Épisode 9 : "Il est clean...?"
Après 30 jours de sevrage, c'était la fin du confinement pour Tamaki.
Ce matin, il était là, assis sur une chaise de la table à manger, regardant son bol de céréales d'un air absent et attristé. Il savait que c'était la fin, mais l'angoisse ainsi que sa faible énergie étaient toujours présentes. Ses mains posées sur la table, il tente d'attraper sa cuillère mais impossible, sa main tremble tellement qu'il arrive à peine à la déplacer. Une larme coule lentement sur sa joue, tandis que son visage est pâle, bien qu'elle soit éclairée par la faible lumière orangée du lever du jour. Puis, sa mère arrive doucement derrière lui, avant de passer délicatement un bras autour de lui. Elle lui embrasse longuement sa tempe, puis colle sa joue à la sienne :
- Je suis fière de toi, mon bébé. Je suis fière de toi.
Tamaki ne réagit pas, bien qu'il entende les mots de sa mère. Il se contente de fixer son bol, les larmes aux coins de ses yeux. Observant sa main tremblante qui tente de prendre la cuillère, Kora prend cette dernière avant de la passer sous la paume de Tamaki. Elle prend par la suite sa main et la referme délicatement, puis la lève vers les céréales.
- Voilà, doucement.
Elle trempe la cuillère dans le bol de lait, attrape une bouchée puis l'avance doucement vers les lèvres de son fils, qui ouvre lentement sa bouche tremblante. Il finit par avaler sa petite bouchée de céréales. Une légère goutte de lait coule de son menton, alors qu'il croque difficilement ses céréales.
Kora lui chuchote tendrement à l'oreille, tandis qu'elle lui fait reprendre une bouchée de céréales :
- C'est bien Tamaki, c'est très bien.
...
Dans l'appartement d'Hanma, Issei est assis sur le canapé, téléphone sur l'oreille.
- Salut, c'est Tamaki, laissez un message.
Le jeune brun claque légèrement sa langue, avant de raccrocher et poser ce dernier sur la table. De là, Shuji arrive au même moment.
- Ça va pas, qu'est-ce qui t'arrives ?
- Ça fait des jours que j'arrive pas à joindre Tamaki, ça m'inquiète.
Hanma marque une pause, tournant ses yeux sur le côté, avant de s'asseoir à ses côtés :
- Peut-être qu'il t'a bloqué.
Issei secoue lentement la tête :
- Nan, si c'était le cas, ça ne sonnerait même pas.
- Pas faux.
Il allume ensuite une cigarette avant de lui demander s'il a essayé d'aller chez lui. De là, le concerné penche la tête sur le côté, la lèvre crispée.
- Ouais, mais...
...
Plusieurs jours avant.
Issei frappe à une porte. De là, Kora l'ouvre, avant de regarder avec étonnement l'adolescent, qui la fixe les yeux écarquillés.
- Hum, bonjour...
Kora lui sourit alors amicalement, le saluant à son tour. Elle lui demande par la suite si elle peut l'aider.
- Hum... commence l'adolescent avec hésitation, en fait, je suis..., un camarade de classe de votre fils, Yotsuba Tamaki, et...
Là, le sourire de la jeune femme se dissipe légèrement, ce que Issei ne manque pas de remarquer, tandis qu'il continue :
- Et, je voulais savoir si c'était possible de lui remettre ses devoirs, étant donné qu'il a été souvent absent ces derniers jours... Est-ce qu'il va bien ?
Il fronce légèrement les sourcils, tentant de scruter d'un œil l'intérieur de l'appartement derrière la jeune femme.
- Hum..., oui, oui, répond Kora, Tamaki va bien. C'est juste qu'en ce moment il est un peu malade, c'est pourquoi il est absent ces derniers temps à l'école. Désolée de vous inquiéter pour mon fils.
- Oh non, non non ça va, si vous me dites qu'il va bien..., alors ça me rassure. J'espère qu'il va..., vite se rétablir. Merci à vous.
Il s'incline légèrement avant de partir par la suite, tout en rétorquant un petit "au revoir". Après avoir hoché la tête et salué, Kora fronce alors les sourcils et se tourne dans sa direction :
- Eh, et les devoirs que vous deviez me donner ?
