Chapitre 6
Une semaine plus tard, alors que Alix attendait que son frère sorte car la sonnerie du collège de Alix n'avait qu'un quart d'heure de décalage avec celle du lycée de son frère, la jeune fille vit deux personnes la regarder étrangement, comme si elles la connaissaient. Lorsque Alix les regarda mieux, elle vit que c'étaient les deux filles de sa vision. La jeune fille recula en écarquillant les yeux et se cogna contre quelqu'un. C'était Alexis, le meilleur ami de son frère.
- Bah alors Tempête ! T'as vu un fantôme ? Hier j'ai appris qu'un gars avait voulut se suicider en sautant du toit il y a dix ans. Si ça se trouve il est revenu hanter ce lycée.
- C'est vraiment très drôle Alexis, dit Alix avec sarcasme. Tu saurais pas où est Fabien plutôt ?
- Il devait rester avec la prof de français. Tu sais, celle qui a un accent allemand, je sais plus comment elle s'appelle mais je sais qu'elle avait un gâteau dans son sac et de la nougatine dans un autre sac. Tu peux m'expliquer la logique ?
- Peut être que elle voulait mettre la nougatine sur le gâteau mais qu'elle a juste pas eu le temps ? Bon, c'est pas que je m'ennuie mais un peu quand même et en plus je dois dire un truc important à Fabien.
- Tu vas lui dire quoi ? Que tu vas enfin avouer que tu as des sentiments pour moi ?
Alix leva les yeux au ciel et se dirigea vers son frère qui venait de franchir la grille.
- Viens, il faut que je te parle.
- Oh la, qu'est ce qu'il y a de si urgent ?
- Tu vois les filles vers l'arbre en face ? C'est celles que j'ai vu attachées avec toi l'autre nuit. Je les avais jamais vus avant.
- C'est pas possible, comment tu aurais pu rêver d'elles alors que tu ne les as jamais vu ? Tu les as forcément déjà croisées quelque part et tu ne t'en souviens pas, c'est tout.
- Je te promet que je ne les ai jamais vues de ma vie ! On n'a qu'à leur demander si on les connais et on sera fixés non ?
- Tu as raison. Eh, vous là bas ! les interpela-t-il.
- Mais qu'il est bête, murmura Alix. Tu pouvais pas aller les voir tout simplement au lieu de crier comme un fou ?
- Hum... non. Il faut que je me casse la voix pour pouvoir avoir une excuse et ne pas faire mon exposé demain.
Les deux jeunes filles arrivèrent et la fille rousse demanda :
- C'est toi qui nous a appelé ?
- Oui, on voulais savoir si on s'était déjà vu quelque part parce que vos visages me disent quelque chose.
- Je savais que sa potion pouvait pas marcher ! C'est nous Alix !
- Calme toi Sol, est ce que vous vous souvenez d'Examana ? Du collier ? Des oriaux ?
- Mais de quoi vous parlez ? Et puis comment vous nous connaissez, demanda Fabien.
- Je... je crois que je me souviens de quelque chose. Vous avez le collier ? Et la dame à la potion d'oubli, elle... qu'est ce qu'il c'est passé ? Je me souviens avoir bu son truc et après, c'est le trou noir.
Alix s'accroupit au sol en se tenant la tête entre les mains. Des bribes de souvenirs lui revenaient, mélangés. Des sons et des images floues apparaissaient dans son esprit. Lorsque la jeune fille se releva, elle se souvenait de tout et semblait assez fatiguée. Yikune lui tendit une bouteille d'eau. Alix la prit et bu quelques gorgées avant de s'effondrer sur le sol.
- Qu'est-ce que vous avez fait !
- J'en sais rien ! C'est Domy qui me l'a donnée !
- Elle est entrain de faire une réaction allergique ! La dernière fois elle a faillit mourrir !
Fabien cherchait désespérément le stylo d'adrénaline que Alix avait normalement toujours dans son sac. Alexis, qui avait vu toute la scène, arriva en courant et sortit son propre Epipen. Il l'appliqua sur la cuisse de Alix, celle ci ouvrit doucement ses yeux tandis que son frère était au téléphone avec ses parents pour leur dire de les rejoindre à l'hôpital.
