21. Hear the storm outside
1
La boîte de nuit que Joshua avait choisi était très fréquentée ce soir-là. Il y était un habitué. Il adorait la lumière particulièrement tamisée et la musique jouée outrageusement fort.
Il salua le vigile à l’entrée prenant le temps de lui demander si sa femme s'était remise de sa vilaine grippe ; puis il se faufila dans boite de nuit.
Il resta un moment au bar, à enchaîner cocktail après cocktail et regarder les autres danser. Ensuite, ne pouvant plus résister aux basses faisant vibrer tout son corps, il partit se joindre à la foule.
Il adorait ça. Cette sorte d’intimité offerte par le trop plein d’individus. Ça procurait chez lui une sorte d'euphorie qui lui faisait faire un peu n’importe quoi.
Alors quand le DJ joua un remix d’une de ses chansons préférées, il se défoula. Il passa de partenaire en partenaire, jetant un regard séduisant à chacun avant de disparaitre en direction de sa prochaine victime.
Il passa la nuit à embrasser des gens dont il ne se rappellerait ni le visage, ni la voix, ni le prénom… et quand l’heure fut venue de partir, il avait même oublié son propre prénom.
*
Les rues de Séoul au petit matin étaient particulièrement paisibles. Joshua traînait des pieds, longeant les devantures de magasins pour ne pas déranger les passants pressés. Une paire de lunettes de soleil (qui ne lui appartenait pas) posée sur le nez, il luttait avec l’envie de vider son estomac.
Il sortit son téléphone portable pour chercher le chemin jusqu'à chez lui, bien peu sobre pour reconnaître les rues.
Il avait sûrement baissé les yeux vers l’écran trop vite puisqu'il ne plus put tenir. Il bifurqua brusquement dans une ruelle et vomit tous les cocktails qu'il avait bu dans la nuit.
Il s’essuya les lèvres maladroitement sur la manche de son pull (pas le sien non plus). Jetant un regard de dégoût à la flaque colorée, il fit demi-tour pour partir.
« Les gars, matez-moi ce loser. » entendit-il plus loin dans la ruelle. Il leva les yeux sur un trio d’hommes. Tous en costard cravate de la vieille, ils avaient clairement passé le même type de soirée que Joshua ; ils ne voyaient que la feuille dans son œil et pas la poutre dans la leur.
Ils ricanèrent et Joshua les imita tant bien que mal. Il n’était pas d’humeur à se laisser faire par ce genre de crétins finis ; son mal de crâne ne s’estompait pas. Il se redressa, se tourna vers le mur et pointa du pouce le trio.
« Tu parles le gros con ? » demanda-t-il bien fort au mur. « Moi non plus. » puis il se tourna vers eux, croisant les bras sur son torse. « Je sais que n’avoir jamais été aimé par ses parents est dur, les gars, mais il y plus efficace comme moyen de guérison que d’attaquer le premier venu. »
Puis il leur fit un doigt d’honneur.
Ce qui ne leur plus évidemment pas.
Ils quittèrent, menaçant, leur petit coin jusqu'à rejoindre Joshua ; celui-ci fin près à donner un maximum de coups avant d'être achevés par le trio. Il se retrouva torse à torse avec celui qui semblait être le leader (ou tout du moins le plus près à en découdre). Ses yeux plongés dans les siens, il fit une petite prière pour que le mec soit en réalité en train de bluffer (il ne l'était pas).
« Ils sont là, officiers ! » cria-t-on soudainement derrière Joshua. Tous sursautèrent. Les trois hommes détalèrent sans attendre.
Joshua s’apprêta à faire de même mais à l’opposé quand il percuta un quatrième homme. Il était plus grand et rond. Ses cheveux noirs étaient méthodiquement rabattus vers l’arrière de sa tête, des lunettes de vue empêchant quelques mèches de retomber sur son front. Ses yeux marrons clairs fixaient Joshua d’une manière familière. Son visage disait quelque chose à Joshua mais il ne parvenait pas à l’identifier.
Puis il remarqua son air amusé et sa posture détendue et il comprit qu’aucun officier de police arrivait.
