Chapitre 1 : Comment quitter son patron en quelques mots.

(y/n) prénom

(l/n) nom de famille

(e/c) couleur des yeux

(h/c) couleur des cheveux

(l/h) longueur des cheveux

PDV du lecteur

Je garais calmement ma voiture devant le grand bâtiment et j'ai regardé dans mon rétroviseur central. Encore aujourd'hui mon patron allait faire en sorte de briller devant la cour. C'était devenu une habitude. Il brillait par son entrée, sa classe et sa réflexion que personne, enfin presque, ne pouvait pas détruire.

J'ai remit une de mes mèches (h/c) derrière mon oreille avant de sortir avec les dossiers. Je me suis dirigée vers l'entrée du bâtiment et j'ai salué les policiers avant de me diriger vers la salle d'audience.

Je me suis assise sur un canapé et j'ai attendu mon patron. Benjamin Hunter arrivait toujours à l'heure, c'est-à-dire à la minute même où le procès va commencer. La cloche annonçant le début du procès sonna et je suis rentrée dans la pièce pour préparer le dossier.

Tout le monde était présent et le procureur aux cheveux gris et au costume trois pièces pourpre qui fait frémir les dames arriva enfin dans la pièce. J'ai soupiré avant de lui adresser un rapide bonjour. Le juge arriva et le procès commença.

J'ai regardé l'avocat qui nous faisait face et je lui ai fait un sourire dont moi seule avait le secret. Il frissonna et je sentis le regard acier du procureur. J'ai baissé un peu la tête et mon patron commença son réquisitoire. Je l'écoutais assidûment, un léger sourire béat aux lèvres.

Depuis qu'il m'avait défendu lors du procès de la mort de ma sœur, j'avais une énorme dette envers lui. J'avais décidé de tout quitter pour lui et c'est ainsi que j'étais devenue son assistante. Et cela est assez dur à subir. Car je dois supporter ses remarques cinglantes à longueurs de temps.

Cela avait commencé par des remarques sur mon physique. Malgré mes (l/h) cheveux (h/c) et mes yeux (e/c), il trouvait toujours une remarque à faire. J'avais pris sur moi. Puis vinrent les remarques sur ma personnalité.

Il avait l'air de s'amuser avec ça. Et encore hier, mon patron m'avait fait remarqué que j'étais trop timide. Une rage tellement puissante m'envahit mais je ne fis rien à part serrer mes poings. Je sentais mes ongles s'enfoncer dans ma paume de main.

Il finit par sortir de la pièce et j'ai ouvert ma main. En sang. J'ai sursauté avant d'aller dans les toilettes pour me la rincer. J'ai vu que mes plaies étaient assez profonde et je suis allée chercher du désinfectant et de quoi panser ma plaie.

J'ai secoué la tête avant de revenir sur le moment présent. Mon patron avait fini son réquisitoire et les témoins avaient déjà témoignés. L'avocat de la défense essayait tant bien que mal de trouver de quoi détruire le réquisitoire.

Pourtant, rien de ce que pouvait avancer l'avocat ne put ébranler ce qu'avait dit mon patron. Et c'est sans surprise que le juge déclara l'accusé coupable. J'ai observé son visage et je pus voir son petit sourire de victoire sur le visage. J'ai discrètement soupiré avant de ranger les papiers.

Qu'il savoure sa victoire. Après tout, le mérite de cette victoire lui revenait. Comme à chaque fois. J'étais dans son ombre et rien ne m'en détacherai. Je fini et je me suis dirigée vers la sortie. Une fois dans le vestibule du bâtiment, une main me rattrapa. Je savais que Benjamin Hunter voulait me parler. Je me suis retournée et je lui ai fait face en le regardant droit dans les yeux.

« Bravo pour votre éclatante victoire, Mr Hunter, fit-je sarcastiquement.

- Toujours aussi aimable à ce que je vois. En tous cas, votre part du travail était encore un peu bancale, m'apprit-il.

- Comme toujours, le travail qui vous est fourni n'est jamais aussi bien que le votre, déclarais-je en commençant à perdre mon sang froid.

- Vous m'agressez verbalement mademoiselle (l/n). Ce n'est pas bien de faire ça à son employeur. Et ça peut être puni par la loi, me menaça-t-il.

- Je ne réagirais pas comme ça si mon patron n'était un connard égocentrique qui passe son temps à m'insulter sur mon physique ou ma personnalité, criais-je en sortant. »

Je l'ai laissé en plant et je me suis dirigée vers ma voiture. Je l'ai ouverte avant de m'engouffrer dedans. J'ai déposé le dossier sur le siège et je vis l'homme aux cheveux gris s'avancer vers ma voiture. Ni une, ni deux, j'ai démarré mon véhicule et je suis partie du parking sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit pour me rattraper.

J'ai mis une dizaine de minutes à arriver à son bureau et je suis sortie. Une fois à l'intérieur, j'ai posé le dossier sur son bureau et j'ai ramassé mes affaires. J'eus à peine le temps de finir qu'il rentra dans la pièce. Il fut étonné de me voir avec un carton dans les mains et je ne lui ai adressé aucun regard. J'allais vers la porte quand le jeune homme me rattrapa. Je lui fit un regard noir avant de me dégager.

« Qu'est-ce que vous faîte mademoiselle (l/n) ? Me demanda-t-il.

- Je quitte cet emplois qui me demande trop d'énergies et ce à cause d'un patron irrespectueux et beaucoup trop exigent, fis-je en lui collant une lettre contre la poitrine avant de partir. »

Je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne me chercher et cela m'arrangeait beaucoup. J'ai rangé mes affaires dans mon coffre et je suis partie. Direction la maison. Je n'allais pas rester en ça présence plus longtemps. Cela me ferait trop de mal.

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