Chapitre 32



PDV Madelen 📸

Paris quelques mois plus tard.

Ce matin en me réveillant une drôle de sensation se fait ressentir dans tout mon être.
Comme si mon corps avait changé durant la nuit.

Voilà plusieurs jours que Sacha et moi sommes en vacances à Paris, après avoir séjourné pendant une semaine chez ses grands-parents à Aix en Provence.
Sacha m'a fait la surprise de ce voyage, prétextant une exposition éphémère au musée d'Orsay d'un de mes photographes favoris.

Seulement l'exposition est terminée depuis maintenant une semaine. Et lui et moi séjournons toujours dans le palace où il a loué une suite. Pas que je m'en plaigne.
La chambre est splendide, immense, et parfaite pour abriter notre amour bruyant et insatiable.
Ce n'est pas le jacuzzi dans la salle de bain aussi grande que mon appartement qui dira le contraire. Ni le canapé du salon, ni... bref vous l'aurez compris nous avons testé toutes les surfaces planes, et avancé pas mal dans les numéros du kamasutra.
Sacha est un amant merveilleux, à l'écoute de mon plaisir. Il connaît mon corps par peur.

Quand il m'a avoué quelques semaines plus tôt, sous mes assauts sexuels, je n'ai pas honte de l'avouer, la destination de nos prochaine vacances en amoureux, j'ai sauté de joie comme une campagnarde ayant gagné un voyage dans une mégapole.

Les premiers jours, nous avons arpenté la ville. Nous forçant à sortir de la chambre. Les endroits mythiques, comme certains plus confidentiels indiqué par nos parents, diner dans plusieurs restaurants, étoilés ou non, visité plusieurs musées sous les conseils de la mère de Léane qui a été directrice du musée d'Aix en Provence durant toute sa carrière. Nous étions épuisés le soir en rentrant dans notre suite, mais cela ne nous a pas empêché de baiser ou de faire l'amour comme des bêtes.

Je me tourne sur le côté pour regarder l'heure sur mon téléphone, quand je sens deux bras puissants qui m'entourent pour me ramener vers un corps chaud, que je n'arrive pas à quitter, et une bouche humide qui butine ma clavicule nue.

— On s'en tape de l'heure chérie. Et honnêtement ce que j'ai prévu comme programme va te la faire oublier.

Déjà que mes neurones ont salement diminué depuis que nous sommes en territoire français, j'aimerais conserver le peu qu'il me reste.

Je m'apprête à divulguer cette information à mon mec, mais celui-ci, avec toute la magie dont il a le secret m'a fait basculer sur lui. Son membre déjà prêt calé contre mes fesses et ses mains se délectant, ainsi que sa langue de mes seins ultra sensibles.
Je pousse un gémissement de contentement quand Sacha me soulève à peine, afin que je glisse le long de sa queue. Ses lèvres s'amusent toujours avec mes pointes aussi dure que des diamants, ses doigts enveloppent mes fesses pour me donner le rythme, et son regard vert assombri par le plaisir qu'il prend, me perfore.
Je me cambre au maximum, pour le sentir plus profondément en moi, mes mains s'appuient sur les cuisses de Sacha, il accélère ses aller-retours, la frénésie de vouloir m'ouvrir encore plus pour que Sacha se fonde en moi me fait augmenter le rythme.

— Putain Mad tu vas me tuer.

Sacha se redresse pour s'asseoir, nos fronts se touchent, je ne sais plus à qui appartient le souffle que je sens entre nous. Il est mon oxygène. Nos lèvres se rejoignent, mes ongles se plantent dans ses omoplates, ses mains m'agrippent fermement au niveau des hanches, il délaisse ma bouche pour s'emparer d'un de mes seins, qu'il lèche, mord, cajole puis s'attaque à son jumeau me faisant hurler de plaisir, de désir.

Je ne suis qu'un corps en fusion entièrement composé de lave, mes parois intimes se rétractent enserrant son sexe, l'explosion grimpe petit à petit, pour tout dévaster dans un dernier assaut. Sacha me rejoint en criant mon nom comme une supplique.
Je suis à bout de souffle, ma tête contre son torse. Sacha se rallonge, m'entraîne avec lui, ses doigts glissent, me caressent le long de ma colonne vertébrale.