Trop tard, Issei avait déjà quitté l'étage. Kora regarde le fond du couloir d'un œil interrogatif.
Issei : J'ai paniqué grave.
...
De retour à l'appartement, Hanma pouffe doucement de rire, avant de repasser la cigarette entre ses lèvres.
- Ouais, j'imagine bien la scène.
Issei fronce les sourcils, les coudes posés sur ses genoux :
- C'est trop bizarre, mais depuis ce jour j'ai l'impression qu'elle m'a menti.
Hanma inspire la nicotine de sa cigarette, avant d'expirer par la suite la fumée :
- C'est sa mère Issei. Pourquoi elle te mentirait, elle te connaît pas.
- Ouais, je sais bien mais... Tamaki répond pas à son téléphone, c'est ça qui est étrange.
- ... Et ben peut-être qu'il fait exprès de pas te répondre.
De là, il se tourne lentement vers son grand ami, assez septique :
- Et je peux savoir pourquoi il ferait ça ?
- Parce qu'il veut couper les ponts.
- Après m'avoir demandé de l'aider ?
- Tu sais très bien qu'à ce moment-là, il était désespéré.
Il détourne tristement le regard, pensant qu'Hanma n'avait pas tort. Celui-ci poursuit ensuite sa phrase après avoir fumé une nouvelle fois :
- Ce mec est un putain d'égoiste, surtout quand il s'agit de se doper. Quand il a besoin de conso, il court te chercher, mais sinon à part ça, tu peux aller te faire foutre.
Samatoki rétorque, alors que sa jambe tremblote légèrement :
- C'est pas vrai.
- Si c'est vrai, donc fais pas genre.
- Putain Hanma, Tamaki a toutes les raisons du monde de m'en vouloir, on en a déjà parlé...!
- Ouais, mais c'est pas une raison non plus pour profiter de toi.
- Il profite pas de moi...
- T'es sûr de ça ?
Il se tourne vers lui et le regarde sérieusement, un sourcil haussé. Issei le fixe à son tour, froidement, avant de partir du salon et s'enfermer dans sa chambre. La porte claque, sous le soupir d'Hanma qui inspire de nouveau la nicotine de sa cigarette.
...
La journée s'écoule, et Tamaki semble aller mieux que ce matin. En fin d'après-midi, le voilà qui regarde la télé, allongé sur le canapé du salon. Kora se tient aussi là, ses bras sont autour des épaules à son fils, qui est collé à ses côtés. Tous deux regardent un programme télé.
- J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai pas regardé la télé, parle alors Tamaki d'une voix monotone.
De là, Kora sourit gentiment :
- J'suis contente que ce soit terminé. T'as été très courageux.
Elle le regarde tendrement, avant de passer un doigt sur le devant de ses cheveux. Tamaki lui rend timidement son sourire :
- C'est grâce à toi tout ça.
Il marque une pause, avant de la remercier d'avoir été là pour lui.
- Je serai toujours là pour toi Tamaki.
- ... Et, pour ce que j'ai pu dire, sur papa ou Maki-san...
Là, elle le stoppe de suite, caressant sa nuque.
- Tu n'as rien à me redire, d'accord ? C'est déjà oublié depuis longtemps.
Il baisse tristement les yeux, comme s'il regrettait toutes ses paroles affreuses.
- ... J'suis vraiment content que tu sois heureuse, tu sais. Et..., j'suis d'accord, enfin, je veux bien..., que tu me le présentes. Convenablement.
Kora lui répond par un doux sourire, ajoutant que ça prendra le temps qu'il faudra pour cela. Elle lui embrasse ensuite la tête, avant de se lever pour aller dans la cuisine.
- T'as appelé Maddy, à part ça ?
De là, les yeux de Tamaki s'écarquillent d'étonnement.
- ... Non.
- Ben, pourquoi ? Ça lui ferait plaisir de savoir que tu vas mieux.
- ...
- Elle est venu plusieurs fois prendre de tes nouvelles, tu sais.
À ces mots, Tamaki se tourne subitement vers elle :
- Ah ouais ? Pourquoi tu me l'as jamais dit ?
- Tamaki, t'étais déjà mal en point, je voulais pas aggraver les choses.
- Mais ça m'aurait surtout remonté le moral que tu m'en parles...!
