Trouble sentimental
Il poussa la porte de la boutique du croque-mort et s'inséra dans la pièce. Il attendit que le propriétaire des lieux se décide à se montrer. Et c'est en entendant un faible grincement qu'il tourna la tête et vit l'étrange personnage sortir d'un de ses cercueils.
-Bonjour cher policier. Comment allez-vous ?
-Bonjour Undertaker. Bien merci et vous ?
-Bien. Je suppose que vous venez ici pour récolter des informations. Alors je dois être la personne qu'il vous faut. Mais d'abord vous connaissez le prix de mes services. S'exclama Undertaker en servant du thé dans un bécher qu'il tendit à Sebastian.
-Oui. Répondit son acolyte en prenant le récipient sans toutefois y poser une seule fois sa bouche.
-Alors faites moi rire !
! ATTENTION CE QUI VA SUIVRE N'EST AUTRE QU'UNE BLAGUE DE MERDE DONC SI VOUS N'ÊTES PAS SATISFAIT, VEUILLEZ VOUS ADRESSER À LA DIRECTION !
-C'est l'histoire d'un paysan qui fait un voyage pour la première fois avec son vélo. Mais celui-ci crève l'un de ses pneus. Et il se rend compte qu'il a oublié sa pompe. Il cherche un magasin et voit « Ici pompe funèbre et mise en bière* ». Il rentre et dit :
« Bonjour monsieur Funèbre, avez-vous une pompe et vous me servirez une bière parce que j'ai bien soif. »
Et c'est ainsi que le croque mort explosa littéralement de rire. Une petite larme vint même se loger au coin de l'un de ses yeux verts. Il réussit à se calmer un minimum au bout de dix minutes pour répondre aux attentes du brun.
-Et bien mon cher hihihi, je peux bien vous aider à résoudre votre enquête. Tout d'abord que savez-vous ?
-Juste à quoi servent les bouts de tissus qu'on a retrouvé sur les différents lieux des enlèvements.
-C'est déjà un bon début. Hihihi maintenant je vais parier avec vous sur la couleur de cheveux qu'aura le prochain garçon qui se fera enlever hihihi.
-Qu'est-ce que ce détail a à faire dans notre affaire ?
-Je ne sais pas hihihi vous verrez bien !
-Encore des sous-entendus sur lesquels il faudra que je réfléchisse, dit Sebastian tout en soupirant.
-Je ne vous mène pas la vie facile n'est-ce pas ? Rétorqua Undertaker avec un large sourire aux lèvres.
-Pas en ce moment en effet.
-Moi je dirais sans hésiter qu'il sera blond ! Oh et encore une chose très importante ! Je vous conseille de surveiller votre calendrier ! Sur ce, bonne journée.
Le croque-mort partit s'occuper de ses « patients » comme il aimait bien les nommer pendant que le représentant des forces de l'ordre partit de cet endroit pour le moins spécial. Ces informations allaient lui être d'un grand secours. Il rentra dans sa « base » et tint au courant William de ce qu'il venait d'apprendre. Il se remit au travail et, comme si sa petite entrevue avec l'un de ses informateurs lui avait rendu ses yeux, il se traita intérieurement d'idiot fini quand un détail de plus lui sauta au visage. Sur tous les profils, tous les jeunes gens avaient été vu pour la dernière fois à dix-huit heures pile. Mais même en sachant ça, vu que les plaintes devaient obligatoirement être posées quarante-huit heures après, on savait juste que les méfaits ne se faisaient pas plus tôt dans la journée. Sebastian se tourna vers le bureau de William qui se trouvait dans la même pièce que le sien vu qu'ils étaient coéquipiers.
-Dis moi ça te dirait de rassembler les proches de chaque enfant enlevé et de leur poser quelques questions ?
-Pourquoi pas. Si ça peut nous aider autant le faire. Et puis nous n'avons rien à y perdre.
-C'est ce que je voulais entendre, maintenant je vais passer tous les coups de fils nécessaire et vu l'heure je vais bientôt nourrir mon prisonnier.
