Chapitre 6
Bien après ce que m'avait dit Killy en y repensant ma première réaction fût de nier catégoriquement.Ça n'avait rien à voir avec de l'amour, pour un homme comme Raphaël Belasko 50dollars américain équivalait à 50gourdes, c'est à dire une misère.
Je chassai cette histoire de ma tête pour repenser à la proposition que l'homme m'avait faite juste avant de partir. C'était une opportunité que je ne pouvais refuser, après tout ce temps j'allais enfin trouver un travail qui plus est dans une grande société comme celle des Belasko.
La société Belasko faisait partie des plus grandes société de construction du pays enfin c'est ce que j'avais appris sur Google,après ça ils investissaient un peu partout dans la restauration,l'immobilier,l'hôtellerie et j'en passe.Ces gens possédaient une vrai fortune.
Je n'avais même pas à y réfléchir à deux fois et ma décision était déjà prise, mais je decidai d'en parler quand même avec ma tante histoire de voir ce qu'elle en pensait.
Je l'a trouvai dans la cuisine en train de faire la vaisselle.
-Tatie pourquoi tu ne laisse pas Larah s'en occuper à ta place?d'ailleurs se pa anyen lap regle la. (Elle ne fait rien.)
-Ah laisse la se reposer non, elle est fatiguée après cette journée à l'école.
- Larah!fatiguée!!Tatie arrête de chouchouter cette petite sinon elle deviendra paresseuse.
-Ce n'est qu'une enfant Ève, en plus ça ne me dérange vraiment pas de faire la vaisselle.
Ève était vraiment exaspéré par la façon qu'avait sa tante de toujours prendre part pour sa petite soeur.
- Bref passons je suis pas là pour te parler de Larah, mais d'autre chose.
-Hmm serais-ce à propos de ce bel inconnu de tout à l'heure?me taquina ma tante avec un clin d'oeil.
-Oh non!Larah a fait son tripotay je parie.
Cette petite peste elle ne perdait rien pour attendre.
-Larah n'y est pour rien, je ne suis pas aveugle ma fille j'ai des yeux pour voir. Alors c'est vrai c'est ton petit ami?
-Mais non,qu'avez-vous tous à me poser cette question?C'est juste un homme que j'avais rencontrer aux fiançailles de Rachel.
-Ah bon!Et pourquoi il était venu aujourd'hui?
-Il était juste venu me rapporter la chaîne de maman que j'avais dût perdre dans sa voiture.
-Hmm, c'est quand même étrange.fît ma tante en faisant semblant de réfléchir.
-Quoi qu'est-ce qui est étrange?
-Qu'il soit venu jusqu'ici juste pour te rapporter une breloque.puis elle me regarda avec un petit sourire en coin comme si elle me defiait de nier l'évidence.
Moi ce qui me troublait c'est que j'avais eût la même réflexion un peu plutôt juste avant qu'il me fasse sa proposition.
-C'est du n'importe quoi, d'ailleurs il n'était pas venu seulement pour ça mais pour me proposer un travail.annonçait - je fière de moi.
-D-du travail,t'es sérieuse?d'un sourire satisfait je lui confirmai mes dires.
Elle était tellement heureuse par la nouvelle qu'elle se mit à chanter"Priyè a monte gras la desann seyè. " tout en dansant comme savait le faire si bien nos chère compatriotes.En la regardant je ne pût m'empêcher de sourire, sa réaction était tellement drôle .
-Wouy mèsi seyè Mkonnen ou pa tap kitem soufri konsa. (Merci mon Dieu , je savais que tu ne m'aurait jamais laisser souffrir plus longtemps.)
-Alors, quand est-ce que tu commence?Combien va-t-il te payer?
-Du calme tatie, je ne lui ai pas encore dit oui, il m'a juste fait la proposition comme ça.
