Chapitre 6 : 62442
Une bourrasque de vent émergea laissant apparaître dans un vortex lumineux un jeune homme aux cheveux marrons et fit virevolter quelques brindilles au sol. Il regarda la bâtisse devant lui et marcha rapidement vers une cabine de téléphone rouge installée au coin d'un mur, isolé des regards curieux. Il entra dans la cabine, pris le téléphone, mis quelques pièces et forma un code : 62442. Un bruit strident retentit dans les oreilles et il déclara d'une voix forte :
-Conseil des sorciers.
Un tremblement de terre fit séparer le pavé en deux qui était sous lui, des lumières s'agitèrent autour de la cabine créant une légère panique en lui malgré que ce n'était pas la première fois qu'il utilisait ce moyen, un vide retentit dans le combiner ce qui le fit déposer le téléphone à sa place, des bruissements assourdissants bourdonnaient à ses oreilles et soudainement, la cabine se mit à tournoyer jusqu'à le rendre fou avant de plonger directement, brusquement en une secousse verticalement, vers les égouts sous-terrain de la ville de Londres. Plongeant dans les ténèbres de la ville, la cabine de téléphone parcourra les égoûts et il put voir des rats s'enfuir. De l'eau, de la poussière et de la boue se figèrent contre les parois vitrés et rouge de la cabine jusqu'à ce que ce cinéma s'arrête. Il retient un vomissement, la cabine s'ouvrit brusquement et le fit éjecter brutalement contre le sol. Il cria de douleur en se relevant et il épousseta son costard gris pour enlever la poussière qui s'était faufiler dessus. Ça coûtait cher ce genre de vêtement !
En relevant ses yeux bleus, il vit une porte au fond s'avança vers lui et fit bloquer le tremblement de terre. Devant lui se tenait le conseil des sorciers. Il sourit et marcha, entrant à l'intérieur du vieux bâtiment.
Son regard s'attarda sur la beauté des lieux bien que les tapisseries étaient de couleurs sombres avec des arabesques teintés de noirs et de blancs. Le jeune homme à l'âge mur continua sa route jusqu'à s'imposer devant une porte massive en fer et il prit sa baguette de sorcier. La tendant devant lui, il cita la formule :
-Allohomora.
La porte s'ouvrit après un bruit d'ouverture et grinça. Un brouhaha parvient jusqu'à lui et il put voir de nombreux sorciers ou sorcières parsemé les couloirs du conseil des sorciers. De grandes arches à l'intérieur séparaient le plafond du sol, deux grandes statues à l'effigie de divinité religieuse ou à des divinités surnaturelles comme les sirènes, les centaures. Quelques petites fées volèrent au-dessus du jeune homme et continuèrent leurs courses à l'autre bout de la grande salle. Là, il pu voir contre les murs des cheminés en poudres s'allumer brusquement, il remarqua des sorciers sortirent des foyers par une lumière verte et il vit le carrelage de marbre des murs. Des designs à la figure du surnaturel et à des sorciers morts inscrites sur certaines pierres des foyers le long du murs gauches. À droite comme à gauche, tout au-dessus des foyers, il pouvait voir des vitraux qui symbolisaient l'existence de bureau de la magie.
Arrêtant sa contemplation, Albus Dumbledore continua sa marche, s'engouffrant dans la foule et jouant d'épaule, il arriva à une aile. L'aile droite qui menait au département de la magie. Sur la porte en bois était inscrite en fer noire les initiales « C.D.S. » signifiant « Conseil des sorciers ». Albus ouvrit la porte et entra dans le tunnel menant au sous-sol du siège social. Les marches craquaient sous ses pas et avança jusqu'à ouvrir une nouvelle porte en fer. Il l'ouvrit avec la formule magique et des pairs d'yeux se tournèrent vers lui.
Des sorciers, des gobelins et des divinités surnaturelles étaient assis le long d'une arche de chaise qui faisait la moitié d'un cercle de mur. Au centre, il y avait les juges, dans chaque extrémité des sorciers reconnus et des membres du conseil. Albus reconnu parmi les rangs, une jeune femme aux courts cheveux marrons et à la tunique rose bonbon, il eut un rictus quand le regard froid de la jeune femme vient croiser le sien. Le reste était rempli par des porte-parole de leur espèce. Au centre, une chaise était positionnée sur un pentacle de couleur dorée et noire.
-Vous êtes en retard, Albus Dumbledore. Déclara une voix forte et imposante.
-Excusez-moi, une affaire urgente avant de venir. Qu'ai-je raté ?
-Rien de bien aggravant pour vous en tout cas, professeur Dumbledore. Déclara la même voix qui n'était autre que Muldoon.
Albus regarda l'homme devant lui qui était tout petit et embonpoint. Cheveux roux caché par un chapeau vert et une barbe cachait sa mâchoire, tout comme une moustache cachait ses narines. Une lentille de verre était installée à son œil droit, une canne dans sa main gauche et un costard de couleur vert l'habillait avec une dorure posée le long de ses épaules et de son torse lui allait à la perfection.
-Muldoon. Salua Albus.
-Prends place, le conseil va bientôt commencer.
Albus hocha la tête et se mit dans les rangs des membres du Conseil des sorciers. Son regard s'attarda immédiatement sur la chaise en bois vide et leva les yeux vers le lustre qui éclairait la pièce du Conseil fait de marbre. Lorsqu'il s'assit, un bruit de vieillesse ressortit de la chaise et le jeune homme émis un rictus en voyant Muldoon l'observer du coin de l'œil.
