6-Impact

- 22 Mars 2059-

Chaque nuits, chaque jours, chaque heures enfermée ici devient un enfer. Les cernes sous mes yeux témoignent de mon important manque de sommeil. Je ne vie que café, cloîtrée, la plus part du temps, dans ce qui me sert de chambre. Mes neurones bouillonnent à la recherche de mon sésames. Quelque chose m'échappe mais quoi ? Me renseigner ne me mène à rien. 

Une semaine dans la Boite et je suis encore au poins de départ. Je pensais qu'en apprendre plus sur eux me permettrait de pouvoir m'enfuir mais ce n'était que leurre. 

En regardant tous les détails de cet endroit, il m'arrive de me demander si le secteur 1 est comme ça. L'intérieur du mur est-il si propre, calme et moderne ? Pourquoi ne pas nous en faire bénéficier ?

Je me trouve dans le centre de la capitale. Ne vous m'éprenez pas, Paris ne l'est plus. Elle a été ravagée, il y a longtemps, par des incendies et des casses. La ville étant tombés, les secteurs ont vu le jours. Le 1 est devenu la capitale. 

Il reste encore une heure avant que la sonnerie quotidienne vienne nous réveiller. Nous sommes réglés comme des horloge, levé à 8 heure et couché à 22 heure, entre ces deux heures nous sommes libres. Tout est chronométré à la seconde près. Je suis le mouvement la journée et bafoue les règles le soir. S'il y a des caméras, elles doivent me voir, mais je continue. Pour l'instant personne n'est venu m'arrêter, même Thomas que je ne vois plus, alors rien ne m'empêche de continuer. Tout les soirs, je retourne au pied de cette porte. J'essaie de la forcer mais rien n'y fait, elle résiste. Des fois, je ne perçois que quelques petits bruits soir et une porte qui s'ouvre. J'en déduis que c'est lui, il ne peux pas vivre indéfiniment entre quatre murs sans eau, ni nourriture. Le pire est sans aucun doute le fait que mes autres camarades ne critiques rien. Il ne font que suivre les ordres à la lettre. 

La nuit, je me permet une heure ou deux pour profiter du canapé. J'apprécie la façon donc le cuir grince sous mon poids, ça me rappelle que je suis en vie, que le temps ne s'est pas arrêté. A l'aide d'une télécommande, j'abandonne la chaîne de télé-achat et choisit de regarder les informations. Rien ne s'y passe mais je me sens encore un peu connecté au 6. 

Mon réveil affiche 8 h 45. Je ne peux plus attendre. Je me fais mon lit et enfile les vêtements qui sont apparus dans une boite. Matin et soir, nous y déposons ce que nous portons pour en avoir des propres. Quand ils le veulent bien, la couleur bleue est remplacé par du blanc. 

Comme un zombi, je traverse le couloir qui, subitement, se met à trembler. Je manque de perdre l'équilibre pendant que les lumières clignotent. Ça ne dure que quelque instant. Mon cœur manque un battement. Tout de suite, je rejoins la grande salle et aperçois que je ne suis pas la seule à mettre réveillée plus tôt. Je reconnais tout de suite la chevelure ondulé et la peau légèrement plus foncé de Aela. Elle est assise sur le divan, les genoux collés contre sa poitrine. Je décide d'aller la rejoindre. Ce n'est qu'en m'asseyant que je remarque que la jeune fille, de quatorze ans à peine, tremble. 

Je suis de mes yeux le chemin tracé par les siens. Il me mène vers l'écran de télévision qui diffuse les informations. L'air d'habitude si calme et ouvert de la jeune présentatrice est métamorphosé. Il n'a fallut que quelques heures pour arriver à ce résultat. Je la trouve terrifiée. 

- Mesdames et Monsieur, il y a de cela cinq minutes, une attaque d'envergure a eu lieu. Pour des raison qui nous sont encore inconnu, les Etats-Unis nous ont attaqué. Ils ont l'argué sur la cote du secteur 5 une bombe atomique. 

Sa voix est assourdie par la sonnerie ainsi qu'autre chose. Je tends l'oreille pour trouver l'origine de cet infime bruit. Je ne l'ai entendu que lors d'exercices. 

- Les autorités prient vous pris donc de rejoindre au plus vite les bunker près de chez vous. A l'heure qu'il est nous ne pouvons pas encore vous informer des dégâts et du nombre de morts. 