-Oui bah en parlant de lui, il voudrait te parler parce que quand tu étais absent, il n'a pas arrêté de beugler des insultes toutes plus subtiles les unes que les autres jusqu'à ce que je me déplace pour le menacer de lui faire subir toutes les tortures que je connaisse de mes mains s'il ne se taisait pas et il m'a dit avant que je ne le laisse qu'il voulait voir Sebastian. D'ailleurs comment connaît-il ton prénom ?
-Oh ça, laisse. Et merci de me l'avoir dit.
Il chercha les denrées pour Ciel et donna ensuite le tout à celui-ci. Mais contrairement à son habitude de sauter sur tout ce qu'on lui propose, il regarda Sebastian avant de lâcher quelques mots.
-Pourquoi vous n'êtes pas venu quand je vous ai appelé ?
-Parce que c'était à mon intention toute cette vulgarité ?
-Et à qui d'autre je pouvais m'adresser ?
-Pour ton information je me suis absenté quand tu voulais me voir et c'est mon collègue qui m'a dit ce qui c'était passé.
-Je ne voulais pas vous voir ! Qui le voudrait de toute manière ?
C'est juste après cette phrase que le nom du policier retentit dans tout l'étage. Le porteur de la voix arriva dans la pièce et sauta comme à son habitude sur le pauvre brun. À cette vision, le regard de Ciel s'assombrit en même temps que ses sourcils se froncèrent. Sebastian le vit mais ne dit rien.
-Qui est-ce et qu'est-ce qu'il fait là l'autre boulet ? Dit d'un ton misérable le plus jeune.
-Mais Sebastiannnn, tu as entendu ce gamin ? Geignit Grell.
-Oui. Ciel je te présente l'un de mes informateurs qui m'aide dans mes différentes enquêtes.
-Parfaitement ! J'aide la police et c'est pour ça que tu me dois le respect petit avorton.
-Ce n'est pas une raison pour s'accrocher aux gens de cette manière espèce de sangsue !
-Alors toi...
-Calme toi Grell, il aime juste provoquer les gens de cette façon c'est tout.
-Et toi là le salaud de flic, si tu veux entendre ce que j'ai à te dire alors l'autre doit dégager !
-Tu me tutoies maintenant ?
-Et moi, si j'ai envie de rester avec mon Sebas-chan ?
-Ta gueule toi ! Ta voix me répugne.
-Sebastian laisse le là où il est jusqu'à ce que mort sans suive sans eau ni nourriture !
-Son comportement te déplaît peut-être autant que moi mais je ne suis pas si sadique que ça.
-Oh je suis sûr que tu en serais capable vu ce que tu me fais quand nous sommes rien que tout les deux... Sous-entendit Grell avec un immense sourire.
-Quand est-ce que je pourrais me casser de ce trou ? J'en ai marre de rester avec des tapettes !
Cette phrase surprit Sebastian. Pourquoi avait-il sortit ça ? Rien ne disait quoique ce soit sur ses préférences sexuelles. À moins que Ciel n'ait mal interprété les paroles du roux. Car quand ils étaient seuls, tout ce qu'il lui faisait était de l'ignorer et parfois des claquements de portes au nez. Rien de plus rien de moins.
-Mange d'abord et je verrai la réponse, répliqua le brun.
-Pas question que je mange en étant observé par deux crétins.
-On a autre chose à faire qu'à regarder un môme enfourner tout ce qu'on lui donne ! Cingla Grell.
Ciel lui dédia un regard tueur avant de se tourner et de commencer à mettre les aliments un à un entre ses lèvres.
-Dis-moi Sebas-chan, est-ce que je pourrais te voir après dans ton bureau ? Mais sans l'autre borné de William qui ne pense qu'à finir à l'heure. Ou alors est-ce que tu as déjà mangé ? Car autrement on pourrait aller au restaurant en tête à tête.
-Ferme la, grosse pute ! Je veux manger dans le silence et pour répondre à ta question oui il est même rassasié et s'il mange encore quoique ce soit, il va exploser ! Dit Ciel en le regardant.
-Tu vas me parler autrement sale garnement ? Et je ne te parlais pas !
