Chapitre 5




Il avait vus des hommes et des femmes disparaitre pourtant quand se matin là, le soleil, immense, brulant et doré se leva il ne pus s'empêcher de le fixer, incapable de détourner le regard de sa splendeur. Il ne l'avait plus regarder ainsi se lever depuis presque six ans quand il avait fuis avec ses frères, encore aujourd'hui il se souvenait du galop effréné des chevaux, il se rappelait des plaines vertes qu'ils avaient traverser, des villages ravager, des temples blancs en flammes. Il se souvenait de tout, et lors de leurs arrivées il se souvenait également du palais de pierres, du pont-levis qu'ils avaient passer, de la salle du trône au teinture oranger, il se souvient des regards poser sur eux, drôles de créatures aux longues oreilles. Il se souvenait du gout du sang dans la bouche, des croutes sur ses jambes, de sa chasuble tremper par l'averse et le sang, déchirer par endroit et des sanglots de son petit frère. Depuis il n'avait plus regarder le soleil en face, plus jamais il ne l'avait observer se bayant dans ses rayons dorés, il n'avait pas non plus regarder son reflets dans le miroir, ses yeux le brulaient trop.

Parfois il y repensait, il revoyait le salon blanc, les canapé ocre, les tapis colorée, leurs chasubles légères comme l'air, fine comme de la soie et colorées comme des fleures, il revoyait le service à thé, les gobelets de verre souffler, il sentait encore le gout brulant sur sa langue. Il se souvenait des silhouette de ses parents, parfois même de la voix grave et velouter de son père quand il parlait, mais aussi de son ton bourru, il se souvenait des robes colorée de sa mère, de sa douceur, de ses boucles rousses sur ses épaules. Il se souvenait de son parfums fruité, il avait encore les effluves du jardin en tête, encore la douceur et la tendresse des étreintes de sa mère, il revoyait le lac turquoise et les galet gris sur lesquels il courait enfant le matin. Il se souvenait des sages dans leurs lourdes robes bleus, il se souvenait de leurs barbes blanches, des dames du temples dans leurs tenus doré et blanches, de leurs voiles claires et transparent. Puis des gardes, forts et puissants, de leurs lances dorées, brillantes, des hennissement des chevaux alors qu'ils galopaient, il se souvenait des chansons de son enfance, aussi bien celle de sa mère que celle des fêtes. Mais ses souvenirs étaient flous maintenants, incertains, un peu comme s'ils c'étaient usées avec le temps, un peu comme s'il avait pus les cendres moins colorées en les fixants trop. Et en fixant le soleil il eu envie d'ouvrir les bras, de se laisser chauffer au soleil comme enfant, ses boucles blondes lui chatouillaient la nuque, il vient naturellement toucher sa boucle d'oreille droite, une étoile doré, un cadeaux pour ses trois ans venant de son père, il ne l'avait jamais retirer. Il toucha la seconde, un anneau blanc, présent de son grand père maternel pour ses six ans, puis ses trois anneaux dorées, pour sa réussite à la cérémonie des dix ans, les trois sages l'avaient dit, « érudit, puissant et éprouver », ils avaient eu raisons en quelque sorte. Il toucha son oreille gauche, sa croie en or y était toujours, un présent d'une grande valeur à ses yeux, elle venait du seul frère qu'il avait perdu après le massacre, elle venait de Yuu.

Le temps avait beau passer et repasser devant lui, rien n'enlevait la douleur, la peine et le fardeau de les avoirs perdus aussi longtemps, rien ne lui retirait ses cauchemars la nuit, il revoyait en boucle le sang, les cadavres fumants, les flammes bleus et la lame se planter dans le corps de Tooru. Il avait trouver à Karasuno une paix qu'il avait crue disparut, il avait trouver une famille près à l'aimer, Daichi avait combler leurs vides, il avait réussit à rendre le sourire à son frère, à faire rire Shouyou, à les faire se sentir à leurs places. Et Yuu avait était une sorte de soleil, irradiant de bonheur, de joie, de chaleur, il les avait traiter comme ses frères, les entrainent, les emmenant avec lui se promener à cheval, leur montrant les merveilles de son royaume, il se souvenait de son sourire si grand, de son rire si lumineux, de ses yeux si vifs. Il se souvenait l'avoir aimer comme un frère puis encore une fois, une tempête, la peur et finalement il n'en était jamais revenue et avait fini en mourant de briser le peu qu'il lui restait d'espoir. Il avait dédier sa vie aux autres, entrant dans la garnison, renonçant à un jour fonder une famille, renouant avec l'art de la guerre, avec l'uniforme.

La croie était froide dans ses doigts mais elle pesait sur lui, comme un rappel que tout est éphémère, évanescent et qu'un jour tout meurt. Il en avait fait les frais, finalement son doigts glissa sur la pointe de son oreille, il y avait un petit anneaux accrocher au bout, il était en bronze, très simple, sans pierres ou dorure, pourtant il l'aimait tout particulièrement cet anneau. Quand il le touchait il ressentait l'air froid de ses montagnes, le soleil de sa ville, l'eau du lac, le marbre glacer de la cité, il ressentait encore l'impression rassurante d'avoir une famille unis. Il se rappelait également de la personne qui lui avait offert cet anneau, c'était il y a maintenant huit ans. Il s'en souvenait, c'était un garçon, de son âge, il avait les cheveux bruns et les yeux vermeille. Sa peau était constellé d'étoiles qui brillaient la nuits, le jours, cela ressemblait simplement à de petites taches rousses sur sa peau laiteuse, ses oreilles étaient longues et il portait ces petits anneaux de bronze dessus, six à chaque oreilles, ses cheveux étaient longs. Tsukishima n'avait pas fait beaucoup attention au personnel du palais durant son enfance, il se souvenait de certaines personnes car il les avait toujours côtoyer, mais lui oui, car il était bien plus jeune que les autres, car sa peau n'était pas parfaitement lisse comme celle des autres, car il portait une chaine en bronze croiser sur le tors et que son père l'aimait beaucoup. Un temps il avait penser qu'une fois adulte, se jeune garçon serait certainement un des amants de son père puis il l'avait vus grandir, devenir plus comme lui, fin, osseux avec les membres dessiner sous sa peau. Ils n'avaient que huit ans, pourtant il se souvient de la finesse de ses trais, de sa peau blanche et imparfaite, c'est peut-être pour cela qu'il l'avait remarquer en fait.

Ils ne c'étaient jamais adresser la paroles avant la fêtes des saisons, un solstice en plein mois d'été, il faisait très chaud cette nuit là, la fête durait depuis des heures et la musique résonnait fort dans toute la ville et les campagnes. Il se souvient que dans ses vêtements de fêtes, des clochettes accrocher aux chevilles dans sa chasuble courtes et bleu, il se souvient de ses chaussures en cuire souple qu'il portait, des peintures sur son visage. Il c'était éloigner un instant et au bord du lac, il avait vus cette forme humaine mais lumineuse, il c'était approcher et l'avait trouver, les pieds dans l'eau jusqu'aux genoux, dans une chasuble verte, ses cheveux tresser en arrière remplis de plumes et de perles en bronze. Sa peau était constellé d'étoiles brillantes, il l'avait trouver aussi imparfait que sublime là, éclairer par la lune, c'était la première personne de son âge qu'il voyait en dehors du palais sans personne d'autre, le garçon c'était tourner vers lui, les joues remplis de taches lumineuse et lui avait sourit. Kei se souvenait de son sourire, il l'avait regarder et sans rien dire était venu le rejoindre dans l'eau après avoir jeter ses chaussures.

Se garçon s'appelait Tadashi Yamaguchi, il était un elfe et était née dans un petit village au coeur des montagnes, il était un enfant particulièrement enthousiaste et souriant malgré sa grande timidité. Tadashi ne devait pas savoir qui il était car il l'avait nommer Tsuki sans se soucier de son titre, il lui avait adresser une centaine de sourire et lui avait raconter sa vie en long, en large et en travers. Il lui avait dit être un Akayh, Kei ne savait pas à l'époque se que c'était mais il avait hocher la tête, le jeune brun et lui avait parler toute la nuit, enfin le brun avait parler encore et encore et il l'avait sagement écouter sans broncher. Il avait une voix claire et mélodieuse, il aimait l'entendre parler, puis ils étaient retourner au palais et pour la première fois quand le brun était partit en le saluant d'un « Tsuki! » hurler, il n'avait rien dit, laissant couler. Par la suite, il c'était mit à le voir dans les couloirs, à remarquer sa présence dans le palais sans même le chercher, ils s'échangeaient de cours regards et parfois un salut de la main mais ne s'adressait pas la parole, puis le matin en allant sur son muret, avant même le lever du soleil, il c'était surprit à la découvrir assis là, ses taches brillantes scintillantes. Ils avaient parler, de tout, de rien, pour la première fois il parlait ouvertement de tout, de lui, de sa famille, de ses entrainement, peut-être car il savait dans le fond que Tadashi ne le jugerait jamais, l'écoutait sincèrement et n'attendait rien en retours autre qu'un sourire. Alors Kei lui souriait comme il pouvait. Puis le temps est passer et un matin, la cérémonie de la lune est arriver, Kei était née une nuit de pleine lune durant l'hiver dix ans plutôt et pour fêter son anniversaire et son passage, on avait organiser une cérémonie, la même que pour ses frères ainées. Il était dans ses vêtements d'hivers, ils étaient tous au bout des jardins, là ou la balcon surplombe la falaise et l'eau du lac à ses pieds, il portait un manteau argenter et ses cheveux étaient finement orner de fils d'argent et brillaient. Puis les sages étaient venu le bénir avec de l'eau des montagnes, on avait fait les offrandes aux dieux puis pour remercier en se jours, ça naissance, on avait fait avancer le sacrifice.

