Chapitre 31
PDV Sacha 🎨
Mon cœur pulse, ma tête va exploser, quant à mon corps, il n'est que sensations, à vif, brutes, sauvages de sentir la chaleur de Madelen contre moi.
Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes sur la piste de danse collés l'un contre l'autre à se déhancher, se frôler, attiser ce désir qui ne demande qu'à être assouvi, mais il va falloir que ça cesse sinon je vais la prendre directement au milieu de la foule, m'enfoncer en elle la faisant crier de plaisir mon nom.
Je grogne contre sa nuque.
Madelen doit sentir mon changement car elle se retourne place ses bras autour de mon cou, cale sa tête sous mon menton en caressant ma mâchoire de son nez.
Son corps ondule toujours contre moi, contrastant avec la douceur de son geste, son bassin se veut provocant, incendiant ma queue déjà en feu.
— Chérie si tu continues je vais m'enfoncer en toi et fuck le public.
Je dis à haute voix ce que je pensais quelques minutes plus tôt.
— Je suis chauffé à blanc là Mad.
— Et c'est mal ? Demande-t-elle un air provocant dans le regard.
— Non, si tu es d'accord pour avoir des spectateurs...
D'un coup elle se recule comme si je l'avais brûlé en regardant à droite et à gauche, créant un sourire railleur sur mon visage.
— T'inquiète ils sont tellement fait que ta petite danse lascive est passée inaperçue... pour eux...
Je laisse ma phrase en suspens en lui prenant la main pour la poser sur mon entrejambe.
Mad se lèche la lèvre en me fixant et ce geste a fini par avoir ma peau.
Oublier ma volonté d'attendre d'être de retour à l'hôtel pour lui faire l'amour, j'entre lace nos doigts et nous guide dans un couloir ou une porte de secours nous fait face. J'appuie sur la poignée et nous nous retrouvons dans une ruelle derrière la discothèque, qui donne si on la remonte sur un boulevard animé.
Je plaque mon petit chat contre le mur adjacent, sans précaution, mon excitation prend le dessus sur ma patience. Mad ne dit rien, encaisse.
Je l'encadre de mes bras, mes coudes reposant de chaque côté de sa tête, mon buste appuyant sur le sien.
Je la maintiens contre le béton sans aucune possibilité pour elle de s'échapper.
C'est fini les conneries.
— Dernière chance mon petit chat... après il sera trop tard...
Je prononce ces mots, mais je ne les pense pas.
Je donne le temps à Madelen de se rétracter, cela m'emmerderai mais je n'ai jamais forcé une fille à obtenir d'elle quelque chose qu'elle ne voulait pas, et ce n'est pas avec la femme de ma vie que cela va commencer.
Madelen se rapproche, une feuille de papier ne passe pas entre nos deux corps, ses doigts s'incrustent dans mes biceps et sans prononcer un mot sa bouche fonce sur la mienne.
J'ai ma réponse.
Je cale une main derrière sa nuque, l'autre sur sa hanche et je m'abandonne à ce moment de volupté.
J'ai un goût de trop peur depuis l'autre jour, où Mad a enfin craquer et a accepté de monter avec moi sur ma moto afin que je la conduise à la fac.
Je n'ai pas eu le temps de réaliser qu'elle acceptait enfin les excuses, que cette petite peste s'évapore à des milliers de kilomètres de moi. Alors quand Yazel m'a prévenu par message que mon petit chat était chez elle, je n'ai pas réfléchi. J'ai prévenu mes potes et nous voilà depuis hier à Los Angeles.
Mad n'a pas encore compris que le nombre de kilomètres entre nous n'a aucune importance et que cela ne me fait pas peur de la poursuivre tout autour de la planète si ça l'amuse.
C'est simplement le temps perdu qui me gonfle.
Pas la chasse. Au contraire.
L'amour ne se compte pas en miles mais en preuves et je suis prêt à lui en donner jusqu'à l'écœurement si elle le souhaite.
Je reviens au moment présent quand les dents de Mad mordent dans ma lèvre inférieure.
— Où es-tu parti Chacha ?
Mes yeux se perdent au fond des siens, brillants à cause de l'alcool qu'elle a ingurgité mais aussi d'un gris tempête, comme la couleur de l'eau avant un orage, puis sur ses lèvres rouges, gonflées à cause de notre baiser.
— Pas loin chérie.
Sans lui donner le temps de répondre, je reprends sa bouche, je prends le contrôle, la dévore, ma langue dansant avec la sienne langoureusement. Mes mains se placent de chaque côté de ses cuisses dénudées, sa peau douce se couvre de chair de poule, Mad pousse un gémissement quand j'attrape l'ourlet de sa robe minimaliste pour la remonter. Ce bout de tissu, qui m'a donné des sueurs froides toute la soirée et de envies de meurtre à chaque œillade de mec dévorant Mad d'un regard de mort de faim.
Heureusement mes potes étaient là pour calmer mes pulsions meurtrières.