- Est ce que l'un d'entre vous a le permis et pourrait nous emmener à l'hôpital ?
- Moi j'ai celui de mon cousin. Et je sais conduire ne t'inquiète pas, dit Alexis en voyant son ami pâlir.
- Bon, j'imagine qu'on a pas d'autres choix. T'as une voiture ?
- Y'a la voiture de mon cousin là bas.
- Mais il est où ton cousin ?
- Ben dans la voiture quelle question !
- Mais ! Tu pourrais pas réfléchir deux secondes ? Ton cousin il peut nous emmener !
- Ah, oui, pas bête. Lucas ! Tu peux nous emmener à l'hôpital assez vite s'il te plait ?
- Vous voulez pas vous bouger ! Je rappelle que ma sœur peut mourir a tout moment !
- Bon, montez les gosses.
Fabien s'assit à l'arrière avec Alix tandis que Alexis se mit sur le siège passager aux cotés de Lucas, un jeune homme roux aux yeux chocolats et à la veste beaucoup trop grande pour lui.
Quand ils arrivèrent, Alix semblait encore plus pâle et faible que la dernière fois. Ils entrèrent donc, après une dizaine de minutes, le médecin qui avait pris en charge Alix la dernière fois arriva et l'emmena dans une chambre. Fabien et Alexis attendrirent devant la porte puis Lucas reçut un appel de sa tante qui leur ordonnais de rentrer chez eux. Au moment où les portes de l'ascenseur se refermaient, deux jeunes filles apparurent aux cotés de Fabien, le jeune homme sursauta en bégayant :
- Mais, comment vous êtes arrivées ici ?
- On a utilisé nos Passages, répondit Yikune en désignant une bague aux reflets orangés. Tu ne te souviens vraiment de rien ? Toi tu as passé deux ans à Examana. Tu en a forcément reçut un.
- Toutes mes affaires je les met dans une grande boîte dans ma chambre mais si, comme vous dites, je ne suis pas rentré chez moi ou alors mes parents ne me laissaient pas rentrer, je ne sais pas où est ce que j'aurais pu les mettre.
- Tu les a peut être donné au garçon à qui tu a demandé de cacher le collier. Ou alors Mme Tizet les a récupérées.
- J'en sais rien. Vous voudriez pas aller vous acheter un truc en bas ? Parce que je sais pas si vous aviez remarqué mais c'est pas le meilleur moment pour discuter bijoux et école qui n'existe peut être que dans vos têtes.
- Alors tu nous parle pas comme ça, c'est pas parce que...
- Sol, tu crois pas qu'on eu assez de mauvaises idées pour aujourd'hui ? Entre le vol de Passages, la fugue de l'école, la potion que Domy a mis dans la bouteille, on va pas en plus embêter Fabien alors qu'on a empoisonné sa sœur par accident, chuchota Yikune en emmenant son amie en dehors de l'établissement.
Quelques minutes plus tard, une femme rousse portant un long manteau arriva dans la chambre. Fabien se leva immédiatement en reconnaissant sa mère.
- Maman ! T'en as mis du temps, et où est papa ?
- Il est coincé dans les embouteillages. J'ai fais aussi vite que j'ai pu. Qu'est ce qu'il c'est passé ?
- Alix a bu dans la gourde d'une de ses amies et elle s'est effondrée.
La femme s'approcha de sa fille et lui caressa les cheveux en chuchotant des paroles apaisantes. Celle-ci ouvrit doucement les yeux et regarda sa mère, puis son frère avant de souffler :
- Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Tu as refait une réaction allergique mais tout va bien maintenant, ne t'inquiète pas.
Soudain, deux filles débarquèrent dans la chambre. La mère de Alix se redressa pour apercevoir les nouvelles arrivantes qu'elle ne connaissait pas.
- Euh... bonjour ? Je peux vous aider ?
- Alix ! Comment ça va ? Tu nous a fichu une de ces frousses !
- Qui... qui êtes vous ?
- Oh non, Domy avait mis cette potion là dans la bouteille, murmura Yikune en regardant Solindra avec un air grave.
- C'est nous, Solindra et Yikune, tes amies.