Il était coutume de sacrifier des personne du même âge que les princes et princesse pour cérémonie des dix printemps, ses frères y avaient eu le droit sauf Koshi et Kozume car ils étaient promis au mariage. Il se souvenait que si Tooru avait manquer de s'évanouir en voyant le jeune garçon que l'on allait tuer, il avait détourner le regard et pleurer longtemps, Keiji lui, n'avait rien laisser paraitre en dehors d'un visage livide. Il avait regarder le garçon qui s'avançait vers le précipice, il se souvenait de ses mèches brunes attacher en chignons, elles étaient couverte d'une couleur argentées, sa peau brillaient et sa chasubles légère était aussi brillante que la neige, ses pieds nues laissaient des petites empreinte dans la neige. Kei se souvenait avait manquer d'hurler en le reconnaissant, les yeux ouverts vers le vide, il avait fait un pas en avant, Tooru avait essayer de le rattraper alors qu'il accourait vers Tadashi, il ne comprenait pas pourquoi l'autre ne faisait rien, n'hurlait pas, ne se débattait simplement pas. Tsukishima se souvenait des hurlement de la foule alors qu'il courait en remontant l'allée depuis l'estrade, il voyait Tadashi debout sur le muret, les mains dans le dos, il revit le garde le pousser en avant et il se vit sauter après lui. Kei avait sauter se jours là, il avait jeter son manteau, horrifier à l'idée que son ami ne meurt pour lui, il avait pleurer alors qu'une main le rattrapait, il avait vue le petit corps s'exploser dans l'eau et avait hurler, le plus fort possible.

Tooru le tenait par le poignet, le serrait le plus fort possible, il voyait dans les yeux de son grand frère toute l'horreur du monde, il voyait sa peine, son effroi alors qu'il le remontait sans attendre, Kei c'était débattue et avait voulu plonger encore une fois, il avait voulu le sauver. Ses frères avaient dus le porter dans ses appartement alors qu'il hurlait, sanglotait en pleurant, alors qu'il l'appelait, qu'il hurlait ne nom de son unique ami. Deux jours plus tard, sa mère était entrée dans sa chambre, il refusait de se lever, on avait lui avait dit que Tadashi était mort, sa mère lui avait tendu un mouchoir en disant qu'une servante l'avait apporter pour lui. C'était un anneau en bronze, c'était un tout petit anneau en bronze, tel que ceux qu'il portait, il l'avait porter le jour même, son père, les sages avaient été outrer en le voyant, un prince ne portait que le l'or, il les avait ignorer et n'avait jamais ôter la boucle depuis se jour.

Il regarda le soleil, il n'en parlait jamais, même ses frères ne savaient pas combien le brun avait conter à ses yeux, personne ne le savait, il n'empêche que ça ne changeait rien dans le fond, lui il le savait. Oui, il savait que Tadashi était un enfant bénie des dieux, de la lune, un enfant qui avait des pouvoirs puissants et des taches de lumières sur le corps, il savait qu'il avait le rire d'une fée et le sourire des anges, et en voyant le soleil briller sur sa peau, il savait que dans le ciel, près des dieux, son ami reposait en paix avec des ailes aussi blanche et pures que son âme.

Il souriait en sentant Keiji poser une main fatiguer sur son épaule, il tournait la tête, son frère avait petite mine, des yeux cerner, des yeux rouge aux pupilles dilatées, ses cheveux étaient en batailles et sa chemise couvertes de sueur. Le temps était passer mais la douleur restait la même, il vient lui frotter le dos, son frère avait mal il le savait, comme il savait parfaitement que Kozume pleurait toutes les nuits des torrents de larmes dans sa tente. La mort du roi Kuroo était une tragédie pour tous, il était un roi juste et aimer et un chef militaire de renom, puis c'était un ami exemplaire, un père merveilleux. Il ne l'avait pas connu longtemps, il ne l'avait pas non plus beaucoup côtoyer mais il en avait entendue parler. Puis il entendait se que disait les autres sur lui et son frère, toujours ensembles, se couvant d'un tendre regard, on lui avait raconté que quand Kozume rentrait dans la pièce, même s'il était occuper son époux le regardait toujours et alors il semblait s'illuminer. On disait que le temps arrangeait tout mais c'était faux, le temps ne le ramènerait pas, le temps ne changerait rien à la douleur effroyable de son frère. Keiji souffla et Kei eu un triste sourire, Bokuto ne c'était pas encore éveiller et son état était critique, il avait perdu un bras et avait eu plusieurs blessures grave, maintenant que le sang ne coulait plus, tout reposait sur la bonté des dieux. Et pour une fois, il eu envie de prier en voyant son frère fermer les yeux.











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Il ne bougeait plus, le fixant incapable d'accepter cette vision, il ne s'y ferait sans nul doute jamais, il ne s'y ferais jamais. Peu importait dans le fond, le temps qui passerait ne changerait strictement rien à cette vision qui lui broyait le coeur. La tente avait été monter il y a quelques temps maintenant, en réalité, cela n'avait plus d'importance, plus rien n'en avait, il aurait même pus mourir de froid dehors, son coeur était vide et assécher. Il avait mal évidement, il avait horriblement mal pourtant il ne pleurait plus, il n'avait plus de larmes à verser, plus aucune larmes à donner à se ciel qui ne lui avait rien rendu. Les gens ne comprenaient pas, ils ne comprendraient jamais qu'il donnerait n'importe quoi pour pouvoir seulement le regarder dans les yeux et lui dire encore une fois combien il contait pour lui.

Les gens ne savaient pas, il ne leur avait jamais rien dit, après tout tant qu'ils étaient ensembles tout irait bien, il n'avait pas à craindre ses souvenirs. Le temps n'effaçait pas les blessures, il n'avait jamais pus lui épargner la douleur de son passer, n'avait jamais adoucie ses démons, jamais éloignée la terreur passée, ça restait là, en lui à chaque secondes qui passaient. Il n'était pas un lache, il n'avait jamais essayer d'oublier quoique se soit de son enfance, il se rappelait du rire de sa tendre soeur, de la voix de sa mère, du parfums des fleures, il se souvenait des reflets dorés du soleil sur l'eau, des temples en marbres blancs, il se souvenait de tout et n'en avait jamais rien oublier. Il ne le voulait pas, il n'avait jamais voulut oublier son passer, ça faisait partit de lui, de se qu'il était devenue, de pourquoi il était aussi impassible, aussi protecteur, aussi effrayer par l'orage. Il se rappelait du corps de sa mère étaler morte sur les marches de l'escalier, près de l'estrade ou était le corps de son père. Il se souvenait du sang, des cries. Kei cacher sous la statue, de son soulagement en le voyant ainsi en vie, de sa peur quand en tenant sa main il courait, quand il se retournait pour s'assurer qu'aucun monstres ne viendrait lui arracher son frère. Il s'en souvenait et le temps n'en avait enlever ni la douleur, ni la peur et encore moins le bruits des hurlements qui résonnait. Non, le temps avait beau passer et repasser devant lui, rien ne changeait, il avait toujours mal, plus ou moins en fonctions des jours, en fonctions des saisons, la seule chose qui effaçait sa douleur c'était d'être dans ses bras, de l'entendre rire trop fort, s'exclamer, hurler de joie dans les couloirs. Oui, chaque moments avec lui, allégeait son fardeaux quotidien car il était tel un soleil, lumineux, éclairant son chemin brumeux, éloignant la nuit ou ses pensée noirs revenaient, réchauffant son coeur de glace, faisant fondre son armure. Il avait été là, à son réveil dans cette chambre si sombre, dans se lit en bois, il se souvenait des tapisseries sur les murs, puis de la porte qui s'ouvre et alors de ses yeux jaune qui le fixaient avec un immense sourire. Il se souvient avoir réappris à vivre avec lui, à chaque difficulté l'autre le tirait vers le sommet, à chaque chutes, chaque crises de larmes, chaque cicatrices qui le marquait à vie l'autre les avaient soignée. Les nuits ou il s'éveillait en sursaut appelant ses frères, ses nuits blanches incapable de trouver le sommeil, ses journées à fixer le ciel sans rien dire, oubliant de manger tant la douleur lui prenait la gorge.

Mais il était rester avec lui, il était rester là pour lui, il l'avait vieller des nuits entières, il l'avait sortit de sa monotonie, il lui avait montrer milles merveilles, il lui avait montrer ses lucioles la nuit, avait partager son histoire, celle de son pays et ses légendes. Koutaro Bokuto n'était pas quelqu'un de banale, il vibrait de passion, s'émerveillait de tout, il souriait tout le temps et avait l'aura la plus claire qu'il n'avait jamais vue. Ils avaient apprit à se connaitre, le mécher le racontant sa vie, ses moments de joies comme ceux de tristesse, ils étaient devenus amis, sans le vouloirs vraiment, ils c'étaient apprivoisée, avaient commencer à reconnaître les mimiques de l'autres. Bokuto n'aimait pas la politiques, étudier des heures, il n'aimait pas plus la guerre et pourtant pour son royaume il le faisait, il l'avait vue s'assoir des heures et chercher des solutions de loin. Il l'avait vue comme un souverain incompétent au début, trop dissiper, trop enfantin, puis le temps était passer, il l'avait vus agir comme un roi, il l'avait vus se soucier du peuple, les hivers il l'avait vus donner couvertures et boissons chaudes, il l'avait vus être plus humain que beaucoup. Ce n'était pas un de ses rois cacher dans leurs palais à l'abris des troubles et des tourments de son peuple, il ne se cachait pas derrières ses conseillers, n'avaient pas une gardes personnels, non, il se restait pas à attendre dans son château. Bokuto se défendait seul, Bokuto défendait les autres, faisait que son peuple soit à l'abris du danger, éliminait la menace, il sortait en hiver, en été, moissonnait avec les paysans, passaient des journées entières à festoyer avec eux, ouvrait les portes de son palais à ceux dans le besoin. Il l'avait tellement admirer dans l'ombre, le rassurant comme il pouvait, le conseillant sur la marche à suivre, il l'avait observer comme on regardait un ange, avec tendresse, avec adoration. Il en était tomber amoureux, il s'en souvenait aussi, il se souvenait qu'un jour, son coeur avait battue plus vite, ses joues avaient bruler et des papillons avaient voler en lui alors qu'il pensait combien Koutaro était un homme exceptionnel.