-Respire Grell. Et il n'a pas tord. Si j'ingurgite encore une seule chose je sens que je ne vais pas tenir et je suis désolé mais on ne pourra pas rester tous les deux tout à l'heure car je dois encore m'occuper du jeune homme ici présent.
Ciel qui s'était retourné pour ne pas faire face à Sebastian lorsqu'il répondrait aux questions qui lui étaient adressé se décontracta un millième de seconde en comprenant la fin de la phrase. Et ça ne passa pas inaperçu, du moins pour le brun. Le roux, déçu, serra Sebastian dans ses bras avant de partir.
-C'est pas trop tôt ! S'exclama sèchement l'adolescent.
-Tu étais pressé qu'il parte ?
-Oui.
Il finit de manger et regarda Sebastian dans les yeux.
-Que voulez-vous me faire ?
-Tu repasses au vouvoiement ?
-Finalement non puisque tu as l'air de vouloir que je te tutoie.
-Pour répondre tiens.
Sebastian tendit un sac à Ciel qu'il prit à la hâte. Il jeta un œil à l'intérieur et sortit une chemise, un pantalon et une paire de chaussure.
-J'ai essayé de te prendre des vêtements à ta taille mais il faudrait que tu les essais pour voir si j'ai pris les bonnes.
-Pourquoi m'acheter ça ?
-Les tiens commencent à être petit et ils sont troués à plusieurs endroits.
-Si tu veux que je les mette retourne toi je ne tiens pas à ce que tu me vois me déshabiller.
Le brun tourna le dos au jeune garçon et attendit un signal de sa part pour pouvoir se retourner et le voir dans ses nouveaux habits. Il fit face au moins âgé lorsque celui-ci se racla la gorge. Il le trouvait magnifique. Cette chemise à carreaux bleu faisait ressortir ses yeux et son pantalon gris ses cheveux. Ses chaussures noires avaient l'air d'être la bonne pointure. En le regardant ainsi, il avait envie de caresser sa peau fine et blanche, d'embrasser ses lèvres si petites et roses, de faire glisser ses mains dans ses cheveux aux airs soyeux. Mais à quoi pensait-il ? Ce n'était pas le genre de pensés qu'il avait dans sa boite crânienne d'habitude. Il secoua légèrement la tête comme pour faire disparaître ce qui venait de s'y insinuer.
-Ça ne me va pas ?
-Si, ça te va même très bien.
Ce compliment fit un peu rougir Ciel qui baissa les yeux. Il tendit ensuite ses anciens vêtements à Sebastian.
-Je n'en veux plus vu que j'en ai de nouveaux. Tu pourrais les jeter ?
-Je te laisserai le faire toi même demain.
-Tu me laisses sortir demain ?
-Oui.
-Pourquoi pas ce soir ?
-Parce que je ne vais pas te lâcher maintenant pour que tu dormes dans le froid.
-C'est... gentil.
C'était la première fois que Sebastian entendait Ciel dire quelque chose de sympa et encore moins pour sa personne. Il en fut ravi intérieurement.
-Je m'excuse mais je vais devoir y aller car contrairement à ce que j'ai dit tout à l'heure, je n'ai encore rien fait pour remplir mon ventre.
-Alors pourquoi n'as-tu pas accepté de dîner avec l'autre con ?
-Parce que je n'avais aucune envie d'être avec lui.
-Bon...soir alors.
-Merci.
Et il partit. Il fit quelques courses avant de rentrer chez lui puis se prépara de quoi se restaurer. Il s'assit sur son canapé et alluma la télé. Une émission qu'il n'aimait pas particulièrement prit place sur l'écran. Ses pensées étaient tournées vers celles qu'il avait eu un peu plus tôt. Pourquoi diable s'étaient-elles mises dans son esprit ? Lui qui était plutôt solitaire et qui n'était pas intéressé par la vie de couple, voilà qu'il commençait à avoir des idées qui se penchait vers ce sujet et qui plus est avec un enfant. Comment vouliez-vous faire lorsque vous étiez policier et que vous vous sentiez attiré par quelqu'un de même sexe que vous et qui soit encore mineur ? Le pauvre brun, qui savait pertinemment qu'essayer d'ignorer ce type de pensée ne servait strictement à rien et qu'au contraire elles harcèleraient plus qu'autre chose celui qui les rejette, se vit contraint de faire avec et qu'il faudrait masquer un maximum tout ceci à son entourage.
