Chapitre 12 : Une décision

Les rayons du soleil avaient réussi à s'infiltrer dans la chambre et à passer les rideaux tirés. Lucius fronçant les sourcils et s'entortilla avant de pouvoir se lever. Il passa une main contre son visage cachant les rayons du soleil et il grimaça, amenant une main sur son épaule droite. Il s'était fait mal pendant son sommeil à rester dans la même position, ça à une conséquence. Il soupira, tira les draps et les rideaux afin de se lever. Tournant son regard sur le lit de ses camarades, il fronça les sourcils en les voyant vide. Il se précipita sur son réveil et grimaça. Il était en retard pour sa première heure de cours. Pourquoi ils ne l'avaient pas réveillé ?! Bon sang !

Lucius se dépêcha de se préparer et arriva bien vite dans son cours de potion avec l'enseignant Horace Slughorn.

Il arriva bientôt devant la porte de la salle de classe puisqu'il était proche des cachots et reprit son souffle. Il toqua à la porte et une voix forte résonna pour l'inciter à entrer. Tous les regards des étudiants et du professeur se tournèrent pour voir le retardataire qui baissa la tête.

-Mr. Malfoy. S'étonna Horace tout en tenant un petit flacon qu'il expliquait les effets à ses étudiants, avant qu'on l'interrompe.

-Excusez-moi, Mr. Slughorn pour le retard. S'excusa Lucius en plissant le pan de sa chemise blanche avec ses doigts.

-Oh, problème de réveil, je présume ? Ne vous en faites pas, j'ai été adolescent moi aussi. Je comprends tout à fait. Oh ! Prenez-place ! La vraie matière va arriver, vous êtes arrivé pile au bon moment, Mr. Malfoy ! Ça aurait été déplacé que vous manquerez cette matière pour l'examen de sitôt ! Déclara Horace en agitant ses bras.

Lucius hocha la tête, mit ses manuels sur une des tables libres au fond de la classe et s'approcha des autres étudiants. Il vit qu'ils étaient avec les Poufsouffle.

Soudainement, le professeur Slughorn le regarda intensément et il vit qu'un fin sourire était inscrit sur son visage, étirant les traits tirés par la vieillesse qui le gagnait peu à peu.

-Bien, pour votre retard Mr. Malfoy, permettez-moi de vous posez quelques questions sur le filtre que je vous parlerais pendant les trois prochaines heures qui suivent. Déclara Horace.

Lucius hocha la tête et attendit les questions. Horace hocha la tête et sourit. Le jeune blond sentit alors un regard froid le transcender et il tourna ses yeux pour croiser ceux d'un jeune homme à la chevelure noire, lisse et un peu en bataille. Celui-ci lui sourit et reporta son attention vers le professeur Slughorn.

Le jeune garçon regarda les petits yeux noirs de Slughorn et déglutit.

-Bien, pouvez-vous m'expliquer les effets secondaires du polynectar ? Demanda-t-il.

-Euh, eh bien... Le polynectar permet à un humain de prendre l'apparence de celui qu'il veut... Commença Lucius.

-Oui, oui, très bien, mais je parle des effets secondaires. Que procurent-ils ?

-La potion...Est une potion inadaptée pour les métamorphoses animales... Et elle ne dure pas plus de dix minutes à douze heures en fonction des compétences du sorcier qui l'utilise. Elle n'est, alors, pas donnée à tout le monde et c'est une potion qui demande beaucoup de temps de préparation, plus précisément un mois, avec beaucoup de précaution. Répondit-il.

-Oui, excellent ! Félicita Horace.

La maison des Serpentard félicita, également, le blond en tapant des mains. Lucius sourit et sursauta en entendant les autres questions du professeur Slughorn.

Trois heures après, Lucius put sortir du cours et se diriger dans les couloirs de Poudlard. Des étudiants étaient assis sur les bancs placés contre les murs, du coin de l'œil, un grand jardin était placé au centre du château où un petit banc était positionné près des grandes arches auxquelles, elles formaient les couloirs.

L'air frais atterrissait sur son visage et ses pas retentissaient contre les parois du château. Il serrait, facilement, ses manuels de cours et se mordait la lèvre inférieure.

***

Muldoon marchait dans les couleurs du bâtiment fait de marbre et rempli par des statues importantes, marquant l'histoire du monde des sorciers. Il soupira, rajusta son chapeau pointu et sa tunique noire. Ses pas claquèrent contre le sol et il regarda furtivement ses collègues traverser le couloir, le saluant lorsqu'il le voyait.

Stressé, le Chef d'État arriva bientôt devant une porte en bois et il l'ouvrit. Il scruta l'assemblé qui l'observèrent et se dirigea avec fierté, avec sévérité vers son siège.