Il le voyait et pensais, il se souvenait de leurs rencontre se soirs là, il y à des années de cela, il se souvenait encore de la première fois qu'il l'avait vus. Oikawa fêtait ses seize ans, la fête vibrait, la musique résonnait, il était vêtu richement, ses cheveux étaient décorer de plumes et de perles, ses poignet de bracelets colorée, son pantalon bouffant était de la couleurs des fleures écarlate. Il dansait avec Natsu, la faisant tourner sur elle même, écoutant son rire raisonner dans sa poitrine puis il les avaient vue, tellement différents d'eux, eux qui étaient venu de chasubles et de robes colorées, aux sandales de cuirs se retrouvait face à eux. Il se souvenait de ses bottes sombres, de son pantalon blanc, il ne portait que du blanc, des parures dorées, de ses dessins jaunes sur les manches rigides de sa veste. Il se souvenait de sa beauté là, éclairer par les lanternes de la ville, des reflets multicolores sur son costumes puis de son immense sourire, il lui mangeait le visage se sourire, il était simplement beau. Il c'était présenter à eux comme Koutaro Bokuto, prince héritier des pleins de l'Est, Keiji avait alors penser que Koshi avait de la chance d'être promis à pareille homme. Son frère avait rougit, c'était présenter à les avaient présenter, il se souvenait de se regard jaune se posant sur lui, ils c'étaient fixer incapable de détourner le regard, comme électrocuté.

Quand il avait plonger ses iris doré dans celle du mèche, son coeur avait rater un battement, il avait frissonné, incapable de retenir se frisson de parcourir son corps, il l'avait regarder et quelque chose dans ses yeux lui avait paru familier. Il c'était sentit alaise avec cet étrange garçon, il avait aimer comment se dernier le regardait, il c'était laisser aller en le fixant toujours, envelopper dans une bulle ou eux seuls résidaient. C'était la première fois que alors qu'il regardait quelqu'un tout son être lui hurlait de rester près de l'autre, tout son être qui semblait résonner avec le gris. Ils avaient danser ensemble un moment, plus pour amuser ses cadets que pour se retrouver proche de se prince, évidement il se sentait coupable de rires à ses blagues, de danser avec lui, de le regarder comme cela alors qu'il était promis à son frère. Puis sa vie avait déraper, tout c'était enchainer, son frère avait subit milles tourments et il avait oublier se fameux prince, il ne pensait plus cas sa famille. Alors il l'avait perdu, il avait perdu sa famille, eux qu'il voulait aimer et protéger tout sa vie, il avait vus de ses yeux les flammes bleus prendre la salle du trône, la créature avait abattue les gardes, puis son père et finalement il avait fuis alors que sa mère lui hurlait de fuir. Il se souvenait seulement avoir vus au loin, la silhouette de Koshi courir. Puis la chute, le réveil dans le temps et finalement le pays de l'Est, se prince et ses sentiments qui reviennent.

Il en était désespérément amoureux, il l'aimait simplement car c'était quelqu'un de gentil, de sensibles, de joyeux, quelqu'un qui voyait toujours la vie comme une aventure, quelqu'un qui voyait le bon en chacun, qui croyait réellement en les autres. Car il voyait la beauté des autres, voyait les merveilles du monde même le plus simples, pouvait s'extasier d'une simple plantes comme du plus somptueux des tableaux. Bokuto chérissait chaque vies sur terres, il ne pouvait pas tuer une mouche, il chantait en signant des documents important, car il fronçait les sourcils en lisant, car il aimait écouter les autres parler sans rien dire. Il aimait ses qualités, elles faisaient de lui un grand homme, elles faisaient de lui quelqu'un de bien, mais ses défauts il avait apprit à les aimer aussi. Il était bavard, parlait même pour ne rien dire, avait une étrange passion pour le hiboux et les chouettes, un peu près n'importe quel rapaces, il n'écoutait jamais quand on le déconseillait, fonçait tête baisser, se blessait pour un rien, était naïf, innocent, il hurlait tout le temps, avait de soudaines crises de larmes sans aucune raisons particulières. Bokuto était complexe, il n'aimait pas se battre mais n'hésitait pas à le faire pour défendre des innocents, il n'aimait pas lire mais le faisait tout le temps, il aimait les rapaces mais ne voulait pas en avoir un. Mais malgré ça, il l'aimait, il aimait ses facettes, il aimait cette complexité qui le rendait tel qu'il le connaissait, il aimait l'entendre parler, il aimait pouvoir prendre soin de lui, trouvait son innocence touchante et sa passion amusante et intéressante.

Il en était peut-être simplement amoureux.

Il fixa le corps devant lui, il ne pleurait plus, non, ça faisait longtemps qu'il ne pleurait plus en le regardant, depuis des lunes. Vue comme cela on pourrait le croire endormis, on pourrait penser que la vie n'avait pas quitter son corps pourtant si, on ne le voyait simplement pas tout de suite. Mais si, les sages étaient formel, il était mort, son souffle avait doucement ralentit avant de disparaitre et malgré toute sa peine, tout ses cries, ses prières, ses pleurent rien n'avait changer cela. Koutaro Bokuto était mort. Et inconsciemment ça l'avait tuer aussi, il avait eu tellement mal en l'apprenant, évidement on lui avait dit qu'il y avait des risques mais il c'était convaincue que non, que son amour était plus fort que cela, qu'il vivrait demain. Les dieux en avaient apparement décider autrement. Il le regarda et souffla, demain on l'enterrait, demain il ne serait plus qu'une enveloppe charnel entourer de draps blancs enterrer sous de la terre, la même terre que celle ou il avait combattue. Keiji se demandait s'il avait seulement conscience d'être mort? Si son amant savait que Kuroo était mort? Peut-être qu'il le savait et qu'il l'avait retrouver la haut. C'était bien possible. Il le regarda, ses cheveux étaient propres, on avait laver son corps et l'avait vêtu, sa chemise aux manches bouffantes, son pantalon, ses bottes, il observait son allure dans se costume blancs, il lui semblait encore voir ses ailes blanches s'ouvrir dans son dos. Tête basse il serrait plus fort sa main, froide, grande dans les siennes, il l'embrassait, cette main qu'il avait tenu, cette main qu'il avait caresser, cette main ou cet anneaux doré reposait, brillant et déchirant.

Ça non plus, le temps n'y changerait rien, ne réparerait rien, il serait toujours briser à l'intérieur, rien ne tarirait son horreur, sa tristesse ne mourrait pas, personne ne pourrait jamais alléger se fardeaux là. Personne ne pourrait lui retirer ses souvenirs, réparer son coeur briser, lui retirer sa sensation de sa main glacer dans les siennes, retirer l'odeur de ses vêtements, retirer le son de sa voix de sa mémoire. Et il ne le voulait pas, il ne le voulait pas, il voulait s'en souvenirs éternellement, il voulait s'en rappeler pour toujours, il voulait fermer les yeux et revoir son visage, il voulait entendre sa voix rire, il voulait sentir le souvenirs de son souffle dans sa nuque, ses baisers sur ses lèvres, rien ne pourrait les lui faire oublier. Ses yeux le brulaient, cela faisait six ans, six ans de vies communes, de relations, six ans d'amour, six ans de rires, de larmes, de paroles, de promesses, six ans qu'il pensait éternel. Il serrait les dents, il avait mal, comme si quelqu'un venait de lui arracher le coeur, il n'arrivait même pas à imaginer demain, depuis deux jours, depuis qu'il le savait mort, il ne pouvait plus bouger. Il était rester assis, là, à côté de lui, fixant les trais de son visage détendue, fixant ses paupières closes en pensant qu'il ne verrait plus jamais ses yeux briller. Fixant ses lèvres fermer en pensant qu'il n'entendrait plus son rire, plus ses cries, ne le verrait plus jamais sourire. Il avait vue son corps nue, nettoyer par ses femmes inconnue sans bouger, ses cicatrices nouvelles roses et blanches, le bout de ses doigts un peu bleu, il avait regarder son bras. Il l'aurait aimer avec un bras, il l'aurait aimer borgne, aveugle, défigurer, il l'aurait aimer n'importe comment. Il repensait à ses centaines de moments passer ensembles, il repensait que sans lui, il ne se serait jamais relever de la perte de sa famille, qu'il était devenue sa famille, qu'il aurait pus faire n'importe quoi avec lui, même gravir une montagne.

