Enquête mystérieuse
Bonjour/Bonsoir à vous! Me revoilà avec une fiction sur le couple CielxSebastian que j'avais envie de dédié à une de mes abonnée, UniversmangaAlex. Je posterai les différentes parties soit une par semaine donc la prochaine sera dimanche, soit deux par semaines donc jeudi mais comme la fiction n'est pas forcément longue je pense la publier en 4 parties alors dites-moi ce que vous préférez! J'espère qu'elle vous plaira tout autant que les autres et surtout n'ayez pas peur de laisser un petit com et/ou un vote pour me faire part de vos impressions :-) kisu
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-Encore une affaire de réglée !
Le jeune homme s'étira tout en baillant bruyamment. Il se leva et alla chercher un café au distributeur qui se trouvait près de l'escalier. Il revint ensuite dans son bureau. Il s'avachit sur sa chaise avant que son collègue ne rentre à son tour dans la pièce.
-Sebastian, le patron voudrait te voir !
-D'accord merci Will.
Il se redressa alors en soupirant et se dirigea vers le bureau de son supérieur. Il frappa deux coups bien distincts avant d'entendre un « entrez ». Il ouvrit la porte et la referma derrière lui.
-Bonjour Sebastian.
-Bonjour chef.
-Je voulais te voir pour te parler d'une affaire que je voudrais vous attribuer.
-Et elle portera sur ?
-La disparition étrange d'enfants. En ce moment, plusieurs parents viennent signaler la disparition de leur progéniture et cela aux alentours d'un même quartier. Je te donne le dossier et j'espère que tu réussiras à la résoudre dans un temps minime.
-Bien. Je ferais de mon mieux comme toujours.
-Je n'en attends pas moins de ta part.
Il salua l'homme et se retira avant de voir une femme d'origine chinoise se poster aux côtés de son patron. Il retourna voir son coéquipier pour lui parler du fameux dossier. Il s'assit à sa place et feuilleta les quelques pages qui constituaient son enquête. Apparemment des enfants de tout âge disparaissaient près du quartier du vendeur de bonbons. Le plus jeune avait huit ans et le plus vieux était âgé de dix-sept ans. La marge était donc relativement élevée et ce phénomène touchait toutes les classes au vu de certaines personnalités haut placées.
Et ce qui était étrange était qu'aux endroits où les jeunes gens disparaissaient, un bout de tissu, à chaque fois différent, était trouvé. Il rangea toute cette paperasse avant de prendre son manteau et d'interpeller son collègue pour partir sur les différents lieux de disparition. Le premier était un petit parc qui se situait en face dudit magasin de confiseries. Un jeune homme de quatorze ans aux cheveux brun avait été porté disparu. Il était de condition populaire et allait dans le collège qui se trouvait à quelques pas d'ici. On avait retrouvé le premier morceau de tissu accroché à un arbre. On l'avait analysé en pensant qu'il appartenait à une quelconque personne ayant un rapport avec l'affaire. Mais malheureusement, aucune trace d'ADN n'a été prélevée. Sebastian et William firent le tour du parc en espérant trouver quoique ce soit qui pourrait les aider.
N'ayant rien de concluant, ils partirent en direction du deuxième lieu. Cette fois-ci, ils étaient dans une ruelle adjacente au magasin du vendeur de bonbons. Un enfant blond d'à peine dix ans s'était volatilisé ici même en laissant derrière lui un autre bout de tissu. Là encore, ils fouillèrent de fond en comble l'étroite rue en finissant leur recherche comme au parc. Ils firent donc la même chose dans tous les endroits des disparitions dont ledit magasin de confiseries pour un roux de dix-sept ans et derrière l'église pour une fille aux cheveux gris-bleu âgée de huit ans. Mais rien dans tous ces lieux n'avait pu les aider d'une façon comme une autre dans leur enquête.
Ils allèrent pour remonter dans leur voiture de fonction quand un pâtissier cria « Au voleur ! » en direction d'un jeune homme qui courait avec une boite logé sous son bras. Sebastian et William essayèrent d'arrêter le gamin quand celui-ci trébucha. Ils accoururent et releva le garçon tout en lui reprenant la boite qu'ils rendirent au commerçant.
-Tu vas nous suivre au poste petit, lui dit William.
