Chapitre 30: Frappe moi si tu veux.
Note de l'autrice:
Elektra nation, hello again ! Je vous met une petite note avant-chapitre pour vous avertir. Je sais que ceux qui seront arrivés jusqu'ici seront certainement susceptible d'apprécier le projet.
Depuis que l'écriture de la saison 2 de Excusez-moi, c'est ma fiancée est terminée, je me suis lancée dans un projet de fiction aventure et romance nommé "Ma meilleure ennemie" à ce jour. Je vous invite à y faire un tour, c'est le même style d'écriture, mais les chapitres sont beaucoup plus longs, le scénario est BIEN PLUS travaillé, et on retrouve des personnages très similaires à nos petits bébés. (Perséphone/Isolys ou encore Léah/Lupa).
Autre chose dont j'avais parlé avec une lectrice il y a quelques temps, mais on manque cruellement de représentation lesbienne dans les oeuvres de fiction par rapport, par exemple au boys love. Je vous propose donc, si cela vous tente (écrivez moi en commentaire) de vous parler un peu des oeuvres qui m'ont hautement inspirées pour l'écriture de ce livre.
Sur ce (flop, sûrement), bonne lecture !
=^.x.^=
Des larmes de rage inondèrent le beau visage de Perséphone, qui se déformait de rage.
- L-lâche ma main ! s'exclama Isaac, la peur se lisant dans son visage.
- Tout ça... Parce que tu pensais que j'étais bourrée, hein ?
La voix de la vampire était réduite à un murmure, ses doigts serrant si fort le poignet de Isaac que celui-ci se mit à haleter de douleur, sentant la bague offerte par Lupa s'incruster dans a peau. Mais les yeux bleus de Perséphone avaient perdu leur aspect flou et égaré. Ne restait plus que la haine et la déception.
- Si je ne l'avais pas été, tu m'aurais avoué tout ça ?
Lupa tripota le dictaphone dans sa main, mal à l'aise, mais s'approchait toujours à pas lourds, traversant le bar.
- Si tu ne me faisais pas boire, tu aurais aussi tenté de me violer ?
- Mais tu es insensée... bredouilla Isaac qui sentait de la sueur couler le long de son dos.
- Et si j'étais sous soumission chimique ? Dans le coma ? Tu aurais aussi essayé de me...!
La voix de Perséphone se perdit dans un grognement sourd. De sa main libre, elle s'était emparée de la bouteille de liqueur translucide avec laquelle Isaac la resservait depuis tout à l'heure. Elle l'éclata violemment sur la tête d'Isaac qui poussa un cri de douleur et de surprise. Cependant, impossible pour lui de s'échapper, la vampire tenait toujours son poignet fermement, et le tesson de bouteille dans l'autre.
- Et si j'étais MORTE, Isaac, tu l'aurais fais aussi ?! hurla-t-elle alors que des larmes dévalaient son visage pâle comme la mort.
- Perséphone, murmura Lupa.
Seulement, sa voix grave et douce ne parvint pas aux oreilles de Perséphone qui regarda le visage du chevalier se couvrir de coupures, elle lui donna une gifle, puis deux, hurlant:
- Ça fait combien de temps ? Combien de femmes ? Combien de mensonges !!!
- Perce...
Elle posa le dictaphone sur le comptoir en regardant Perséphone frapper à répétition les joues de l'homme, qui, sonné, ne se défendait pas. D'un mouvement brusque, elle fit lâcher la main de Perséphone sur le poignet bleui de Isaac, et se plaça entre eux.
- BOUGE ! hurla la blonde entre deux sanglots, attrapant Lupa violemment par les pans de sa veste. Je vais le tuer !
- Tu ne devrais pas faire ça, dit calmement la loup-garou en regardant le sol, en signe de soumission.