Koutaro avait sauver tout le monde, lui et Satori c'était sacrifier, ils avaient risquer leurs vies pour sauver les autres, c'était héroïque, grandiose et altruiste. Oui, c'était un acte de bravoure que les gens acclamait, on était venu lui présenter des condoléances, les gens venait se recueillir devant la tente en acclament le grand homme que Bokuto avait été. Il ne pouvait pas être fâcher, non, pas contre lui, pas alors qu'il avait sauver le monde, il ne pouvait pas lui en vouloir alors qu'il connaissait ses motivations, qu'il comprenait ses raisons, qu'il était même fière de lui. Mais il ne l'acceptait pas, il n'acceptait simplement pas qu'il soit mort pour d'autre, il aurait aimer rester dans leurs pays, bien cacher de la guerre, sourds aux appels des autres, il aurait aimer que son amant soit plus égoïste car il se sentait égoïste. Il en voulait au monde entier, il en voulait aux autres d'acclamer cet acte de suicide, il en voulait aux autres de ne pas pleurer comme lui, de ne pas comprendre sa douleur, il en voulait aux autres de ne pas être morts à sa place, de ne pas pouvoir lui rendre. Il en voulait aux dieux de ne pas l'avoir entendue, de lui avoir encore tout prit, de lui avoir retirer son unique amour, il leurs en voulaient de ne pas avoir répondue à ses supplications. N'avait-il pas assez soufferts? Assez subie au nom de leurs gloire? Il avait déjà perdu sa famille, maintenant le voila sans son amour avec lui.

Il se souvenait de sa main sur sa joue alors qu'il s'envolait dans le ciel, de cet éclaire jaune, de ses semaines à le veiller en espérant le voir se réveiller, de l'espoir qui mourrait doucement alors que ses yeux restaient clos. Il sentait soudainement une larme couler, qu'allait-il faire sans lui? Sans son affection? Sans son éternel soutient? Avec Koutaro il se sentait invincible, immortel, le roi du monde, il pouvait tout faire même retourner dans on pays natale tant qu'ils étaient ensembles, ils étaient une équipe, il ne pouvait rien faire sans lui. Il embrassait sa main, les yeux clos, pleurant silencieusement, il voulait le revoir, il voulait encore un peu de temps, encore un tout petit peu de temps avec lui, il voulait rentrer chez eux, il voulait l'aimer encore un peu, il voulait l'aimer encore une fois. Il voulait rester éternellement avec lui. Il sanglota, un cries de peine pure passant ses lèvres, il faisait nuit dehors, peut-être même avait-il réveiller quelqu'un mais il s'en moquait. Il avait tellement de peine, tellement mal...

-Je t'en supplie, je t'en supplie...il le regardait à travers un rideau de larmes. J'en t'en conjure revient...s'il te plais...il fermait les yeux en serrant sa main, agrippant de l'autre sa chasuble. Koutaro, mon amour...il sanglotait, incapable de s'arrêter. S'il te plais...sa voix de brisa lors qu'il hurlait encore une fois. Pitié! Rendez le moi! Rendez le moi! Il hurlait aux dieux, si injuste, si égoïstes, si insensibles. Il voulut se redresser, leurs hurler de le lui rendre, leur hurler qu'il avait assez donner, qu'il avait déjà tout perdu une fois, qu'il avait assez donner à leurs grandeurs pour cette vie. Mais il tremblait alors il pleurait simplement incapable de le regarder, de lui parler, de supplier.

Il le revoyait allonger contre lui, la tête sur son ventre alors qu'il lisait, il sentait ses mèches entres ses doigts, il l'entendait parler de tout et de rien, il l'entendait lui dire qu'il voulait l'aimer tout sa vie, qu'il voulait des enfants avec lui. Il sentait l'anneaux froids et doré dans sa main, ils auraient dus rentrer chez eux, ils auraient dus se marier, ils auraient dus s'aimer toute la vie, être éternellement ensembles, ils auraient dus pouvoir s'aimer encore et encore. Il regardait son visage d'ange, il repensait à ses promesse, il lui avait promis de ne pas faire de folies et de revenir en vie mais Koutaro ne lui avait jamais renvoyer cette promesse, et le voila mort. Il hurlait encore et encore, il hurlerait toute sa vie en silence après ça, il hurlerait encore et encore, même quand le poignard rencontra son coeur, même quand à côté de son unique amour, il se planterait le couteau dans la poitrine, car il ne voulait pas l'oublier, il ne voulait pas vivre sans lui, sans Koutaro, car sans lui, alors la vie elle même n'avait plus aucun sens. Car il l'aimait trop, car il était son soleil, ça il avait besoin de lui pour vivre. Alors il se tuait, sans aucune hésitation, il avait prit la lame, une à la poignet d'or blanc, il avait regarder son visage et ce l'était planter dans la poitrine, évidement c'était lâché, évidement c'était trahir ses frères tout justes retrouver, c'était trahir ses amis, son peuple mais il ne pouvait pas rester sans lui. Il pleurait alors que son sang écarlate tachait déjà le sol, alors qu'il était prit de spasmes à ses côtés, alors qu'il avait horriblement mal, que la lame tombait à ses côtés. Et alors il fermait les yeux, pour ne plus souffrir, pour ne plus entendre les battements frénétiques de son coeur, pour ne plus pleurer, pour pouvoir s'endormir, pour pouvoir être éternellement avec lui même dans cette mort prématuré. Il repensait à sa famille, à ses frères, à ses précieux frères et revit le visage pale, la bouche en coeur d'Oikawa, le sourire de sa petite soeur, le rire de sa mère et le visage de son père, il pensait à eux en s'éteignant là, allonger contre le lit mortuaire de Koutaro, il pensait à eux alors que dans le nuit il se vidait de son sang, il pensait à eux alors que Koshi s'éveillait en sursaut.

Et alors, dans la nuit noir, dans le ciel parsemer d'étoiles lumineuse, alors que la bougie était souffler par le vent, une âme blanches, aux ailes brillantes tendaient les bras pour en accueillir une autres.








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Koshi se souvenait de lui, il se souvenait de ses petits sourires timides, il se souvenait de ses cheveux éternellement en bataille, il se souvenait de chacun de ses sourires, de ses éclats de rires qui le suivait, il espérait ne jamais rien en oublier. Koshi était vieux, vraiment, bien que plus que ses frères quand le palais avait été prit par les flammes, il se souvenait de tout. Il se souvenait de leur enfance, il se souvenait de la naissance de Kei et de Shouyou, les avoir tenu dans ses bras, les avoir regarder avec autant d'amour que son petit coeur pouvait en crée. Un amour vouer à ne jamais disparaitre. Même après toutes ses années sans pouvoir les voir, sans les avoir tous près de lui, il les aimait toujours autant, encore plus même, car le manque crée encore plus d'affections, car il chérissait chaque morceaux du passé. Et ses souvenir avec lui, il se souvenait lui avoir tenu la main quand ils apprenaient à marcher, l'avoir serrée dans ses petits bras quand il avait du chagrin, il se souvenait lui avoir courut après, il se souvenait surtout de son rire. Koshi se souvenait tellement bien de son tendre petit frère, tellement bien de tout ses regards, de tout ses échanges silencieux complices, de toutes ses fois ou il l'avait regarder manier la lance, apprendre à Shouyou, à Kei, ou il l'avait vus prendre mille précaution, être patient et leur apprendre.

Il l'avait vus être un frère, un ami, un confident, un professeur, il était se que l'on voulait de lui bien loin du prince froid et atone que l'on pensait de lui. Tellement différent de l'image qu'il renvoyait, de l'image glaciale, silencieuse, celle du prince hautin. Enfant Koshi était tellement petit et fragile que l'on le pensait vouer à mourir, enfant il était tellement loin de se que Tooru était que les gens le pensait faible. Promis au mariage et à la maternité. Pas lui. Lui, il lui racontait toutes ses journées, il lui racontait les paysages, il lui contait combien il aimerait voir le monde, lui, il voyait simplement son frère et pas un simple promis. Tooru non plus évidement mais son grand frère avait tellement de choses à faire, tellement d'exigences à satisfaire, tellement de personne à comblée à chaque gestes, Koshi était fier de lui. Il l'avait toujours été, depuis le premier jour, fier de son grand frère tellement fort, tellement puissant, tellement douer pour toutes es choses qu'il ne savait pas faire. Keiji était tellement différent de Tooru, son petit frère avait bien des similitudes avec Kozume, avec Kei, avec Shouyou et même un peu avec lui, mais aucune avec Tooru. Le plus vieux était brulant, passionner, vibrant de vie et d'énergie, comme un soleil qui éclairait leur petit monde bien à eux, il était radieux, intelligent, douer, amical, tantôt joueur, tantôt sérieux. Plein de facette dans un seul corps. Keiji en était loin, il était plus timide, plus réserver, moins social, moins énergique, moins joueur et pourtant plus confiant, plus calme, plus serins; plus tendre. Koshi avait toutes ses différences, elles les rendaient tellement humains, tellement réel, ils étaient sa lune, et son petit soleil.

