J'allais voir Arthur accompagnée de Jamey.

Arthur- Bonjour...

Il fronce les sourcils.

Moi- On doit partir, maintenant.

J'avais reçu un message inquiétant de Luna, ma seule amie à Poudlard. Elle m'avait envoyé la carte des maraudeurs et je savais que Poudlard était en danger.

Arthur- Bien.

On a décidé de transplaner, on était devant une maison face à la mer. Arthur nous entraîne à l'intérieur et madame Weasley nous accueille chaleureusement.

Mme Weasley- Jamey ! Qu'est-ce que je suis contente de te revoir !

Elle l'a prend dans ses bras, et depuis un bon moment, je vois un vrai sourire se former sur les lèvres de Jamey.

Elles se séparent et madame Weasley me regarde en souriant.

Mme Weasley- Je ne te connais pas toi.

Arthur- Je vous présente Belle.

Mme Weasley- Enchanté Belle ! Viens par ici.

Elle me prend dans ses bras et mon dieu, les câlins des mamans, ça m'avait manqué, les larmes me montent aux yeux alors qu'un sourire apparaît sur mes lèvres.

?- Belle ?!!

Je fronce les sourcils alors que je me sépare de madame Weasley pour voir une fille avec des cheveux roses entrer dans la pièce, elle me sourit.

Peper Jordan, la seule et l'unique. J'avais toujours trouvé Peper intriguante, elle avait eu son lot de problèmes mais elle avait trouvé en Harry la personne dont elle avait toujours eu besoin, ils étaient très fusionels, Harry l'aimait vraiment bien.

« Je regarde Peper se lever et rejoindre la table des Gryffondor, Harry lui tend la main et elle l'attrape, pas très sûre d'elle.
Il sourit et l'a tire vers lui d'un coup sec avant de l'embrasser, Luna à mes côtés rigole alors que quelques personnes crient de joie. Je regarde à ma droite pour voir Eden Jordan, son frère faire une petite danse de la joie. »

Oui, Peper Jordan était quelqu'un d'intriguant.

Je me souviens qu'elle et son frère Eden, avaient suivi Harry dans la bataille, d'ailleurs Peper sortait avec lui depuis quelques mois.

Moi- Tu sais qui je suis ?

Je l'a regarde surprise alors qu'elle pouffe de rire.

Peper- Bien sur !

C'est vrai qu'elle avait changé elle aussi, je l'a trouvais beaucoup plus souriante, plus chaleureuse, moins hostile, peut être qu'elle avait trouvé les bonnes personnes, tant mieux pour elle.

***

On était là depuis quelques heures et j'avais besoin d'un peu d'air seule. J'avais peur, j'étais inquiète et j'avais ce désarroi qui ne me quittais pas.

Quelqu'un s'assied à côté de moi et je tourne la tête vers Arthur.

Arthur- Tu m'as l'air pensive.

J'hoche la tête.

Moi- Je le suis, peut être un peu trop.

Arthur- Aller, dis moi ce qu'il ne vas pas.

Je fronce les sourcils.

Moi- Pourquoi t'a accepter de me surveiller ?

Il regarde l'horizon en souriant.

Arthur- J'étais un aurore assez maladroit, et une fois, je me suis retrouvé face à quelqu'un de très dangereux, il m'a désarmé et quand j'ai cru que mon heure était enfin venue, ton père est apparu et m'a sauvé la vie.

Je souris, les larmes me montant lentement.

Moi- Ils me manquent.

Je renifle en regardant vers l'horizon alors qu'il se tourne vers moi en fronçant les sourcils.

Moi- En une fraction de secondes, je suis entrée dans la maison et tout ce que j'ai trouvé, c'est des cadavres, et j'ai dû tout faire disparaître, la maison, leurs corps...

Une larme roule sur ma joue suivie par beaucoup d'autres.

Moi- J'ai peur aussi, je veux dire, j'ai rien d'exceptionnel, je ne suis pas metamorphomage comme Peper, je ne lance pas d'onde de choc comme Jamey, je ne fais rien de bien, j'ai aucun talent !

Arthur- Hey ! Ne dis pas ça, c'est pas vrai.

Je me tourne vers lui.

Arthur- Je trouve que tu réfléchis beaucoup, tu observe beaucoup ce qui t'entour, tu analyse le monde autour de toi pour t'y préparer au mieux, et là, on a besoin que tu nous prépare.

Je renifle en fermant les yeux alors que les sanglots me secouent. Il me prend dans ses bras et me sers contre lui.

Arthur- Belle, tu es brillante, ne l'oublie jamais.

J'essuie mes larmes alors qu'il m'écarte doucement de lui.

Arthur- Mais là, on a besoin d'un plan et vite.

J'hoche la tête et on se relève. On entre dans la maison en voyant tout le monde assis, dont le frère de Peper qui venait de rentrer, elle sourit et son frère se tourne vers moi, et me regarde surpris.

Eden- Belle ?!

Il a l'air gêné de me voir, il s'assied à côté de sa sœur alors qu'Arthur me sourit pour m'encourager.

Moi- J'ai un plan.

Mme Weasley- On t'écoute.

Bill- Je t'en prie Belle.

Je prends une grande inspiration.

Moi- Voldemort va essayer d'entrer et de trouver ce qu'il cherche.

Peper- Harry...

Sa mine inquiète en dit long.

Moi- Il faut qu'on aille au château, il leur faut du renfort.

Ils hochent la tête et on transplane tous à Poudlard, armés de nos baguettes. On ouvra la grande porte pour voir McGonagall de tenir au milieu de la salle avec Harry.

Nous sortons nos baguettes alors que McGonagall commence un duel avec Rogue. Il finit par s'enfuir par la fenêtre, Peper court vers Harry et l'embrasse. Elle m'avait confié que ça faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu, car quand il est revenu, elle était partie chercher des sorciers avec son frère.

Luna avance vers moi et je lui souris, elle me prend dans ses bras.

Luna- Je suis si heureuse de te revoir Belle !

Moi- Moi aussi Luna.

Elle me lâche.

Luna- Tu as la carte ?

J'hoche la tête et l'ouvre.

Moi- Je jure solanellement que mes intentions sont mauvaises.

Le papier s'anime et j'ouvre grand les yeux.

Moi- Ils sont presque là !

Harry- On doit trouver le diadème de Serdaigle.

Je suivais les autres dehors alors que chacun avait sa mission, je regarde la carte en ouvrant grand les yeux et je m'arrête, j'étais avec Eden et Jamey.

Moi- Malefoy est ici.

Elle regarde la carte et son regard change du tout au tout.

Jamey- J'y vais.

Moi- Attends !

Jamey- Non, t'es avec Eden, t'es pas seule.

Je me tourne vers lui et il me sourit. On se poste en hauteur, je suis à côté de lui, le bouclier vient d'être lancé et les soldats se tiennent en place.

Mes mains commencent à trembler. Eden attrape une de mes mains et l'a serre fort.

Eden- J'te jure que si on s'en sort vivant, je te paie une bière au beurre à Pré-au-lard.

Je lui lance un mince sourire, déformé par mon inquiétude.