Kora baisse de là les épaules :
- Tu veux rire ? T'étais déjà à deux doigts de péter la porte de ta chambre, Tamaki.
L'adolescent incline la tête sur le côté tout en haussant les épaules, comme pour dire que sa mère avait probablement raison, ce qui fit rire celle-ci.
- Tu devrais l'appeler, et organiser une fête avec tous tes amis, je suis sûre que ça leur fera plaisir de savoir que tu vas mieux.
De là, l'adolescent se rallonge lentement tout en baissant les yeux, pensif.
C'est vrai que je devrais l'appeler. Mais j'étais trop effrayé à l'idée de parler à nouveau à Maddy, surtout après tout ce que je lui ai dit. Elle doit me voir comme un monstre maintenant.
...
Le lendemain, Tamaki est sur le balcon, seul. Il est adossé contre le garde-corps de ce dernier, téléphone en main, composant un numéro.
Mais bon après tout, qui ne tente rien...
Il place ensuite son téléphone contre son oreille, avant de soupirer doucement :
... n'a rien.
Le téléphone comme alors à biper.
- Allô ? Fit Maddy au combiné.
Tamaki se fige alors, incapable de parler.
- Allô ? Tamaki-kun ?
Il ferme les yeux, fronçant légèrement les sourcils.
- ... Hum..., salut. Salut Maddy.
- ... Salut. Comment tu vas ?
Il ouvre la bouche, sans émettre un son.
Bordel, mais dis quelque chose putain.
- Je vais bien, je vais... je vais bien. Je..., il pousse un soupir à peine audible, j'suis complètement clean, ça y'est.
- ... C'est vrai ?
- Ou-ouais, j'ai..., j'ai fait mes 30 jours de sevrage, j'ai réussi.
Un court silence se fait.
Maddy se trouve dans sa chambre, l'épaule adossée contre la fenêtre. Ses yeux brillants scrutent l'extérieur alors qu'elle sourit tristement :
- C'est super Tamaki, vraiment.
Tamaki baisse la tête, comme ému par ses paroles.
- J'suis très fière de toi.
Il relève un peu la tête :
- Merci.
Les cheveux bruns de Maddy sont attachés d'un chignon alors qu'elle fixe toujours par la fenêtre. Elle porte un léger débardeur mauve.
- J'me demandais si...
Il passe une main sur sa nuque, embarrassé :
- Si tu... tu serais partante pour venir à la maison. J'voudrais organiser une fête, enfin, une espèce de petite réunion, avec tout le monde.
Cela semble surprendre l'adolescente, qui hausse légèrement les sourcils, tandis que son regard est toujours par la fenêtre.
- Tu sais..., avec toi, Haruka, Yoru...
Maddy : Ha..., Haruka ?
- Ouais, enfin... avec tout le monde quoi.
Le regard de la brunette semble assez pertubé tandis que Tamaki poursuit au combiné :
- Ça me ferait vraiment du bien de tous vous revoir.
La lèvre de l'adolescent se crispe, craintif de sa réponse.
- ... Ce serait vraiment génial Tamaki. Et puis...
Maddy se tourne alors, comme pour regarder quelque chose, avant se retourner vers la fenêtre :
- Tu m'as manqué.
Le concerné émet de là un petit sourire émouvant, baissant de nouveau la tête.
- ... Toi aussi tu m'as manqué.
Maddy sourit à son tour.
- T'as appelé Haruka pour lui dire ?
- Non pas encore, j'allais le faire après toi.
- Ça marche. On se tient au courant alors ?
- Ouais pas de soucis, je te rappelerai.
Elle sourit davantage, alors que son visage lui, semble attristé. Tamaki ajoute par la suite, après une courte hésitation :
- J'ai hâte de te revoir.
La concernée répond doucement d'un sourire tendre :
- ... Moi aussi j'ai hâte.
Elle finit par raccrocher, avant de se retourner vers Haruka, qui venait d'entrer dans sa chambre, tout en remettant son large tee-shirt noir. Il porte un collier argenté en chaîne autour du cou, assez discret.
- C'était Tamaki.
Il se fige alors en entendant son nom. Maddy poursuit d'un ton calme :
- Il va pas tarder à t'appeler aussi.
Haruka hausse les épaules :
- Pourquoi ?