Keiji avait été le premier de ses petits frères, le premier qu'il à chouchouté malgré leurs jeunes âges, le premier qu'il à vue apprendre à se battre, monter à cheval, lire, écrire, marcher, c'était des souvenirs flous, vagues, comme un simple nuage de brume. Mais il les chérissait chaque jour, tout ses petits moments, tout ses petits moments passer avec lui, avec eux, Koshi les aimait de plus en plus car cela l'empêchait de s'écrouler quand il pensait à eux. En six ans, bien des choses avait changer, il c'était marié, avait élever Kei et Shouyou comme ses enfant, avec eux des fils, ses petites merveilles, ses trésors, ses petits bous d'âme. Koshi avait eu deux petits garçons, deux petits bous de lui et de l'homme qu'il avait choisit d'aimer, il avait eu deux petits garçons qu'il avait aimer à la seconde ou il avait sue leurs existences. Ses fils étaient merveilleux, les voir grandirent, découvrir le monde, ses merveilles, les voir s'émerveiller du moindre petit insectes, de la moindre fleure, du plus petit rayons de soleil ou forets les plus denses. Hikaru allait avoir bientôt quatre ans et son petit garçon avait tout de son autre père, ses cheveux bruns, sa peau allé, ses yeux chocolat, il avait le sourire de ses oncles, il lui rappelait Shouyou petit, plein d'énergie, de joie, de sourires. Katsu tenait sans doute plus de lui, son deuxième allait sur ses trois ans, plus pale, plus tranquille, plus comme lui, comme Keiji, comme Kozume. Et en les voyant jouer, apprendre, parler ensembles, en les voyant parfois tâtonner dans la vie, il se souvenait combien son enfance avait été sublime dans sa cage en or, il se souvenait de combien il aimait lui même ses frères et de combien chaque jour, ils lui manquaient. Il aurait aimer que ses parents les connaissent, que sa mère puisse leurs chanter ses chansons, que son père voie combien il était heureux, que Tooru soit tonton, qu'il soit fier de lui, que Natsu les connaisses, il aurait tellement aimer voir sa soeur grandir, la voir devenir une sublime jeune femme comme leur mère. Il aurait tellement aimer pouvoir lui donner autant d'amour que ses frères en avaient eu. Puis il aurait voulu que Noya soit là, il aurait voulu le voir devenir un homme, se petit boue d'homme avec cette si grande âme, il aurait aimer qu'il connaisse ses neveux, qu'il les voit, qu'il voit combien ils lui ressemblait parfois. Tellement de personnes qu'il aurait aimer voir avec ses fils. Et Keiji en faisait partit.

En six ans, il avait fait son deuil, il avait accepter qu'il ne les verrait plus jamais, ni rire, ni pleurer, puis soudainement comme un mirage il les avait retrouver pour une douce utopie. Ses petits frères, ses petits frères adorées. Et aussi vite qu'il avait pus les serrer dans ses bras et leurs conter tout se qu'ils avaient manquer, ils les avaient vus dépérir, il avait vus son petit frère pleurer tellement de fois, il l'avait vue supplier le ciel, tenir sa main dans la sienne, l'appeler, alors que Kozume froid comme la glace pleurait en silence, Keiji priait. Puis Boruto était mort, il se souvenait de sa matin là, le ciel était gris, Katsu tirait sur sa robe dans ses bras, son époux lui avait annoncer la mort funeste du roi. Et alors il avait revue son frère, le tenir par la main, le tirer pour le leur présenter, leur raconter, sourire à son prénom se soir là, puis toutes ses nuits dans la tente à attendre qu'il ne se réveille. Il n'était jamais revenue. Et Keiji en était mort, emportant avec lui un petit peu de Koshi.

Il l'avait perdu une fois, il l'avait perdu six ans plutôt et leurs retrouvailles ressemblait à un mirage, comme si cela avait étalée fruit de son imagination, la douleur était là, les larmes aussi mais son coeur qui n'avait jamais cicatrisé avait simplement encaissé. Maintenant il le savait mort et la douleur effroyable ne partirait jamais, son frère ne connaitrait pas ses fils, il ne le verrait plus jamais heureux et souriant, il n'y avait plus qu'une tombe, froide, noir, avec un corps qu'il avait serrer dans ses bras, se fichant du sang, se fichant que cela soit un cadavre en le suppliant de revenir. Mais rien n'avait eu raison de la mort, son frère avait rendu son dernier souffle cette nuit là, bien avant qu'il n'arrive, sans qu'il ne puisse même le sauver ou lui dire combien il l'aimerait toujours, il avait fallu toute la tendresse de son époux pour qu'il ne le lâche. Le perdre une fois, lui, Kozume et Oikawa avait déjà crée un vide en lui, un troue béant qui lui piquait à chaque respirations mais le perdre encore une fois n'avait qu'appuyer encore plus sur une blessures à vif, il l'avait perdu, encore et cette fois personne ne le lui rendrait jamais. Et depuis il vivait avec son souvenir, avec sa voix, avec son visage, avec l'illusion qu'il était là, avec ses souvenirs si proches, avec le bruit de ses rires, de ses joies, de ses larmes, avec sa voix d'enfant, celle d'adulte se mélangeant. Il vivait en se souvenant de ses pommettes si haute, de sa peau, de ses yeux dorés, de ses cheveux bruns et onduler, de ses rougissement et surtout de comment il lui avait parler de Bokuto, des années plutôt après l'anniversaire de Tooru, de comment il lui en avait parler pour le convaincre de renoncer au mariage. 

Son frère avait aimer quelqu'un, vraiment, de toute son âme, de tout son corps, il avait aimer et avait été aimer plus que tout en retour, plus même que le monde sur lequel il marchait. Keiji avait aimer quelqu'un de bon, de généreux, de courageux, d'humble et de simple, il avait aimer quelqu'un d'altruiste, d'aimant, quelqu'un dont les gens parlait avec affection, avec respect, que tous pleurait, les gardes, les femmes, toutes ses personnes de se royaume de l'est qui étaient venu présenter leurs condoléances en pleurant la mort du roi et de son amant. Ses femmes qui lui racontait ses balles ou le roi trainait son frère, ses hommes qui parlait de tout ses regards, de tout ses moments ou ses deux là, oui, étaient dans un monde bien loin du leurs. Ses soldats qui lui racontait le courage de son frère, sa rage de vaincre, et celle de leur roi, celle qui les habitait tout les deux. Koshi était terriblement triste, il le serrait toujours, mais le monde avait fait qu'il comprenne hélas aussi.

Enfant il avait vus comment Iwaizumi regardait son frère et à une époque comment Kei avait regarder se jeune sacrifice, il avait douter qu'un jour il puisse ressentir ça, lui, le promis. Puis il avait rencontrer Daichi, avait parler encore et encore, avait retrouver le sourire, avait même rie, il avait été libre et alors son monde c'était éclairer, il lui avait soudain sembler que le brun brillait au milieu de autres. Soudain tout ne tournait que car il était là, soudain son coeur lui échappait, soudain ses joues le brulaient et les papillons volaient. L'amour lui était étranger, totalement, mais il avait apprit, doucement, à mettre des mots sur tout cela et alors les regards que plus jeune il n'avait jamais compris, il avait aimer alors. Daichi avait été son évidence, son grand amour, il l'était encore et le serait toujours, Daichi était à jamais l'homme qu'il aimait et aimerait toujours et il n'osait imaginer la douleur de le perdre, il n'osait s'imaginer l'horreur de le perdre et de le voir périr. La vie avait fait qu'il comprenait, hélas, se que c'était d'aimer quelqu'un plus que tout au monde. Alors il comprenait, il ne pouvait que comprendre mais cela ne retirait pas la douleur pas la tristesse, pas la peine, pas le chagrins.

Mais il ne voulait pas oublier, jamais, il voulait que ses souvenirs lui pèsent, qu'ils l'enchainent au sol, qu'ils lui serrent éternellement le coeur car jamais, au grand jamais il ne voulait seulement perdre un de ses si précieux moments. Il voulait se souvenir de ses rires, de ses joies, de ses réussites, de ses échec à jamais, revoir son petit visage d'enfant comme celui de l'homme qu'il était, à jamais, il voulait chérir ses souvenir comme il chérissait tout les autres avec tendresse, avec soulagement de les avoir vécu, avec tristesse et amour.








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Le bruit de l'infirmerie, il ne l'entendait plus depuis longtemps, il c'était acclimater à l'odeur de sang, aux visages déformer des mauvaises nouvelles, aux larmes, aux femmes en robes claires qui passaient et repassait, aux sorciers qui allaient et venaient. Le temps passait et lui, immobile s'y habituait, comme il c'était habituer il y à des années à son nouveau rôle de roi, aux sages qui le conviaient aux conseilles, il s'habituait aux bruits, aux cries, aux gémissement de douleurs. Car il ne bougeait pas, il avait trop peur de ne pas le voir s'éveiller pour se risquer dehors, pour voir combien le mal était fait, pour voir les gens aux visages graves, aux visages dévaster, les tombes blanches, pour voir les autres être les reflets de lui même.

Il était son monde, voila simplement son monde, tout tournait autour de lui depuis des années, il avait été irrésistiblement attirer par lui, par son aura tellement blanche, par son caractère. Pourtant ils n'avaient rien en commun, il était taciturne, atone, plutôt froid et gardait une distance entre les autres et lui alors que lui, il aimait sans conter, souriait, se moquait, riait, il était tout se qu'il n'était pas. Courageux, intrépide, rieur, souriant, irradiant de bonne humeur, le coeur remplis de merveilles. Tout se qu'il n'avait jamais pus être. Les gens disaient au début, qu'ils n'avaient rien à faire ensemble, lui, le prince héritée, lui le roi avec un simple roturier, pire un semi-démon.