- Les filles, je pense qu'on devrait laisser Alix se reposer. Venez. Mais c'est quoi cette histoire ? Alix ne se souviens même plus de vous !
- Ecoute, je crois que ce que ta sœur a bu ce n'était pas seulement de l'eau. C'était une potion d'oubli mise par une camarade qui n'aime pas beaucoup Alix. C'est la même potion qu'elle t'avais fait boire et après ça tu as tout oublié.
- Mais comment ça se fait qu'Alix se souvenait encore de vous ?
- Comme elle a fait une réaction allergique, la potion n'a pas complètement marché mais il suffisait qu'elle en prenne une deuxième fois et elle n'a plus aucun souvenir de nous.
- Alors ça veut dire que je suis le seul à connaitre la vérité ?
- Oui.
- Et vous ne pouvez rien faire ?
- Rien du tout.
- On va devoir rentrer chez nous je crois, dit Solindra en désignant trois personnes qui se dirigeaient vers eux avec un air furieux.
- Yikune ! Pourquoi est ce que tu es partie de l'école ?
- Papa, je te promet il fallait que je le fasse, c'est compliqué...
- Tu aura tout le temps de t'expliquer en retenue, tes professeurs se sont mis d'accord pour une semaine chacune.
- Monsieur, je comprend que vous soyez en colère mais vos filles, en violant le règlement et en venant ici, nous ont sauvé moi et ma sœur.
- Mais qui êtes vous et comment elles auraient pu vous sauver en brisant toutes les règles, demanda une femme qui sermonnait Solindra.
- Je suis le frère d'une amie de votre fille. Elles pourront sûrement mieux vous expliquer que moi les circonstances mais je peut vous assurer que Yikune et Solindra nous ont vraiment aidé.
- C'est vrai, il ne faut surtout pas qu'on retourne à l'école.
- Et pourquoi ça jeune fille ?
- C'est très long à expliquer. Il vaut mieux que je te raconte tout une fois à la maison. Et bien Fabien, si jamais il se passe un truc, met ça dans le noir et dit mon nom.
- Parce que vous avez aussi volé un paarlart ?
Solindra n'eut pas le temps de répondre que la mère d'Alix, qui était descendu car Alix c'était endormie, coupa court à la discussion.
- Écoutez, je ne sais pas ce qui se passe ici, mais je veux que vous rentriez chez vous, dit-elle fermement. Nous avons besoin de temps pour nous occuper d'Alix.
Yikune et Solindra échangèrent un regard inquiet, mais comprirent qu'elles n'avaient pas d'autre choix que de s'éclipser. Avant de quitter la pièce, Yikune se pencha vers Fabien et murmura :
- N'oublie pas, Fabien. Nous allons tout faire pour vous ramener à Examana.
Une fois dehors, Solindra soupira, visiblement frustrée.
- Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? On ne peut pas les laisser dans cet état.
- On doit retourner à l'école et trouver Domy, insista Yikune. Elle où Mme Tizet doivent bien avoir un antidote ou quelque chose qui pourrait l'aider à retrouver ses souvenirs !
- Mais on risque de se faire renvoyer ! s'inquiéta Solindra.
- Peu importe, on a déjà beaucoup de raisons pour être renvoyé, répondit Yikune avec détermination. Alix a besoin de nous. Nous ne pouvons pas abandonner.
De retour dans la chambre, la mère de Alix se tourna vers son fils.
Pourquoi ces filles sont-elles si préoccupées par Alix ? Je ne les connais pas...
Fabien lui jeta un regard inquiet, ne sachant pas se qu'il pouvait révéler.
- Alix as eu une expérience difficile, et elles... elles ont été là pour l'aider. De ce que je sais, ce sont des camarades de classe.
La femme hocha la tête, mais une vague de fatigue l'envahit. Elle ferma les yeux, espérant que tout cela allait bientôt se calmer et qu'ils allaient trouver la cause des crises de sa fille.
Pendant ce temps, Yikune et Solindra avaient tout raconté à leurs parents puis s'étaient mises en route pour l'école sans attendre la réaction des adultes, prêtes à affronter toutes les conséquences de leur choix. Elles avaient un plan, et il ne dépendait que d'elles pour sauver Alix, même si cela signifiait briser davantage de règles.