Il fronça les sourcils, mécontent de la panique installée chez lui. Et aussi encore un peu fâché de son altercation.
Il jeta un dernier regard à l'homme puis quitta la ruelle pour continuer sa route jusque chez lui.
« Hé, ça va ? » demanda l’homme en attrapant Joshua à l’arrière du bras. Joshua se dégagea habillement, resserrant son manteau autour de lui.
« Ouais.
— Pas de quoi. Pour le sauvetage. » répondit l'homme en levant les yeux au ciel. Peut-être qu'il aurait dû laisser cet arrogant se faire tabasser.
« J’avais le contrôle de la situation. » rétorqua Joshua.
Il aurait vraiment dû le laisser se faire tabasser.
« On n’aurait pas dit. » répondit-il en bougonnant.
Joshua s’arrêta, fit volte-face et s’approcha du type. Il posa une main avec délicatesse sur son épaule, les yeux humides et les lèvres étirés en un sourire rassuré.
« Merci beaucoup de m'avoir sauvé de ces vilains hommes, mon preux chevalier. » il déposa un baiser sur le menton de l’inconnu, celui-ci bien trop grand pour qu'il puisse atteindre sa joue. Cela fait, il recula de quelques pas, son attitude arrogante retrouvée. « Satisfait ? »
L'homme bafouilla devant le ridicule de la situation.
Joshua avait beau avoir vidé ses tripes un peu plus tôt, il n'était pas encore sobre.
La gueule de bois va être phénoménale, pensa l’homme.
Il fit part de sa pensée à Joshua qui lui répondit uniquement par deux doigts d’honneur fièrement levés.
Non loin d’eux, un feu passa au rouge et les quelques oiseaux du matin qui erraient dans Séoul, traversèrent. Joshua se joint à eux.
« Arrête de me suivre, pervers ! » cria-t-il dans la foule et l'homme s’immobilisa.
Il observa Joshua traverser la route, continuer son chemin sur le trottoir d’en face et disparaître dans une rue perpendiculaire.
Il secoua la tête lentement de droite à gauche puis partir à son tour.
Joshua Hong était plus étrange qu'il ne le pensait…
2
« Je vais aux toilettes ! » cria Jeonghan à cause de la musique. Hansol hocha la tête, lâchant la taille de Jeonghan. Il se dirigea avec entrain vers Seungkwan et Marc pour danser avec eux.
Jeonghan accueillit bien heureusement le silence. Musique plus alcool lui avait filé un mauvais mal de crâne.
Se décollant de la porte des toilettes, il se dirigea en titubant vers les lavabos. Ce qu’il vit dans le miroir ne lui plut pas du tout.
Il était décoiffé et débraillé d’avoir sauté dans tous les sens et son visage était creusé par la fatigue.
Il avait l’air… triste.
*
« Jeonghan, tu peux t’occuper du service ? » demanda Madame Yoon. Jeonghan ne répondit pas mais quitta lentement sa place pour se diriger vers la petite salle adjacente où se trouvaient tous les plats préparés par le service funéraire.
Il pouvait entendre les sanglots de certains et les rires d’autres. Il savait que Jungwan faisait partie de la première catégorie, inconsolable depuis l’annonce du décès de son mari. Son père, de la deuxième.
Les enterrements étaient à la fois source d’immense peine mais aussi de joie. On pleure la mort d’un être cher tout en fêtant les retrouvailles avec ceux qu’on a pas vu depuis longtemps. Sûrement Jeonghan aurait agit de cette manière si c’était la veillée de quelqu’un d’autre…
« Merci. » il fit un faible sourire à l’une de ses grandes tantes qui lui avait passé un plateau de bols de soupe bien chaude.
Il fit lentement son chemin vers la salle principale, slalomant entre les invités, proposant ici et là des soupes. Le manège continua jusqu’à ce qu’il se retrouve face à Jungwan et Seungcheol. Les deux hommes étaient assis près de l’hôtel commémoratif ; là où se trouvait Jeonghan une quinzaine de minutes plus tôt.