Et c'était peut-être la première fois qu'il s'en moquait, peu importait qu'ils ne soient pas fait pour s'aimer, pour être ensemble, peu importait se que les autres pensaient. Car quand il était avec lui, tout lui semblait soudain remplis de magie, il se nourrissait de ses expressions tellement visible contrairement aux siennes si fade, il se baignait dans les rayons de se soleil. Les gens disaient qu'il faut de tout pour faire un monde, que les contraires s'attirent et c'était vrai, il était attirer par son antipode, par cet être vibrant de rêves. Lui qui n'avait jamais aimer, jamais désirer, jamais rêver se retrouvait à tout découvrir avec quelqu'un qui ressentait tout au centuple. C'était peut-être fous après tout, peut-être bien que rien ne les destinaient à s'aimer mais c'était comme cela, ils s'aimaient. Ça ne lui avait pas plus, pas vraiment, il n'avait jamais été aimer par ses parents, jamais eu de gestes tendres et Satori en débordait, il lui caressait les cheveux, lui prenait la main, s'accrochait à son bras, lui caressait la joue, tout cela sans trembler, sans avoir peur, sans risque de se bruler. Et lui qui avait repousser tout cela, lui qui avait fermer son coeur à tout le monde, lui qui avait enfermer ses sentiments, le voila qui s'étouffait avec. Les femmes lui faisaient des avances, les hommes aussi certainement, les gens pensaient que pour lui cela tombait tout seul, qu'il pouvait avoir qu'il voulait mais le plus souvent ses sentiments se brisaient tout seuls. Mais Satori Tendou n'était pas du genre à se laisser dépasser, il avait comprit qu'il n'y comprenait rien et là ou tous avaient reculer, lui avait sourit tendrement, lui avait presque rie attendrie. Et c'était toujours comme cela, face à ses silences, face à ses yeux si froids, face à tout se que les gens lui reprochaient quotidiennement, le sorcier riait simplement ou si acclimatait. Alors quand ils c'étaient aimer, quand le rouge lui avait confier sa vie, son si grand coeur, lui avait confier ses rêves, le regard des autres avait disparut soudainement, cacher derrière une barrières de sentiments. Les autres pouvaient bien les dévisager si cela les tentaient, critiquer et les rabaisser, pouvait bien chercher à leur nuire, rien de tout cela n'importait tant qu'ils seraient ensembles. Avec le temps, il avait fini par tomber dans la routine, dans une agréable et bienfaitrice routine avec lui, les gens la critiquait souvent à tord, il aimait sincèrement cela, la routine. Il aimait se réveiller avec lui, pouvoir l'embrasser, le serrer contre lui, se blottir quelques minutes de plus avec son amant, il aimait quand Satori lisait avec lui, quand le rouge s'installait sur la liseuse dans son bureau tandis qu'il travaillait. Il aimait le regarder travailler le soir, il aimait leurs balades nocturnes les nuits d'été, il aimait marcher avec lui et l'écouter rêver, lui raconter ses découvertes, refaire le monde en un utopique paradis, il aimait tout cela car les yeux de son amant brillaient. C'était la routine oui, ils le faisaient tout les jours, mais il aimait cela. Sa vie lui plaisait. Là, dans sa ville, à protéger les autres, à toujours faire de son mieux, se dépasser, il aimait son rôle malgré les désagréments, et il aimait les surmonter avec lui.

Satori n'avait pas eu une vie facile, loin de là, sa différence avait sauter aux yeux de son beau père, sa femme l'avait tromper et avait donner la vie à une créature aux yeux rouge. Petit il avait été enfermer dans les prisons du palais, avec les autres, il avait grandit dans une étroite cellule, il avait grandit sans connaitre sa famille, le soleil lui était étranger, le temps était passer, les blessures s'ajoutaient sur sa peau de porcelaine. Puis leurs vies avaient changer en même temps, le jour ou il détacha Satori d'une croix, le corps couvert de plaies, maigres et faible, le jour ou sa mère fus déchue, le jour ou il dus faire un choix, son peuple ou sa famille, il ne savait pas la place qu'il aurait. Et pourtant des années plus tard, rien n'avait réellement changer, car déjà au milieu de tout ses hommes, de toutes ses femmes, apeurer, pleurant, hurlant contre les gardes, il c'était détacher, tranquille et souriant. Il parlait leur langue, il les comprenait et alors il fus le pont entre lui et les anciens prisonniers, alors il pus le voir être tour à tour un ami, un confident, un frère, il pus le voir découvrir le soleil et cela n'avait pas de prix. Aujourd'hui, il savait combien il pouvait l'aimer, combien il contait à ses yeux et hélas, aujourd'hui, il serait peut-être priver de cet avenir.

Son fils s'appelait Yochi, il avait la peau pale mais de grands yeux vert comme les siennes, un fin duvet de cheveux lisses, son fils était une merveille, il était tellement petit, tellement fragile dans ses bras. Mais chaque jour était une nouvelle aventure pour ce petit être, un tout vêtit ange si jeune, un petit ange qu'il tenait à peine contre lui, son enfant, l'unique qu'il n'aurait peut-être jamais, un fils si beau, si sublime alors que certainement il aurait un jour des défauts. Pourtant à la seconde ou le vit, à le seconde ou Eita le mit dans ses bras, il sue que se bébé était son avenir, se bébé que son amant avait protéger, que son amant avait défendue corps et âme, que son amant lui avait confier. Satori ne se réveillerait peut-être jamais, peut-être bien qu'il ne se plongerait plus jamais dans ses iris rubis, qu'il ne verrait plus son sourire, entendrait son rire, ne le verrait jamais vieillir, jamais plus s'émerveiller de tout. Oui, il avait peut-peut-être perdu son unique amant, son soleil, sa magie, peut-être que le monde ne serrait plus jamais aussi beau, aussi lumineux, que les jours seraient plus long, son coeur triste, oui, peut-être car après tout comment vivre sans lui. En regardant son fils, tellement jeune, il pensait qu'il donnerait tout pour lui, pour qu'il soit heureux et bien portant, peu lui important qu'il ne soit pas parfait, il ne l'était pas non plus, peu importait que son fils ne veuille pas être roi, qu'il échappe à ses professeur pour aller jouer dehors, qu'il aime quelqu'un de différent, qu'il rêve d'autre chose. Non, il ne lui en voudrais jamais de ne pas être se qu'il attendait car justement il n'attendait rien de son fils, rien du tout, à pars être heureux.

Son fils ne pouvait pas imaginer combien il était aimer, il était tellement aimer se bébé miracle, il ne l'attendait pas, il se fichait de quand il aurait des enfants il y à encore quelques mois de cela. Mais aujourd'hui cela lui semblait claire, il l'avait aimer à la seconde même ou il avait apprit son existence, au moment même ou il à sue qu'il serait père, qu'il aurait une vie à aimer et protéger durant toute le sienne. Il ne serait peut-être jamais un bon père, c'était bien possible, qu'il se montre trop dur, qu'il soit trop sévère pour son bien, qu'il lui demande des choses ennuyeuse, qu'il le gronde quand il s'inquiétera, c'est même possible qu'il ne voit pas quand il sera triste. Mais cet enfant aurait tout se qu'il n'a jamais eu, il aurait son affection, il aurait tout son temps, tout son amour, il aurait le meilleur de son père, il aurait tout de lui. Car c'était ça être un père non? Donner de l'amour à ne plus en avoir, du temps à ne plus dormir, s'inquiéter, s'en faire, se réjouir, félicitée les petites joies, les petites victoires, son père à lui, il n'avait jamais été vraiment la pour lui, un père absent. Et il voulait tout l'inverse pour son fils. Car Yochi était déjà tant aimer, d'un amour infinie, indéfinissable, un amour sans limite, un amour qui grandirait avec lui, avec le temps. Rien ne changerait ça, même pas ses erreurs qu'ils pourraient faire. Il pensait à son amant, oh tant aimer se bébé miracle. Il ne pouvait pas s'imaginer sans son amant, il ne pouvait pas imaginer voir son fils grandir sans lui à ses côtés, le voir apprendre à marcher, à parler, s'éveiller au monde sans le rouge. Mais si jamais, oui, si jamais il se réveillait jamais alors il dirait à son fils, encore et encore, combien il l'aimait, combien il avait été aimer, combien son amant avait pus l'aimer, combien ses parents l'avait aimer. Oui, il dirait à son fils qu'il était son lien, qu'il était leur miracle, leur petit ange, qu'il avait été leur vies à tout les deux et que même au ciel, Satori l'aimait, qu'il l'aimait plus que tout au monde.

Il regarda maintenant le corps plonger dans le sommeil, un sommeil peut-être éternelle, un sommeil qui durait depuis trop longtemps. Il le fixa, le corps cacher sous la couverture blanche, le visage paisible, les cheveux rouge et ternes, en batailles autour de son visage si pale. Ushijima voulait qu'il se réveille évidement, il voulait l'entendre rire, il voulait le voir sourire et rire, il voulait le voir serrer leur fils dans ses bras, le voir découvrir se petit être tellement jeune, tellement merveilleux, il voulait presque le voir pleurer car ses larmes étaient la preuve qu'il serait en vie. Mais il se réveillait pas, le temps passait, ses larmes asséchaient ses yeux, mais malgré toutes ses prières, il se réveillait toujours pas et l'espoir lui brulait la gorge, il ne voulait pas l'imaginer mort alors qu'il respirait, il ne voulait pas se faire une raison mais le temps passait. Il tourna la tête, en face, le lit était vide, le lit qui avait été si longtemps occuper par le roi de l'Est Bokuto Koutaro était mort. Son esprit ne s'y faisait toujours pas, avant le matin en arrivant, avant même le lever du soleil, il croisait les yeux doré du fiancer du roi, il voyait se prince elfe à son chevet, les yeux brillants d'amour, de désespoir, le corps tendue, les mains lier à celles blanches de blesser. Mais depuis une semaine le lit était vide, il avait été nettoyer et maintenant il n'y avait plus aucune traces du passage de Bokuto, depuis une semaine le même boucan de l'infirmerie, les mêmes infirmières qui passaient et repassaient, les mêmes hommes et femmes dans les lits, des blesser qui passait, le même chahut mais ils étaient partit tout les deux.

