Le lendemain matin :

Allongé sur son lit, Tamaki fait bouger en rythme ses pieds de haut en bas.
Il commence à chanter le début de la chanson Bad - Michael Jackson tout en levant ses bras, avant de prendre un coussin pour l'enlacer.
Il se lève du lit.
Il enfile sa veste bleu foncée du lycée tout en tournoyant sur lui-même et chantant la chanson. Il arrive à son bureau et se regarde dans le miroir, avant d'agiter de gauche à droite les épaules - de façon classe.
Il prend ensuite son sac de cours et quitte sa chambre.

Il danse dans le couloir, toujours en chantant. Ses pieds sont en mouvement sur le sol, partant de droite à gauche.

Il saute légèrement une fois dans le salon tout en criant le refrain de la chanson, tourne, pose son sac sur le sol et prend un verre dans la cuisine, posé sur l'égouttoir de vaisselle. Ouvrant son frigo pour prendre une brique de lait, il en verse par la suite dans son verre. Il se tourne puis danse le "moonwalk", avant de boire son lait, sous le regard de sa mère dans l'entrée du couloir qu'il n'a même pas aperçu. La musique s'arrête sur "Who's bad" puis là, sa mère l'interpelle. Tamaki se retourne lentement, et aperçoit le regard étrange de sa mère sur lui.

Kora : Est-ce que tout va bien...?

Le concerné la fixe, immobile, avant de glousser de rire, postillonnant quelques gouttes de lait. Sa mère fronce alors les sourcils tout en penchant légèrement la tête sur le côté.

- Ça va super, répond t-il d'un pouffement de rire.

Note pour moi-même : Faut vraiment que j'arrête de me défoncer le matin.

...

Tamaki : J'crois que ma mère a un amant.

Un peu plus tard dans la journée, tandis qu'il était allongé sur son lit aux côtés de Maddy, un bras autour de ses épaules, celle-ci se tourne vers lui. Elle porte une robe beige à petits filets de pêche, s'arrêtant aux genoux. Ses cheveux noirs, pour cette fois, étaient bouclés.

- Ah ouais ?

Tamaki hoche doucement la tête pour réponse.

- Et comment tu le sais ?

...

Hier soir.

Collé à la porte de sa mère, où des gémissements de plaisir se faisaient entendre, Tamaki n'en revenait pas. Il se tourne, puis s'apprête à ouvrir cette dernière, avant de se stopper. Il finit par relâcher doucement le poignet de porte, avant de regarder devant lui, confus.

Tamaki : J'étais à deux doigts de virer cet enfoiré.

...

De là, Maddy se met à rire légèrement :

- En quoi c'est si grave qu'elle voit quelqu'un ? Elle a le droit non ?

Tamaki hausse les épaules, puis rétorque :

- J'sais pas..., c'est ma mère dont on parle là.

- Et donc ? J'ai dû mal à te suivre, là.

- Ben, on a toujours vécu tous les deux, et qu'elle ramène quelqu'un dans sa vie, comme ça... j'sais pas, j'le sens pas.

- Je comprends ce que tu veux dire, j'étais pareille quand mon père s'est remarié. Mais bon, ta mère va pas non plus rester éternellement seule non ?

- Mais elle est pas seule...! J'suis là moi !

- Oui mais toi t'es son fils...! Je parlais plus d'une présence masculine genre..., une présence amoureuse, sexuelle...

À sa phrase, Tamaki se tourne vers elle, ce qui fait esquisser un léger sourire à sa petite-amie :

- Quoi, me regarde pas comme ça.

Ils se mettent doucement à rire par la suite.

- Si elle commence à avoir quelqu'un dans sa vie, elle va me délaisser, et je me retrouverai solo après, parle ensuite l'adolescent.

Maddy fronce de là les sourcils, avant de le regarder, perplexe :

- Euh, t'as l'air d'être solo là ?

Tamaki émet alors un doux sourire, répondant :

- C'est vrai que t'es là toi.

- Ouais j'suis là, et je compte pas te lâcher.

