XX

Pvd Katsuki :

Mon portable sonna et l'écran afficha l'unique message "J'arrive dans quinze minutes".

L'employé de la gare passait le balais en me regardant du coin de l'oeil, il devait être un peu plus vieux que moi, peut-être vingt-cinq ans. Son regard curieux se posa sur moi, croisa le mien, se ravisa et il tourna la tête pour se concentrer sur sa tâche. Je soupirai, il fallait avouer que j'avais une allure peu commune avec mes deux valises, mon manteau à grand col sous le bras et à côté de moi sur le banc : un panier souple et un bébé qui dormait dedans.

Naraku faisait la sieste depuis ma sortie de l'hôpital. Lui comme moi aurions pu sortir plus tôt mais les médecins avaient préféré attendre un petit mois, le temps de vérifier qu'il n'avait aucune complication de santé. Ça leur avait aussi permis de m'aider à reprendre du poids, étonnamment c'était venu de manière assez simple dès que mon ventre avait repris une forme normale. J'avais retrouvé un certain goût pour la nourriture à défaut de mieux dormir et ils m'avaient laissé sortir avec quelques vitamines et des somnifères pour m'aider un peu. Rien de bien méchant.

Et malgré tout je ne me sentais pas vraiment bien, c'était moins affreux, moins physiquement dur, mais ce n'était pas du tout ce que j'appellerais une bonne situation. Et c'était ce qui expliquait ma présence dans cette gare, prêt à partir mais avec cet enfant dans les mains. J'avais décidé, en discutant avec ma famille, d'accepter la prépa que j'avais eu. Un cousin m'hébergerait et j'aurais tout le temps pour bosser. Avec ma classe et mon "décrochage" scolaire c'était une aubaine et une chance que je n'aurais pas deux fois. Alors j'avais décidé de partir. Et Naraku ne ferait pas partie du voyage.

Je jetai un œil au petit garçon emmitouflé dans une petite couverture malgré la chaleur. Il avait une impressionnante masse de cheveux noirs sur le haut du crâne pour un bébé d'un peu plus d'un mois. Je m'en amusais, caressant son front du bout des doigts. Je ne m'attendais pas vraiment à cette couleur, trop habitué au rouge pétant des cheveux d'Eijiro. Et pourtant sur ses photos de famille tout le monde arborait une chevelure d'un noir profond, et Naraku en avait indéniablement hérité. Il bougea un peu avant de se réveiller, ses yeux s'ouvrirent et il me fixa un instant sans un bruit. Ses yeux se plongèrent dans les miens, leur impeccable reflet, mon cœur se serra. Ce rouge là par contre il était de moi, c'était à la fois très touchant et tellement cruel.

J'étais repassé devant chez Denki, Kyouka et Shoto. Partir sans leur dire au revoir aurait vraiment été moche de ma part, surtout après tout ce que m'avait dit Denki. Ce n'était pas faux, je devais le concéder. La distance que j'avais mise entre moi et le reste du monde, ma fierté qu'il trouvait trop grande, peut-être à raison. Mais je persistais à penser que je n'aurais pas pu vivre ces moments autrement. Et d'ailleurs je ne voulais surtout pas revenir en arrière. C'était passé, le plus dur était passé.

Autant marcher dans toute la ville pour dire au revoir à mes amis n'avait pas été difficile, autant il m'aurait été impossible de prévenir Eijiro chez lui ou chez moi, c'est pourquoi je me trouvais là, à l'attendre directement dans la gare. Certes cela avait un côté plus dramatique mais ça m'empêchait de m'attarder sur un lieu où nous avions trop de bons souvenirs. Ça m'aurait fait douté et j'avais déjà tellement hésité à prendre cette décision, je ne voulais pas de cela en plus.

Je laissai Naraku jouer avec mon index, ses deux mirettes grandes ouvertes allaient de mon visage à ma main avec intérêt. Je souris lorsqu'il la porta à sa bouche, ce devait être drôle de vivre ses premiers mois entouré de géants, dommage qu'on ne s'en souvienne pas. Je passai le pouce sur sa joue avant de lui retirer ma main, il fit la moue et empoigna la peluche que Terumi avait acheté. Un hérisson très doux qui devait faire presque sa taille.