Elle appuie sur son oreillette. 

- On m'informe que le souffle aurait ravagé la périphérie du secteur 4. 

Cela voudrait-il dire qu'un pan du Mur est tombé ? 

A mes cotés, Aela est parcourue par des frissons de plus en plus violent. Une larme coule, dans un silence de plomb, sur sa joue au moment où une carte provisoire est tracé à l'écran. Effectivement, le 5 n'est pas le seul touché, son secteur l'est aussi.

Je savais la paix fragile mais pas à ce point. On nous à cacher tellement de chose ... Pourtant, je ne comprends pas pourquoi nous ? On a rien fait à ce que je sache.  

L'émission passe à la publicité le temps que le plateau soit évacué. Je suis paralysée par le choc. Que c'est-il passé ? Pourquoi nous ? 

Je veux comprendre mais le temps n'est pas le mieux choisit. 

Cette opportunité allée sans doute être la seule. Les Autres doivent être en alerte maximale. Ils seront trop occupés par la surface pour faire attention à nous. Il faut que le toit tombe. Je sais, je suis un peu optimiste mais sa n'a jamais tué personne. Juste un morceau du mur. 

Les minutes passent à une lenteur folle. Elles sont toutes rythmé par l'alarme qui hurle toujours à l'apocalypse. 

Une ... Deux ... Trois ..

Le compte à rebours résonne en moi. 

Quatre ... Cinq ... Impact ... 

Aela pousse un cri et resserre son emprise. Je me lève et observe la structure. Il dois bien y avoir une fissure, quelque chose ... Cependant, les murs restent toujours aussi étanche aux tremblements. Une nouvelle bombe est tombée. 

- Merde, dis-je à moi même. Tout va bien ? 

Le reste du groupe afflue dans la pièce, tous aussi perdus et désorientés. La petite fille me répond d'un faible haussement de tête. 

Sur le mur, la télévision ne répond plus. Elle n'est plus traversée que par les points et ligne blanche. J'imagine les gens dehors, encore plus apeurés que nous. Je vois se dessiner sur leur visage la terreur. 

Ma seule chance a finit à l'eau, je dois l'accepter, il n'y a aucune issue qui pourrait me permettre de m'enfuir. La structure est trop résistante. Il n'y a qu'une réponse à ça. Elle est tellement évidente que je me demande comment je ne m'en suis pas rendue compte plus tôt. Nous sommes enfermé dans un coffre fort qui ne peux s'ouvrir que de l'extérieur et qui ne peux être détruit : un Bunker.  

Ce matin là, pour la première fois, la sonnerie reste silencieuse comme une prière en l'honneur de ce massacre ... 

[Autre part, le même jour]

- Monsieur, interpelle un homme tenant une tablette à la main

- Oui. 

- D'après nos estimations, nos dégâts sont mineurs. Nous pouvons remercier le Mur d'enceinte. 

- Et au 4 est-il toujours debout ? 

L'homme hausse des épaules. Personne ne peut encore juger les dégâts. Certains parlent d'un ravage du 5 d'autre de conséquences bien plus grave.  

Les deux hommes quitte le couloirs bondé d'employé pour rejoindre un centre de commande surplombé par une petite estrade des bureaux remplient de matériaux informatique. 

- Quel est l'état du Mur plus à l'Est ? 

- Quelques fissures par endroit mais il pourra en subir une deuxième attaque. Des milliers d'habitations ...

D'un geste de la main il le coupe. 

- Viens-en au fait, je ne t'ai pas demandé de commenter. 

- Très bien monsieur. La Bunker n'a aucun dégât, personne n'a été blessé. 

- Quelles sont les explications du gouvernement ? 

- Des espions nous on infiltrés. Ils sont au courant de notre secret. Pour eux, être en possession d'un tel pouvoir est impossible. 

- Ils veulent équilibrer la balance. 

L'homme en costard baisse la tête et la relève dans une grande inspiration. 

- Nous ne pouvons plus attendre. La phase deux prend trop de temps. Nous ne pouvons nous permettre d'en perdre plus. Prévenez les équipes, nous déclenchons la phase 2 ... 

Coucou, premier chapitre séparé en deux parties. Que pensez-vous de ce deuxième point de vue ?

Un nouveau chapitre sera posté demain ! 

N'hésitez pas à allez voir en média la carte ainsi que la Bande Annonce. 

Je réponds avec plaisir à vos commentaires !

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