(y/n) prénom

(l/n) nom de famille

(e/c) couleur des yeux

(h/c) couleur des cheveux

(l/h) longueur des cheveux

PDV de Benjamin :

  J'ai ouvert la lettre et j'ai commencé à parcourir les lignes. Je reconnus tout de suite l'écriture de la jeune femme. Cette lettre n'était pas qu'une lettre de démission, mais aussi une explication sur son état de santé.

Je ne réfléchis pas et j'ai démarré le contact. J'ai traversé la ville le plus rapidement et je suis arrivé à l'appartement. Je suis monté jusqu'à sa porte et j'ai toqué. La jeune femme finit par m'ouvrir et me regarda.

« Oh... Vous avez oublié quelque chose ? Me demanda-t-elle.
- Oui. Je... J'ai lu la lettre que tu m'avais laissée il y a deux mois et... Et ... »

Je n'arrivais pas à dire ce que je pensais. Et j'ai décidé de faire un geste que je ne pensais pas faire un jour. J'ai pris (y/n) dans mes bras et je l'ai embrassé. Elle ne bougea pas pendant quelques secondes avant qu'elle me réponde. C'est à ce moment-là que j'ai remarqué que la pluie tombait.

Mon ancienne assistante le remarqua aussi et rit avant de me faire entrer chez elle. Je suis restée chez elle toute la nuit, car la pluie ne cessait pas de tomber. J'en avais profité pour savoir ce qu'elle avait fait durant ces deux derniers mois. Et je comprenais mieux son départ.

Je l'avais tellement épuisée durant ces quatre dernières années et je m'en voulais. Mais un voile m'empêchait de voir l'étendue des sentiments que je portais pour la jeune (h/c). Mais quelque chose clochait. Comme Franziska était au courant de la lettre et de son contenu. Et comment connaissait-elle l'adresse de la joli (h/c).

Les mois passèrent et (y/n) était revenue travailler pour moi sous certaines conditions. J'avais accepté sans les avoir entendu, ayant trop peur de la perdre une deuxième fois. Et cela commençait par nos horaires respectifs. Pas de surmenages et cela m'était très bénéfique, choses que je n'avouerais pas toute de suite à mon assistante.

Notre relation avait aussi beaucoup évolué durant cette période. Ses deux mois d'absences m'avaient fait prendre conscience que je tenais à elle, mais toute la période où elle a travaillé avec moi fut un véritable bonheur.

Si au début, nous ne parlions pas beaucoup de nos sentiments l'un envers l'autre, assez rapidement, nous étions devenue un couple qui ne se quitte que très rarement. Enfin couple. Du moins pas officiellement. Pourtant, nous en avions le comportement.

J'ai regardé mon amie et je pus croiser ses yeux (e/c) pour la quinzième fois de la journée. J'eus une envie intense de l'embrasser, mais ce n'était pas le bon comportement à adopter devant la cour. (y/n) hocha doucement la tête et j'ai commencé mon réquisitoire.

En sa présence, le jugement final m'importait peux. J'avais gagné la plus belle des femmes et cela me suffisait. La voix du juge retentit et annonça le verdict. Coupable. J'ai souri comme à mon habitude avant de sortir avec ma collaboratrice et nous nous sommes dirigés vers la porte menant à l'extérieur.

Mais là, mon monde se renversa d'un coup de feu. Une voiture qui roulait à une vitesse folle s'était approché du bâtiment et la main d'un homme avait commencé à tirer un peu n'importe comment avant que la voiture termine sa course en une explosion qui toucha plusieurs personnes.

J'avais été touché par une balle à l'épaule. J'ai laissé échapper un cri de douleur et alors que ma vision se brouilla, je la vis, étendus sur le sol dans une mare de sang. J'ai tenté d'aller vers mon amie, mais mon corps refusa de bouger et je me suis effondré avant de perdre connaissance.