- ... Il veut nous revoir. Toi, moi et Yoru. Pour fêter sa fin de cure.
De là, Haruka semble assez surpris et content à la fois, il hausse les sourcils :
- Il est clean...?
Maddy hoche la tête pour réponse :
- Il a fait ses 30 jours de confinement.
Un silence se fait entre les deux ados, jusqu'à ce que Haruka rétorque que c'est super.
- C'est vraiment super.
Il est sincère, et pourtant, son ton semble assez triste. Maddy hoche la tête à son tour, les yeux baissés. Ils se regardent ensuite, puis Haruka annonce qu'il ferait mieux d'y aller si Tamaki compte l'appeler. Il se retourne et s'apprête à partir lorsque Maddy l'appelle, ce qui l'arrête alors :
- Haruka, hum..., écoute, je...
Remarquant son hésitation pour mettre fin à leur aventure, Haruka émet un léger sourire :
- Te sens pas obligé de le dire, j'avais déjà compris.
Maddy lève son regard vers lui, navrée que cela se termine.
- ... C'est vraiment pas contre toi, c'est juste...
- Hey Maddy t'inquiète, c'est bon.
Il s'avance doucement afin d'être face à elle :
- J't'assure.
Il la rassure par un doux sourire, sourire que Maddy lui rend assez difficilement.
- Est-ce que... j'peux avoir un câlin d'adieu avant de partir ? Demande t-il d'une voix à la fois douce et taquine.
Le sourire en coin, il regarde l'adolescente, qui semble hésiter à sa demande. Mais, elle finit par lui sourire avant de s'approcher pour l'enlacer tendrement. Ses bras entourent son cou, tandis que ceux d'Haruka sont autour de sa taille. Tout en s'enlaçant, Haruka lui embrasse le cou.
- J'veux pas que ça se termine comme ça... murmure alors tristement la jeune fille.
Haruka émet un petit sourire amer :
- Mais faut bien que ça se termine, non ?
Le regard de Maddy se baisse tristement tandis qu'il ajoute :
- On peut pas continuer à trahir Tamaki.
Ils se regardent, sans pour autant se relâcher. Leurs fronts se collent ensuite entre eux, les doigts de Maddy touchant légèrement sa boucle d'oreille en anneau, ce qui fait sourire doucement Haruka. Maddy sourit à son tour, avant de l'embrasser tendrement sur les lèvres, où Haruka lui rend son baiser. Ils s'embrassent à plusieurs reprises, et peu à peu, ceux-ci s'intensifient. Haruka décolle ensuite subitement ses lèvres de siennes, bien qu'elles restent proches :
- Je dois rentrer Maddy. Tamaki va m'appeller et...
Sans le laisser finir, elle l'embrasse à nouveau, mais cette fois, plus passionnément. Les deux finissent par tomber sur le lit de Maddy tout en s'embrassant, cette dernière se tenant au-dessus d'Isumi. Posé sur le lit, juste derrière eux, le téléphone du jeune homme est en train de vibrer, le prénom de son meilleur ami s'affichant sur l'écran.
...
Au même moment, celui-ci se trouve toujours sur son balcon, téléphone contre son oreille. Il tombe alors sur le répondeur d'Haruka. Tamaki raccroche, regarde son téléphone, sourcils froncés, avant de finalement hausser les épaules.
Haruka devait sûrement taffer à cette heure-ci.
Enfin, il sort du balcon.
...
Au final, j'ai pu convoquer tous mes amis le dernier soir de la semaine, comme tout le monde était dispo. Maman m'avait laissé la maison ce soir-là, histoire qu'on soit plus tranquilles entre potes.
Tout en préparant les boissons et apéritifs sur la table avec Yoru, Tamaki parle à son ami :
- En fait, je crois surtout qu'elle voulait aller chez son mec, et c'est pour ça qu'elle m'a laissé l'appart.
- Mmmh..., moi je dirais plutôt qu'elle voulait pas être de trop genre, pour jouer les mamans flics.
Tamaki sourit, puis fronce légèrement les sourcils tout en regardant :
- Les mamans flics ?
- Ouais, c'est un jeu de mot pour désigner les mères poules genre, qui te colle au bassin.
- Haha, ah ouais je vois.