- Ne me regarde pas comme ça. Je ne fais pas ça pour t'embêter.

Le double sens de mes mots me sauta au visage et mon sourire s'évapora d'un coup. Je n'avais pas encore décidé si j'espérais qu'il m'en voudrait plus tard ou qu'il me pardonnerait de disparaître du début de sa vie, peut-être de sa vie tout court. L'avenir était très flou et j'avais trop sacrifié pour mes études pour m'arrêter en si bon chemin. Je m'étais promis de réussir.

Ce fut ce moment que choisit Eijiro Kirishima pour apparaître dans la gare, le train n'arrivait pas avant longtemps. Nous avions le temps d'en discuter. Si je m'étais écouté j'aurais filé sans demander mon reste tant j'avais honte, mais ça aurait été encore plus lâche et il méritait mieux que ça, mille fois mieux. Je me redressai et il se posta devant moi, légèrement essoufflé. Je m'attendais à une trace d'anxiété, de colère ou d'étonnement, je n'eus qu'un regard fatigué pendant qu'il reprenait sa respiration.

- Salut, je suis désolé c'est un peu précipité...

- Je confirme.

Je me ratatinai sur moi même, évidemment ça aurait pu être mieux, nous aurions pu en discuter avant. Mais discuter ce n'était plus trop mon fort depuis quelques temps, ça ne l'avait jamais été en fait. Et avec Eijiro depuis l'accouchement c'était encore pire. Il m'adressa un court regard et s'agenouilla près du panier.

- Salut ptit' chou. Comment ça va ?

Un instant je demeurai silencieux, totalement fasciné par la douceur qu'il mettait dans sa voix, la petite gratouille qu'il fit sur le ventre du bébé et qui lui tira un rire. Ça semblait tellement naturel pour lui, tellement bien. Je m'en voulus de ne pas être capable de la même chose et une boule se forma dans ma gorge.

- Ça fait plaisir de te voir dehors, je n'ai pas vraiment été convié à la sortie d'hôpital.

- Personne n'a été convié Eijiro. J'en suis sorti tout seul, je suis passé à la maison et je suis venu ici, c'est tout.

Il laissa sa main sur le ventre de... notre fils mais se tourna vers moi. C'était étrange d'avoir ce lien indélébile entre nous alors que ça ne s'était pas bien passé ces derniers mois. Naraku semblait à la fois être un pont et une muraille. Si il n'avait pas été là nous serions sûrement encore ensemble, et maintenant c'était la chose la plus forte qui puisse nous relier.

- Alors ça y est, tu pars et tu laisses tout le monde derrière ?

Je soupirai et cherchai le monologue que je m'étais préparé et qui tournait dans ma tête depuis des jours. Bizarrement aucun des arguments, aucunes des phrases ou des raisons auxquelles j'avais pensé ne me vint. Je bafouillai sur les premiers mots.

- Je... J'aurais fait pareil de toute façon, c'est pas seulement à cause de la situation. Cette prépa me fait rêver autant que Yuei me faisait rêver quand j'étais au collège. Et derrière c'est l'ENS, les grandes écoles d'aéronautique, le reste du monde qui pourrait s'ouvrir à un oméga comme moi. Je pourrais quitter le pays. Je n'ai jamais pris l'avion, tu te rends compte ? Je vais apprendre les formules qui font voler les avions avant d'en avoir pris un, rien que d'y penser c'est... complètement stupide et totalement génial.

Un léger sourire perla sur les lèvres du garçon, un sourire qui m'avait rendu complètement fou un grand nombre de fois. Je me tus un instant comme si c'était quelque chose de totalement extraordinaire, quelque chose qui n'avait rien à faire là.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien c'est la première fois depuis huit mois que t'as l'air passionné par quelque chose.

- ...Tu m'en veux pas ?

Son sourire sembla se faner quelque peu.

