Chapitre 14
PDV Sacha 🎨
— Alors comme ça bébé chat, tu as pris plaisir à te moquer de ma chorégraphie... mon déhanché ne t'a pas convaincu.
Madelen sursaute au son de ma voix, car elle ne m'a pas entendu entrer dans la salle de bain.
Je m'avance tel un animal sauvage, mes yeux fixés dans ceux de Mad par miroir interposé. Elle suspend son geste de terminer de mettre du rouge sur ses lèvres, que j'ai envie de dévorer, ou de voir plus bas sur une partie de mon anatomie, et me regarde avancer. Une lueur vorace brille dans ses pupilles.
Une fois derrière elle, je colle mon torse contre son dos, la partie nue, qui n'est pas recouverte de la micro serviette de bain, me colle la chair de poule à travers mon t-shirt. Je l'enlace en passant mes bras autour de sa taille pour les poser en éventail sur son ventre. Puis pour donner plus de poids à mes paroles, je me déhanche de façon suggestive.
— Alors, Mad, qu'en penses-tu ?
Je l'entends inspirer quand mon bassin, ou plutôt ma queue plus que tendue, frotte contre ses fesses.
— Tu ne te moques plus ?
Mes mains descendent sur ses cuisses, passent sous la serviette en la soulevant, mes doigts tracent des cercles sur sa peau au velours de pêche, remontent vers son entrejambe, je la mate dans le miroir, Mad essaye de poser sa tête contre mon épaule, les yeux à moitié clos, mais je l'en empêche.
J'arrête mes caresses.
— Regarde-moi !
Je saisis son visage d'une main, pour lui faire comprendre que je ne plaisante pas, puis reprend mes caresses lascives quand j'ai toute son attention. Mad écarte les jambes pour me faciliter l'accès.
— Tu ne m'as pas répondu chérie.
Maintenant, son bout de serviette est complètement remonté sur ses hanches, me laissant tout le plaisir de voir sa petite chatte, mes iris sont attirés par son petit cul rebondi, mes mains le frôlent, le flatte, la respiration de Mad s'accélère, elle a de plus en plus de mal à rester la tête droite, mais elle le fait. Ses iris brillent de l'envie qu'elle a de sentir ma peau contre la sienne. Comme je crame de la sentir autour de mon sexe. Ma hampe est une barre de fer prisonnière d'un endroit trop étroit pour elle, alors pour la soulager, je descends mon pantalon de jogging sous mes fesses. Les yeux de mon petit chat suivent le mouvement, ses doigts se resserrent sur l'arrête du meuble vasque. Sa langue lèche sa lèvre inférieure à la vue de ma queue.
— Mad ! Grondé-je.
— N... non.
Ce n'est pas une question, mais l'affirmation que j'attendais.
— Bien.
D'un coup de rein, je la pénètre jusqu'à la garde. Le son rauque qu'elle pousse, m'encourage à aller plus loin, plus fort.
— Ça va être rapide bébé.
— Comme tu veux, pourvu que tu me baises Sacha.
Putain ses mots !
— C'est ça que tu désires ? Je pose la question alors que ma queue touche un endroit qui je le sais va la faire décoller.
— Oui. Continue et tais-toi.
Je l'aime encore plus quand elle est cette femme sûre d'elle.
— Tu me rends dingue chérie.
Je l'invite à se pencher sur le meuble en appuyant sur son dos, puis mes mains s'incrustent dans sa taille fine, et elle, comme moi ne contrôlons plus rien de la déferlante qui s'annonce.
Mes coups sont brusques, Mad me suit, se cambre encore plus, vient à la rencontre de mon bassin, je me penche, pour embrasser ses omoplates, sa nuque que je mords, ses lèvres que je prends dans un baiser sauvage, nos halètements se confondent, et dans un dernier vas et vient, nos bouches soudées, la douleur si exquise du plaisir nous transporte au firmament, là où brillent les milliers d'étoiles.