C'est avec l'estomac et la tête remplit qu'il se coucha. Quand le réveil sonna le lendemain matin, il aurait voulu le balancer car cette sonnerie voulait dire qu'il devait se lever, se préparer, aller au travail et libérer Ciel. Il était tout de même obligé d'accomplir tout ça dans la journée et rien qu'à cette idée, il était d'une humeur massacrante. Et c'est une heure plus tard qu'il se tenait devant le jeune Phantomhive avec les clefs dans une main et la grille dans l'autre. Il la poussa et Ciel put enfin mettre un pied à l'extérieur de la cage. Sebastian le conduisit jusqu'à la porte principale où ils prirent une des voitures de fonction qui se trouvaient sur le parking. Arrivé devant le parc où tout a commencé autant pour l'affaire que pour eux, ils descendirent de l'auto et ils se séparèrent. Ciel retourna dans sa ruelle et Sebastian, avant de retourner à son travail, entra dans le magasin où Ciel avait volé quelque nourriture.
-Bonjour monsieur, dit le gérant.
-Bonjour, répondit Sebastian, je voulais vous voir pour vous demander un service.
-Et lequel est-ce ?
-Je vous donne de l'argent et tous les jours vous apporterez au jeune homme qui vous a volé l'autre jour de la nourriture. Est-ce que vous pouvez faire ça pour moi ? Je paierai aussi ce qu'il vous a déjà dérobé si vous le souhaitez.
-Et bien, je ne vois pas d'inconvénient du moment que mon commerce fonctionne. Et où pourrais-je le trouver ?
-Dans une ruelle à quelques mètres d'ici. Il vit dans une cabane en bois et en couverture.
-Je vois. De nos jours, plus personne ne ferait ça pour quelqu'un et encore moins quand ce quelqu'un est à l'origine de méfaits.
-Vous avez raison. Sur ce je dois retourner à mon travail. Je repasserai sûrement dans l'après-midi ou ce soir pour vous donner un peu de liquide. Et pourriez-vous commencer à partir d'aujourd'hui ?
-Il n'y a pas de soucis.
-Très bien. Dans ce cas au revoir.
-À bientôt cher client.
Le policier quitta la supérette pour revenir au poste de police. Il était tout juste arrivé quand William vint à sa rencontre pour lui dire qu'il fallait absolument qu'ils aillent à l'aire de jeux pour les enfants parce qu'un autre enlèvement avait été commis là-bas. Sur le chemin, le brun à lunettes apprit à son collègue que c'était bien un garçon, blond comme l'avait si bien prédit Undertaker et il était âgé de neuf ans.
Sur place, ils cherchèrent comme la fois précédente un quelconque lambeau de tissu. Et cette fois-ci, se fut William qui mit la main dessus. Le textile était de forme rectangulaire et orange citrouille. Ce qui signifiait que la prochaine victime allait être une jeune fille. Sachant qu'ils ne trouveraient rien d'autre, ils rentrèrent dans leur bureau. Sebastian consulta le profil du dernier disparu. Il constata que c'était toujours entre les mêmes heures, dans le même périmètre et aucun autre indice à l'horizon. Il s'empara du textile et joua avec en le passant entre ses longs doigts fins. Il téléphona alors aux parents de l'enfant pour qu'eux aussi viennent le jour suivant. Il fallait à tout prix qu'il résolve cette affaire au plus vite. Il alla déjeuner puis prévint William qu'il s'absentait pendant une heure au plus. Il prit son manteau et sa voiture de service et partit retrouver le vendeur du matin.
-Vous revoilà.
-Comme convenu. Comment a-t-il réagit en vous voyant ?