- Ça m'enchante pas. Mais au moins t'as l'honnêteté d'assumer de faire ça pour toi et pas pour nous deux. Ça m'aurait énormément blessé d'entendre des phrases du genre "C'est mieux pour toi aussi", "On aurait fini par mal s'entendre de toute façon", "Naraku sera mieux sans moi, tu t'en sortiras bien". C'est si... hypocrite que là pour le coup je t'en aurais vraiment, vraiment voulu.

J'eus honte d'avoir pensé à toutes ces excuses. Oui je m'étais dit que si je n'y mettais pas du mien, si j'avais trop de ressenti envers cet enfant il valait mieux qu'il s'en occupe seul. Et oui j'avais pensé que ça finirait par tellement nous pourrir la vie qu'en arrêtant de se voir maintenant nous préserverions au moins les bons souvenirs. Mais c'était présomptueux comme façon de penser. Je baissai la tête, ce n'était pas fini et il avait raison, je lui devait au moins d'être honnête.

- Je veux pas d'un enfant.

- Ça j'avais cru le comprendre bizarrement.

- Non mais je veux dire...

Ma gorge se noua, je n'arrivais pas à donner un sens à ma phrase. Comment mettre des mots sur sept mois qui m'avaient complètement déformé physiquement et bousillé de l'intérieur ? Comment lui faire comprendre que pendant tout un mois à l'hôpital j'avais essayé d'aimer Naraku comme lui l'aimait, et que même si j'arrivais à avoir pour lui une certaine tendresse, je n'arrivais pas à me départir de l'arrière goût amer qui me restait dans la bouche quand je le regardais ?

- J''y arrive pas. Je peux pas faire autrement. Je ne veux pas faire autrement... Je suis désolé.

Ma vue me sembla d'un coup plus floue et complètement brouillée, c'était tellement dur de sortir ça. Avouer tout ce que je lui avais dit il y a un mois me semblait bien plus simple. Là je devais expliquer pourquoi je les laissais tomber tous les deux. Et le pire, c'était que je n'étais pas tout à fait sûr d'être désolé, je savais d'ors et déjà que me retrouver seul dans une grande ville à étudier, loin d'une vie qui me terrifiait serait un soulagement énorme.

- Hey, Kats. Pleure pas...

Je n'avais pas l'impression de pleurer, et pourtant les larmes étaient là. Je n'avais pas pleuré depuis que Deku m'avait pourri dans les toilettes du lycée. J'avais été tellement consumé par la honte et la colère que je n'en avais pas vraiment eu le temps. Maintenant, être triste sur le quai d'une gare parce que j'allais partir, parce que j'avais fait un choix où je prenais une vie et où je laissais l'autre me paraissait si simple, si libérateur.

- Tu me pardonneras ?

- Mais oui je te pardonnerai ! Je t'ai déjà pardonné, j'ai bien vu que t'avais pas le même ressenti que moi. J'ai beaucoup réfléchi moi aussi tu sais. J'ai même compris que si t'avais choisi de souffrir en refusant la césarienne pendant l'accouchement, c'était pour éviter de garder toute trace. Avoir une cicatrice montrerait au monde entier que tu as eu un enfant n'est-ce pas ? Oh Katsuki, arrête de pleurer, c'est presque fini pour toi.

J'avais du mal à tout entendre et je reniflais très bruyamment, cette fois ce fut à mes côtés qu'il s'agenouilla pour me consoler. C'était bien plus dur que l'adieu que j'avais imaginé. Et en même temps il était tellement rassurant, ça faisait du bien.

- Et moi aussi j'ai des choses à me faire pardonner. J'aurais pas dû être aussi insistant. Et j'aurais pas dû te demander... te demander ce que je t'ai demandé lorsque Naraku est né. J'y ai beaucoup repensé et j'ai été vraiment brusque, et con aussi. Tu devais être à des années lumières de ça et moi je t'ai forcé à prendre une décision sur le coup, sans nuance, sans rien. Je suis désolé pour ça.

