-Chapitre Quarante-Deux.

La main de mon footballeur caressait avec douceur mon flanc droit sur lequel j'avais pris appui. Il avait remonté le tee-shirt qui lui appartenait que j'avais enfilé après avoir pris une petite douche rapide.

_« Est-ce que ces insultes t'ont
touché ? » me demande doucement Antoine me sortant de ma rêverie.

Ma réponse se fût rapide et simple.

_« Un peu.» dis-je en soupirant.

Elles ne m'avaient pas blessé comme à l'époque. Je me suis forgé une très grosse coquille et ces insultes ne m'ont pas fait énormément de mal, pas du tout même. Seulement, ça m'a replongé en quelque sorte à l'époque de mon adolescence.

Ça m'a rappelé à quel point j'avais souffert durant toutes ces années et ça m'a fait mal.

_« Ce ne sont pas les insultes qu'ils m'ont fait mal. Elles me passent au-dessus de la tête maintenant. Ce que les gens peuvent me dire à mon sujet, je m'en contre balance. C'est juste qu'elles m'ont replongé à des années en arrière et je n'ai fait que  penser à ça.»

_« C'est à cause de moi que tu reçois ces insultes. J'en suis désolé.»

Tu es un grand malade ne t'excuse surtout pas. Ce n'est pas à cause de toi. Ce sont juste des personnes très jalouses n'acceptant pas que tu aies en couple. Que je sois amie avec quelques joueurs de l'équipe de France. Ce ne sont que des putains de jalouses. Ces gens-là sont méchantes et n'ont rien d'autre à faire dans leurs vies que de jeter leurs venins, c'est tout simple Anto.»

Je me retourne lentement pour être face au brun et mes deux mains se posent sur chacune de ses joues. Je m'amuse à dessiner des cercles invisibles lui donnant envie de fermer les yeux afin d'apprécier un peu plus le geste affectueux que j'exerce sur son visage.

Mais, il préfère garder le contact que nous entretenons avec nos prunelles.

_« Je le sais bien mais ça me fait tellement chier. Tu ne mérites pas d'être insulté de la sorte personne ne le mérite.»

_« Il y a le clan des jaloux qui font tout pour nuire une personne et l'autre clan des gens sains qui ne veulent que le bonheur des autres, c'est ainsi que marche la vie.»

Je pousse un petit soupir et vien déposer un chaste baiser sur les lèvres de mon Footballeur. Ce dernier sourit contre celui-ci et je dépose mon front sur le haut de son torse.

_« Arrêtons de parler de ces personnes. Je propose qu'on prenne une belle petite photo et qu'on la partage sur les réseaux juste pour leur mettre un peu plus la rage.»

_« Tu penses que c'est une bonne idée ? »

_« Une magnifique idée même. Au moins, cette photo leur montrera à quel point je me moque de leurs insultes à deux balles.»

Il embrasse ma joue tendrement et j'attrape mon téléphone qui était sur la table de chevet et je fais défiler les applications et appuie sur Snapchat. La caméra apparaît et Antoine rapproche sa tête de la mienne. Il adopte un énorme sourire aux lèvres alors que je préfère envoyer un petit baiser avec ma main et mes lèvres en cul-de-poule.

Nous n'en faisons pas qu'une mais ces dernières sont beaucoup plus intimes que la première que je posterais sur mon compte et qu'Antoine postera. Je compte bien crier sur tous les toits que je suis follement amoureuse de ce mec et ce ne sont pas ces petites jalouses qui mettront un terme à notre relation.

Ce soir, je t'emmène au restaurant.»

_« Genre un Mcdo ? » dis-je un énorme sourire aux lèvres.

Il rit en bougeant sa tête de droite à gauche.

_« Non. Je t'emmène au restaurant pas dans un fastfood.»

_« Genre ? C'est beaucoup trop. J'aime pas du tout mettre les pieds dans ces lieux et tu sais pourquoi.»

_« C'est beaucoup trop cher, je le sais. Les assiettes ne sont pas très remplies mais ce soir, je t'emmène dans un vrai et bon restaurant.»