Il regarda à travers l'ouverture des rideaux de l'infirmerie, le campement était en agitation permanente, les gens couraient dans tout le sens, les chevaux, les ourses, les gens se préparaient à la guerre et cela lui faisait encore étrange alors qu'il l'avait déjà faite, la guerre. Il vit au loin, les tombes s'aligner et pensa aux deux dernières, des tombes blanches comme toutes les autres, des tombes avec un nom, une date et un corps, pourtant lord que l'enterrement personne n'avait oser parler. Que dire? Le roi Bokuto était mort suite à ses blessures et Keiji Akaashi l'avait suivit d'une blessure au poignard. C'était horrible, oui, mais au fond il le comprenait, vivre sans Satori ça serait comme vivre avec le coeur arracher, ne plus pouvoir savourer le moindre instant, cela serait douloureux oui, horriblement douloureux mais lui, il avait Yochi pour le rattacher à la vie, un fils qui avait besoin de lui. Keiji avait bien de la famille, oui, des frères, mais également une affreuse douleur au creux de la poitrine et dans un sens il aurait fait pareille si Satori venait à mourir sans qu'il n'y est Yochi.

Le plus horrible c'est que même avec se fils, l'horreur de devoir vivre sans son amant le faisait tout de même trembler, et une partie de lui doutait même d'y arriver un jour...








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Kei n'était pas du genre à se lamenter, encore moins à pleurer devant les autres, un acte de faiblesse qu'il avait chasser de lui même depuis des années. Il avait repousser les larmes, les faiblesses pour les faire finalement disparaitre, simplement car la faiblesse ne lui avait jamais rien apporter d'autre que la souffrance de perdre des gens qu'il aimait. Le jour ou on lui avait apprit la mort de Keiji il n'avait pas pleurer, il n'avait pas pus, car c'était trop douloureux et que les larmes brulaient en lui. Il n'avait rien pus faire par faiblesse, car il n'avait pas pus sauver son frère adorée, alors il avait repousser plus loin la faiblesse.

Et pourtant...

Debout, immobile, livide, comme un pantin désarticuler, face à son funeste destin il regardait la triste réalité, la vie pouvait encore empirée à ses dépend, il n'avait rien chasser, rien oublier. Il le regardait comme l'on regardait un fantôme, un mirage d'un temps ancien, après tout c'était comme voir un souvenir, il n'avait pas tant changer que cela en sept ans, il le reconnaissait toujours, il le reconnaissait encore. Son visage aux hautes pommette saillantes, ses oreilles longues, ses yeux tirant inlassablement du vert au gris, ses mèches brunes balayant son visage et sa peau allé, son front et son menton volontaire avec ses joues creuses, le même visage que dans ses souvenir. Kei croyait halluciner, un revenant, un souvenir aussi lointain et doux que celui de sa mère, de son père, de son frère, de son royaume, la même incroyable force quand ils revenaient. Hajime Iwaizumi  se tenait devant lui, debout dans ses hautes bottes en cuir, avec son turban violet et se sabre, il se tenait là, debout, aussi grand et musclée qu'avant, aussi imposant avec ses larges épaules, aussi menaçant avec son regard de tueur. Il se tenait devant lui, avec la même incroyable aura qu'avant, rouge, brulante, écrasante vue de l'extérieur, il se tenait devant lui en guerrier, bien loin du jeune prince qui courait après Tooru des années plutôt.

Kei avait en partit grandit avec lui, avait en partit apprit à se battre avec lui et se souvenait encore de ses combats de titans entre lui et son ainé, quand la lance et l'arc rencontrait les sabres, quand les flèches ricochait contre les lames des sabres en ivoire, quand cela se finissait par deux corps roulant dans la poussière de l'arène. Il se souvenait tellement bien, tellement que cela lui faisait du mal, il se souvenait de ces yeux, imperturbable, froid, créant un visage tailler dans du marbre mais aussi de tout ses regards, de tout ses échanges muets qu'ils avaient eux lui et Oikawa. D'aussi loin qu'il se souvienne, le seul et unique que son frère laissait toujours approcher même quand il repoussait le monde, le seul qu'il laissait apercevoir ses failles c'était lui, Hajime, lui pouvait approcher et franchir les murailles de son frère. Il se souvenait de tellement de cries, tellement de fois ou ils les avaient vue s'échapper de la salle du trône en courant, tellement d'éclats de rires qui avaient traverser les portes de sa chambre, tellement de sourires complices, tellement de simples regards qui disaient tout. Kei se souvenait qu'enfant il ne comprenait pas l'attachement de son frère pour se demi-elfe, pour se prince du sud, après tout il n'avait rien d'extraordinaire comme son frère, pas de force, pas de vitesse ou bien d'agilité exceptionnel, puis il avait connu Yamaguchi. Le garçon n'avait rien d'un prince, pas de richesse, pas de pouvoir, pas de dons pour le combat, pas de courage ou de force si exceptionnel même en étant un elfe, mais il avait bien plus. Yamaguchi avait le sourire qui lui était précieux, le regard chargée de merveilles qu'il ne voyait pas, Yamaguchi était le premier à le connaitre aussi bien, le premier à simplement l'écouter, le premier qui avait oser approcher un prince d'aussi près. Kei se souvenait de tout ses lever de soleil qu'ils avaient ensembles contempler, de ses taches lumineuses sur sa peau de porcelaines, de cette fois là, ou en le regardant rire il avait un peu comprit Oikawa. Il n'était pas un prince, pas un guerrier non plus, il ressemblait pourtant tellement à un roi, sans couronne, sans richesses, sans rien, simplement car il lui était précieux et qu'il brillait un temps comme un sublime diamant. Puis il l'avait perdu. Et alors l'attachement que son frère avait pour le prince du sud lui apparut simplement logique, Hajime avait été là, toujours, dans chaque souvenirs de son frère, ils avaient quelque choses de tellement précieux.

Plus même qu'une banale amitié.

Et en le voyant, là, tellement différent et tellement inchangé à la fois il se rappelait tout ses matins ou son frère l'avait attendue, tout ses matins ou Tooru avait contempler le ciel en l'attendant désespérer. Il jeta un regard à Daichi et fus troubler de voir tant de tournants dans ses yeux si sombres, Koshi accrocher à son bras, assis dans son siège près de son époux avait le même regard que lui, un qui disait « il t'a tellement attendue ».

Koshi avait des dizaines de souvenirs que ses frères n'avaient pas, surtout sur leur petite enfance passer ensembles, surtout sur Tooru enfant, des souvenirs qui avaient disparut avec le temps. Et parmi les restants il y avait ceux d'Hajime, ceux de se grand brun que son frère chérissait tellement, ceux de tout ses regards, ceux de tout ses petits gestes, ses petits mots que Koshi avaient surprit. Toutes ses fois il avait vus le prince du sud regarder son frère avec dans le regard plus d'amour et d'adoration que lui n'en aurait jamais soupçonner l'existence, à l'époque il ne savait même pas mettre un mot dessus. Puis il avait rencontrer Daichi, avait découvert se que cela faisait d'avoir se regard et mieux encore, une personne qui nous regarde comme cela. Car toujours, depuis toujours, Hajime avait toujours regarder Tooru comme le plus beau de tout les trésor. Koshi avait grandit dans une cage doré, pas son frère, il avait grandit avec l'idée qu'il serait mariée de force, à un vulgaire inconnue, qu'il devrait se contenter de donner naissance sans jamais peut-être ressentir le frisson de l'amour en lui. Il avait été choisit pour le mariage bien jeune, à quatre ans, là ou ses frères apprenaient à se battre et les rudiments des armes lui apprenait à coudre et à s'occuper d'enfant, évidement il en avait toujours voulue, il voulait une famille, une grande famille. Mais il n'avait jamais pus parler ou regarde un homme ou une femme, son voile le cachant aux yeux des autres, et le regard d'Hajime lui semblait tellement improbable, il soupçonnait même que quelqu'un quelque part puisse l'avoir pour lui. Son frère avait grandit avec la liberté d'aimer qui il voulait, d'aimer plusieurs personne, avec la liberté de laisser son coeur parler contrairement à lui et à Kozume hélas destiner au même funeste final. Et dans les yeux de son ainée il n'avait jamais lus de l'intérêt pour les autres, peu importait ses princes que l'on lui présentaient, ses femmes sublimes, tous près à se jeter corps et âme dans ses bras. Son regard ne s'éclairait jamais plus que quand Hajime Iwaizumi entrait dans la pièce, plus que quand il les voyait allonger dans l'herbe à se parler, jamais plus que quand se jour là, Oikawa l'avait garder jalousement contre lui. Son frère était protecteur, avec peu de personne mais ses frères et lui en faisaient partit depuis leurs naissances, sans aucun doute, Iwaizumi aussi.

Et le revoilà, revenant de leurs souvenirs, toujours aussi...charismatique. Beau. Grand. Puissant. Imposant. Puis il croisa son regard et son coeur s'arrêta, vide, un océan de vide et de douleur, son regard descendit et il entendit un hoquet venant de Kozume car là, sur la poitrine d'Iwaizumi, brillant il y avait un bijou. Un bijou qu'ils avaient bien connue, un bijou qu'ils vus et revu des centaines de fois car se collier, car se pendentif c'était celui de leur frère, celui qu'il avait eu pour son anniversaire des années plutôt, celui qu'il cachait sous ses tuniques, celui qu'il avait tant embrasser, celui qu'il...qu'il serrait dans sa main lorsqu'il avait peur.