Perséphone était secouée de sanglots, mais semblait tellement furieuse que ses yeux étaient devenus rouge sang, ses crocs reflétaient les néons du bar, et elle semblait plus que jamais imprévisible. Pourtant, la grande et massive Lupa resta calme sur ses appuis, ne faisant un geste contre elle. Le corps du blond s'écroula derrière elle, au sol.
- Ecarte-toi sinon tu vas le regretter ! cria à nouveau la vampire, à bout de souffle.
- Frappe moi si tu veux.
Une gifle partit, Lupa ferma les yeux et sentit sa peau brûler. Comme la marque de sa honte et de sa culpabilité pour ne pas avoir su la protéger. Elle ferma ses beaux yeux dorés pour ne plus voir la blonde.
Elle se laissa pousser violemment, resta en place malgré les mains de Perséphone qui tambourinaient sur sa poitrine. Elle sentait son souffle se couper, perdre ses repaires sous le coup de la douleur. Elle savait les crocs de Perséphone sur ses bras, dans le cou, sans chercher à extraire son sang.
- Mais... Bouge ! sanglota la blonde en chancelant. Bouge, merde !
- Tu peux continuer, dit doucement Lupa. J'vais bien.
Perséphone ferma son poing et l'envoya avec violence dans la cage thoracique de la plus grande. Plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de force.
- Casse-toi ! Tu vois bien que je te fais du mal !! hurla la vampire, des larmes coulant sur ses joues rougies de colère et de douleur.
- Tout va bien, Perséphone. Je suis là.
- L-Lupa...
- Tout va bien.
Lupa ouvrit ses bras calmement, couverts de bleus et de morsures, et les yeux de Perséphone brillèrent, révélant son égarement. Elle s'y précipita avec tant de force que cela déstabilisa la loup-garou qui s'appuya contre le comptoir, la prenant dans ses bras.
- Mon dieu, Lupa...
La loup-garou la sentait trembler comme une feuille, aussi fébrile et fragile qu'une soldate après être rentrée de guerre. Elle ferma les yeux, sentant la douleur s'effacer de tout son corps en sentant le souffle humide de larme et de morve de celle qu'elle aimait contre elle.
- Qu'est-ce que je fais...
Elle laissa Perséphone sangloter dans son tee shirt, et regarda le dictaphone, puis le corps d'Isaac, au sol. Elle savait que le plan qu'elle avait concocté ne plairait pas à Perséphone... Mais il avait marché. Il avait marché à merveille.
Perséphone était l'appât, ferait semblant de boire et d'être saoule, munie de quelques bouteilles dont le contenu était en réalité de l'eau. Et Lupa les enregistrerait. Des preuves et une vengeance à l'appui. Cependant, une chose était certaine. Si elles tuaient Isaac, elles seraient inculpées pour meurtre, qu'il y ait agression sexuelle ou non. C'était à la justice de s'occuper de cela, pas à Perséphone.
Lupa glissa une main dans les cheveux de sa belle, qui semblait ne plus vouloir bouger, ou même respirer, et lui murmura simplement:
- Va en haut. Souffler un peu, reprendre tes esprits. Je te rejoindrais... Je m'occupe de tout. D'accord ?
- Je... Je vais aller prendre une douche. J'ai envie de vomir, sanglota Perséphone en hochant docilement la tête.
Elle s'écarta à contrecoeur des grands bras réconfortants de celle qui avait volé son coeur, et évita son regard en se mordant la lèvre. Après une hésitation, elle fila dans les escaliers, enlevant ses habits en chemin avec dégout.
=^.x.^=
"Hélios... On m'a longtemps parlé de toi. Un mage noir, descendant de ceux qui nous ont causé un tord irréparable ! Une si grande puissance dans tes veines."
"... Ray de Brières."
"C'est moi même, en personne ! Le fantastique Ray !"
"Pourquoi m'app'lez vous ?"
"J'ai une super proposition à vous faire, et à mon avis elle va vous intéresser. Toi et nous, on a des intérêts en commun..."
=^.x.^=
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