_« Dans ce cas, je paie ma part. Je ne veux pas que tu paies pour moi, une fois de plus.»

Je n'aimais pas ça. Je détestais qu'il me paie autant de choses. Qu'il m'offre autant de cadeaux. Ça me fait énormément plaisir mais je ne peux m'empêcher d'être mal à l'aise par la suite.

_« Non. Je t'invite, c'est moi qui règle point. Ça me fait énormément plaisir et puis c'est aussi une de mes façons de me faire pardonner. J'ai envie de te montrer que je regrette par n'importe quel moyen.»


Un sourire étincelant vient accrocher mes lèvres et je me retrouve très rapidement à califourchon sur Antoine qui, lui, posent ses deux mains sur ma taille qui resserre sa prise.


_« Je serais donc ravi de partager une table avec vous, Monsieur Griezmann.»

_« Vous venez de rendre un homme heureux, Madame Griezmann.»

_« Madame Griezmann ? » dis-je doucement en déposant ma bouche sur le haut de son torse.

_« Tu es actuellement Inna Giroud mais plus pour longtemps.»

_« C'est-à-dire ? »

J'ai subitement peur. Je ne pense que ce serait une très bonne idée de nous mariés. C'est beaucoup trop tôt. Enfin, je ne dirais pas non mais j'aurais peur que cet échange brise notre couple au lieu de le renforcer.

Je sais que je veux me marier avec lui mais je pense qu'il faut un peu attendre. Nous venons à peine de nous réconcilier, cependant comme je l'ai dit je ne dirais pas non parce-que j'en serais incapable.

J'aime beaucoup trop cet homme pour lui dire non. Que ce soit trop tôt ou non.

Peut-être que je me trompe. Si nous nous marions peut-être que cela renforcera notre couple. Il faudrait surtout que je m'arrête de me poser autant de questions. Je verrais bien ce que nous réserve l'avenir.

_« Je dis seulement que tu seras Inna Griezmann mais tu sais seulement pas quand. Dis-moi est-ce que tu dirais oui ou non ? »

_« Oh ça reste secret. Tu le seras le jour où tu me demanderas en mariage.»

_« Un indice ? »

_« Peut-être que ce sera oui comme ce sera non.»

Je lui offre un petit clin d'œil et attrape mon téléphone pour répondre à Paul. Nous avons prévu de nous voir dans la semaine et j'ai tellement hâte. Nous voulons surtout mettre nos prochaines vacances ensemble en place avant qu'ils ne soient plus trop disponibles.

C'est bientôt la coupe du monde et j'aimerais profiter d'eux avant qu'ils ne partent en Russie. Bon, ils ont encore le temps mais le temps passe tellement vite et chacun sont dans différents pays par rapport à leur club. Donc, nous ne pouvons pas vraiment nous voir comme nous le souhaitons.


Je pense que nos vacances se feront plus en juillet qu'en hiver pour diverses raisons.



_« À qui tu parles ? »

_« À Paul. Nous allons passer une ou deux journées ensemble, j'en suis tout excitée.»

Ça fait tellement longtemps que je ne l'aie pas vu pas même quand j'étais en dispute avec Antoine. Nous avons juste parlé en Facetime mais c'est tout. Il me manque tellement.

_« Vous allez faire quoi ? »

_« Je n'en sais rien pour le moment. Nous verrons bien.» dis-je en haussant mes épaules.



Le brun allait reprendre la parole mais il fut interrompu par la sonnerie de mon téléphone annonçant un appel vidéo. Je me jette littéralement dessus sachant que c'est Paul qui m'appelle.



_« Paul, mon renoi !!! » dis-je surexcitée.

Le renoi en question veut te faire part d'un message.»

_« Quel est ce message ? »

_« Tu es grave dégueulasse aujourd'hui. Pas que tu sois canon d'habitude mais là franchement tu abuses ! »



Il rigole m'entraînant dans son fou rire. C'est ainsi que je passe la fin de ma matinée en Face Time avec Paul à rire et à nous raconter nos petites aventures.


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