Chapitre 2: Chimère

Lucius était allongé sur son lit double aux couleurs verts représentant la maison Serpentard de Poudlard fondée par Salazar Serpentard lui-même avec trois autres grands sorciers qui fondèrent les quatre majestueuses maisons de Poudlard tout en formant l'école de sorcellerie par la même occasion. Le blond souffla d'ennui et plongeant son regard sur le plafond, il réfléchissait. Sa respiration se fracassait contre l'air humide, par les pluies, qui se dégageait autour de lui. La pluie battait encore à son insu et il se mordait les lèvres. Lucius se redressa lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit et laissa entrer sa mère.

Elle était une belle femme aux longs cheveux blonds, bouclés et aux yeux bleus qu'il avait hérités d'elle. Approchant de son fils, la femme se posa sur le matelas l'affaissant et l'observa tendrement. Ses traits étaient tirés par une sensation étrange que Lucius ne savait pas différencier, l'épuisant et il vit un sourire forcé naître sur son visage devenu pâle par le temps. De ce qu'il avait sut après quelques années venant sa naissance, il avait failli tuer sa mère lors de l'accouchement et il ne put voir, que plus tard, les effets escomptés ou était-ce parce que sa mère s'acharnait sur son travail au conseil des sorciers qui la rendait dans cet état ? Peut-être. Il ne la voyait pas beaucoup pour appuyer ce genre de chose.

-Qu'est-ce qu'il y a maman ?

-Tu veux qu'on joue à un jeu ? J'ai du temps libre avant de reprendre mon travail au conseil.

-Oui ! On peut jouer au jeu d'échec version sorcier ! S'excita Lucius.

-Tu adores ce jeu, n'est-ce pas ? Ria sa mère.

-OUI !

La femme regarda son fils descendre du lit, se dirigeant vers le meuble de jeu où il sortit le jeu d'échec version sorcier et il revint vers elle. Lucius remonta sur le lit et commença à installer le jeu sous les yeux bienveillant de sa mère. Ils commencèrent alors pour une bon heure une partie. La partie semblait bien avancé et le petit garçon semblait être le vainqueur malgré les quelques pièces d'échec qui lui manquaient. Lucius regardait de temps en temps sa mère qui se déconcentrait à de nombreuses reprises lors de leur partie, lui mordillant la lèvre inférieure. Soudain, sa mère soupira et lui ébouriffa les cheveux blonds lui faisant plisser les yeux, il geint. Il n'aimait pas ça.

-Je suis désolé mon fils, je dois m'en aller pour une mission urgente. Je dois rendre visite à un immense sorcier.

-Plus fort que toi et papa ? Demanda-t-il, curieux.

-Oui...Oui, plus fort que tous.

La femme sourit pleinement et leva sa main afin de la poser contre la joue droite de son fils. L'autre main frôlait de ses doigts frêles les mèches blondes de Lucius, un petit rire niais sortit de la bouche de la dame en voyant le mécontentement de son fils face à ce geste et subitement, cette dernière pris son fils dans ses bras balançant leur corps d'en avant en arrière.

-Je t'aime, mon fils. Prends bien soin de toi.

-Moi aussi, maman.

À cet époque, Lucius ne savait pas quels étaient les sombres secrets que renfermaient sa famille depuis bien trop longtemps, des secrets qui étaient sur le point d'exploser et de créer un merveilleux, même sinistre chaos qui procura, qu'on ne le sait que quelques années plus tard, la mort de beaucoup de sorciers sous leur règne.

La femme quitta son fils tandis que son cœur se faisait poignarder par une épine et se mordant ses lèvres aux couleurs pourpres, elle quitta les lieux sous les bruits de ses talons aiguilles. Quant à Lucius, il regardait le collier, où un pendentif en forme de serpent trônait fièrement au milieu de la longue chaîne, que sa mère venait de lui en faire cadeau, un héritage de la famille y parait-il. Il sourit, se leva de son lit et sans savoir quel était la raison de l'existence du collier le cacha imprudemment dans son deuxième tiroir de sa commode.

Une odeur de mort planait dans les airs tandis qu'elle sentait ses cheveux blonds lui fouetter douloureusement le visage et dégouliner d'eau par la tempête qui s'annonçait à nouveau. Elle regardait les rues de Londres, les yeux plissés et sans un regard au manoir. Serrant le manche de son balai entre ses mains, le fit soulever de terre et la sorcière fendit l'air se dirigea vers une destination dont elle n'en ressortirait pas indemne.