Arrivées à l'école, les deux amies se dirigèrent vers la salle de classe de Domy. Elles savaient que la professeure n'était pas là. Elles en profiteraient pour lui parler en privé. En entrant, elles la trouvèrent en train de ranger des affaires, visiblement préoccupée.
Domy ! s'écria Yikune. On doit te parler.
La jeune fille leva les yeux, surprise par l'urgence dans la voix des filles.
Qu'est-ce qui se passe ?
C'est Alix, elle a bu la potion d'oubli que tu as mis dans la gourde. On sait que tu l'a fait contre ton gré mais, s'il te plaît. Mme Tizet ne va rien changer à elle seule. Tu as bien vu comment elle s'est servi d'Uta a ses fins personnelles. Qui sait si elle ne va pas faire la même chose avec toi ? Si tu ne le fait pas pour Alix ou nous, fait le pour Uta. Alix ne se souvient plus de rien, même avec sa réaction allergique, et on a besoin de ton aide pour la ramener à la normale.
Domy, visiblement touchée par ce discours, repensa à la façon dont son petit ami avait aidé la directrice et avait été remercié en étant sacrifié par cruauté. Elle réfléchit un instant puis retint ses larmes avant de s'avancer vers un porte au fond de la salle.
- Je devrais avoir une formule pour annuler l'effet. Suivez-moi.
Les filles suivirent alors Domy dans une pièce à l'arrière de la salle de classe, où elle commença à fouiller dans des tiroirs remplis de fioles et de potions.
- Si je me souviens bien, il doit y avoir un antidote ici quelque part, murmura Domy en regardant les étiquettes. Je l'avais vu en cherchant les ingrédients pour la potion.
Après plusieurs minutes d'angoisse, elle finit par trouver une petite bouteille étiquetée « antidote » dans un coin sombre.
- Voilà ! Mais je n'ai jamais testé cette potion. Il faut être prudent.
Les filles échangèrent un regard déterminé. Il n'y avait pas de temps à perdre. Elles prirent la potion et se dirigèrent à nouveau vers l'hôpital, espérant qu'elles arriveraient à temps pour Alix, avant qu'elle n'oublie qui elle était vraiment.
En entrant dans la chambre, elles trouvèrent Alix, les yeux perdus, et sa mère assise à ses côtés.
Alix ! s'écria Yikune, courant vers elle. Nous avons quelque chose pour toi.
Alix leva les yeux, un air de confusion sur son visage.
- Qu'est-ce que vous faites ici ?
- Nous sommes venues t'aider, reprit Solindra en tenant la bouteille d'antidote. Prends ça, et tu te souviendras de nous.
Mais Alix, visiblement hésitante, secoua la tête.
- Pourquoi devrais-je vous faire confiance ? Je ne vous connais pas.
Un silence pesant s'installa dans la chambre, tandis que les filles réalisèrent à quel point leur mission était devenue délicate. Elles devaient trouver un moyen de persuader Alix que leur amitié était réelle et que chaque moment partagé comptait, même si, pour elle, tout semblait désormais perdu. Elles ressortirent en grommelant des choses comme quoi si elle ne voulait pas, ce n'était pas grave et Fabien les accompagna en dehors de la pièce immaculée. Une fois dehors Yikune donna la fiole en lui demandant de tenter de lui faire boire l'antidote sans qu'elle s'en aperçoive. Fabien hocha la tête et retourna auprès de sa sœur. Une heure plus tard, Alix pouvait rentrer chez eux et le jeune homme en profita pour mettre le contenu de la bouteille dans un verre d'eau qu'il proposa à sa sœur. La jeune fille l'avala d'un trait et Fabien, tout heureux d'avoir guérit sa sœur, bu le reste qu'il s'était gardé pour lui.
Le lendemain, Fabien tenta de se souvenir de son séjour à Examana mais ce ne fut qu'un souvenir de sa discussion avec les filles qui lui revint. Manifestement la potion n'avait pas marché. Il profita du noir de sa chambre pour contacter Solindra.
- Mais, je comprend pas. C'était censé marcher.
- Peut-être que Domy vous a donné un faux antidote ?
- Non, je me suis renseigné et c'était bien le bon. Il faudra que je lui demande.