Je soufflai entre mes larmes mi-amusé parce qu'il avait bien moins à se faire pardonner que moi, mi-heureux qu'il se rende compte d'à quel point sa question m'avait semblé étrange. Je venais de passer la pire nuit et la pire demi-journée de ma vie, on avait voulu m'ouvrir le ventre et lui il m'avait forcé à choisir si je l'aimais encore ou non comme ça, à chaud, alors que j'étais sérieusement épuisé. C'était pas dingue comme idée. Cependant...

- Je ne pense pas m'être trompé quand j'ai supposé que je t'aimais encore. Mais c'est plus du tout comme avant. Là tout de suite on ne pourrait pas se tenir la main, être en couple, je m'en sentirais totalement incapable.

- D'où le "Non. Pas maintenant." ?

J'hochai la tête avec un demi-sourire qui s'évaporera quand je compris qu'il avait été sérieusement affecté par cette phrase. Pour moi c'était simplement de la logique. Comment être un couple après tout ce que nous avions vécu ? Nous nous étions à peine vus en huit mois et les trois quarts du temps nous nous étions pris la tête ! Et puis même si on y arrivait, il n'y aurait plus la même insouciance, la même légèreté qu'avant, ça n'aurait pas été agréable.

- Eijiro, on est plus des ados amoureux. Je sais même pas ce que je suis en ce moment en fait. Mais tu restes et resteras toujours le jeune homme qui m'a rendu heureux, qui m'a fait grandir, qui m'a aimé. Je crois que personne ne m'avait aimé comme ça avant. Et je crois que je n'avais jamais aimé comme ça.

"Je n'aimerai peut-être plus jamais personne comme je t'ai aimé ces deux dernières années." fut la phrase que je retins à la dernière minute. Elle envahit mon esprit sans que je puisse la prononcer et les larmes qui avaient eu la décence de se tarir un instant repartirent de plus belle. C'était déroutant... Et pourtant ça n'avait jamais été difficile de lui dire "Je t'aime", c'était venu tellement naturellement... Tout ça était derrière mais ni lui ni moi ne pourrions l'oublier. J'avais eu tort de penser que Naraku était notre seul lien désormais.

- T'as été le premier pour tout, alors forcément ça va être impossible de ne plus du tout "t'aimer"...

Je voulus cacher mes yeux parce que je commençais à trouver ridicule de me laisser aller comme ça devant lui. Il écarta mes doigts.

- Merci, j'aurais dû me contenter de ça et ne pas t'en demander plus. Peut-être que si tu décides de revenir on pourra réessayer.

- Je sais même pas quand je reviendrai...

- Au moins tu penses à le faire un jour. Écoutes, je veux bien attendre que tu te sentes prêt...

- Mais je serai sûrement jamais prêt ! Je crois que ça m'a complètement passé l'envie d'avoir un enfant un jour.

- T'as déjà un enfant Katsuki.

Je me rendis compte de ma bourde et posai les yeux sur Naraku qui commençait à s'agiter dans son berceau. Ça aussi je n'allais pas pouvoir l'oublier. Je n'étais pas prêt à être père, mais je l'étais. Ne pas élever son enfant était une chose, faire comme si on en avait pas en était une autre. Encore plus piteux et confus un nouveau sanglot m'échappa. Je perdais tous mes moyens et à nouveau j'avais honte. Je tentai de m'excuser, un misérable raclement de gorge fut la seule chose que je parvins à sortir.

- En première je t'ai fait une promesse, je t'ai promis de t'aider quand ce serait difficile, je t'ai promis d'être fort pour toi les jours où tu t'en sentirais incapable, les jours où on essaierait de t'affaiblir. C'est ce que j'ai fait en cours quand tu n'étais pas là, c'est ce que j'aurais voulu mieux faire pendant ces mois. Et si aujourd'hui ça implique de te regarder partir, de te laisser faire le choix que tu n'as pas pu prendre avant, ça me va.

Ces mots me bouleversèrent, ce n'était qu'une simple conversation que nous avions eu en première. J'étais vraiment énervé contre Momo et j'avais eu un moment de colère qui m'était vite passé. Je n'aurais jamais cru que cela ait pu avoir autant d'importance pour Eijiro, et pourtant il était là, et il me rappelait cette promesse comme si c'était un serment. Je n'aurais jamais cru connaître un jour quelqu'un d'aussi incroyable.