Depuis peu, la situation dans laquelle, elle se trouvait au conseil des sorciers, lui pesait. Étant Auror, elle a dû s'occuper de plusieurs cas soit d'investigation ou d'intervention en magie noire. Elle se souvient alors de la fois où tout avait dérapé, ce qui l'avait complètement dépassé et tenté de trahir ses rangs, son sang.

Flash-back :

Par une nuit noire, la jeune sorcière s'était aventurée dans un petit sentier où au bout, elle rejoignit ses collègues qui l'attendaient formant un cercle, baguette sortie et en robe de sorcier. Un petit vent virevoltait leur pan de leur tunique et de leur cheveux, glaçant pour certain leur corps supportant moins l'air du vent.

-Tu es en retard. Dit une voix grave.

-Excuse-moi, ... J'avais quelque chose d'important à régler.

-Ouais, tu sors tout le temps cette excuse. Râla un coéquipier.

-Ça suffit, Thésée. C'est bon, allons-y on n'a assez perdu de temps comme ça. Déclara Hesphaestus.

L'homme la toisa et elle soutient son regard. Elle sourit et sortit à son tour sa baguette de sa manche. Ils devaient arrêter un chaporouge, une petite créature sournoise et semblable à un gobelin. Le chaporouge était le signe du mal puisqu'il vivait dans des endroits où l'odeur du sang avait déjà couler et attaquait également les moldus comme certains sorciers non loin d'eux avec un gourdin. Il semblerait qu'une de ces espèces avaient élus domicile dans une petite maison qu'ils avaient déjà investis il y a deux semaines puisqu'un meurtre y avait eu lieu. Le chaporouge s'était replié dans la maison et attaquait tout ceux qui en approchait, sous l'emprise envoutant du sang, le chaprouge était quelqu'un de dangereux.

Le groupe, baguette en main, se dirigeait vers la maison sinistre au coin d'une rue en arche et la femme regardait, déglutissant par anticipation et par peur, autour d'elle, guettant le moindre mouvement suspect tandis qu'elle sentait le regard de Porpentina sur sa personne. Ne prêtant pas attention à cela, elle plissa soudainement les yeux en voyant une petite lumière fluorescente ressurgir à intervalle irrégulier dans le boisé. Elle jeta un coup d'œil à ses compagnons et donna un courant d'air avec sa baguette. Reprenant sa position, elle serra son poing droit et continua de marcher contre le pavé. Le silence régnait et nul ne semblait vouloir le briser. Bientôt, ils arrivassent devant la maisonnée entourée de verdure qui montrait un signe d'abandon. Une petite brume l'entourait et ils pouvaient tous entendre des sons étranges provenir de la maison. Le regard froid, toute émotions ayant disparus de leurs orbites, ils s'avançâmes au hall d'entrée.

Le bras droit du chef, Thésée Dragonneau, leva sa baguette la mettant devant son visage, séparant sa gauche et sa droite. Il la tendit brusquement avec un habile mouvement de poignet et prononça une formule magique.

-Allohomora. Disait-il.

Un cliquetis d'ouverture retentit à leurs oreilles et il ouvrit la porte. Une odeur de sang nauséabonde vient attaquer leurs narines, faisant retrousser leurs nez et étirer une extrémité de leurs lèvres.

-Dégoûtant ! S'exclama l'un des Aurors, C'est quoi cette odeur ? Demanda l'un des Aurors.

-L'odeur du sang... Tchk, tu ne sais pas le reconnaître Webster ? Cracha son coéquipier.

Webster regarda Frank avec mépris et détourna le regard. Il craqua ses doigts et bougea sa mâchoire, mécontent du comportement de son coéquipier.

-Calmez-vous et rester concentré. Il ne doit pas être bien loin. Leur réprimanda le chef.

Ils hochèrent la tête et continuèrent leur investigation. Ils montèrent les marches, se séparant alors en trois groupes : deux équipes par ailes. C'était pour plus de sécurité. Hesphaestus Gore, le chef des Aurors prit le centre de la maison isolée en compagnie de Thésée Dragonneau. Webster Boot et Frank Londubat prirent le chemin de droite tandis que la mère de Lucius prit l'aile droite en compagnie de Porpentina Goldstein.

Elles se toisèrent du regard sous les yeux inquiets et intrigués de leur coéquipier.

-Allons-y et faites très attention. Le chaporouge peut être malin.