Ils rient une nouvelle fois avec intimité, avant que Tamaki ne s'approche afin de l'embrasser chastement :

- J'ai de la chance alors.

Ils se sourient, avant de s'embrasser à nouveau, sous plusieurs reprises. Maddy se tourne, puis passe sa main sur sa joue, alors qu'elle se colle un peu plus contre lui. Celle de Tamaki caresse sa hanche, puis descend doucement vers ses fesses et sa cuisse arrière, afin de monter sa jambe sur la sienne. Maddy lui demande alors entre deux baisers :

- T'as envie qu'on le fasse...?

Tamaki l'embrasse davantage :

- ... Et toi ?

Leurs lèvres collées l'une sur l'autre, la jeune fille sourit doucement :

- Moi, ce sera pas ma première fois, c'est pour ça que je te demande.

Elle l'embrasse plus longuement, tandis que Tamaki fronce les sourcils, se rappelant que lui non plus, ce ne serait pas sa première fois, chose que Maddy ignore. Les baisers de sa petite-amie se font plus insistants tandis qu'elle demande une nouvelle fois si il veut.

- Hum..., ce sera pas ma première fois non plus en fait.

De là, elle s'arrête, regardant l'adolescent les sourcils froncés.

- Sérieux, tu l'as déjà fait ?

- ... Ouais.

Elle s'éloigne ensuite légèrement de lui :

- Tu m'en a jamais parlé, pourtant.

- Ben attends, j'allais quand même pas te dire d'un coup comme ça "hey au fait, j'ai couché avec une meuf".

Maddy glousse doucement de rire, suivi de Tamaki qui se contente de sourire.

- Et, c'est qui alors ? Je la connais ?

Là, l'adolescent hausse les sourcils, avant d'inspirer lentement par le nez.

Oh ça oui, tu la connais.

- C'est pas vraiment important...

- Ohh allez, dis-moi qui c'est...!

Tamaki la fixe, hésitant, puis finit par répondre :

- ... Mathilde.

De là, la brunette fronce doucement des sourcils :

- ... Mathilde ? Mirasuna Mathilde ?

- Si c'est le nom de ton ancienne pote, alors ouais c'est elle.

Ses yeux s'écarquillent alors d'étonnement, mais aussi de confusion :

- ... Attends t'es sérieux là ? C'est avec elle que tu l'as fait ?

Tamaki : Ben...

Elle se relève du lit, tout en détournant le regard :

- Sérieux putain... j'arrive pas à le croire.

- ... Attends, t'es fâchée là...?

- Évidemment que j'suis fâchée ! De toutes les filles du bahut, il fallait que tu couches avec celle qui s'est foutu de moi depuis le début...!

Tamaki se relève à son tour :

- Ok alors, pour ma défense, c'était bien avant que tu ne découvres son vrai visage. En plus t'étais en couple à l'époque.

- Et alors ? Ça m'aurait quand même pas plu que tu te la tapes !

- Ouais, tout comme toi qui sortait avec Ryuzaki. ça m'plaisait pas et je t'ai rien dit.

- ... Mais... tu me disais que tu t'en foutais.

- Ouais ben c'était pas vrai Maddy.

Tandis qu'elle le regardait, elle tourne la tête, le regard triste. Tamaki baisse les yeux, soupirant discrètement.

- ... Et t'as aimé ?

Il la regarde subitement, suite à sa question demandée d'une voix assez confuse.

- ... Ça t'a plu ?

- On s'en fiche de savoir si ça m'a plu ou pas.

Il s'approche ensuite d'elle, et entoure ses bras autour de sa taille.

- J'suis avec toi maintenant, non ?

Il la fixe, avant de la taquiner doucement afin de la faire sourire :

- Non ?... J'suis pas avec toi...?

Ce qui semble fonctionner, puisque Maddy finit par esquisser un petit sourire :

- Si, t'es avec moi.

Elle se retourne complètement vers lui, avant de passer ses bras autour de son cou :

- Rien qu'avec moi.