Nous reprenons notre souffle dans les bras l'un de l'autre. Elle est assise sur le plan de travail, je suis entre ses jambes, ses doigts fourragent dans ma chevelure comme j'aime qu'elle le fasse.
— Je t'aime Mad. Mais...
— Je t'aime Sacha, me coupe-t-elle, mais je recommencerai mille fois à me moquer de toi, si ça doit se terminer comme ça.
Je ne résiste pas à son sourire canaille, ni à ses pupilles brillantes qui reflètent l'orgasme qu'elle vient d'avoir et je l'embrasse de toute mon âme. À bout de souffle, front contre front, je lui avoue ma faiblesse.
— Et moi comme le faible que je suis quand tu es impliqué, je te laisserai faire, pour recommencer, encore et encore à te baiser...
Je suis interrompu par des coups donnés contre le chambranle de la porte de ma chambre.
Dans la précipitation de retrouver Madelen, je n'ai pas pensé à la verrouiller, seulement celle de la salle de bain.
Heureusement que nos parents ne sont pas encore rentrés, sinon je prenais le risque de voir débarquer un d'eux. Pas la peine d'être un génie pour deviner leur réaction.
— Sacha ? Les dinosaures viennent d'arriver mec... alors magnez-vous, je les retiens, mais bon... papa commence à s'impatienter petite sœur.
Jayden redonne un coup avec le plat de la main et avant qu'il ne redescende je le remercie.
J'aide mon petit chat à descendre non sans la frotter à mon sexe qui recommence à durcir.
— Tu es insatiable, rit-elle.
— C'est ta faute aussi, comment je dois réagir en te voyant nue...
— Je vais m'habiller alors Chacha, me provoque-t-elle en déposant ses lèvres dans mon cou tout en se frottant contre moi.
— Madelen, si tu ne veux pas que ton père monte et nous trouve avec ma bite dans ta chatte, tu ferais mieux de...
— C'est bon on se retrouve en bas, fait-elle en se reculant.
J'explose de rire face à sa réaction.
— Ok bébé.
Mad effleure mes lèvres et quitte la salle de bain sous mon rire.
L'effervescence qui règne dans la maison est comparable à une bande de hamster sous acide.
Tout le monde, et par tout le monde, je parle de nos responsables légaux.
— Qu'est-ce qu'ils ont ? Je demande à Liam qui se poste à ma gauche.
— Aucune idée ! Ils sont comme ça depuis qu'ils ont débarqué.
— Même Léane qui est de nature posée parait complètement hystérique, ajoute Jayden à ma droite.
Nous les observons tous les trois avec le même air dubitatif, quand mon regard est attiré par un mouvement dans l'escalier.
Et putain, je crois que mon cœur vient de cesser de battre contrairement à ma queue qui elle se réveille.
Made est au milieu des marches dans une robe à sequins noire, qui moule parfaitement ses formes, lui arrivant à mi-cuisse. Ses jambes interminables sont mises en valeur par les escarpins D-Moi de Dior, oui je connais le nom des escarpins de ma meuf, et non je ne suis pas castré, pour la bonne raison que c'est moi qui les lui ai offert, avec une arrière-pensée certes, celle de la baiser avec et putain je ne le regrette pas. Le décolleté en V de la robe ne laisse place à aucune imagination quant à quel soutien-gorge elle porte.
Tout simplement parce qu'il n'y en a pas.
Je pousse un grognement de mécontentement. Tous les mecs du club vont deviner que ma copine est nue sous sa putain de robe.
— Et ben mon pote, ta nuit va devenir interminbale à faire le videur, se gausse Jayden en me tapant sur l'épaule.
— La tienne aussi, me défend Liam, les yeux toujours tournés vers l'escalier.
Car derrière Mad, Yazel apparaît tout aussi époustouflante que mon petit chat. Je suis objectif quant à la beauté de la Libanaise, mais aucune fille ne paraitra plus belle que ma Madelen.