-Oui chef ! Clamassent-ils.

Des bruits de pas raisonnaient les couloirs retentissaient contre les parois humides et insonoriser. Le bout de leur baguette allumée pour les éclairer, ils scrutèrent les moindres recoins de la maison. Ils purent voir des vieux cadres de famille déchirée et jaunis par le temps. Des livres moisis et détruit par des combats longeaient le long des murs rendant le passage plus étroit dans les ailes Ouest, Nord, Sud et Est.

-Alors, c'était quoi l'affaire urgente ? Cette mission n'est pas plus importante pour toi ? Ce n'est qu'un travail parmi tant d'autre aussi incompétente pour ta personne ? Demanda la voix froide de Porpentina.

La blonde roula des yeux face aux propos désagréables de Tina. Elle serra sa baguette toutefois en voyant que sa coéquipière avait remis son sang en cause.

-Ce n'est pas mon sang qui m'a retardé, sache-le Porpentina. J'avais une urgence à régler, certes, mais cette mission n'est pas tout aussi importante ? Ne doit-on pas éliminer un buveur de sang ?

-C'est toi qui le dit, mais moi je sais ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Tu dois faire attention.

La jeune femme s'arrêta et regarda sa partenaire la dépasser. Elle mordit ses lèvres craquelées et sentie sa peau devenir moite. Elle ferma les yeux et les rouvrit. La blonde vit alors Tina l'observer avec son regard froid et soudain, elle écarquilla les yeux.

-TINA !! ATTENTION !!

Cette dernière leva les yeux et cria en voyant le chaporouge s'accrocher au plafond par ses griffes avec son bâton. Il grogna et la créature tomba sur Tina essayant de l'assommer avec son gourdin.

-EVANESCO ! Cria Tina.

La femme aux courts cheveux noirs se débattait de ses mains, ayant, après avoir jeté le sort, perdu sa baguette par une frappe du chaporouge qui lui avait décontracter sa main, elle recula car elle ne voyait plus rien et se cogna à de nombreuses piles de livres qui tombèrent au sol.

-AIDE-MOI AU LIEU DE RESTER PLANTER-LÀ À NE RIEN FAIRE ! Cria, sans une respiration, la sorcière.

La platine sursauta et pointa alors sa baguette devant elle. Seulement, si elle lançait un sort, sa coéquipière serait toucher. Le couloir était trop étroit et la créature immonde camouflait l'apparence de Tina. Elle bougea son bras qui tenait sa baguette au fur et à mesure que les deux protagonistes bougeaient, elle déglutissait sentant une sueur froide parcourir son échine, dégoulinant aussi de son front. Ses cheveux blonds retombaient sur son front, lui cachant parfois la vue.

-ALLEZ, QU'EST-CE QUE TU ATTENDS ?

Elle ferma les yeux et subitement, un cri formulant un sortilège la fit reculer de plusieurs mètres tandis qu'un jet vert sortant de sa baguette se dirigeait vers Tina et le chaporouge qui se retira.

Un silence lourd et un combat qui avait retentit dans toute la maison, pesait sur les épaules de la blonde qui se relevait difficilement. Elle s'épousseta et regarda timidement le désastre qu'elle avait causée, ramassant sa baguette qui était tombé par terre, elle vit Porpentina s'approcher d'elle tandis que les autres Aurors vinrent rapidement vers elles.

Tina regardait froidement la femme devant elle et soudain, la gifla sous les yeux incompréhensible et méprisant de leurs camarades.

-Qu'est-ce que tu as attendu, hein ? J'aurais pu me faire tuer !

-Qu'est-ce qui s'est passé, Tina ? Demanda Hesphaestus en se mettant près d'elle.

-Le chaporouge était entrain de m'attaquer et ma partenaire ne semblait pas trop s'en préoccuper ! Cracha-t-elle.

Hesphaestus soupira et regarda la blonde qui baissa les yeux au sol, peinée.

Subitement, un cri derrière leur rang retentit et les fit retourner. Webster se tenait le bras en sang et était tenu par Frank qui regardait la créature s'enfuir.

-Mais rattrapez-le bon sang ! Déclara le blessé.

-Stupefix ! Cria Frank.

-Idiot ! Ça ne servira à rien, tu as oublié nos cours ou quoi ?! Déclara Thésée.

Frank se massa la tête et regarda, fâché, le bras droit du chef. Il s'excusa et se fit reprendre.