De là, après s'être souri tendrement, ils s'embrassent à nouveau. Le baiser s'intensifie, alors que Maddy s'allonge doucement sur le lit, suivi de Tamaki au-dessus d'elle.

J'avais promis à Maddy qu'après ce qui nous était arrivé, j'toucherai plus jamais à la drogue. Mais...

...

Assis sur le sol de sa chambre, Tamaki a les yeux baissés sur sa paume, qui tenait un sachet de LSD. Il lève les yeux au ciel.

La drogue, c'est parfois le seul remède qui permet de nous sauver. Et lorsqu'on pénètre dans cette bulle d'euphorie, où l'on est seul face à nous-mêmes, c'est presque une délivrance.

Il baisse le regard, déchire un peu le sachet puis passe la substance sur sa langue tout en fixant un point vide devant lui. De là, ses yeux se plissent légèrement, jusqu'à se fermer complètement. Tout devient noir autour de lui, il semble planer.

Je dis pas que se défoncer est une bonne chose, et je sais que vous pourrez jamais comprendre mon point de vue. Ça peut sembler triste comme situation, mais après tout... c'est pas moi qui ai inventé le système, et c'est pas moi qui l'ai détraqué.

De là, son corps tombe lestement vers l'arrière, puis c'est le noir complet.

...

Dans un grand salon aux lumières tamisées, de nombreux adolescents dansent et sautent en groupes sur la musique à la fois punk et électro.
Au fond de la pièce, Haruka est adossé contre un mur, buvant dans son verre, devant lui Issei et Hanma assis sur le canapé en train de fumer et boire avec d'autres amis à leurs côtés. Haruka fixe froidement Savannah et Iori juste face à lui, de quelques mètres plus loin, collés l'un à l'autre. Iori chuchote quelque chose à sa petite-amie, qui se met à sourire avec séduction.
Isumi se met alors à marcher. Il pose son verre vide sur le comptoir, prend une bouteille de vodka déjà entamée, sous le regard discret de Savannah. Elle retourne son attention sur Iori, qui parlait avec deux autres amis à eux.

...

Haruka arrive dans la salle de bain. Il ferme la porte et s'assoit sur la cuvette des toilettes tout en soupirant longuement. Il boit ensuite la bouteille, à plusieurs gorgées. De là, Savannah entre à son tour, avant de fermer la porte derrière, à clé. Elle s'adosse à celle-ci tout en regardant son bel adolescent avec un sourire.

- Tu penses pas que t'as assez bu comme ça ?

Haruka hausse les épaules :

- Qu'est-ce que ça peut te faire ?

Elle s'avance doucement vers lui :

- Je m'inquiète pour toi, c'est tout.

De là, le jeune garçon pouffe doucement de rire :

- Tu fais attention à moi maintenant ? T'as pas peur que ton mec te crame ?

Tout en gardant son sourire séducteur, elle répond qu'elle n'en a rien à faire de son mec. Elle se place ensuite sur ses genoux, où Haruka souffle doucement.

- Savannah, qu'est-ce que tu fais...

- Chuuuut...

Elle enfouit son visage dans le creux de son cou et commence à l'embrasser de baisers sensuels. Haruka la repousse légèrement, disant qu'il n'est pas en état de le faire. Elle sourit, lui chuchotant de façon suave à son oreille :

- Dans ce cas, profite juste du moment...

Elle repasse ses lèvres sur son cou, puis commence à déboutonner son pantalon. Haruka tente de la stopper, mais sous l'effet de l'alcool, se sent de plus en plus excité :

- Savannah, arrête... t'es bourrée là.

La concernée répond en lui murmurant :

- J'ai surtout envie de toi...

Sa main se glisse dans son caleçon, où elle enchaîne de lents vas-et-vient sur son sexe, sous l'excitation d'Haruka qui se manifeste par de légers soupirs. Il sent le sourire de Savannah contre son oreille, qui accélère la cadence. Elle s'arrête puis se baisse doucement vers le bas de son ventre, la tête de Haruka appuyé contre le mur derrière lui.