Ils ne remarquèrent pas immédiatement Jeonghan. Seungcheol était occupé à réconforter Jungwan. Celui-ci ne pleurait plus ; regardant dans le vide, il prenait la parole de temps en temps pour raconter une anecdote sur Chulhei.
Jeonghan s’accroupie doucement. Posa le plateau presque vide devant eux et vint se blottir contre Jungwan. Une main se posa sur son épaule. Il leva les yeux, Seungcheol s’était débrouillé pour les avoir tous les deux dans ses bras.
Pour la première fois en 48 heures, Jungwan sourit ; clairement amusé par la tentative de réconfort de Seungcheol.
Jeonghan se sentir sourire aussi, le cœur soudainement plus léger.
Il n’y a que toi pour faire ça, pensa-t-il en posant sa main sur celle de Seungcheol.
*
Jeonghan prit une profonde inspiration puis se baissa pour s’asperger le visage d’eau. Quelques gouttes rebondirent contre le marbre du lavabo et vinrent s’écraser sur sa veste de costume. En temps normal, il aurait rouspété mais pas ce soir… Il était bien trop chamboulé et frustré pour y prêter attention.
Pourquoi il n’arrêtait pas de penser à ça, ce soir ? Il ne pouvait pas passer une soirée tranquille plutôt ?
Il avait espéré que l’alcool lui ferait oublier le décès de son oncle mais il semblerait que l’effet contraire se soit produit.
Il s’essuya les yeux bien qu’il n’y avait aucune larme.
« Fait chier… » murmura-t-il.
Il était complètement bourré.
Il se détestait comme ça… Mais il se sentait de continuer un peu plus sa descente.
Click
Jeonghan redressa la tête, un sourire confiant éclairant instantanément sa mine sombre.
Puis il se figea.
C'était Seungcheol. Il venait sûrement d'arriver, Jeonghan ne l'avait pas vu de la soirée et ses cheveux avaient l'air d'être fraîchement coiffés.
Jeonghan baissa les yeux sur son costume et s’immobilisa.
Seungcheol n’avait que très peu de costumes pour les grandes occasions car il n'aimait pas qu'ils prennent trop de place dans son placard. Mais celui-ci…
Jeonghan l’avait reconnu immédiatement. Il le lui avait offert pour le mariage de son frère. Il avait fait plusieurs magasins pour trouver le costume parfait pour cette grande occasion. Il savait que Seungcheol en voulait un nouveau mais qu'il n’aurait pas le temps d’en acheter un alors il avait entreprit sa recherche dans le but de lui faire une surprise. Et Jeonghan connaissait si bien Seungcheol qu’en plus d’avoir trouvé la bonne taille, son mari l’avait adoré. Une dizaine d’années plus tard, il était toujours en parfait état. Clairement choyé.
Choyé.
Jeonghan sentit ses yeux chauffer dans une promesse de larmes prochaine. Et rapidement sa vue se brouilla.
« Jeonghan… » s'inquiéta Seungcheol. Il prit une feuille d’essuie-tout dans le distributeur à l’entrée des toilettes et la tendit à Jeonghan qui s’épongea le visage.
Seungcheol retourna à sa place initiale, gardant comme une sorte de distance de sécurité entre eux.
Il fut une époque où, au contraire, plus aucun centimètre n’aurait séparé leurs corps.
Jeonghan sentit la boule de sa gorge épaissir et il se mit à sangloter.
Il tenta de mettre des mots sur ses sentiments, d’exprimer son tourment mais tout ce qui franchi ses lèvres fut :
« Tu me manques tellement… » confia-t-il enfin.
Seungcheol ne répondit rien.
Il regardait Jeonghan comme si c'était la première fois qu'il le voyait ; sans la chaleur qui animait habituellement ses yeux quand il les posait sur lui.
Jeonghan se sentit nauséeux. De part car il avait trop bu et d'autre part car il se dégoûtait.
Qu'est-ce qu'il lui avait pris de dire ça ?
Il détourna le regard, ses bras venant s’enrouler autour de son ventre, ses épaules se courbant vers l’intérieur lui donnant une position pathétique.
