma panique. Mon dernier souvenir est la pression de mes mains maintenant de la terre entre mes doigts.
Cette cage anti-sensoriel ne dure pas longtemps cette voix, il est vite remplacer par une salle sombre, juste éclairé d'un spot à allogène qui me fait mal au yeux. Ce lieu n'a rien à voir avec celui que je viens de quitter.
Non, ce n'est pas possible, je rêve, je fais un cauchemars. C'est plus fort que moi, la panique pris possession de mon corps. Il y a une seconde, j'étais dans une clairière en compagnie de la perfection et d'une bombe des bombes les plus destructrice et là, je me retrouve dans une pièce sans fenêtre et sans porte. Les larmes coulent le long de mes joue et de mon cou, ma gorge se serre, ma respiration s'accélère et devient de plus en plus difficile. Mes membres débutent leur incontrôlable tremblement. L'air me manque. Autour de moi, la volume de la pièce diminue.
Il faut que je fixe quelque chose, que je contrôle ma respiration, mais c'est impossible.
Je fouille mes souvenirs à la recherche d'un moment auquel me rattacher. L'image de mon défunt père apparaît mais sa puissance est trop faible. Elle est suivit de deux autres personnes. Elles sont mes encres sut Terre. Ma mère et Kevin. Je me concentre sur ce dernier. Son sourire à me faire fondre, ses lèvres, ses yeux verrons qui m'hypnotisent, ses mains rêches et sa chaleur. Ma respiration se calme et mes mains reprirent leur contrôle.
Inspirer, Expirer ...
- Alix, m'appelle-t-on.
Je relève ma tête et tombe nez à nez avec mon interlocuteur. Une femme habillée de aillons grisâtres, le visage maculé de poussières, me tend une arme à feu.
- Prenez.
Son geste est assuré. Je ne réagis pas tout de suite et elle répète sa demande. , se qui valut une répétion de sa demande.
- Que voulez-vous que j'en face ?
Je parviens tant bien que mal à contrôler ma voix.
- Prenez.
Pour lui faire plaisir, je la lui arrache des mains. A l'extérieur du Mur, l'une des règles est pas de pitié. Vous devez vous dire que c'est inhumain mais avec l'expérience on s'y habitue. Si, pendant l'Epidémie, tout le monde avait eu pitié, plus personne ne serait là pour en parler.
Elle se tourne et mon regard la suit.
- Je pense que tu sais quoi faire ?, me questionne-t-elle.
Derrière elle, le décors se dessine. On se croirait à un interrogatoire. Une table et deux chaises minimalistes sont apparues. Sur chacune d'elle est assis Kevin et maman qui s'échangent des regards plein de peur.
Une goutte de sueur perle le long de mon front.
- Il en est hors de question.
J'avale difficilement ma salive en tentant de lui rendre l'arme à feu. Elle est un vrai robot aux paroles prédéfinis par un programme.
- Tue les, me fixe-t-elle dans les yeux qui ne cligne pas une seconde.
- Non.
- Tue-les !
- Non !, répétai-je plus fermement.
- Tu n'as pas le choix fait le.
Son ton ne laisse place à aucune émotion.
- Il en est hors de question.
Mes larmes que j'avais oublié recommencent à inonder mon visage mais cette fois-ci avec plus d'importance. Je jette larme au bout de la salle pour appuyer mon refus. Tout aussi buté que moi, la femme part tranquillement vers le pistolet. Je tombe au pied des prisonniers et tire sur les liens. Cependant, ils sont trop bien serré pour les dénouer.
- Tue-les.
Ces deux mots suffirent à me faire craquer. J'arrache l'arme de ses mains et la pousse violemment.
- C'est ce que tu veux, hurlai-je en les visant. Hein ! Je ne me trompe pas ! Que je les abatte comme des chiens. Alors regarde bien.
Je ne réfléchis même pas. Saisissant correctement l'arme dans le creux de ma main, je la braque vers ma tempe. Sans remords alors qu'elle s'apprête à se jeter à mon cou, je presse la gâchette.
Les écrans passent au noir et les voix commencent à résonner dans la salle. Tout le monde débat des événements qu'ils viennent d'encadrer avec plus ou moins de succès.
- Dites-moi, qu'est-ce que signifiait la première simulation ?
- Cela est difficile a dire mais avec réflexion, je ...
- Venais en au faite.
- Il semblerai que ce ne soit pas un monde créer de toute pièce par le cobaye. Tout les éléments correspondent. Elle se trouvait dans un monde entre le Before pas dans l'After ...
Bonjour,
Des éléments solides qui vont rythmer la suite de l'histoire.
Qu'est-ce-que le Before et l'After ? Que renferme vraiment la bombe ? Quel est vraiment le but de ces simulations ?
Pour information : les mots en italiques gras appartiennent au deuxième point de vue utilisé.
N'hésitez pas à me faire part de votre avis ou autre, j'y répondrai avec plaisir !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top