Date : Inconnue

Sujet : Écrire la suite du texte vu en classe.

Classe : 5A

Un grand jour !

Je pousse la porte de chez moi, le sourire aux lèvres, les joues rouges. Ma mère le remarque aussitôt. C'est sûr, je ne rentre pas souvent chez moi avec cette tête. Habituellement, je me contente d'un faible sourire, mais pas aujourd'hui ! Pourquoi est-ce que je devrais me priver d'être heureux ? Je file dans ma chambre, pour faire mes devoirs. Une heure ou deux après, je vais m'asseoir à table, devant un grand plat de lasagnes. L'odeur se mêle à mes pensées, et au regard que me jette ma parenté, je sens que j'ai plutôt intérêt à me confier. Et en effet :
" Alors, ta journée s'est bien passée ?
- Oui c'était bien..., je marmonne en cachant mon sourire.
- Raconté, que s'est-il passé ? demande l'intéressée.
- Alors, voilà comment ça s'est déroulé : nous sommes en cours de maths. Là, on frappe à la porte, c'est le dirécteur. Il nous explique qu'il y a un nouvel élève dans la classe, David. Devant nous apparaît un garçon aux cheveux noirs en bataille. Presque aussitôt, les élèves de ma classe se pressent autour de lui pour poser toutes sortes de questions stupides. Moi, je le contente de recopier la leçon au tableau. Soudain, Andréas* ( personnage du texte étudié en classe, qui harcèle le narrateur ) bouscule les autres et se plante devant le nouveau :
" T'es qui toi ? Tu ressembles à un maternelle...
- Le " maternelle ", va faire comme si il n'y avait pas un imbécile devant lui ", répond celui-ci en tournant les talons. Quelques camarades rient, et moi je ne peux m'empêcher d'être impressionné; personne ne tient tête à Andréas, et surtout pas un nouvel élève ! Il se tourne vers moi :
" Je te conseille de ne jamais me répondre comme ça ! " Je baisse les yeux, soumis. La sonnerie retentit, je range mes affaires et sors de la salle. Dans la cour, je m'asseois sur un banc et relis mes cours de maths en glissant quelques erreurs, pour me rendre plus idiot que je ne le suis. Cette méthode a le don de me fondre dans la masse. Soudain, David s'installe à côté de moi. Je l'ignore, mais mes mains tremblent un peu. Va-t-il m'insulter ? Me frapper ? J'attends, en essayant de paraître décontracté. Mon camarade jette un coup d'œil à mon cahier et s'exclame :
" Waa, tu es fort en maths ! " Je marmonne un petit " oui ", à peine audible. Il continue :
" Moi je galère... Tu pourrais m'aider ? Si ça ne te dérange pas, bien sûr !
- Oui, pas de problème...
- Dis, tu sais comment il s'appelle, le gars qui m'a comparé à un maternelle ?
- Andréas. Il attaque toujours seul, et personne n'ose lui résister. A part toi... Comment tu as fait ?
- Dans mon ancien collège, je me faisais harceler par deux personnes redoutables. C'était l'enfer ! Ensuite, mes parents ont décidé de déménager. J'y ai vu la chance de ma vie, et j'ai choisi de ne plus me laisser faire, explique-t-il.
- Tu pourrais m'aider à faire pareil ?, je demande.
- D'accord. Amis ?
- Amis !, j'affirme en lui serrant la main. Ensuite, nous cherchons des élèves qui voudraient se rebeller contre Andréas et formons un groupe avec eux. Nous sommes environ treize. Immédiatement, ils s'exclament :
" On veut bien être bande avec toi, David, mais pas avec lui ! Ça craint ! " Ils s'éloignent de moi comme si je m'étais roulé dans les ordures. Député, je regarde mes pieds. Mon ami lève les mains :
" Doucement les gars, on doit se serrer les coudes si on veut y arriver ! Et il faut accepter les autres comme ils sont, chacun a ses défauts... et ses qualités ! " Ils soupirent, mais hochent la tête. Après nous avons rit, parlé, et mis en oeuvre notre plan pour détrôner l'ennemi ".
- Tu te rends compte, maman, je me suis enfin fit des amis !
- Je suis contente pour toi... " Avant qu'elle ne termine, je m'engage dans une longue danse de la victoire, enchaînant les pirouettes et les saltos. Ma mère rit de bon coeur. Pas à dire, la journée ne peut pas être mieux !

FIN

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Voilà pour celle-là !
J'espère que ça vous a plu ;)