« Désolé, je sais pas pourquoi j'ai dit ça. » il monta une main à son visage, couvrant ses yeux humides.
Il se tourna d’un coup et s'enferma dans les toilettes.
Appuyé contre la porte, il ne bougea plus jusqu'à ce qu'il entende le clic caractéristique de la porte qui séparait les toilettes de reste du restaurant.
Seungcheol était parti sans un mot.
Jeonghan se laissa glisser jusqu'à se retrouver accroupi, le bas du dos appuyé contre le battant de la porte, la tête cachée dans ses bras croisés sur ses cuisses.
Un sanglot lui échappa.
Il était vraiment un enfoiré.
Marc l’aimait. Marc lui faisait confiance. Et qu'est-ce que faisait Jeonghan ? Il balançait des conneries à son ex-mari. Il avait l'homme parfait près de lui mais continuait de revenir auprès de celui avec qui il avait échoué. Il avait construit une nouvelle relation belle et agréable mais il continuait à vivre dans le passé.
Jeonghan était un cas perdu.
Un moins que rien.
Soudain la musique se fit plus forte. Quelqu’un était entré.
« Jeonghan ? Tu es là ? » demanda Marc de l’autre côté de la porte. « Seungcheol m’a dit que tu te sens pas bien. »
Seungcheol était allé chercher Marc.
C'était pire que tout. Il ne voulait pas se retrouver face à son petit ami. Pas alors qu'il n'avait pas eu le temps de se remettre de ce qu'il avait avoué.
« Hé Jeonghan, répond moi s'il-te-plaît ? Je commence à m’inquiéter.
— Ça va. » coassa Jeonghan. « J'avais juste besoin de vomir. Sauter sur place et boire ne me réussit pas… » mentit-il.
Il aurait pu tout dire à Marc à cet instant. Lui avouer que malgré le fait qu’il avait essayé d’aller de l’avant, il continuait à regarder derrière lui. Lui demander de bien vouloir lui pardonner et de l’attendre un peu plus longtemps…
Au lieu de cela, il força un petit rire qu’il sut rassurerait son petit-ami.
Il se leva doucement, prenant appuie sur la porte. Puis quand il se sentit plus fort, se tourna pour déverrouiller la porte. Marc se glissa entre la porte et son encadrement pour prendre Jeonghan dans ses bras.
« J’ai eu si peur. » dit-il en reculant pour étudier le visage de Jeonghan.
Ce dernier força ses sentiments à s’enfoncer dans les tréfonds de son être et fit un sourire désolé à Marc.
« Seungcheol aussi, je pense. Il a dû flipper en m’entendant vomir.
— Je suis content qu’il m’ait prévenu.
— Moi aussi. »
Jeonghan prit à son tour Marc dans ses bras.
Pardonne moi, pensa-t-il.
« On retourne danser ?
— Jeonghan, je ne suis pas sûr que…
— T’inquiètes pas ! Je vais vraiment beaucoup mieux maintenant ! » il saisit les mains de Marc « J’ai vraiment envie de bien finir cette soirée, allons danser, s’il-te-plait. »
Il allait décidément poursuivre sur cette descente.
*
Un nez s’enfonça dans les cheveux de Jeonghan qui, sous la surprise, fit tomber son pinceau de colle.
« Seungcheol ! » s’écria-t-il. Le pinceau tomba dans le bac, éclaboussant de colle à papier peint la bâche que Jeonghan avant posé au sol quelques jours plus tôt. Après le décès de Chulhei, ils avaient tous deux eues droit à des vacances. Spontanément, en plein milieu de celle-ci, ils s’étaient sentit d’humeur à refaire la décoration de leur appartement.
Pour changer, tourner la page.
Ils avaient accouru au magasin de bricolage et étaient partis avec le nécessaire pour refaire une beauté à l’entrée de l’appartement. Le lendemain, à la première heure lancés dans le projet, Seungcheol était sortit chercher le déjeuner. Il fallait croire que le quart d’heure passé loin de son mari avait été insoutenable, vu comment il s’était jeté sur Jeonghan en rentrant.