Quand le tissu est au niveau de sa taille, nos lèvres toujours collées dans un baiser passionné, mes doigts sont impatients de retrouver ce graal qui m'a tant manqué. Alors je n'attends pas, prêt à décaler son sting quand je me fige.
— Putainnnn !
— Quoi ?
Madelen me regarde, une lueur espiègle brille dans son regard.
— Quoi ? Quoi ? Tu te fous de moi ?
Je baisse les yeux pour être certain que mon imagination ne me joue pas des tours.
Mais non.
Mon petit chat secoue la tête négativement pour simple réponse pendant que ses doigts habiles s'occupent de ma ceinture puis des boutons de mon pantalon.
Et moi je suis toujours immobile.
Une fois sa tache accomplie, elle masse ma queue par-dessus mon caleçon me faisant pousser un grognement et envoyer aux oubliettes que ma petite démone n'a pas mis de culotte.
— Baise-moi Sacha, susurre-t-elle contre le pavillon de mon oreille.
Je la fixe me demandant, si j'ai bien entendu, alors que ses doigts ont franchi la barrière de mon sous-vêtements pour empoigner mon sexe et enclencher de longs et lents vas et vient.
Je peux mourir.
Puis une étincelle, un électrochoc se font dans mon cerveau qui jusque là était anesthésié par une brune sexy et ses caresses. Alors sans attendre, je la soulève en passant mes bras sous ses cuisses, lui faisant échapper un petit cri de surprise, et lâcher ma queue qui proteste.
Calmos. Je t'éloigne pour revenir.
Je la maintiens fermement contre le mur, les bras de Madelen entourent mon cou, sa poitrine frotte contre ma chemise, et son antre magique glisse le long de mon sexe tend à l'extrême.
— Bonne initiative l'absence de sous-vêtement.
— Je savais que tu apprécierais, affirme mon bébé chat en ondulant du bassin.
Je pousse le mien pour qu'elle sente à quel point j'ai envie d'elle. Madelen soupire.
— Maintenant Sacha.
— Sinon quoi ?
Je fais le malin, mais si elle décidait de me planter là avec mon érection je deviendrais violent.
— Sinon...rien, soufle-t-elle en aidant tomber une de ses mains le long de son ventre.
Son intention est claire.
Je râle.
— Certainement pas chérie. L'orgasme c'est moi et moi qui vais te le donner.
— Alors bouge.
Mais avant de m'enfoncer dans son ventre, je prends soin de regarder autour de nous pour vérifier qu'un pervers ne mate pas ma nana puis d'une poussée je rentre en elle.
Putain le paradis vient d'ouvrir ses portes.
Trop de jours sans la sentir autour de moi.
Je reste sans bouger une fraction de secondes le temps que Mad s'habitue à ma présence. C'est l'excuse que je me donne. Mais la vérité, est que je prends ce temps minimal pour ne pas jouir comme un puceau devant son premier porno tellement c'est bon de me retrouver dans mon endroit préféré, chaud et humide.
— Sacha... s'il te plaît... gémit mon petit chat.
— Désolé mon amour, mais j'avais besoin de ça, sinon ça aurait été la baise la plus courte au monde... et ...
— Sacha !
Madelen avance son bassin me prend plus profondément et c'est une putain d'extase.
A partir de là, je ne m'arrête plus. Madelen s'accroche à moi suit les mouvement, me tire les cheveux en bas de la nuque, mes doigts s'impriment sur ses cuisses que je maintient ouvertes, demain elle aura des marque et cette pensées me fait redoubler d'ardeur, la savoir marqué par mes soins, amplifie mon côté homme possessif.
Nos halètements se perdent sur les lèvres de l'autre.
Dans cette ruelle sombre, seulement éclairée par la lueur de la lune Madelen et moi redonnons vie à notre amour, enchaînons nos âmes avec les lianes de notre désir.
Elle est moi. Je suis elle.
Plus rien ne nous éloignera. De tout façon je ne le permettrai pas.
Mes coups de reins le lui prouvent, ses mains qui s'accrochent à moi me le montre.
— Toi et moi à jamais Madelen, hahané-je contre ses lèvres.
Un coup de rein.
— Plus de retour en arrière possible.
Deuxième coup de rein.
— Je ne te laisserai plus partir.
Troisième coup de rein plus violent.
— Je suis enchaîné...
Quatrième coup de rein.
Et je continue...
Je ne peux terminer ma phrase car le spectacle que m'offre mon petit chat est époustouflant.
Ses prunelles brillantes de larmes s'enfoncent dans les miennes, pour crier sa jouissance à travers ses lèvres amenant la mienne.
Je me déverse en elle, puissamment, incontrôlable, je me vide de toute substance, je suis irrévocablement à Madelen.