- Quand je t'ai demandé ça c'était sous le coup de l'émotion, tu n'étais pas obligé...

Il me sourit encore et ses mains pressèrent les miennes.

- Non je n'étais pas obligé, mais j'ai choisi de faire cette promesse et je compte la tenir. On va se laisser du temps, ok ? Beaucoup de temps. Tu vas faire ce qui te plait, on va tranquillement vivre nos vies, êtres heureux et tout plein de trucs cools. Et ensuite, quand tu seras prêt on se reverra. Tous les trois.

J'hochai la tête sans chercher à prononcer un mot de plus, je me penchai pour essuyer mes larmes d'un revers de la main avant de poser ma tête sur son épaule. C'était plus facile que les mots et il sembla le comprendre parce qu'il passa une main dans mon dos. Et il y eut un long moment où nous n'étions plus que deux personnes dans une gare, l'une contre l'autre. Rien de bien étrange.

- Merci, j'ai eu de la chance que ce soit toi. Encore pardon.

- C'est pas grave. Mais promets moi que ce n'est pas un adieu sur un quai de gare comme il y en a tant dans les films clichés.

J'eus un léger sourire. C'était pas mal comme dernière note légère.

- Promis on se reverra

- C'est un promis comme celui que tu m'as fait avant de t'enfermer chez toi ?

- Non c'est un vrai cette fois.

Je me redressai et mon train siffla, un bip sonore me ramena à la réalité, les portes allaient bientôt fermer et je ne l'avais même pas vu arriver.

- Oh putain le train !

Je me levai d'un bond et empoignai les deux valises. Il ne me fallut que quelques pas pour arriver dans ma voiture. Eijiro m'accompagna, plus lent parce que Naraku semblait pleurer et qu'il l'avait pris dans ses bras. C'était assez fou comme scène, mais mon coeur se serra violemment en les voyant tous les deux. Sans les quitter des yeux je m'installai à ma place pendant qu'il me faisait un dernier signe. Je lui en fit un aussi tandis que le train démarrait avant de regarder le banc derrière le jeune homme où le panier vide demeurait... à côté de mon manteau.

Surpris et un peu paniqué je n'eus même pas le temps de penser à prévenir le jeune homme, je m'éloignais déjà. D'un seul coup je me sentis mélancolique, comme si je laissais déjà une trop grande part de moi là-bas et que mon manteau venait s'y ajouter. Malgré tout un léger sourire passa sur mes lèvres alors que je quittai la gare. Ce n'était pas une perte. J'allais revenir un jour.

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Bonjour ! (bonsoir ?)

Vous venez d'arriver au bout de ce que j'appellerais le "tome 1" de cette fiction, et comme vous pouvez le voir il ne finit pas de la meilleure des façons.

Mais l'histoire n'est pas finie ! Nos héros se sont promis de ne pas en rester là ! Un "tome 2" est donc en cours d'écriture, il sera publié sur cette histoire parce que c'est plus facile comme ça, je vous préviens juste qu'il prendra un peu plus de temps à venir parce que quand j'ai commencé cette histoire j'avais fini le tome 1 ce qui m'a permis de publier vite mais du coup je n'ai pas eu vraiment le temps d'avancer dans le tome 2.

Pour faire une transition entre ces deux tomes qui certes se suivent et sont très liés mais sont assez éloignés dans le temps je vous propose deux chapitres je dirais... intermédiaires. Ils sont un peu spéciaux et fonctionnent un peu comme un jeu de piste, vous n'aurez que des dialogues et ce sera à vous de comprendre ce qui s'est passé, combien de temps s'est écoulé, comment vivent désormais nos deux héros.

Je vous invite à me faire part de vos déductions et de vos théories en commentaires, je serai ravie d'en discuter avec vous !

Vala vala juste un petit message pour vous prévenir que le rythme de publication va ralentir mais surtout qu'il ne faut pas désespérer, l'histoire de nos deux tourtereaux n'est pas terminée !

Bonne journée ( soirée ? ) et bonne lecture sur Wattys !

Patatarte-chan 🎩

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