Les yeux de Jayden deviennent exorbités, mais il se ressaisit à temps quand la voix de ma mère, mais surtout après la claque que lui met Adrien derrière le crâne, est proche.
Avec tout ça, j'en avais complètement occulté que les rongeurs étaient encore perchés.
— Bonsoir mon Chacha.
Léane m'enlace en me donnant un baiser sur la joue. Ses pupilles brillent anormalement pour quelqu'un sencer être sobre et ses joues sont rouges.
— Hey ! Comment vas-tu maman ?
— Tres bien, ces deux jours dans les Lofoten nous a fait un bien fou.
Tu m'étonnes ! Je ne sais pas quel air ils ont inspiré, mais il semble bon.
Je me dégage de ma mère au moment où Madelen passe près de nous et où son parfum sature mon air justement. Et celui-là, je veux le respirer toute ma vie.
— Elle est magnifique, hein mon Chacha ?
Les yeux de ma mère sont rieurs en plus de brillants et rouges. On frôle le top ten.
— Oui elle l'est.
Je termine à peine ma phrase que Madelen vient saluer ma mère en la prenant dans ses bras. Face à moi, ses iris, dont la couleur est mise en valeur par le smokey eyes, me transpercent jusqu'au plus profond de moi.
— Ah ma madeleine adorée, hurle William en courant presque vers nous, nous surprenant tous les trois.
Moi, parce que je suis obnubilé par mon petit chat et que le reste du décor a disparu de mon champ de vision, Madelen puisqu'elle est dos à la pièce et Léane, je pense que ce qu'elle a pris ramollit son cerveau.
Punaise, mais qu'est qu'ils ont tous ce soir ?
Encore une fois, Liam, Jayden, à non pas lui, il n'a toujours pas détaché son regard de Yazel, et moi nous jetons un coup d'œil perplexe.
— Viens dans les bras de ton papa adoré ma madeleine.
Mad pivote pour se retrouver nez à nez avec son père qui n'attend pas pour l'enlacer.
— Coucou papa. Tu peux desserrer ton étreinte, sauf si tu as pour but de m'étouffer.
— Pardon, tu vas bien ?
— Heu... oui... Pourquoi ?
— Non comme ça, fait Will en haussant les épaules.
— Et toi ? Vous avez l'air bizarre.
Putain le mot est faible, mais je ferme ma bouche.
— Plus que d'habitude elle veut dire, ajoute Liam.
— N'importe quoi, le grand air nous a fait du bien, c'est tout. Hein les mecs ?
— Ouais répondent les autres en hurlant et en sautant.
Maxine et Alana viennent chercher ma mère pour faire je ne sais quoi après nous avoir embrassé Madelen et moi et William est reparti comme il est arrivé, retrouver Aaron, Nael et Raphaël. Je me retrouve seul avec mon petit chat. J'en profite pour lui glisser un mot à l'oreille.
— Tu es magnifique chérie. Et je n'ai qu'une hâte, c'est que la soirée se termine pour...
— Mec, arrête de murmurer des trucs cochons à ma sœur, ton père vous attend.
A regret, je laisse passer Mad qui enroule un bras autour de celui de son frère et nous rejoignons les autres.
Aaron nous explique, photos à l'appuie, leur court séjour qui a été bénéfique puisqu'il a pu trouver une maison au bord de l'eau comme il le voulait. L'endroit est splendide et la maison qui même si elle a besoin d'un rafraîchissement l'est tout autant.
À la suite de quoi William et Raphaël reviennent de la cave, les bras chargés de bouteilles de champagne.
J'en compte sept. Une par personne donc.
— Vous comptez rouler sous la table ? Se moque Liam en avisant le nombre de bouteilles.
— Pas que mon fils... sur ta...
Alana le bâillonne avant qu'il ne prononce le mot que tout le monde à deviner. Lui et mon père se tapent dans les mains, alors que nous sommes complètement dépités devant leurs attitudes.
— Non mais vous n'allez pas recommencer ? Questionne Adrien.
