Chapitre 49: Aragog
Dumbledore regardait les magico-mages mettre la jeune Serdaigle sur un brancard, la couvrant par la suite d'un vieux drap pour la camoufler. Les élèves étaient retournés dans leur Salle Commune respective à l'annonce de la mort de Mimi Geignarde. Poudlard était presque silencieux. On ne pouvait qu'entendre les pleurs de Victoria dans la Salle Commune des Serdaigle, seul bruit qui brisait le silence.
À la suite des magico-mages, Dumbledore était derrière eux, les suivant d'un air morne et vit au loin Tom, un Serpentard en bas des grands escaliers. Il laissa les magico-mages emmener la jeune étudiante, mais l'un d'entre eux trébucha et fit tomber légèrement le brancard. Ce geste laissa apercevoir à Tom, une main aussi blanche que de la neige glisser du brancard, touchant le sol froid de la plateforme qui séparait les escaliers du haut au dernier escalier du bas qui les reliaient.
-Fais attention à ce que tu fais. Prévient l'un des magico-mages à son collègue.
-Désolé, j'ai trébuché. Se défendit le concernée.
Son collège ne répondit rien et ils continuèrent, passant sans un regard à côté de Tom qui regardait le brancard avec insistance. Il reporta son attention sur Dumbledore qui l'observait.
-Que faites-vous ici, Tom ? Vous ne devez pas être dans votre Salle Commune ? Demanda Dumbledore.
-Je m'excuse, professeur, mais je voulais voir Mimi...Je suis très proche d'elle et je voudrais savoir de quelle façon elle a été tuée.
-Vous et Mimi ? Ce que c'est étrange...Pour une Serdaigle et un Serpentard...Fit remarquer Dumbledore.
-Les choses changent, professeur...Élucida Tom.
Dumbledore soupira.
-Retournez dans votre chambre, Tom. Vous n'avez rien à faire ici, le spectacle est terminé. Déclara Dumbledore dans un ton froid qui fit sourire le jeune Serpentard.
-Eh bien professeur, vous perdez votre sang-froid ? Je voudrais savoir...Selon vous, qu'est-ce qui l'aurait tuée ? Demanda Tom.
-Tom, allez dans votre chambre.
-Professeur ! Vous ne pensez donc pas qu'un monstre aurait pu tuer Mimi ? Je vous le demande professeur ! S'exclama-t-il en parcourant les marches pour rejoindre Dumbledore qui remontait les escaliers.
Les escaliers se mirent à bouger les faisant tanguer légèrement. Tom se rattrapa à la rampe et regarda Dumbledore avec un sombre regard.
-Vous ne pensez pas, professeur, que l'animal qu'Hagrid a ramené de notre dernière sortie au Chemin de Traverse aurait pu être impliqué ? Je vous le demande, répondez honnêtement. Croyez-vous qu'Hagrid aurait pu avoir affaire avec ce meurtre ?
-N'y allez pas trop loin, Mr.Riddle. Dit froidement Dumbledore, Hagrid est le gardien de Poudlard et ne faillit jamais à sa tâche. Qui plus est, c'est un ami très cher à mes yeux. Il ne ferait jamais ça.
-Soyez objectif, professeur ! Si ça avait été un autre qu'Hagrid, je suis sûr que vous ne l'auriez pas défendu comme vous le faites ! S'exclama Tom.
-Ça suffit ! Retournez dans votre chambre ! La discussion est close. Je ne tolère pas qu'on ridiculise nos confrères. Déclara extrêmement plus froidement Dumbledore.
Dumbledore se pinça l'arrête du nez tandis que Tom mordillât sa lèvre inférieure, furieux de la réprimande que le jeune Directeur venait de lui faire.
Furieux, Tom se retira et marcha à grand pas dans les couloirs pour se retrouver dans les cachots afin de pénétrer dans sa Salle Commune. Il monta les escaliers étroits menant à sa chambre et souffla d'exaspération. Alors qu'il voyait Finn et Grey dormir paisiblement dans leur lit respectif, il aperçut Derek en train de lire, adossé contre son oreiller qui était redressé. Pour passer sa colère, il prit un bouquin qui traînait sur la table ronde au centre de la pièce et le balança contre le mur, la faisant traverser la pièce et faisant sursauter Derek qui lâcha son livre sur ses genoux. Il regarda Tom parcourir le reste de la distance qui le séparait de son lit et le vit se coucher sans un mot.
Ne s'en préoccupant pas plus que cela, il finit par se coucher, s'étant déconcentrer de sa lecture et voyant l'heure tardive, il se rallongea pour se faire emmener par les bras de Morphée dans le monde des rêves.
Le lendemain, les drapeaux qui pendouillaient sur le plafond et contre les murs de la Grande Salle changeaient brusquement dans un vent doux de couleur. Au lieu qu'ils représentent les couleurs des quatre maisons, ils se tintèrent de noire. L'orchestre de Poudlard remplissait dans un chant mélancolique la Grande Salle d'une douce musique. On pouvait entendre quelques pleures provenant de la table des Serdaigle qui avaient perdu un membre de leur maison.
