Chapitre 3 : Fizwisbiz
Elle déglutit et tenant son balai en main, d'un pas pressé et anxieuse elle ouvrit les majestueuses portes. Ses yeux s'écarquillèrent face à la beauté du château qui n'avait pas changé, son cœur fit des loopings dans sa cage thoracique, une excitation qui l'avait quitté en grandissant revint et confiante, elle parcourra les grands couloirs où les bruits de ses pas retentissaient dans le château. Elle arriva, après de longues heures de marche, devant une statue représentant un aigle par lequel ses ailes étaient replié autour de sa tête d'animal et imposait une nervosité chez les étudiants à chaque fois qu'il voyait cette splendide statut en bronze dans une arche menant au bureau de Dumbledore, le directeur de Poudlard.
-Fizwisbiz. Prononça-t-elle d'une voix forte.
Un bruit assourdissant bourdonna ses oreilles et fit bouger lourdement la statue en pierre qui délivra un passage. Elle sourit et monta une à une les escaliers volumineux, mettant parfois sa main droite sur le mur froid pour aider son ascension. Une deuxième porte moins volumineuse, mais riche en motif ancien, s'imposa à elle. Une poignée des plus étranges était installé au milieu de la porte. La jeune sorcière toqua et attendit.
-Entrez. Déclara une voix puissante et assuré de Dlumbedore.
La sorcière ouvrit sans force la porte et entra dans le bureau du directeur. Des portraits d'artistes et d'anciens enseignants longeaient les murs face à la porte dont venait de passer la sorcière. Elle marcha dans le grand hall du bureau et vit trois arches qui séparaient le bureau et le hall, délimitant l'espace de travail du directeur. D'autres portraits à l'allure importante et respectueuses étaient installés sur les trois grandes arches où Dumbledore était derrière, au côté de son noble bureau. Son bureau comportait tout simplement deux piles de livre sur le côté droit, au-dessus du bureau y était installé des décorations artistiques où une petite table à côté du bureau reposait d'autres livres plus volumineux que ceux sur le bureau. Juste à côté de ceux-ci, un encrier où une majestueuse plume noire et fine y reposait à l'intérieur, à côté sa baguette y était posée. Derrière le bureau, un escalier avec menait à une autre porte, un bureau plus personnel devait y reposer et juste avant de monter les marches, une fenêtre à carreaux montrait le paysage qui entourait l'école de sorcellerie. Juste à côté, au mur droit et en-dessous d'un portrait résignait une étrange statue en forme de tour coloré en or y reposait : la pensine de Dumbledore. Un lustre éclairait la pièce vintage et un Phoenix aux ailes splendides était installé sur son piquet regardant la sorcière de ses yeux noirs. Dumbledore regardait son invitée surprise avec des yeux inquiets, sceptique et nostalgique en la reconnaissant.
-Que me vaut l'honneur de votre présence dans mon bureau, Madame Malfoy ? Demanda-t-il en posant un de ses manuels qu'il cacha précieusement.
La sorcière sursauta en reconcentrant le regard bleu du nouveau directeur. Ce dernier portait un costume : une chemise blanche recouvrait son torse, une veste grise y était apposée, une cravate noire faisait la décoration, il portait un pantalon gris, des chaussettes noires pour faire référence à la cravate était à ses pieds et des chaussures en cuirs de couleur noire. Dumbledore avait une barbe noire qui cachait sa mâchoire tout en faisant le contour de sa bouche, des cheveux noirs mitigé de mèche grisâtre tirés en arrière recouvrait son crâne.
-Alors, cette cérémonie n'a pas été des plus lourds ? Demanda son ancienne élève, parait-il que vous ayez fait bonne impression pour le conseil des sorciers.
Dumbledore sourit et massa sa main droite. Il scruta la jeune blonde qui continuait de l'observer.
-Allons-y aux faits, Miss Malfoy. Que me vaut l'honneur de votre visite après si longtemps ?
La jeune sorcière sourit face à l'apparence de son ancien professeur et se rappela son but premier, son sourire s'effaça. Elle avança vers le professeur et déglutit nerveusement, une boule d'anxiété la faisait ravaler sa salive. Repensant à ses souvenirs et à l'investigation qui avait mal tournée, elle déglutit avant de reprendre contenance.
-Professeur...j'ai bien peur que je ne puisse plus rien faire. Je...je suis perdue et je ne veux plus être sous les ordres de vous-savez-qui...J'ai besoin de protection, il sait que je vais le trahir et je sais que je n'y survivrais pas. J'ai travaillé plusieurs fois comme traitresses et je veux que ça s'arrête. Je suis épuisé. Je ne veux plus être votre espionne, on me traque et depuis quelques semaines, je sais qu'on sait que je suis une traitresse. Ils attendent juste le bon moment pour se débarrasser de moi. Professeur, pardon, Directeur, puis-je compter sur vous ? Je dois protéger ma famille. J'ai la peur au ventre et je sais qu'on me surveille jour et nuit. Je ne me sens plus en sécurité, j'ai peur pour mon fils. Je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit à cause de mes erreurs et ceux de mon mari.