...

Plusieurs minutes passent.

Iori, qui cherchait sa petite-amie, arrive dans le couloir de la maison. Il jette un regard, puis se fige en voyant cette dernière sortir de la salle de bain. Puis lorsqu'il s'apprête à la rejoindre, il aperçoit Haruka sortir juste derrière, refermant la porte. Son regard passe de l'étonnement à une colère noire. Il s'avance rapidement vers ce dernier :

- Sale petit enfoiré...!

Haruka n'a même pas le temps de réagir qu'il reçoit brutalement un coup de poing au visage, sous l'exclamation de certaines personnes qui se trouvaient autour. Haruka, où sa joue était assez rosie, rit nerveusement. Il regarde Iori, moqueur :

- Quoi, c'est tout ?

Avant de le frapper à son tour, plus violemment qu'il ne l'a fait. Les ados autour s'exclament deux fois plus lorsque Iori tombe carrément au sol. Savannah s'accroupit vers son petit-ami :

- Iori ! Putain Haruka, t'es pas bien ou quoi ?!

Iori touche son nez tout en gémissant de douleur : du sang coulait de ce dernier. Isumi le fixe alors d'un regard noir, avant de rétorquer :

- C'est la dernière fois que tu me touches sale fils de pute.

Il s'en va par la suite, laissant tout le monde, y compris Iori et Savannah, estomaqués.

Une fois dehors, il marche précipitamment. Savannah court derrière lui, l'appelant à maintes reprises. Il finit par se retourner vers elle lorsque celle-ci l'appelle une énième fois.

- Putain c'était quoi ça ? Pourquoi tu l'as frappé ?!

- Et lui alors, pourquoi il l'a fait ?!

Alors qu'elle ne répondait pas, Haruka se met à sourire jaune :

- Tu vois c'est ça. C'est exactement ça le problème Savannah. T'es toujours là pour le défendre alors que depuis le début, c'est lui qui fout la merde entre nous !

- Iori a son caractère, il est comme ça. Mais toi, c'est pas ton genre de frapper sans raison. Ça te ressemble pas...

- Sans raison ?! Je te rappelle que j'ai tout perdu à cause de cet enfoiré !

- Oh doucement, pourquoi tu me cries dessus comme ça ?

- Mais c'est parce que tu comprends pas à quelle point ce mec est-

Non. Ça ne servait à rien de s'exclaffer autant, puisque ça n'allait rien n'arranger. Il se calme alors doucement, avant de reprendre d'une voix plus sereine mais tout de même ferme :

- Je sais pas ce qu'il t'a fait pour que tu sois matrixée à ce point, mais putain, là ça devient grave.

- Attends, si j'étais matrixée par lui, je me serais pas remise avec toi Haruka...!

- Ouais, ben crois-moi qu'on aurait dû en rester là.

- Quoi ?

Haruka se tait, détournant froidement le regard.

- Ça veut dire quoi ça...?! Haruka ?

Il la regarde, marque une pause avant d'ajouter :

- J'veux plus qu'on soit ensemble, Savannah.

Le regard de celle-ci se fige sur lui alors qu'elle lui demande d'une voix tremblante :

- Tout ça parce que j'ai pris la défense de Iori...?

- Et que tu continueras de le faire, encore et encore, parce que c'est ce que t'as toujours fait jusqu'à maintenant.

- C'est faux.

- C'est faux ? Putain de merde, tu vas te fiancer avec lui, rien que ça répond à la question.

- ...

- J'en ai marre d'être ta roue de secours. J'en ai marre d'être le second choix chaque fois que tu vas te disputer ou déprimer à cause de lui. Et dire que...

Il se met à rire nerveusement, tout en baissant les yeux.

- Et dire que j'ai pensé naïvement à tout ce que tu me disais... j'ai envie d'être avec toi, de faire ma vie avec toi... foutaises de merde.

- Non, non c'était la vérité, Haruka. Je veux vraiment-

Alors qu'elle s'apprête à lui prendre les mains, Haruka se recule. Il la fixe avec tristesse, avant de lui dire d'un ton ferme :

- Arrête, arrête. C'est terminé.

