-Chapitre Trente-un

Heureuse étais-je. Oui c'est le mot qui convenait parfaitement à ma situation.

Je venais de recevoir le coup de fil que j'attendais sûrement depuis notre dernière altercation. Mes parents m'ont fait part de leurs excuses. Celle que j'attendais depuis des lustres.

Ils ont décidé d'accepter mon copain et ma situation. Ils ont énormément réfléchi et ont prit conscience que la réaction qu'ils ont eu un comportement  inapproprié.

Puis, ma mère m'a dit pourquoi ils avaient agi ainsi. Ils avaient tout simplement peur pour moi. Je n'ai pas su le voir. Si, je l'avais vu j'aurais pu les rassurer.

Je me sens énormément bien. Je lâche un soupire et un énorme sourire s'installe sur mon visage. Tout d'un coup, je sens Antoine prendre place sur mon dos.

_« T'aurais pu venir au salon.» dit-il en levant mes cheveux libérant ma nuque.

Un sourire niais apparaît sur mon visage en me rappelant de notre période séduction au camping qui se passait souvent ainsi. Antoine étant sur mon dos ou inversement.

_« J'étais au téléphone.»

_« Avec qui ? » me demande-t-il en arrêtant de déposer les baisers qu'il déposait sur ma nuque, mon cou.

_« Enrique Iglesias.» dis-je d'une voix particulière.

Je reçois de ce pas une tape de la part d'Antoine. Je ne peux m'empêcher de rire et je décide de reprendre mon sérieux et de lui faire part de ma conversation téléphonique.

_« J'étais au téléphone avec ma mère.»

Il ne dit rien attendant que je continue de parler.

_« Ça m'a fait un bien fou de l'entendre. Je suis vraiment heureuse. J'ai eu enfin les excuses que j'attendais que ce soit envers moi ou envers toi.»

_« Ça me fait plaisir de te voir ainsi ma puce.»

Je souris doucement et continue.

_« Elle m'a dit qu'ils ont réagi ainsi parce-qu'ils avaient peur pour moi. Ce n'est pas une raison mais d'un côté je peux comprendre.»

_« Pourquoi ont-ils eu peur ? »

_« Je partais en Espagne donc loin d'eux. Ils avaient peur que ça se passe mal comme au camping. Ils ne voulaient pas me savoir loin d'eux. Que je grandisse aussi vite mais c'est ainsi maintenant et ils acceptent. Ils ont énormément réfléchi et s'en veulent vraiment et donc veulent réparer leur connerie.»

Je sens les mains d'Antoine caresser mes hanches maintenant découvertes puisqu'il a remonté mon maillot.

_« Je suis tellement heureux qu'il m'accepte parce-que même si je ne te le disais pas cette situation me blessait beaucoup. Je vois que les changent rentrent enfin dans l'ordre et je ne peux qu'être heureux pour nous.»

Je dégage doucement Antoine de mon dos puisqu'il commence quand même à faire lourd puis j'aimerais voir son visage.

Il s'installe contre le dossier du lit. Et j'en profite pour me mettre à califourchon sur lui. Je mets mes mains derrière sa nuque et bloque mes prunelles dans les siennes.

Qu'est-ce que je l'aime pensais-je. J'ai vraiment de la chance de l'avoir. J'ai de la chance de partager ma vie avec lui. Je suis une chanceuse.

_« Je le sais mon amour. Je suis également heureuse de voir que les choses rentrent dans l'ordre. Je t'aime tellement.»

Son regard s'illumine instantanément et un sourire s'étend sur ses lèvres. Il pose ses doigts sur mes lèvres et doucement il dépose ses lèvres sur les miennes.

_« Je t'aime aussi Inna Griezmann.»

Je ne peux m'empêcher de mettre ma main devant ma bouche. Il est tellement mignon. Cette petite phrase est tellement magnifique, importante.

_« Tu es une Griezmann, ma femme même si ce n'est pas écrit sur des papiers tu l'es.»

_« Je ne sais même pas quoi te dire.»

_« Embrasse-moi.»

Je me jette sur ses lèvres et resserre notre étreinte. Il fait en sorte que je sois maintenant sur le dos en dessous de lui et m'embrasse passionnément.

Je l'aime tellement.

Nous nous séparons à bout de souffle puis Antoine écarte les mèches rebelles de mon visage et dépose un baiser sur mon front.

Le silence s'installe et je ne peux m'empêcher de lui faire rappeler que demain j'aurais des photos à faire.

_« Demain, tu m'accompagnes pour faire mes photos ? »

_« Deux fois même.» dit-il en me riant en plein nez.

_« Merci.»

Il ne dit rien préférant rester silencieux sur ce sujet. Je remets mes bras derrière la nuque d'Antoine et le câline.


Je sors de la voiture et attends qu'Antoine ferme la voiture. Il arrive vers moi et dépose son bras sur mes épaules.

Je ne peux m'empêcher d'étudier le visage renfrogné d'Antoine. Il n'est pas du tout content. Je le comprends puisque je serais également furieuse si Antoine devait faire des photos avec une très jolie mannequin.

Mais, je garderais tout de même en tête que c'est professionnel. Je ris face à sa tête. Il boude.

_« Je ne veux pas que tu te mettes en sous-vêtements avec ce mannequin.»

_« Ce n'est que du professionnalisme.»

Il pense vraiment que je vais faire des photos avec un mannequin mais si seulement il savait que ce magnifique mannequin c'est lui.

Nous arrivons très rapidement à la plage de Zahara. Je suis tout simplement éblouie par cette magnifique vue que m'offre cette plage.

_« Elle est magnifique.»

_« Comme moi.» dit Antoine en souriant.

_« Tu es tellement narcissique.»

Franchement, sur ce sujet tu l'es tout autant donc tais-toi. Le couple narcissique qu'on n'est.»

Nous rions ensemble et très vite nous sommes rejoignons Maud. Nous discutons quelques minutes avant qu'elle me dise de m'habiller afin de commencer les photos.

_« Il est où le mannequin.» Demande Antoine.

Il ne fait que de regarder partout. Je souris à Maud en attrapant la main d'Antoine. Je lève celle-ci et parle.

_« Il est là.»

_« Où là ? »

Nous rions.

_« C'est Antoine le mannequin, mon mannequin. Je voulais juste te faire chier puisque tu m'as fais venir tes parents sans même me prévenir.»

_« Oh putain, si tu savais comment je suis rassuré. C'est vraiment horrible ce que tu m'as fais.» dit-il en riant.

Il embrasse mon front.

_« Je sais, bon allons faire ces photos.»


Et, durant cette séance photo le footballeur avait réalisé subitement qu'il ne fallait pas perdre plus de temps que cela. Il avait réalisé que c'était elle et pas une autre.

Elle allait devenir la mère de ses enfants. Il allait lui faire des dizaines d'enfants.




Donnez-moi vos avis. J'en ai plus beaucoup. J'aimerais en avoir pour la suite. Bonne soirée, je vous aime.

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