Le souffle court, j'essaye de reprendre une respiration normale, consistance, ma tête reposant sur la clavicule de mon petit chat pendant que la sienne repose sur mon torse. Je la tiens toujours contre moi, nous sommes toujours liés par notre intimité, je ne veux pas sortir, je suis même apte à recommencer, mais un mouvement sur la droite à l'entrée de l'impasse attire mon regard. Je cache un peu plus la nudité de Madelen en resserrant ma prise, ce qui alerte la femme dans mes bras, mes les endorphines agissent encore car elle ne réagi pas autrement qu'en me serrant plus fort. Elle fait une méprise sur mon geste et c'est très bien car je ne veux pas qu'elle s'inquiète d'un quelconque problème.
Quand je retourne la tête, le mec a disparu.
— On va devoir rejoindre nos amis chérie.
A contre coeur, je la fais glisser le long de mon corps.
Mauvaise idée.
Ma queue toujours en demande reprend de la vigueur.
— Encore ? dit-elle mutine.
— Encore, murmuré-je sous son oreille.
Je l'embrasse de baisers humides, je remonte vers sa mâchoire, Madelen penche la tête en arrière, offrant son cou à mes lèvres avides de la douceur de sa peau, mes mains frôlent sa poitrine dont les pointes tendues attisent mon désir.
— Et merde ! M'exclamé-je avant de retourner Mad face au mur.
Les mains en appuient contre le béton mon petit chat tend ses fesses vers moi, en me lançant un regard sans équivoque par-dessus son épaule.
Elle a compris. Se donne. Avide. Belle. Sensuelle.
Je caresse de dos de la main droite son cul parfait.
L'autre entoure sa gorge pour lui faire pencher la tête vers moi.
Son regard. Son putain de regard.
Et je vrille. Complètement. Irrévocablement.
Encore une fois je m'enfonce sans vérifier si elle est prête pour moi.
Et je deviens barge, fou à lier en regardant notre point d'ancrage, ma queue qui rentre et sort de cette chatte qui m'a ensorcelée, mais aussi en voyant Mad se mordre la lèvre en penchant son visage vers mon épaule et en criant mon nom, indifférente ou inconsciente que l'on pourrait nous entendre. J'accélère, pose mes doigts sur son petit bouton de chair pour le titiller, le maltraiter, pour l'emmener là ou seulement elle moi sommes en totale fusion.
— Oui... Sacha... je...
— Vas-y mon coeur.
A peine ai-je le temps de terminer ma phrase que Mad explose dans mes bras. Je la bâillonne d'une main, son ris se faisant plus virulent, ne voulant pas attirer de public,j'accélère puis la jouissance me fait voler en éclat, brouillant ma vue, anesthésiant mes membres.
— C'était...
— Fabuleux... chaud... démentiel... je peux continuer si tu veux mon coeur.
Ma respiration est encore chaotique.
Je me retire à contre-coeur, elle grimace.
Je remets sa robe en place, ferme mon pantalon, puis je la prends dans mes bras, car je ne peux pas m'éloigner d'elle.
Elle sent les fleurs, mais aussi mon odeur.
Le mec en moi se frappe la poitrine.
Madelen rie devant ma mine de mec satisfait et moi je la suis quand elle essaie de dompter sa crinière.
— Laisse tomber ! On pu le sexe de toute façon , même ton frère bourré va s'en rendre compte. Et je ne parle pas de nos mines réjouies.
— Tu as raison Chacha. Et puis franchement, je m'en fou de ce qu'ils pensent. J'assume la femme épanouie et puant le sexe.
Nous éclatons de rire, puis je l'enlace en passant un bras autour de sa taille la faisant se blottir contre mon flanc.
Avant d'ouvrir la porte de secours restée entrebâillée, je prends son visage en coupe.
— Je t'aime Madelen. Tu viens de me donner une chance de te le prouver à nouveau... alors prépare toi car dans deux jours... je te kidnappe.
— Mon amour pour toi n'a jamais cessé Sacha.
Ses yeux sont humides. J'essuie avec mon pouce une larme solitaire qui glisse le long de sa joue.
— Kidnappe moi si tu veux, mais le syndrome de Stockholm vit en moi depuis que je te connais...
J'arque un sourcil attendant la suite de son explication.
— Tu as enfermé mon cœur, mon âme et mon corps. Je suis ta prisonnière depuis notre premier regard...
Je ne lui permets pas de finir car je m'empare de ses lèvres que j'embrasse avec avidité. Encore.
Complètement essoufflé, je recule pour l'observer.
Madelen est une femme magnifique autant physiquement que moralement.
J'ai une chance inouïe de l'avoir dans ma vie et encore plus qu'elle soit amoureuse de moi.
Alors à cet instant en me noyant dans les yeux, je lui fais la promesse silencieuse que plus jamais je ne lui donnerais des occasions de regretter de m'avoir offert son amour.
Un dernier regard, une dernière caresse et nous rentrons de nouveau dans le club pour retrouver nos amis.
La nuit ne fait que débuter.
Ma vie avec Madelen ne fait que commencer.
Mon amour pour mon petit chat ne fait que s'amplifier.
L'éternité est devant nous... et je compte j'en en profiter.
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