De là, il se tourne et s'en va, laissant Savannah seule. Les yeux brillants de tristesse, elle appelle Haruka qui ne se retourne pas. Une larme coule alors sur sa joue, qu'elle essuie rapidement.

...

Dans l'hôpital désormais vide, Kora ferme la chambre d'un patient. Elle marche tout en écrivant quelque chose sur son bloc-notes, tandis que le docteur Yukihisa Maki, ce grand et bel homme aux cheveux bruns et aux yeux gris passe devant elle, dans la direction opposée.

- Bon travail ce soir, dit-il alors à Kora.

Celle-ci s'arrête, avant d'esquisser un petit sourire et se retourner vers son chef :

- Bon travail, patron.

Yukihisa se retourne à son tour et l'observe d'un sourire charmeur. Puis, il s'avance doucement vers elle :

- Les heures de travail sont terminées. Ce qui veut dire...

Arrivé à sa hauteur, il la prend par la taille pour la coller à son torse :

- ... Que je ne suis plus ton patron.

Malgré son petit embarras, Kora se décale doucement de lui, murmurant :

- Sauf qu'il reste encore du personnel pas loin.

Yukihisa détourne le regard d'un air plaisantin :

- Mmh ? Je ne vois personne d'autre que toi, moi.

Ils se mettent à rire avec intimité.

- Tu fais quoi ce soir ? Demande alors son beau médecin.

- J'ai rien de prévu.

- Tu veux passer la nuit chez moi ? On se fait une soirée ramen, et ensuite...

Il se penche lentement vers elle avant de lui embrasser le cou de doux baisers :

- Tu es toute à moi.

Kora se met à sourire tout en se mordant la lèvre. Elle l'éloigne ensuite de lui :

- Yuki, stop, on n'est pas seuls...

- Je peux pas m'empêcher dès que je te vois.

- Tu sais qu'aller chez toi c'est trop risqué. Tu vis dans les beaux quartiers, et il suffit qu'un de tes collègues nous aperçoive pour que ce soit fini.

Elle passe ses bras autour de son cou :

- Mais, on peut aller chez moi. Ce serait pas la première fois, non ?

Yukihisa sourit en coin tout en caressant ses hanches :

- En effet, cette idée me plaît bien.

- Super. 10 minutes et je te rejoins au parking.

- Ça marche.

Il la relâche, puis quitte les lieux tout en la regardant une dernière fois. Kora l'observe s'en aller, avant de se mordre légèrement la lèvre et sourire comme une enfant.

...

La nuit.

En pleine obscurité, des néons de lumières virent à la fois au rose et violet. Tamaki fixe un point vide, l'air hébété. Ses yeux sont entrouverts, tandis qu'il inspire et respire profondément.

C'est finalement arrivé. L'effet de la LSD prend tout son sens maintenant. Après chaque inspiration, on expulse tout son oxygène. Son cœur, ses poumons... et même son cerveau. Et tout ce qu'on ressent, tout ce qu'on désire, tout ce qu'on veut oublier... tout ça disparaît en même temps.

Une larme coule lentement sur sa joue, tandis que sa respiration s'apaise par la suite.

J'me souviens que la première fois que ça m'est arrivé, j'ai flippé. J'ai tellement flippé que j'ai cru que j'allais mourir. Et avec le temps, c'est cet effet que j'ai recherché.
Trois secondes de vide total, qui m'avait parut trois heures englouties dans le néant.

Ça s'éteint, puis ça se rallume. Tamaki ne savait pas où il se trouvait, mais ça n'avait pas d'importance en ce moment même. Il garde une expression vide, perdu, puis relève légèrement la tête, les yeux fermés. Des larmes coulent doucement sur ses joues, alors qu'il ne semble pas triste. Puis là...
On entend au loin la voix d'Haruka l'appeler au loin, plusieurs fois :
Au contraire de lui, qui ne semble rien entendre d'autre que le néant.