Yoru, placé face Tamaki, ouvre une bière :
- En tout cas, je trouve ça super cool que t'es réussi ta cure.
Tamaki relève son regard vers lui.
- 30 jours après tout, mon Dieu, t'as dû en baver grave.
- M'en parle pas. C'était l'enfer.
Yoru boit une gorgée avant de demander :
- À ce point-là ?
Tandis qu'il pose un autre soda sur la table, Tamaki répond :
- Ben..., lorsque t'as des crises de nerfs et d'angoisses pour rien, que tu vomisses chaque nuit parce que t'as la gerbe, des hallucinations et changements d'humeurs incessants, ouais, c'est assez horrible comme contenu.
- Putain...
- Comme tu dis.
- Mais bon, voyons le bon côté des choses : t'es clean à 100%, maintenant...!
Tamaki relève rapidement le regard tout en esquissant un petit sourire, posant le reste des verres sur la table. Yoru l'observe alors, assez inquiet :
- Tamaki...
Sans le regarder, le concernée lui répond :
- Quoi...?
- Rassure-moi, t'es complètement clean ?
Là, il s'arrête, avant de le regarder perplexe :
- Ben oui j'suis clean.
- Mais pas à 100%.
- Mais si... enfin..., je sais pas...!
- Comment ça, tu sais pas ?
Il soupire longuement, avant de baisser les épaules.
- Je sais pas si... si j'ai vraiment, complètement arrêté.
De là, Yoru penche la tête, le visage sévère :
- Mec, déconne pas sérieux.
- Attends, je dis pas que je pourrais replonger, je dis juste... que c'est pas parce que j'suis clean que j'ai complètement arrêté de penser à la drogue. Tu peux pas oublier comme ça du jour au lendemain..., c'est comme la cigarette.
- Sauf que la cigarette ne bousille pas ton cerveau.
Tamaki n'a rien à répondre : il déplace les 4 verres sur la table.
- Et merde, Tama... ok, tu sais quoi, on va faire un truc.
De là, Nagatsuki s'avance vers lui, afin de lui tenir face.
- Ok, hum..., je suis pas très doué pour ce qui est des trucs d'addictions ou quoi, mais si jamais tu as une quelconque envie de te défoncer, tu m'appelles, compris ? Bon, je sais pas si je pourrais faire quelque chose en particulier, vu que j'y connais rien, mais... au moins, je t'empêcherai de faire une connerie.
À ces mots, Tamaki sourit gentiment à son ami :
- J'apprécie Yoru, vraiment. Mais t'inquiète pas, j'ai déjà ma mère sur le coup, qui me teste au moins une fois par semaine.
De là, son ami hoche la tête :
- Cool, tant mieux alors.
Il boit de nouveau dans sa bière, Tamaki le regardant faire avec un sourire. Puis, on frappe à la porte. Il se tourne, avant de suggérer qu'il doit s'agir des deux retardataires. Il s'avance et ouvre ensuite la porte, tombant sur Haruka et Maddy.
- Hey, viens par là toi, rétorque Haruka d'un large sourire.
Son meilleur ami l'enlace, content de le retrouver, de même pour Maddy, qui le salue doucement, suivi de Tamaki. Elle lui tend ensuite un petit paquet de cadeau :
- Tiens, ça c'est pour toi.
Tamaki prend le paquet, surpris :
- Vous m'avez offert un truc ?
Haruka : Pour te féliciter. On est vraiment contents que t'ailles mieux.
Tamaki les regarde un à un, avant d'émettre un large sourire :
- Hm, venez par là.
Ils les enlace ensuite en même temps. Haruka et Maddy entrent par la suite, saluant amicalement Yoru dans le salon. Le regard de l'adolescent passe du cadeau à ses amis, qu'il regarde avec bienveillance.
Il ferme ensuite la porte.
Au fond de moi, je sentais que ça allait être une bonne soirée.
...
Non loin de Kamagasaki, Issei est assis dans sa voiture, plongé dans l'obscurité. Il boit une bière tout en regardant d'un œil froid son téléphone. Sur l'écran, une photo de ce soir sur un réseau social montrant les 4 amis (Tamaki, Maddy, Haruka et Yoru) en soirée chez Yotsuba.
Son regard est cinglant : il avait des comptes à régler.
Au contraire, c'était le début des emmerdes.
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