-Pas le temps aux excuses, poursuivons-le. Dit Hesphaestus.

Les Aurors hochèrent la tête et longèrent l'étroit couloir, baguettes en mains. Des sortilèges fusèrent de toute part et visait le chaporouge qui sortait un cri effrayant, presque strident leur bourdonnant les oreilles. Soudain, retour au hall d'entrée de la maison, ils étaient tous dans les escaliers, le chaporouge était fièrement posé en plein centre du salon. Les baguettes tendues vers lui avec des regards froids, en un commun accord, un sortilège le fit disparaître. Des cendres remplaçaient son corps. Soulagé, les Aurors rangèrent les baguettes et tout à coup, une explosion retentit faisant trembler les murs, détruisant aussi la porte. Les Aurors sursautèrent et soudainement, des mangemorts apparurent autour d'eux, les encerclant.

-Qu'est-ce que vous faites là ? Demanda Thésée.

-Oh, rien, juste une petite course morbide. Répond un mangemort.

Thésée fronça les sourcils et un rictus se forma sur son visage, plissant ses yeux noirs.

-Vous êtes des partisans du succéder de Salazar Serpentard ! Comment osez-vous vous montrez devant nous ? Demanda Thésée.

-Tu es insistant, toi, n'est-ce pas ? Je vais te faire voir ce que ça fait d'être de la sorte. Déclara le mangemort.

Il sortit sa baguette noire et lança un sortilège.

-Imobilis !

-Mobilicorpus !

Thésée sursauta en voyant Tina devant lui, elle venait de le protéger ! Il recula surpris, Tina regardait le mangemort avec un regard perçant, sans émotion et sa baguette était tendue vers le partisan du mal qui se pliait de rire, un rire mauvais.

-Je vois, je vois. MOSMORDRE !

-INCARCEREM ! Cria Tina avant qu'elle gémie de douleur au niveau de son épaule droite.

Des cordes sortaient de sa baguette qui se dirigea vers le mangemort qui lança le sortilège de « stupefix », immobilisant les cordes qui retombaient brusquement au sol. Thésée accourra vers la jeune fille et la tient contre les épaules.

-Est-ce que ça va ? Demanda-t-il.

-Oui... Souffla-t-elle.

Le combat reprit et les sorts fusâmes dans la pièce illuminée par le sortilège « Lumos solem ». Seulement, un « expelliarmus » retentit, projetant toutes les baguettes des Aurors vers un sorcier. Les Aurors surprit de leur inattention, virent avec frayeur leur camarade les trahir, se rangeant du côté des aurors.

-TOI ! Cria Frank qui était retenu, pendant un combat désavantageux, par un mangemort.

Frank voyait la blonde se tenir au côté du sous-fifre qui les avait accostés au départ, nommé Dolohov.

-Très bien, ma jolie. Donne-moi ces baguettes, ta mission est finie, tu peux rentrer. Déclara-t-il.

-Comment oses-tu trahir ta patrie ? Même si tu es une sang-pur, comment tu peux accorder une telle importance à ces acolytes du mal ? Demanda Tina.

-Je croyais que tu détestais les gens qui étaient de mon sang, Tina. Déclara la mère de Lucius.

-...Je ne veux que la justice, tu le sais bien, après toutes ces années...

La blonde baissa les yeux et tenait toujours les baguettes dans ses mains, les serrant contre sa paume tandis que Dolohov commençait à s'impatienter.

-Allez, donne-moi ces baguettes. Tu en seras sûrement récompensée plus tard, par le seigneur. Dit Dolohov.

La blonde semblait prise au dépourvu et regardait ses coéquipiers se débattre de l'emprise des mangemorts. Elle plongea son regard bleu dans ceux noirs de Potentina et secoua la tête. Soudain, un rire enfantin retentit dans son esprit et sous les yeux surpris de tous, elle leva la baguette vers Dolohov et formula un sortilège : Ectoplasmus.

-Impédimenta !

-FINIT ! Cria-t-elle, bloquant le sortilège lancé par Gibbon, PETRIFICUS TOTALUS ! Reprit-elle.

Gibbon se pétrifia soudainement et tomba lourdement sur le sol. Elle reporta, seulement, son attention vers Dolohov bien trop tard et se fit projeter contre un mur de la maison. Un petit meuble en bois se cassa sous son poids la faisant crier de douleur puisque des copeaux de bois lui était rentrer dans la peau.

- Serpentasortia. Dit Dolohov.