Un soleil, en or, Kei se souvenait de se jour, quand à treize ans pour son anniversaire, Hajime avait monter les marches avec son frère ainé, lui et son frère avait gravit les marches pour s'incliner devant Oikawa assis dans son trône en or, assis et présenter comme le futur roi. Il se souvenait de ses deux garçons bruns et de leurs peaux de soleil alors qu'ils avaient jurer une éternelle alliance entre leurs royaumes, alors qu'un futur roi s'inclinait devant un autre. Puis bien plus tard, il se souvenait de son frère et Hajime riant sur la terrasse et de se regard alors que le brun passant derrière son frère accrochait le pendentif, un soleil, autour de la nuque de son frère. Puis il se souvenait de quand il avait sortit la lune et les avaient emboitées ensembles, souriant de son plus beau sourire à un Tooru en larmes. Se cadeau avait celer leur amitié et il pensait aussi, maintenant plus vieux, leurs amours l'un pour l'autre. Kei sentit les larmes monter, il se souvenait de son frère le collier dans les doigts à le lui montrer, à lui monter comment il brillait. Et le regard de Kozume alors qu'il baissait les yeux vers son anneaux autour d'une chaine lui brisa un peu plus le coeur, maintenant il avait vue chez son frère certainement se qu'Hajime avait vécu.

Puis le brun s'avança, arrivant devant la table et alors il déclara sans trembler, sans même sourciller, sans même saluer.

-Je sais comment gagner la guerre.

Et alors tout s'emballa.





*******








Sur le sol, plonger sur le dos, le garçon les yeux fermait respirait doucement, si lentement que l'on pouvait le croire mort, son torse se soulevait tout juste. Il était là, allonger dans l'herbe verte, les brins verts venaient chatouiller ses bras nue, ses joues blanches, bras croiser derrière la tête, les jambes étaler. Sa tenu était claire, une simple chemise aux manches retrousser sur les épaules, la gorge visibles, un pantalon en toile claire, sans chaussure, les pieds vers le ciel. Le garçon semblait jeune, si jeune avec ses boucles rousses, folles, qui étaler sur le sol comme une auréole de lumière, son visage avait encore quelque trais de l'enfance, une mâchoire un peu ronde, un front un peu grand, mais cela se mêlait avec des pommettes saillantes, des joues creuses, un nez fin et droit, des long cils roux, et une peau diaphane. Puis un corps petit, les os saillants, très mince mais très muscler, aux jambes longilignes, la taille étroite et le ventre creux, un corps fin. Pas délicat non, loin de là, des mains petite et fine mais creuser, couvertes de petites entailles blanches, des ongles courts et blancs, ses bras était muscler, couvert de cicatrices informe, elles n'étaient pas lises, blanches et nettes, ses contusion étaient rouge ou rose, creuser, mal cicatriser, zigzagant sur ses bras, ses pieds aussi. Des petits pieds, calleux, creuser, aux cloques et aux phalanges ensanglanter, couverts de marques faites par ses heures passer à cheval. Un beau corps hélas, abimer par les années, abimer et user par le temps, par les entrainement, par les combats. On lui donnait quinze ans de visage, mais en voyant son dos couvert d'hématomes, ses mains ankyloser, ses cicatrices on lui en donnait au moins dix de plus, en voyant combien se petit corps, si chétif avait pus souffert. Mauvaise nutrition, manque de sommeil, blessures, coupures, marques de fatigues, de soins sur certaines plaies. Par manque de temps, de soins, d'intérêt, le temps avait passer sans lui.

Il semblait fatiguer, de petits yeux cerner, des cheveux en bataille, un souffle endormit, somnolant au soleil, là, sous les arbres qui longeait le campement militaire, dans l'herbe verte que les combats avaient épargner, là, près d'une tombe blanche et froide comme la plus sombre des nuits. Il n'avait pas froid, il y avait du vent, l'hiver partait mais le froid restait, le vent était par moment glacer, il pleuvait même par moment mais là, il y avait ses faibles rayons du soleil qui arrivaient à percer les nuages. Parfois, il se demandait si un jour, le soleil serait de nouveau là, au dessus de sa tête, à illuminer le ciel, à illuminer même peut-être la cité blanche, à miroiter sur le marbre blanc. Cela faisait si longtemps...des années aujourd'hui et cela lui semblait lointain, comme un ancien mirage oublier, un château de cartes qui s'effondre devant lui, il n'oubliait rien, non jamais il ne le pourrait, mais cela s'éloignait. Il repensait à tout se qu'il c'était passer ses derniers mois, à tout ses miracles et ses drames, il se sentait vide, le sens des choses, sa nouvelle vie qu'il avait tant batailler pour construire s'écroulait au sol. Inconsciemment et certainement car il était très jeune, il avait fait une sorte de deuil des choses, de sa vie d'avant, de son royaume, de ses parents, de ses frères, de sa soeur, difficilement évidement mais il l'avait fait, il avait accepter la douleur, cette cicatrice intérieur qui lui ferait toujours un peu mal, il avait accepter de vivre ainsi, avec ses blessures, ses souvenirs hanter par ses fantômes. Il avait accepté de vivre ainsi en dépit de retrouver ses frères, il vivait sans aucune peur de la mort, simplement car dedans il retrouvait sa famille et cela le soulageait tellement. Par moment il se souvenait qu'il avait eu cinq frères, tous plus vieux que lui, il se souvenait que se jour là, il avait dus abandonner trois d'entres eux aux flammes, les transformants en douloureux souvenirs, Tooru, Keiji et Kozume étaient morts et il avait dus vivre avec, comme avec Noya, il devait vivre avec leurs sourires comme épée de Damocles.

Son père avait eu cinq fils et une seule fille, son ainé était mort, entrainer par un démon, emporter par la lame d'une épée, sa fille avait eu le coeur arracher dans son lit, son second fils, encore en vie, devait vivre en sachant que sa famille avait exploser en morceaux, son troisième fils, longtemps crue mort, c'était finalement tuer lors de la mort de son époux, son quatrième vivait oui, tel un spectre hanter par le souvenir de son défunt époux. Son cinquième vivait également et lui, sixième fils du roi, prince, il vivait toujours, son coeur cognait dans sa poitrine.

Après-demain ils partaient en guerre, il avait encore du mal à y croire mais ils partaient bien en guerre contre une armée de démons, une armée de créature sans âme.  Ils partiraient oui, à cheval, les ourses, armée, et ils iraient combattes des ennemis innombrables. Et leurs plans tenait sur le fait que lui et Kei arrive à utiliser la magie, que lui et son frère puisse être assez puissants pour cela, qu'ils puissent avec l'aide des autres elfes expulser assez de magie pour crée une faille temporel. Cela tenait du miracle, pas totalement impossible mais presque, improbable si on se basait sur leurs habilitée à manier la magie. Lui et Kei étaient plus que mauvais, certes comme tout les elfes, leurs enseignements contait la magie, ils avaient apprit jeunes qu'elle était partout, qu'elle vivait dans chaque être vivant, une plante, un poisson, tout n'était que magie dans se monde. Et évidement eux, ils étaient aussi possesseur de magie, ils pouvaient avec du travail, la manier et même crée des choses avec, les mages existaient d'ailleurs, mais eux, ils n'avaient aucune affinités avec elle, c'était assez rare pour des princes. Leurs frères n'étaient pas bien meilleurs, Koshi était avec Kozume celui qui s'en sortait le mieux, peut-être car ils l'étudiaient plus ou qu'ils étaient naturellement plus douer mais lui et Kei étaient loin de pouvoir faire ce qu'ils faisaient. Et maintenant, il faudrait qu'ils arrivent à manier la magie de leurs essences même pour crée une faille assez grande pour que Kozume arrive à crée un portail. Au prix de centaines de vies, au prix de l'existence même de leurs peuples, touts les elfes seraient aspirer et leurs essences métamorphoser en magie. Il trouvait cela effrayant, ils pouvaient aussi bien tous mourir, oui, ils pourraient disparaitre et alors, la guerre serait perdu. Mais dans le fond, ils avaient raison, aussi fou se plans soit-il, s'il marchait alors ils retrouveraient tout se qu'ils avaient perdus, leurs familles, leurs maisons, leurs amants, leurs amis. Tout ceux qui étaient partit seraient de nouveau là, au prix de cette réalité.

Hinata ne réalisait pas vraiment, c'était assez floue, c'était comme s'il le savait dans le fond, il savait qu'il allait le faire, le plant, il savait qu'il allait combattre, tuer des gens, risquer sa vie, qu'il allait libérer sa magie, il le savait. Oui. Mais il ne s'en rendait pas compte, il ne réalisait pas qu'il allait réellement renoncer à cette réalité, s'ils y arrivaient alors il n'aurait jamais quitter son pays, il retrouverait sa famille tel qu'il l'avait eu des années plutôt. Mais il ne connaitrait ni Daichi, ni Tanaka, ni Chikara, ni Yuu, il ne connaitrait pas Kageyama.  Il renoncerait à six dernières années, les autres étaient près mais il savait que dans le fond, Koshi avait peur, il perdrait ses fils, sa vie actuel, il le savait. Enfait, ils perdraient tout, ils le savaient.

Mais il était prêt, pour sauver le monde, pour retrouver sa famille, pour retrouver ses frères, pour que rien de tout cela soit arriver il était près à tout, même à sacrifier l'inséparable. Même à perdre Tobio, et dieux savaient combien cela lui broyait le coeur. Après tout...ils devaient être ensembles dans un an, dans dix, dans trente, dans cent et dans mille mais leurs temps hélas, il était compter. Tel les grains d'un sablier...

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