— Promis, pas de jouets dans le frigo, s'esclaffe Maxine.
— Mais vous êtes déjà bourrés avant de boire ? C'est un nouveau concept ? se moque Jayden.
— On n'est pas bourré mon Jayjay, c'est la faute de Naël aussi, il a voulu absoluuument nous faire goûter son spacecake...
Bug du système.
Pour nous.
Pas pour ceux qui nous servent de figures paternelles et maternelles qui se gaussent comme des dindes.
— Hein ? Crions-nous en cœur une fois que nos connexions ont été reboostées.
— Vous devriez goûter...
— Ouais, c'est super bon, affirme Max, en coupant la parole de Raphaël une part dans la main.
Ouais enfin n'abuse pas quand même.
Quoiqu'au point où ils en sont ils ont du bien abusé.
— Ça détend, ajoute mon père.
Les autres s'esclaffent.
— Ah ça ! Pour détendre... souffle Raphaël entre deux bouchées.
— Qui c'est qui vous a fourni ? Ne puis-je m'empêcher de demander.
Les agités du bocal haussent les épaules dans un mouvement désinvolte.
— Vous l'avez bien trouvé quelque part, ça ne pousse pas dans un potager ni au bord d'la route, continué-je.
Nouveau haussement d'épaule et synchronisation parfaite de reprendre un morceau de leur cake de l'espace en même temps. Ils sourient en mâchant.
— C'est bon on se casse, je ne voudrais pas assister à la suite.
— Ouais de toute façon, on n'en tirera rien, ajoute Madelen en fixant ses parents.
Nous sommes tous d'accord avec Adrien, et après leur avoir souhaité une bonne soirée, qui sera super bonne, précise William, merci tonton, mais je crois qu'on a tous compris ton sous-entendu, on s'éclipse de la maison en se demandant ce qu'il vient réellement de se passer.
— Je ne rentre pas avant demain matin, je vous préviens les mecs, nous informe Yazel, quand nous sommes sur le perron à l'extérieur de la maison. Hors de question que je me retrouve avec une vision qui me vaudra une thérapie à vie.
Jayden passe un bras par-dessus ses épaules pour lui murmurer quelque chose à l'oreille qui la fait glousser.
Adrien fronce les sourcils en voyant le geste de Jayden, mais son portable qui sonne le détourne de sa sœur et de son ami.
— Bon du coup, on fait quoi, étant donné que l'on a dû abandonner la maison aux enfants, ironise mon petit chat.
— On va au 34 Sky nous informe Jayden. J'ai eu mon pote, il nous a réservé une table.
Le 34 Sky est un bar situé tout en haut de l'hôtel Radisson Plaza Blu où de grandes fenêtres permettent de voir la ville et les fjords d'Oslo. Pas besoin de préciser qu'il est toujours pris d'assaut.
— Métro ou voiture ? Questionne Liam.
— Métro, crions-nous en cœur.
On sait tous que c'est l'option la plus raisonnable quand nous sortons tous ensemble. Ici ou à New-York quand nous décidons de faire la fête en dehors de nos appartements respectifs, on prend, soit le subway, soit des taxis.
Madelen est collée à moi le long du trajet pour nous diriger vers la bouche de métro la plus proche. Malgré le temps qui s'est sacrément refroidi depuis hier, la chaleur que dégage son corps appuyé contre le mien suffit à me donner chaud.
Une fois dans la rame du T-bane, assise sur mes genoux, pas par manque de place, mais parce que je ne peux pas me détacher de mon petit chat, je fusille du regard tous les mecs, qui ont trop tendance à mon goût à la détailler comme des morts de faim. Madelen ne s'en aperçoit pas, car elle est en pleine conversation avec Yazel et Adrien. Je croise les yeux moqueurs de Liam, et les paroles prononcées plus tôt par Jayden me reviennent en plein dans la tronche.
— Et ben mon pote, ta nuit va être longue à faire le videur.
Et il ne savait pas à quel point...
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