La jeune blessée se releva et ne bougea plus lorsqu'elle vit un serpent venir vers elle. Elle regarda brièvement ses coéquipiers qui purent réussir à s'en sortir et elle vit Hosphaestus citer le sortilège « Dissensium » un passage secret s'ouvrit. Les Aurors y passèrent un à un, Hosphaestus regarda une dernière fois la jeune sorcière et suivi ses confrères. Tina à sa suite, elle s'arrêta afin de regarder sa camarade à la merci des mangemorts. Elle serra les poings, la justice était sa doctrine, qu'est-ce qu'elle devait faire et croire par la suite si, elle ne respectait même pas ce pour quoi elle s'était battue jusqu'à maintenant ? Criant de rage, Tina accourra vers sa camarade et se jeta contre Dolohov, les projetant plus loin encore. Subitement, elle vit sa baguette traîner sur le sol puisque durant la bataille, les baguettes s'étaient tous éparpillées.

Tina prit vivement sa baguette, se releva à la vitesse du Poudlard express et cria un sortilège.

- Locomotor barda !

Subitement, Dolohov se mit à voler et à léviter à plusieurs mètres du sol. Criant de frayeur, il se débattait et Tina, tenant toujours sa baguette vers sa victime, pris un vase afin de le faire projeter contre le serpent qui disparut. Un bruit de verre cassé remplit le salon et elle aida sa jeune amie à se relever. La blonde eut juste le temps de reprendre les autres baguettes que Tina lui prit le bras, elles se dirigèrent vers le passage secret et s'fuirent dedans, prenant bien soin de fermer le passage derrière elles et Dolohov retomba brusquement sur le sol.

Au loin, elles virent leurs partenaires qui attendaient Tina. En la voyant, ils froncèrent les sourcils et un cercle se forma.

-Éloigne-toi d'elle, Tina, elle est dangereuse ! S'exclama Frank.

-Arrêtez, elle nous a sauvé ! Sans elle, qui sait ce qui nous serais arrivé à l'heure qu'il est ?!

-On serait mort à l'heure qu'il est ! S'emporta Thésée.

-Oui, mais on ne l'est pas ! Riposta Tina.

-Ça suffit ! Alors, c'était vrai ? J'ai assisté à beaucoup de discussion qui disait qu'on n'avait un traître dans nos rangs, mais on ne savait pas son identité, je refusais d'y croire qu'un Auror était un partisan du mal, mais c'était bel et bien le cas. C'était toi, pendant tout ce temps ?! Déclara Hesphaestus, déçu et méprisant.

La mère de Lucius baissa la tête et déglutit tandis qu'elle sentait tout son corps la lâcher.

-Je suis désolée, je devais protégée ma famille. Je n'avais pas d'autres choix, mon mari est complètement obnubilé par la puissance de ce nouveau seigneur du mal. Et mon fils, je ne veux pas qu'il touche à ça. J'ai dû prendre sur moi avec beaucoup de mal. Expliqua la jeune mère.

Un silence froid régnait autour d'eux et chacun essayaient tant bien que mal d'assimiler les nouvelles de leur partenaire. D'un coup, la blonde releva la tête en sentant une main robuste contre son épaule et elle vit son chef.

-On te protégera maintenant, toi et ta famille. Tu as notre parole. Dit-il.

La jeune femme sourit faiblement et hocha la tête tandis qu'elle laissait, enfin paraître, quelques larmes sur son visage tarit par la fatigue des dures épreuves qu'elle avait dû réaliser. Tout était fini. Elle était sauve et pardonnée. Un petit sourire naquit sur ses lèvres et son regard se planta vers celui de Tina, la blonde lui lança un regard reconnaissant. Tina le lui rendit.

Fin du flash-back.

Le bruit de son balai lorsqu'elle le pencha en avant pour atterrir siffla dans ses oreilles et elle tangua vers la gauche avant de descendre prudemment volant doucement, comme dans ses souvenirs, au-dessus du lac. Puis, elle fit un atterrissage parfait que Madame Bibine aurait adorer voir. À cette pensée, la femme sourit tristement aux souvenirs qui remontaient à la surface, ceux de l'école de sorcellerie Poudlard... Elle souffla et releva les yeux qui se posèrent vers l'immense château qui s'offrait à elle sur une petite île entourée d'un lac immense plongé de secret et de créature magique, où seul les piques et les tours du château imposaient une grandeur mystérieuse. 

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