Dumbledore se leva de la table et s'approcha de son pupitre en or qui surplombait l'estrade et la cours de la Grande Salle. Des bougies flamboyantes ornaient de chaque extrémité du pupitre pour illuminer la Grande Salle d'une douce chaleur. Dumbledore leva sa main droite et entonna ses discours habituels.
Quelques semaines plus tard.
Après que la mort de Mimi Geignarde ne soit qu'un vague souvenir, le temps reprit son cours. Les élèves reprirent les cours rapidement et y consacrèrent tout leur temps pour éloigner cette tragédie. Personne n'avait encore retrouvé l'assassin de Mimi.
Tom se massait le menton, penseur et scrutait l'assembler tandis qu'il sentait la bonne odeur des mets qui étaient installé sur les longues tables préparé avec soin par les elfes. Il sursauta lorsqu'il sentit une vive douleur l'assaillir à son épaule qu'il massât pour amoindrir la douleur. Il regarda la source et vit Jasmine l'observer, les bras croisés.
-Quoi ? Demanda-t-il, les sourcils froncés.
-...
-Si c'est pour me frapper pour ne rien dire, ce n'était pas la peine. Fit-il, furieux.
-Que vas-tu faire de tous les gens que tu as recruté ? Tu ne l'as pas fait pour rien, si ? Demanda Jasmine.
-Pfft...Ce ne sont pas tes affaires, Jasmine. Laisse-moi tranquille et reste à ta place.
-Je te rappelle que c'est toi qui m'as convaincue de te suivre au cours de l'histoire des moldus, alors ne t'en plains pas. Répliqua Jasmine.
Il souffla d'exaspération et reprit son met pour remplir son ventre qui cria tout d'un coup, famine. Jasmine l'observait toujours du coin de l'œil, ce qui l'agaça.
-Quoi encore ? Qu'est-ce que tu veux me dire pour que tu me fixes comme ça ? Demanda Tom en déposant assez violemment sa cuillère dans la soupe de citrouille.
Quelques tâches atterrir sur sa robe de sorcier le faisant grimacer de mécontentement et il perça le regard noisette de Jasmine qui déglutit face à la colère de Tom. Tom devenait de plus en plus en colère et peu importe ce qu'on lui dit, il devenait susceptible à ce sujet.
-Tu m'inquiètes, Tom...C'est tout...Je veux juste savoir si tu vas bien. Déclara Jasmine.
-Je-vais-bien. Insista-t-il sur les mots, les détachants pour appuyer chacun de ses propos sur un ton froid et dur.
-Hey !! Ne parle pas à Jasmine sur ce ton. Intervint Derek.
-Oh le toutou est de retour ! Que c'est charmant ! Rigola Tom.
Derek fronça les sourcils.
-À quoi tu joues, Tom? Demanda Derek.
-Moi ? À rien.
-C'est bon, laisse-moi tranquille Derek. Fit Jasmine en se levant brusquement de la table et s'éloignant deux.
Derek et Tom regardèrent Jasmine s'éloigné tandis que Tom pouvait entendre quelques Gryffondors rirent de leur dispute. Tom releva la tête en voyant une ombre se projeter sur son visage et plia les yeux en voyant James et Sirius, les bras croisés sur leur torse, le regard vicieux.
-Alors Tom, on s'est fait rembarrer par sa copine ? Railla James d'un ton moqueur.
-Ne dis pas de bêtise. Elle ne m'intéresse même pas. Fit-il faisant monter la colère de Derek qui le fusillait du regard comme si des éclairs pouvaient le transpercer.
-Tu ne me fais pas rire, Potter. Et malgré moi, je crois que tu aurais été mieux placé à Serpentard. Déclara Tom avant de quitter le petit groupe qui resta stoïque face à ces propos.
-Quoi ? Qu'as-tu dit ? J'ai bien entendu ? Je fais honte à ma maison, c'est ça ?! S'exclama James contrarié et en colère.
Tom souriait face au spectacle qui se passait derrière lui. Il l'observait du coin de l'œil. Il voyait Sirius retenir James avec l'aide de Remus qui était arrivé précipitamment en voyant la colère de James s'envenimer. James se débattait et joua des épaules pour se défaire de l'emprise de Sirius.
Il le vit s'essouffler et reprendre son souffle tandis qu'il le regardait avec des yeux noirs. Tom bifurqua dans un couloir et retint un gémissement de douleur lorsqu'il sentit une pulsation retentir à l'intérieur de son corps. Il grimaça et se retient contre le mur froid du couloir. Une gargouille l'observant malicieusement était posée sur l'un des murs. Tom reprit son souffle et se redressa, s'étant légèrement penché, afin de reprendre contenance.