Jeonghan tapota le bras de Seungcheol, lui demandant implicitement de le libérer, ce qu’il fit non sans faire la moue.
« Tu m’as manqué. » dit le médecin, confirmant les soupçons du journaliste.
Jeonghan prit le visage de Seungcheol dans ses mains et le guida vers un profond baiser.
« Tu savais très bien que je serais là à ton retour. »
Seungcheol gonfla les joues.
« Qui sait, peut-être que tu aurais pu t’être enfuit avec un autre homme. Ou te faire kidnapper ! »
Jeonghan leva les yeux au ciel. Qui pourrait bien s’embêter à kidnapper un homme adulte comme lui ? Il sourit, amusé. Seungcheol pouvait vraiment raconter n’importe quoi, parfois.
« De toute façons, je ne pense pas que je pourrais un jour abandonner tout ça.
— Ah bon ? Même pas pour toutes les richesses du monde. »
Seungcheol cherchait clairement à recevoir un compliment. Jeonghan n’entra pas dans le jeu, soudainement sérieux.
« Pas moyen. J’aime notre vie. Elle est parfaite. On est parfaits.
— Des âmes sœurs, je dirais même. »
Jeonghan leva les yeux devant le romantisme naïf de son mari.
« Si tu veux. » soupira-t-il en sentant de nouveau le nez de Seungcheol se coller quelque part à l’arrière de son oreille. « Allez ! J’y retourne ! »
Jeonghan, les yeux fixés sur son travail, sentit une boule se former dans sa gorge ; une question lui tournait en boucle dans la tête. Une inquiétude qui pouvait surgir à toute heure du jour comme de la nuit ; qui lui tordait l’estomac.
Que deviendrait-il si la vie lui arrachait Seungcheol ?
*
« Bon, nous on va rentrer ! » annonça Marc à Seungkwan et Hansol, Jeonghan sous le bras. « Il est complétement torché ! »
Le duo ricana, clairement habitué à voir son ami dans cet état là.
Marc félicita Mingyu et remercia Wonwoo pour tout, en chemin vers la sortie. Jeonghan fut relativement sage jusqu’à ce que l’air hivernal rencontre sa peau à la sortie.
« Il fait froid… » se plaint-il en resserrant son manteau autour de lui. Marc le lâcha un instant pour récupérer ses clés dans la poche de son manteau et il menaça de tomber.
« Allons vite à la voiture. » répondit Marc en passant un bras sur ses épaules.
Jeonghan dormit une partie du trajet. Il ne se réveilla que quelques minutes avant qu’ils n’arrivent à son appartement. Sur ce court lapse de temps, il s’était mis à déblatérer tout et n’importe quoi, remplissant les oreilles de Marc de bêtises sans queue ni tête.
Quand ils arrivèrent enfin, Marc dû aider Jeonghan à sortir de la voiture, son cerveau trop embrouillé pour que ses mains puissent faire quoique ce soit. Ensuite, il le traina jusqu’à la porte de l’immeuble parce que Jeonghan avait décidé de devenir un koala.
Devant l’interphone de l’immeuble, Marc força Jeonghan à s’appuyer contre le mur pour pouvoir fouiller ses poches à la recherche du badge qui leur permettrait de rentrer dans le bâtiment.
Jeonghan sembla avoir pitié de Marc puisqu’il arrêta de bouger le temps de la fouille. Quand Marc eut trouvé le badge, il se rendit compte que Jeonghan somnolait. Il lui caressa les cheveux puis ses yeux se posèrent sur son nez. Il ricana.
« Ton nez ressemble à une tomate cerise. » dit tendrement Marc. Il se pencha pour déposer un baiser sur le nez de Jeonghan mais celui-ci lui tapa mollement l’épaule.
Jeonghan fit la moue, le regard toujours très vitreux.
« Arrête de te moquer de moi, Cheol… »
VOILÀ !
J'espère que ce chapitre vous aura plu !
Vous remarquerez que j'ai posté plus rapidement que la dernière fois 👉👈.
Jeonghan, Jeonghan, Jeonghan... Tu ne changeras donc jamais hein ┐( ˘_˘)┌
A la prochaine !
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