-La réunion peut commencer. Déclara-t-il.

Les autres soupirèrent en hochant la tête. Ainsi, Muldoon établit l'adhésion de nouvelles lois et en refusaient quelques-unes. Il parla aussi des recherches d'économie pour mieux développer le territoire des sorciers qu'il avait fait il y a plusieurs mois et des menaces qu'ils craignaient tous.

-Ainsi, il y a eu plusieurs enlèvements de jeunes sorciers, plusieurs meurtres en Angleterre et évidemment, il y a eu l'attaque à Gringotts il y a plusieurs mois déjà. Ce sont des faits inévitables qu'a imposé Grindelwald, arrêté il y a quelques jours à peine et emprisonnés à la grande prison d'Azkaban. Déclara Muldoon en relisant ses notes, une par une.

Un silence de mort régnait dans la pièce illuminée que par un lustre en diamant qui était accroché au centre du plafond, éclairant toute la pièce. Les sorciers présents se renfrognaient sur leurs mains liées, soutenant leur menton et fermant les yeux, soucieux.

Ils devaient protéger la population de la menace, coute que coute, à n'importe quels prix. C'était leur objectif, leur but et leur raison de leur poste à chacun. C'était pour quoi qu'ils eussent été élus pour le Conseil des sorciers. Ce n'était pas juste améliorer le développement du monde des sorciers, ce n'était pas juste fabriquer, accepter ou refuser des Lois. Ce n'était pas juste amplifier les taxes et amplifier la production de produit ou autres. Non, c'était bien plus que ça et ce n'était que maintenant, par ces événements tragiques qu'avait causés Grindelwald, qu'ils en prenaient tous conscience. Ils avaient le sort de la population sorcières entre leurs mains, sales et rempli de sang par des événements du passé qui les rongeaient, eux aussi, jour et nuit.

Muldoon soupira et se frotta l'arrête du nez. Que devaient-ils faire ? Il ne pouvait tout juste pas affoler la population en disant directement qu'ils étaient tous menacés. Ça serait le chaos total.

-Nous devons le faire. Déclara-t-il.

Les autres sorciers relevèrent la tête, les yeux écarquillés et d'autres se redressèrent même de leur siège.

-Quoi ? Qu'est-ce que vous racontez ? Demanda un des ministres.

-Vous savez que cette pratique, n'a jamais été accepté ? Elle a, même, été abolie ! Nous ne pouvons pas le faire ! Ça ferait scandale ! Refusa, catégoriquement, l'un d'entre eux, faisant face à Muldoon.

Muldoon soupira et hocha la tête.

-Oui, vous avez tous raison. Seulement, si nous ne faisons rien, ces événements recommenceront. Il recommencera, plus violent, plus meurtrier, plus sanglant. Nous ne pouvons pas tolérer ce comportement. Si on ne fait rien, ce sera comme s'il avait gagné. Nous devons lui montrer que c'est nous, les gagnants de cette histoire. Déclara Muldoon d'une voix sérieuse et sèche.

-Mais...Commença son interlocuteur.

-Et si...Et si on fait comme vous dites, qu'est-ce qui nous dit que c'est terminé ? Qu'est-ce qui nous dira qu'il n'y aura pas un autre fou furieux qui le succédera ? Demanda l'autre.

Muldoon soupira.

-Je comprends votre inquiétude, mais nous ne pouvons pas tolérer ça. Nous devons montrer l'exemple. Si un autre sorcier qui veut se montrer plus fort et plus malin que nous, qui veut prendre possession de l'Angleterre, non, du monde entier serait plus juste, nous ferons exactement la même chose que les premières fois. Nous devons, pour le bien de la population, mettre un terme à cette tragédie par ce moyen. Obligatoirement. Insista Muldoon.

Les sorciers de l'assemblé le regardèrent et soupira, la plupart convaincu.

-Bien, la mise à mort est, à nouveau, recueillie. Sous l'ordre du Conseil des sorciers, sans le jugement de Mr. Grindelwald, nous le condamnons à une mise à mort le 15 octobre 1461. Déclara Muldoon avant de frapper son pupitre d'un maillet.

Le bruit résonna dans la pièce et les sorciers regardèrent Muldoon se lever afin de quitter la pièce, d'un pas lourd.

-Il est fou. Déclara l'un d'eux.

Les autres soupirèrent et quelques-uns se passèrent la main dans les cheveux afin de les ébouriffèrent, revenant pas de leur réunion. Les ministres s'en allèrent après avoir donné le résultat de la réunion à la Gazette du sorcier. Le journal commença alors à écrire son article et l'imprimaient à la minute qui suivit l'écriture de l'article.

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