Arthur (8)

INT. CHAMBRE D'ARTHUR
Les rayons du soleil traversent les rideaux, pénétrant ainsi dans la chambre. Arthur se réveille et semble de bon humeur. Il va enfin pouvoir « souffler » après cette première semaine de cours, qu'il avait trouvé très longue.

ARTHUR
Enfin en week end !

Il sort de son lit et s'empresse de descendre.

INT. CUISINE DU DOMICILE DUPONT
Arthur descend et ne voit évidemment personne.

ARTHUR
(souffle)
Évidemment... elle travaille.

Arthur tente de se remonter le moral et se prépare un énorme bol de céréales au chocolat, ses préférés. Après tout, il savait qu'il passerait de plus en plus de temps seul.

INT. SALON DU DOMICILE DUPONT
Arthur s'assoit confortablement sur le canapé pour mieux profiter de la télévision. Il allait enfin avoir le temps de découvrir quelles étaient les séries du moment.

ARTHUR
Voyons voir ça...

Arthur zappe les chaînes.

INT. SALON DU DOMICILE DUPONT
( 2 heures plus tard )
Arthur a fini par s'endormir devant la télé... Il aurait pensé que regarder la TV aurait été plus divertissant. La guerre était décidément un frein à l'industrie du cinéma...
Le cours de son sommeil fut interrompu par un bruit sourd. Quelqu'un frappa à la porte. Sans doute le facteur. Il se lève pour aller lui ouvrir.

EXT. BAS DE LA PORTE DU DOMICILE DUPONT
Arthur ouvre.

FACTEUR
Bonjour, monsieur. Un colis pour madame Dupont.

ARTHUR
C'est ici !

FACTEUR
( ébahi )
Je rêve... je suis vraiment devant le fils de madame Dupont ! C'est... c'est ouf !

Arthur fronce les sourcils et semble énervé de n'être considéré par tous que comme « le fils de madame Dupont » et non pour la personne qu'il est. Il était un Dupont avant d'être Arthur. Il  avait l'impression de passer sa vie dans l'ombre de sa mère, à qui il n'aurait jamais la chance de ressembler.

ARTHUR
( agacé par la réaction de tous )
Ravi que ça vous fasse plaisir...

Arthur signe un document et prend le colis que lui tend le jeune homme.

FACTEUR
Merci beaucoup. Passez une journée.

Le facteur lui tourne le dos pour retourner à son véhicule.

ARTHUR
( une idée lui traverse l'esprit )
Attendez !

Le facteur redirige le regard vers Arthur.

FACTEUR
( inquiet )
Qu'y a t-il ?

ARTHUR
Savez-vous où il y aurait une piscine, s'il vous plaît ?

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