Ma peau est sensible, comme si des milliers de petites aiguilles la transperçaient.

— Je ne sais pas ce qu'il t'arrive depuis quelques jours petit chat, mais putain... c'était déjà plus que bon... mais là chérie c'est le Nirvana.

Je rie contre son torse le faisant frissonner.

— J'ai faim.

Sacha éclate de rire.

— Je te dis que tu es un succube et toi tu me réponds que tu as faim ?

— J'ai pas précisé de nourriture, précisé-je en caressant son torse, puis ses abdominaux pour atteindre sa queue fièrement dressée entre nous.

Un grognement se répercute contre ma tempe. Je n'ai pas le temps de le voir venir que Sacha me bascule sur le dos, m'obligeant à le lâcher, pour se positionner entre mes cuisses, qu'il écarte d'un mouvement sec de genou.

— Insatiable... c'est bien ce que je disais... et pour mon grand plaisir...

Sa bouche est occupée ailleurs laissant sa phrase en suspens.
Un deuxième orgasme plus violent que le précédent me terrasse, alors que Sacha à la tête entre mes jambes.

Une douche pour Sacha et un bain pour moi plus tard, nous sommes confortablement installés sur l'un des canapés du salon en train de prendre notre petit déjeuner, quand un haut le cœur me prend et une envie de vomir me fait avaler la bouchée du croissant rapidement. Je cours jusqu'aux toilettes juste à temps pour tout déverser.
Je sens une main qui maintient mes cheveux en arrière et une autre qui me frotte le dos.

— Ça va chérie !
— D'après toi Chacha ? J'ai la tête au dessus des toilettes parce que je viens de vomir mon petit déjeuner. Alors non ça ne va pas.

Je m'en veux d'avoir répondu avec autant de virulence à Sacha, après tout il n'y est pour rien si j'ai trop mangé, mais sa question est totalement con.

— Désolée, m'excusé-je en me redressant.
— C'est pas grave mon amour. Ma question es stupide.

Il me tend un verre d'eau, ce mec n'est pas humain, je ne sais pas comment il fait ça ! Il me tient toujours les cheveux et je crois sentir encore ses doigts dans mon dos.

Je le remercie, je bois le liquide d'une traite puis Sacha me le prend des mains pour le poser sur le plan vasque.

— Viens t'allonger.

Sacha me soulève dans ses bras pour me porter jusqu'à notre lit aux draps en pagaille après que je me suis brossé les dents et aspergé le visage .

— Tu vas te reposer, pendant que je commande un bouillon au room service, et ensuite je vais aller à la pharmacie te chercher des médicaments et...

— Non c'est bon, le coupé-je.

Je m'installe confortablement contre la tête de lit calée contre une multitude d'oreillers, mais un nouveau haut le cœur me prend ce qui me force à m'allonger.

— Tu vois !

J'ai envie de lui tirer la langue, mais je sens que si je le fais ce n'est pas uniquement elle qui va sortir.

— Mad tu es malade apparemment, alors non ce n'est pas bon, je n'en ai pas pour longtemps.

Il caresse mes cheveux comme le faisait maman quand j'étais souffrante, puis il dépose ses lèvres chaudes et charnues sur mes lèvres.

— Repose-toi, je n'en ai pas pour longtemps mon cœur.

Je sens mes paupières lourdes, mais avant de les fermer, je surprends son regard, puis il sort de la chambre et j'entends à peine la porte de la suite claquer.


Hello mes Choupinettes,

Une fois n'est pas coutume, je poste à la fin du chapitre.
Avant toue chose, je veux vous souhaiter :

Ensuite, vous prévenir que nous arrivons à la fin de l'histoire de Sacha et son petit chat.
Il doit rester deux chapitres... mais cela veut dire aussi qu'une autre ne devrait pas tarder à arriver.
Je l'ai pratiquement terminé, et souhaite commencer à la publier avant que je ne commence les corrections de One Kiss In London.
Je ne vous embête pas plus.
Je vous souhaite un bon dimanche.

Kiss

Chris.

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