Il fronça légèrement les sourcils lorsqu'il vit quelque chose bouger dans l'ombre à la fin du couloir. Il se retourna pour voir si aucuns autres étudiants auraient pu le suivre et se tourna vers la fin du couloir. Intrigué, il poursuivit son chemin et essaya de trouver la source de ce mouvement. Il bifurqua dans le couloir de gauche et déboucha dans un escalier menant à l'étage. Il monta au deuxième étage et pénétra l'étage pour poursuivre son investigation. Prudemment, il sortit sa baguette et pencha la tête en voyant une porte en bois à moitié ouverte.
Il se colla contre le mur et se pencha afin de voir ce qui se tramait à l'intérieur de la pièce. Il écarquilla les yeux en voyant Hagrid parler dans le vide, ou plus précisément à une boite cabossée. Il sourit machiavéliquement. Il l'avait trouvé. Son bouc émissaire. Il se retira de sa cachette, ouvrant doucement la porte qui grinça, faisant retourner Hagrid.
-Eh bien qui voilà. Notre cher gardien...À qui parles-tu ?
-Tom ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda Hagrid.
-Et toi ? Demanda Tom.
-Parle-moi sur un autre ton, Tom.
Tom sourit et regarda brièvement la boite qui se mit à bouger. Hagrid suivit son regard et se mit devant la boite comme pour la protéger. Son sourire s'agrandit tandis que le regard d'Hagrid se fit plus petit.
-Que comptes-tu faire, Tom ? Demanda-t-il.
-Je vois que tu caches quelque chose d'illégale entre les murs de Poudlard. C'est peut-être cela qui a tué cette pauvre fille ! Cacherais-tu un meurtrier, Hagrid ? Déblatéra Tom.
-Je t'interdis de dire qu'Aragog est une meurtrière. Ce n'est pas le cas, elle était tout le temps avec moi !
-Quand bien même, elle doit mourir, Hagrid ! Tu le sais bien, c'est interdit de cacher des meurtriers, tu en devins complices ! Railla Tom.
-Je ne comprends pas ce que tu dis, ni ce que tu veux, Tom !
Brusquement, Tom lui tendit sa baguette et Hagrid recula.
-Tom ! Tu fais une grosse erreur ! Tu n'as pas à faire ça ! Repose-ça ! Immédiatement ! S'exclama Hagrid, furieux.
-Tu n'as pas à me donner d'autres. Je n'en reçois aucun de la part d'un traître. Déclara Tom.
-Ne joue pas sur les mots, Tom. Prévint le géant.
-Poussez-vous ! Ordonna Tom.
-Je ne reçois pas d'ordre de mes élèves, Tom. Tu dois bien le savoir. Déclara Hagrid, refusant de bouger, protégeant son amie de la mort.
Furieux, Tom fit bouger Hagrid à l'aide d'un sortilège qu'il eut du mal à l'utiliser face au poids imposant du géant et jouant à nouveau sa baguette, il lança un sortilège.
-FLIMPEDO !
-Non, arrête ! Cria Hagrid en se relevant pour se diriger vers la boite qui contenait Aragog depuis un mois.
Hagrid fut bloqué par les flammes.
-Allohomora ! S'écria Tom pour ouvrir le coffret.
Rapidement, Hagrid vit Aragog sortit de la boite pour parcourir à la va-vite la toute petite pièce. Tom resta de marbre en voyant l'araignée vagabonder sur les murs et devenir de plus en plus grosse. Pris de courage, il tendit à nouveau sa baguette vers la bestiole, tout en marchant pour mieux s'y rapprocher.
-AVADA KEDAVRA ! Cria-t-il sous les yeux exorbités d'Hagrid.
L'araignée tomba raide sur le sol humide. L'instant d'après, Dumbledore arriva dans la pièce dans un coup de vent. Il regarda gravement Tom et Hagrid. Son regard s'attarda sur l'araignée qui s'était retourné, les pattes repliées sur elle-même et il soupira.
-Un châtiment vous y sera attribué pour avoir désobéi les règlements de Poudlard. Déclara-t-il.
-Quoi ? Mais j'ai sauvé Poudlard d'une immense menace et j'ai vengé la mort de Mimi ! C'est comme ça que vous me remercier ? Cria Tom, vert de colère et cachant son jeu.
-Certes...Cependant, ce n'était pas ton devoir, Tom. Ta priorité ce sont les cours. Et puis, utilisé le sortilège interdit est illégale. Tu le sais bien. Tu seras extrêmement puni pour l'avoir utilisé. Quant à toi, mon vieil ami, tu seras destitué de tes fonctions pour quelques temps. Avança Dumbledore.
-Et pour Aragog ? On ne peut pas la laisser comme ça, Albus. Implora Hagrid.
-Je m'occuperais bien d'elle, Hagrid.
-Merci, merci...
Mme Burbage arriva l'instant d'après, toisant furieusement son étudiant et le prit par l'épaule, l'emmenant dans son bureau. En fin de soirée, tout le monde était au courant de ce qu'avait fait Tom Riddle et du renvoi temporaire d'Hagrid. Tous les obstacles lui étaient dégagés. Il était libre de faire ce qu'il voulait. Et ce n'était pas Dumbledore qui allait l'en empêcher, il n'avait pas peur de lui. Aucunement peur.
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