Voilà, j'ai terminé de rédiger mon « oublie ». Maintenant les scènes reprennent dans l'ordre chronologique. Cette scène se déroule le samedi soir juste avant la soirée de Taylor, soit environ 1 mois après Thankgsiving.

——
INT.DOMICILE SCHLINGLER
Monsieur Schlingler entre dans le couloir et croise son fils qui s'apprête à sortir.

BRUCE
( pressé )
Je sors.

Son père lui attrape férocement le bras.

PROFESSEUR SCHLINGLER
Où penses-tu aller comme ça ?

BRUCE
( furieux )
Ça ne te regarde pas !

PROFESSEUR SCHLINGLER
Quelle est donc la raison de cet énervement ?

BRUCE
C'est la fille Bennet, elle a organisé une soirée sans même m'inviter...

PROFESSEUR SCHLINGLER
( surpris )
Elle n'a pas invité mon fils ?

BRUCE
Elle doit être encore plus stupide que je ne le pensais.

Monsieur Schlingler gifle violemment son fils. Bruce s'écroule au sol. Son père ferme la porte d'entrée et s'approche de son fils.

PROFESSEUR SCHLINGLER
Tu me déçois... tu dois vraiment être détestable pour ne même pas être invité à une fête. Tu n'es même pas capable de te faire des amis.

BRUCE
( gémissant )
J'ai Tom et Peter.

PROFESSEUR SCHLINGLER
Nous savons tous les deux qu'ils ne sont pas tes amis. Ils restent avec toi car tu es mon fils. Car tu es un Schlingler avant d'être Bruce.

Le professeur Schlingler s'abaisse et attrape son fils par la gorge. Bruce se débat et semble effrayé à la vue de son père.

PROFESSEUR SCHLINGLER
( d'un voix étonnement calme face à la situation )
Tu es indigne d'être mon fils... Tu n'es même pas capable d'être invité à une fichue soirée étudiante.

Bruce parvient à repousser son père et se retire en arrière.

BRUCE
( hurlant )
Je n'ai besoin de personne ! Je suis indépendant !

PROFESSEUR SCHLINGLER
( toujours aussi calme )
Non, tu n'as personne. Tu ne sais pas faire semblant, tu n'as jamais été capable te faire apprécier, ni par tes amis, ni par moi. Heureusement que ta sœur est là. Elle est la seule réussite de votre mère.

Le professeur Schlingler se relève et retire calmement son veston tandis que Bruce reste au sol, pétrifié par la violence et les propos de son père. Bruce savait que son père n'était pas ce qu'il semblait être. Il avait la faculté de porter un masque qu'il ôtait aussitôt rentré chez lui.

BRUCE
( bégayant )
C'est... c'est à cause de lui... du fils de madame Dupont.

PROFESSEUR SCHLINGLER
( interpellé )
Le jeune Dupont ? Comment ça ?

BRUCE
Je suis certain que c'est à cause de lui. Tout est à cause de lui. Je vais aller à cette soirée et lui régler son compte.

PROFESSEUR SCHLINGLER
Tu n'iras nul part si tu n'y a pas été invité. Je ne veux pas que tu ternisses mon image une fois de plus. Et je te déconseille d'adresser la parole à Arthur Dupont.

BRUCE
Pourquoi ? Parce qu'il est le fils de cette sale française ?

PROFESSEUR SCHLINGLER
( d'un ton strict )
Ne t'approche plus de lui, c'est bien compris ?

BRUCE
Il ne me fait pas peur. Je lui règle son compte quand je veux !

PROFESSEUR SCHLINGLER
Tu te trompes à son sujet. La prochaine fois que tu le verras, tu t'excuseras pour tout, et tu ne lui adresseras plus jamais la parole.  Je ne veux avoir aucun problème avec sa mère.

BRUCE
Tu l'aimes, c'est ça ?

PROFESSEUR SCHLINGLER
Méfie-toi de lui, c'est un conseil. Il peut te faire plus de mal que tu ne peux lui faire.

BRUCE
Je suis persuadé du contraire.

PROFESSEUR SCHLINGLER
Dans ce cas, tu te trompes, crois moi...