J approfondis le baiser. C était une sensation agréable et je me surpris à aimer ça. Il interrompt le baiser, me laissant sur ma faim. La pulsion grandit en moi, m échauffant tout le corps. Il enlève mon tee-shirt et commence à m embrasser dans le cou, enfin à me suçoter. Je rougis pris d un désir violent qui s empare de moi. Puis il m embrassa à nouveau, baiser que je lui rendis avec fougue, une fougue dont je ne m imaginais pas pouvoir faire part. Il lacha mes lèvres et se baissa pour m embrasser le torse, descendant de plus en plus bas jusqu'à mon nombril. Pendant ce temps il ouvrait la braguette de mon pantalon, exposant mon désir que je ne pouvais plus guère cacher. Et il commença à me toucher, c était plus délicieux que je ne l aurais jamais cru. Au bout d un moment il cessa ses attouchements et il me prit en bouche. Dieu que c était affolant, jamais je n aurais cru pouvoir ressentir cela.

'Mets toi à quatre pattes' m ordonna t'il.

Il enlève mon pantalon et je m exécute. Puis il se mit à genoux derrière moi et il s enfonça dans ma profondeur. C était douloureux mais à la fois terriblement excitant, la douleur vive d un désir qui était désormais exprimé par mes halètements. Il s enfonce de plus en plus profond et il accélère ses mouvements de vas et viens. Je sens que je ne pourrais pas me retenir plus longtemps. Il semble prendre son plaisir lui aussi, puis je sens qu il se lâche en moi, je ne tarde pas à faire la même chose. Puis nous nous effondrons. J ai aimé ça, j ai terriblement aimé ça alors devrais-je continuer à me poser des questions. Tous mes doutes se retrouvent balayés. Il se coucha près de moi et il s endormi, je regardais son visage paisible. Il était celui que je désirais. Que je désirais depuis toujours... Je sombrais à mon tour dans un sommeil profond.

Le lendemain matin je me réveillais, seul. Il avait laissé un mot sur son oreiller 'Je pars, ne m attends pas. Les clefs de la porte sont sous l oreiller'

Je m habillais et sortis de l immeuble, les souvenirs de la nuit passée tournaient dans mon esprit. Et rien qu à y penser je sentais le rouge monter à mes joues. Je pris le chemin du lycée, toujours au beau milieu de ma rêverie.

BAAAM !!

Je heurtais un passant, qui me retena par les épaules pour m empêcher de tomber. Je levais la tête vers lui, cet homme était habillé d une façon raffinée. Il avait les cheveux violets, gominés et les yeux violets améthyste.

'' Désolé garçon' me dit-il en français.

Je m excusais à mon tour.

'- Sais-tu où se trouve la faculté Todai ?' me demanda t'il.

Je lui indiquais le chemin. Et il me remercia en faisant la révérence. Décidément les manières de cet homme extravagant m avaient troublé, on aurait presque dit qu'il venait d un autre monde. Je n avais jamais rencontré quelqu'un comme lui.

Arrivé à la fac je me dirigeais vers le bâtiment dans lequel j avais cours, à la recherche d Ayato mais je ne le trouvais pas, sans doutes était-il déjà dans la salle de classe. Oui sûrement, mais alors pourquoi avais-je ce pressentiment qui m oppressait la poitrine ? J entrais dans la salle de classe, il n était pas là, la place à côté de la mienne était vide. Pendant l espace d un instant mon cœur cessa de battre. Mais où était-il ? Le cours était sur le point de commencer mais il n arrivait toujours pas. Guettant la porte d entrée sans qu il se montre, je commençais à vraiment m inquiéter. A ce point ce n était même plus de l inquiétude, mais une profonde impression de vide qui s était emparée de moi. Le cours commença mais il ne vînt pas. À la sortie je le cherchais mais aucune trace de lui... Rien, nul part. Ayant l après-midi de libre je me décidais à aller voir chez lui, après tout il m avait laissé sa clef. Et j étais bien trop inquiet pour me poser des questions, mon mauvais pressentiment ne faisant que de accentuer. Entrant dans son immeuble et longeant le couloir je me retrouvais devant sa porte qui était entrouverte. Je la poussais et laissant mes yeux s adapter à la pénombre je l aperçus allongé sur le lit. M approchant de lui je vis qu il se tenait le ventre avec une expression de douleur. Accourant vers lui je me rendit compte que le sol était couvert de sang. Je me penchais vers lui, et vit qu il avait un énorme trou dans le ventre et qu il faisait une hémorragie.

'Ayato mais que t est-il arrivé ??'

Je pris mon téléphone pour appeler les Urgences mais il m attrapa la main, me forçant à le lâcher.

'Laisses, dit-il grimaçant de douleur, je vais guérir c est juste qu il me faudra du temps. Et de la nourriture'

Je compris alors qu'il parlait de chair humaine.

-Alors vas-t'en laisses moi, pars avant que... '

Je ne comprenais pas pourquoi il me repoussait ainsi. Après tout ce qui s était passé...

J espère que ce chapitre vous aura plu :)

N hésitez pas à me dire ce que vous aimez dans ma fic :3