-Mais il y a pas réfléchir ma fille, c'est une chance que nous ne pouvons pas nous permettre de refuser.Si tu as ce job les choses deviendraient beaucoup plus facile pour nous, on se partagera les dettes, et peut-être même que nous pourrions payer un hôpital privé pour ton père, réfléchie bien Ève.
Toute la nuit durant les mots de ma tante ont résonner dans ma tête, et même ce matin alors que je suis debout juste en face des bureaux de la "SOCOBE"(Société de construction Belasko), je sentais grandir en moi une grande nervosité.Je regardai une dernière fois la carte de visite que m'avait donner Raphaël hier, j'aurais pût l'appeler sur son numéro privé qu'il m'avait laisser, mais je trouvais beaucoup mieux de venir directement.
D'un pas décidé je traversai la rue qui séparait le trottoir où j'étais avec le trottoir où se trouvait la société et entrai directement dans le hall de l'immeuble de 5 étages.À l'intérieur les murs étaient d'un blanc immaculé,les meubles moderne d'un ton gris ou noir des tableaux d'artistes Haïtien étaient accrochés sur les murs.Tout respirait le luxe tout le monde s'activaient, une réceptionniste à peine plus âgée que moi semblait crouler sous les appels incessants.
-Allô, société Belasko bonjour. Ne quittez pas.elle répétait les même parole encore et encore avant de mettre ses interlocuteurs en attente pour prendre un autre appel.
Alors j'avancai d'un pas mal assuré vers la jeune femme.
-Bonjour,comment puis-je vous aider?
-Je voudrais voir Raphaël Belasko.
La réceptionniste prit le temps de me regarder de mes cheveux coiffé d'un chignon passant par mon ensemble gris jusqu'à mes chaussures noirs à talons.
-Et vous avez rendez-vous?dit-elle sur un ton dédaigneux, je lui tendit la carte que m'avait donné Raphaël,elle le regarda un instant avant de me désigner l'un des fauteuils gris du hall.
-Allez attendre là-bas.puis sans rien ajouter de plus elle reprit ses incessants appels téléphonique.
1h plus tard, je me trouvais toujours assise dans le même fauteuil du hall à regarder les employer s'activer avec la même frénésie de ce matin.La réceptionniste maintenant ne répondait plus à aucun appel, non mademoiselle était occuper à se limer les ongles en discutant avec une collègue sûrement des ragots tandis que moi je n'en finissait pas de poiroter dans ce hall.
Fatiguée d'attendre plus longtemps je me leva du fauteuil pour me diriger vers les deux commères.
-Excusez-moi mademoiselle ça fait une heure que vous me faites attendre dans ce hall.elle me regarda encore une fois avec dédain tandis que sa collègue faisait de même avant de me répondre d'un ton brusque.
-Je peux vous aider madame.
-Oui vous pouvez, ça fait une heure que j'attends dans ce hall pour pouvoir voir Raphaël Belasko.
-M. Belasko est en réunion en ce moment, je vous prierai d'attendre s'il-vous-plaît.sans même attendre une quelconque réponse de ma part elle se tourna vers sa collègue pour continuer leur conversation.Wi pitit banm diw...
Rouge de honte je retournais m'asseoir dans le fauteuil quand j'entendis leur murmure dans mon dos.
-Gad eta fi an depi sou lèl ou gentan konn kotel soti.(Regarde cette femme à sa façon de s'habiller on sait déjà de quel milieu elle vient.)
-Pitit epi li gen odas li paret la poul vin mande pou M. Belasko kèk travay wi li vin mande li genlè konnen yo bay charite isit la(En plus elle a l'audace de venir ici demander après M.Belasko elle veut sûrement du travail, elle doit penser qu'ici on fait la charité.)
En temps normal j'aurais répondu à ces 2 pimbêche d'aller se fait voir mais la fatigue d'être venue ici à pieds,la longue attente dans ce hall,ajouter à cela mon ventre qui criait famine depuis un quart d'heure eurent raison de moi et sans un regard en arrière je me dirigea vers la sortie de l'immeuble des Belasko.
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