La mère avait avoué tout ses doutes sans lâcher une seule respiration et regardait son ancien professeur avec une respiration irrégulière. Elle attendait, au moins, après ce discours auquel elle avait tout donné, une réponse positive. Albus Dumbledore ne pouvait lui refuser cette demande puisqu'elle travaillait pour lui. Il devait la reprendre sous son aile.
-...Des décisions sont parfois importante et prise par la suite en conséquence.
-Professeur ! S'il-vous-plaît ! Je sais que ma famille n'a pas portée une bonne influence sur le monde sorcier et qu'on est trop concentré sur les liens du sang, les héritages et la puissance, ou même qu'on est ingrats envers les autres sorciers, que notre famille soit complètement méprisée, mais je ne vous connaissais pas comme ça, professeur. Je le sais ça, mais au moins, Directeur, si ce n'est pas pour moi, faites-le pour mon fils. Il est encore jeune et je ne veux pas qu'on le dénigre à cause de ses liens de sang, de son titre. Il est différent. Déclara la femme d'une traite.
Dumbledore soupira et ferma les yeux, il était réticent. Le jeune homme se tourna vers ses portraits qui observaient la scène en silence, un silence lourd et désagréable pour la jeune femme. Albus souffla et releva la tête. Il devait prendre une décision la plus importante et la plus réfléchie. Que ferait le ministère en apprenant qu'il aurait accepté une telle décision ? Lui, protéger un sang-pur et qui plus est un héritier de la famille Malfoy sous les ordres de Lord Voldemort qu'il essayait tant bien que mal de détruire. Que penserait le monde de sa procédure et de ses pensées ? Le croyait-on encore ? Le laisserait-on diriger encore Poudlard ? Il ferma les yeux et les rouvrit pour regarder son ancienne élève avec renfrognement.
-...Je suis désolé, je ne peux pas faire ça pour vous...même pour aider votre fils.
-Mais professeur... dans quels droits vous me dites ça ? Dans quelles pensées vous pouvez me refuser votre aide ? Je suis venu ici, j'ai risqué ma vie, pour vous voir, pour que vous m'aidiez ! J'ai fait toutes ces choses, ces missions pour vous comme vous me l'aviez demandée autrefois ! Comment pouvez-vous... S'indigna la sorcière les yeux exorbités, je vous implore par mon titre de mère, sauvez mon fils.
-...Je suis navré. Souffla le directeur en détournant le regard.
La jeune femme regarda son ancien directeur avec mépris, désespoir et extrêmement déçue. Puis, regardant la plaque installée sur le bureau de son interlocuteur, désignant son nouveau titre, elle comprit et émis un rire abattu, déplacé.
-Je vois...c'est pour ça...vous refusez de m'aider pour garder une bonne réputation auprès du conseil des sorciers et ainsi, garder votre poste afin d'amplifier vos projets futurs. Comment j'ai pu, une seule seconde, avoir pensée à vous afin de m'aidez dans ce désastre familial voir mondial ?
Trahi par le refus de son directeur, la jeune femme quitta précipitamment le directeur et enfourcha son balai afin de repartir. La pluie planait toujours à Londres, trempant immédiatement les vêtements sombres de la blonde qui reniflait et serrait le manche de son balai.
-Alors c'est ça... Être sang-pur... Être rejeté de tous sans pouvoir rien faire, sans que les autres puissent vous aider parce qu'ils vous ont déjà placé dans une case d'oubliette... Souffla-t-elle, peinée et en enlevant une petite larme de son index.
Un éclair proche d'elle la fit sursauter, la sortant de sa torpeur et regarda par-dessus son épaule avant d'écarquiller les yeux. Elle se mordit la lèvre inférieure en voyant des poursuivants et se retourna pour faire face à elle, mais écarquilla les yeux, une fois de plus, en voyant une armée de mangemorts devant elle lui bloquer la route. Brusquement, elle tourna son balai sur la gauche et changea de direction. Les mangemorts la suivirent dans d'étrange fumée noire, faisant accélérer la respiration de la jeune femme et accélérer sa rapidité sur son balai. Elle n'aimait pas le transplanage et pour diverses raisons, elle préférait garder le traditionnel : voler sur un balai. La sensation n'était pas pareille et elle se sentait plus vivante que faire du transplanage qui, par mal manipulation, peut encourir au sorcier des conséquences graves, tragiques.