-Au départ il a refusé de recevoir quoique ce soit mais quand je lui ai dit que ça venait de la part d'un policier il a soudainement changé de comportement et a saisit ce que je lui tendais.
-Je vois. Alors combien je vous dois pour aujourd'hui et les autres jours ?
-Pour le moment une journée coûte cinq euros.
-Bien. Je vais vous avancer sur une semaine pour le moment.
-Parfait.
Le policier sortit son porte-monnaie et paya le commerçant avant de le saluer et de marcher un peu. Il se retrouva dans la ruelle où vivait celui qui hantait son esprit. Il s'approcha du petit abri sans trop être près non plus.
-Je t'ai entendu, dit Ciel qui sortit sa tête, que fais-tu encore ici ?
-Hé bien je me promenais et mes jambes m'ont emmené là.
-Ouais, bon. Et je sais que c'est toi qui as ordonné à l'autre con de me nourrir. Pas la peine d'en faire autant pour moi. Déjà que tu m'as donné des habits...
-Si je ne le fais pas tu continueras tes âneries.
-Viens.
Sebastian vint en face de Ciel qui le tira dans sa petite cabane. Ils se retrouvèrent tous les deux collé l'un à l'autre.
-Je ne veux pas de ta pitié.
-Ce n'est pas de la pitié.
-Alors qu'est-ce que c'est ?
Ciel fixa Sebastian de ses yeux bleu océan. Le brun ne tient plus et posa ses lèvres sur celles de Ciel. Celui-ci fut surprit mais ne fit rien contre le contact imposé. Le plus vieux passa sa langue sur la lèvre inférieur du plus jeune qui entrouvrit la bouche. Sebastian en profita pour insérer son muscle dans la cavité chaude et humide de Ciel. Une petite danse timide commença entre la langue des deux hommes. Les pommettes de Ciel prirent une faible teinte rouge. Quand le baiser prit fin, Sebastian regarda Ciel, s'excusa et partit en laissant le jeune seul avec ses pensées confuses. Que lui avait-il prit de l'embrasser ? Ça n'allait plus très bien chez lui pensa-t-il. Il repartit à son travail en étant tout chamboulé. En même temps ce touché avait été si doux. Il lui avait plus que plu. S'il avait pu il aurait sûrement fait plus. Il secoua encore une fois la tête pour penser à autre chose comme si c'était un tic et entra dans son lieu de travail. William était assit à sa place et semblait attendre le brun.
-Toi tu as quelque chose à me dire, rétorqua Sebastian.
-Oui. Je sais que nous n'aimons pas faire ça quand une affaire n'avance pas mais ça à toujours fait ces preuves donc que penses-tu si nous sortions ce soir pour nous vider la tête et regarder d'un œil neuf toute l'enquête demain ?
-Je suis partant. Ça nous fera décompresser un peu.
Et à la fin de leur service, ils partirent tous les deux chez l'un de leur ami à qui ils avaient demandé s'il était libre cette soirée. Ils arrivèrent et toquèrent en attendant que leur hôte vienne les ouvrir.
-Salut les gars ! Ça fait un bail ! Comment allez-vous ? Questionna Ronald.
-Bien merci et toi ? Répondit Sebastian.
-Bien aussi. Allez, rentrez ! Vous n'allez pas rester sur le perron toute la nuit !
Ils rentrèrent et s'installèrent sur le canapé de Ronald. Celui-ci apporta des plateaux où régnait toute sorte de nourriture.
-Ce soir ça va être soirée télé!!! S'exclama-t-il. Vous pouvez choisir parmi tous les films qui sont là !
Il mit sa main en direction d'une petite pile de DVD et les deux policiers regardèrent ce qu'avait leur ami. Ils en choisirent un et commencèrent à manger. Toute la soirée se déroula de cette manière jusqu'à ce qu'il soit l'heure pour les deux invités de partir. Le jour suivant, c'est avec l'esprit reposé que les deux coéquipiers vinrent au poste de police.
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*mise en bière : c'est le fait de mettre le corps dans le cercueil
Hey ! J'espère que cette partie vous a plu ! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions et laisser moi un vote, ça fait toujours plaisir ! ;-)
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