Soudain, une deuxième porte au fond à droite s'ouvrit d'un grincement et deux membres du Conseil des sorciers au département judiciaire sortit accompagné d'un sorcier habillé en noir. Plissant les yeux, Albus pu y voir une marque tatouée sur le poignet droit du sorcier.
« - Un mangemort ». Pensa-t-il en mordant sa lèvre inférieure et remontant ses pommettes, rapetissant ses yeux bleus.
L'instant d'après, le mangemort capturé s'assit brusquement et par force des deux membres de la justice du Conseil. Il regarda l'assemblé général d'un œil dur et froid, vide d'émotion. Albus le vit sourire et ses cheveux marrons gras cachaient la plupart de son visage. Ses membres tremblaient et fripaient ses habits déchirés comme s'il avait été torturé avant de venir ici.
Muldoon, le chef du conseil, scruta le mangemort qui regardait partout avec un air excité et instable. Il clama le silence avec la formule « sonorus » amplifiant l'intonation de sa voix. Les murmures qu'on pouvait entendre se turent et le mangemort arrêta de gigoter dans tous les sens.
-Nott, sorcier de Sang-Pur sous l'emprise du pouvoir de Grindelwald. Nous vous avons trouvé non loin de Gringotts sur le chemin de traverse. Que faisiez-vous là ? Quel était le but de votre investigation ? Demanda Muldoon d'une voix grave.
Un silence des plus pesant lui parvient et le mangemort ne faisait que le regarder narquoisement. Il triturait ses doigts, faisant entrechoquer ses ongles mal coupés entre eux et se blessant parfois, s'arrachant des gémissements de douleur en même temps que du sang apparaissait contre les plaies de sa peau foncée. Ces bruits brisaient le silence et subitement, une puanteur se dégagea du mangemort faisant retrousser le nez des membres du conseil.
-Que faisiez-vous là-bas ? Qu'est-ce que Grindelwald prépare ? RÉPONDEZ ! Ordonna-t-il faisant sursauter l'assemblé.
-Hi Hi hi ! Rigola-t-il d'une voix crispée, vous ne savez rien. Je ne vous dirais rien puisque c'est la décision de mon maître. L'héritier de Salazar Serpentard vous aura et vous éliminera tous jusqu'au dernier.
Muldoon ressentit un frisson lui parcourir l'échine et renfrogna sa paume de main sur elle-même.
-Pour votre comportement et vos réponses désobligeantes, je vous condamne à vie à la prison d'Askaban ou les détracteurs se feront un plaisir de vous égorger. Déclara Muldoon en tapant sur le pupitre sa baguette et en écrivant cette arrestation sur un parchemin pour confirmer ses propos.
Les membres baissèrent les yeux et tous se levèrent au même instant, mais ils s'arrêtèrent lorsque le mangemort prit, à nouveau, la parole sans permission.
-De toutes les manières, vous le Conseil des sorciers, vous êtes tous égoïstes, vous pensée qu'à vous et à la réputation que vous avez auprès du peuple. Bientôt, tout cela va changer. GRINDELWALD VA CHANGER LE MONDE ET VA ÉLIMINER LES ESPÈCES COMME VOUS ! LES SANG-PUR DOIVENT RÉGNER ET ÊTRE LES SEULS SORCIERS AU MONDE ! ON NE DOIT PAS CHANGER LES RACES ! Cria-t-il avant de se faire emmener hors de la pièce.
Le souffle court et secoué par les propos du mangemort, Muldoon se rassit sur sa chaise. Il posa lourdement son coude sur le pupitre et posa sur l'arrête de son nez : son index et son majeur pour effacer sa fatigue, sa nervosité et sa colère.
Muldoon se leva et se faufila à travers la foule du conseil qui sortait un à un, lentement, du purgatoire. Albus se leva à son tour et se précipita rejoindre le chef d'état du monde sorcier.
-Muldoon ! Muldoon ! MULDOON ! Appela-t-il tout en jouant des coudes afin de le rattraper tandis qu'il perdait sa carrure de vue.
Cependant, il réussit à le rattraper et son interlocuteur se retourna pour le regarder droit dans les yeux.
-Qu'est-ce qu'il y a, Albus Dumbledore ? Demanda-t-il.
-Qu'est-ce qui vient de se passer ? Pourquoi ne pas avoir attendu qu'il nous réponde ? Demanda le jeune directeur.
Il entendit un soupir de la part de Burdock et Albus continua de le scruter, attendant une réponse concrète. Le chef d'État se retourna et croisa le regard bleu de son interlocuteur, il émit un rictus qui fait retrousser sa moustache lui chatouillant les narines.
-Nous sommes dans une période de guerre, Albus. Nous ne pouvons rien y faire, rien.
Albus soupira en se mordant la lèvre inférieure et il laissa partir Muldoon à ses bureaux. Le sorcier remonta les marches et se faufila, à nouveau, dans la foule de sorcier qui était toujours présente au premier étage. Ses chaussures en cuir noir claquèrent sur le plancher en marbre et il poussa la porte principale, du coin de l'œil, il pouvait voir la présence de la cabine de téléphone à l'angle droit de deux murs. Un courant d'air lui fouetta le visage et il releva les yeux vers le ciel qui s'assombrissait. Il marcha de quelque pas et disparu brusquement : transplanant.
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