Solindra se dirigea vers le lit de Domy mais lorsqu'elle ouvrit les rideaux, elle trouva seulement une lettre avec écrit « pour Solindra et Yikune. La jeune fille réveilla donc Yikune afin de lire la lettre avec elle.
- Yikune, réveille toi. Domy a disparu !
- Laisse moi dormir.
- Allez, lève toi !
Solindra retira toutes les couvertures de son amie et la tira hors du lit. La jeune fille fut presque instantanément réveillée en entrant en contacte avec le sol, bien plus dur que son lit.
- Bon, c'est bon, tu veux quoi ?
- Il faut qu'on retrouve Domy. L'antidote n'a pas marché et elle a disparu en laissant une lettre.
- Et bien il faut l'ouvrir !
- J'attendais que tu te réveilles figure toi.
La jeune fille rousse déplia le morceau de papier et lu à voix haute, sans pour autant réveiller ses camarades, l'écriture saccadée de son amie.
Les filles, je suis désolée d'avoir a m'en aller comme ça mais je ne peux plus rester car chaque recoins me rappellent Uta et je m'en veux terriblement de l'avoir entraîné avec moi dans les plans de Mme Tizet. J'espère que vous allez vous en sortir pour lui faire payer de ses actes et si en avez besoin, dénoncez moi mais surtout n'oubliez pas : les humains ne peuvent et ne pourrons jamais nous comprendre. Certains ont peut être plus de compassion mais d'autres, si ils venaient à découvrir notre existence, nous étudierons avec cruauté. Vous vous demandez sûrement comment je peux en être aussi sur ? C'est simple : mon père a été tué par un de ces sauvages alors qu'il l'aidait. Je sais que vous ne m'écouterez pas mais j'aurais essayé au moins.
Domy Lorandis
Les deux jeunes filles furent extrêmement émues par cette lettre car Domy n'avait jamais rien dit sur elle, son passé ou ce qu'elle ressentait. Seule une chose tracassait Yikune.
- Ce n'était pas Roligonn son nom de famille ?
- Si, je crois. On a pas fini d'en apprendre des choses. Mais si Domy est parti, comment on peut faire pour Fabien et Alix ?
- Je ne sais pas si on peut faire quelque chose. Peut être qu'il faut se rendre à l'évidence et qu'on va devoir les laisser comme ça ?
- Non, il y a forcément un moyen ! Ton père pourrait pas nous aider ?
- Pour ça il faudrait qu'il accepte de le faire. Et qu'on puisse le contacter parce que c'est trop dangereux d'essayer de sortir de l'école avec tous les profs qui nous surveillent.
- Ça ne sera pas la peine. Il n'y a pas de remède.
Les deux jeunes filles sursautèrent et se retournèrent. Mme Tizet se trouvait dans l'encadrement de la porte. Son regard sévère arborait un grand sourire.
- Merci de m'avoir confirmé que Alix avait enfin perdu la mémoire. Ça fera un problème en moins. Maintenant je vous renvoie et je laisse votre destin aux mains de vos parents. Bien sûr, je les ai convaincus que vous aviez de graves problèmes psychologiques afin qu'ils ne se mettent pas sur mon chemin quand je convaincrai tous les oriaux du monde que les humains sont de là vermine qu'il faut exterminer.
- Vous ne pouvez pas faire ça ! On va vous en empêcher !
- Ah oui ? Et comment ?
Comme aucune des deux adolescentes n'avaient quoi que ce soit à redire, la femme enchaîna :
- Je vous laisse une heure pour ranger vos affaires.
Fabien, qui pendant ce temps attendait une réponse, se rendit à l'évidence : personne n'allait l'aider à guérir sa sœur et il devra porter ce fardeau seul sachant que Alix ne le croirait jamais si il lui racontait la vérité.
Ça y est c'est fini ! Après trois jours de bloquage pour la fin voila le dernier chapitre de 3246 mots avec seulement l'histoire ! J'arrive pas a croire que j'ai fini Examana ça fait plus de un an que je bosse dessus même si le résultat est pas ce que je pensais faire de base je suis assez fière de moi. Vous avez des suggestions pour améliorer des choses à la réécriture ?
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