La sorcière sortit sa baguette rapidement et pointa le bout de sa baguette derrière son épaule, prudemment elle formula un sortilège de défense qui se fit bloquer par un mangemort qui répliqua. Elle bloqua l'attaque et les sorts se fit jeter à plusieurs moments. On pouvait voir à travers le ciel noir des rayons de milles couleurs exploser et dessiner des traits lumineux, illuminant certains endroits qui indiquait la position de chaque sorcier à travers les nuages.
En repensant, à ce que lui avait dit son chef d'Auror, qu'ils seraient là pour l'aider en cas de besoin, elle serra son manche à balai. Ou est-ce qu'ils étaient pour affirmer de nouveau cette parole ? Elle se mordit la lèvre, elle se rappela qu'ils avaient dû se séparer puisqu'ils avaient, en parti, échouer la mission du chaporouge il y a quelques années et tout le monde ne s'était plus revu. Thésée et Tina étaient reparti en France pour une mission d'affaire que le conseil le leur avait donné pour une seconde chance, car Théesée n'avait pas accepté cette dissolution, que c'était sa faute. Quant à Frank et Webster, elle ne leur en voulait pas, après tout, qu'était-ce leur raison pour pouvoir l'aider ? Et enfin, Hesphaestus avait été remis en cause et avait dû quitter le conseil pour un rang infime à Gringotts. C'est pour cette raison qu'elle ne sut les haïr, ce n'était pas de leur faute, c'était la sienne, ses erreurs passées qui les avaient menées à cette situation et s'en voulut elle-même d'avoir acceptée la mission de son directeur.
Soudain, la sorcière cria lorsqu'elle vit une tête fantomatique à l'intérieur d'un nuage venir vers elle et ne se préoccupant plus des autres sorciers, elle se fit toucher par un sort. Le sortilège lancer la fit tomber de son balai qui se brisa en deux, coulant dans l'océan qui se trouvait juste en-dessous d'eux et la jeune femme se fit propulser par un autre sortilège sur une île.
Rencontrant le sol, la jeune femme cria de douleur et sentit tout ses os se raidir, se briser sous son poids. Essayant de se redresser, elle gémit et s'assit sur ses genoux pour souffler afin de reprendre une meilleure respiration. Ses yeux s'étaient attardés sur ses cuisses salis par la boue et la pluie, déchiré par les sortilèges. Redressant la tête une fois qu'elle entendit des bruits de pas se rapprocher, elle se crispa et tritura ses lèvres bouffies par la pluie en reconnaissant son interlocuteur qui finit par la gifler. Son corps rencontra le sol par la puissance de la gifle et elle resta par terre, épuisée.
-Lève-toi.
Un soupir lui répondit.
-DEBOUT !
Réticente au début, la sorcière finit par se lever en voyant le regard rempli de fureur de son interlocuteur et elle se redressa. Elle regarda le grand sorcier devant elle et croisa son regard, gris, froid qui la glaçait sur place.
-Alors comme ça... toi, tu as essayé de me trahir ? Demanda-t-il d'une voix fade.
La sorcière déglutit et joua avec les pans de sa tunique déchiré, fébrile.
-Impardonnable. Lâcha le maître.
Soudain, la jeune sorcière s'écroula à ses pieds, l'implorant de l'épargner et évacua ses pleures sur les chaussures noires de son maître, lui tenant fermement le bas de sa robe de sorcier de couleur verte. Ce dernier releva les yeux au ciel, fatigué d'être imploré bien qu'une certaine excitation l'envahissait et il souriait avant de partir à rire. La jeune femme arrêta ses supplications et reculaient, honteuse de son geste qu'elle ne revenait pas d'avoir fait.
-Tu sais très bien ce qui arrive aux traitres. Dit-il.
La jeune femme gémit de tristesse et baissa les yeux en voyant le sorcier sortir sa baguette en forme d'os, de couleur blanche percer la noirceur et la brume qui les entouraient, la paralysant.
-Avada Kedavra !
Le corps de la jeune femme trempée jusqu'aux os retomba sur le sol boueux, ses cheveux blonds formèrent une arche autour de sa tête et quelques mèches blondes cachèrent son visage pâle et tiré par le stress des derniers jours. Seul un prénom résonnait dans son esprit mort que seul pouvait lire son meurtrier qui rangeait avec lenteur et plaisir sa baguette.
-Ne t'en fais pas, j'ai plein de projet pour ton cher fils.
Naturellement, il disparut laissant ses sbires nettoyer la scène de crime dans l'obscurité la pluie qui fit dégouliner le sang de la victime jusqu'à la mer ou cette dernière se fit jeter sans regret. Elle disparut dans le flot des vagues furieux qui déchaîna sa colère et son mépris autour d'elle, ayant reçu un triste cadeau.
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