-Vous pouvez toujours crever ! Répondit-il.
-Un peu de respect pour tes aînés je te pris, parla Sebastian.
-Allez vous faire foutre !
Le jeune homme tenta de s'enfuir mais Sebastian le brutalisa et lui passa des menottes pour mieux le contrôler. Il le fit monter à l'arrière de l'auto et partirent au poste de police. Ils l'emmenèrent ensuite dans leur bureau pour lui poser deux-trois questions.
-Dis-moi, s'exclama Sebastian, comment t'appelles-tu et quel âge as-tu ?
-Qu'est-ce que ça peut vous faire? Rétorqua le plus jeune.
-Simple questions de formalités.
-Justement. Rien à battre de vos questions débiles.
-Tu ne pourrais pas parler un peu plus poliment nabot ?
-Je ne vous permets pas de m'appeler comme ça !
-Alors comment dois-je t'appeler ?
-Pff Ciel Phantomhive.
-Et quel âge as-tu ?
-J'ai déjà répondu à une de vos questions contre mon gré et vous n'êtes toujours pas satisfait ? Je ne vais pas vous dévoiler toute ma vie privée non plus !
-Je t'ai déjà dit que c'était pour les formalités. Et puis plus tu attends et plus tu nous fais perdre du temps et si tu ne veux pas que ta famille s'inquiète de ne pas te voir revenir tu n'as que du bon pour te dépêcher.
-Je vous interdis de parler de ma famille connard !
-Ne me parle pas sur ce ton !
-Je parle comme je veux ! Plus personne n'a le droit de me dire ce que je dois dire ou faire !
-Pourquoi as-tu tenté de voler des gâteaux ?
-Sûrement parce que j'aime ça.
-Mais encore ? Tu ne pouvais pas demander à tes parents de t'en acheter ?
-Je vous ai dit d'arrêter de parler de ma famille ok ? Si ça peut vous faire plaisir de l'entendre je n'ai plus de parents, plus d'oncles et de tantes ! Plus rien vous avez compris donc arrêtez de parler d'eux ! J'ai voulu voler ces pâtisseries parce que j'avais faim, je vis dans la rue vous voyez bien mes vêtements alors fichez moi la paix avec vos putain de questions à la noix !
-Tu vas tout de suite stopper cette façon de parler ce n'est pas un gamin de 13 ans qui va faire la loi dans ces locaux !
-Je n'ai pas 13 ans mais 16 et je fais ce qui me chante !
-Écoute, je suis désolé pour ce qui t'es arrivé...
-Cessez de dire des choses que vous ne pensez même pas ! Et je n'ai besoin de la pitié de personne, et encore moins de la votre !
-Je ne veux que ton bien donc arrête de chaparder n'importe où et essais de trouver un endroit où vivre comme il se doit !
-Vous croyez sincèrement que je n'ai pas cherché à me sortir de cet enfer ? Vous les flics ne savez pas comment ça marche quand on est dans la rue !
-En effet mais aussi, comment as-tu fais pour te retrouver dans cette situation ?
-Et vous c'est quoi votre prénom, votre âge, votre condition familiale ?
-C'est moi qui pose les questions ici !
-Mais moi je ne veux pas y répondre !
-Que dis-tu de me donner les réponses en échange des miennes ?
-Vous croyez vraiment que votre vie me passionne ?
-Alors pourquoi me les avoir posées ?
-Pour vous faire voir ce que ça fait d'être rempli de questions plus niaises les unes que les autres !
-Je ne t'ai pas demandé ta condition familiale.
-Mais vous n'arrêtiez pas d'en parler !
-D'accord donc tu veux que je te réponde ou pas ?
-Je ne vous garanti pas que je vais vous rendre la pareille si jamais vous le faite.
-Alors j'aurai au moins essayé. Pour commencer, je m'appelle Sebastian Michaelis, j'ai 23 ans, mes parents sont mort dans un accident de voiture il y a six mois et je vis seul dans un petit appartement pas très loin d'ici.
-Alors vous aussi vous êtes orphelin ?
-Oui.
-Mais ça ne changera rien sur ce que je vous ai dit juste avant !
-Tant pis.
Sebastian regardait le jeune Ciel d'une façon si intense que ce dernier déglutit avant de soupirer fortement.
-On m'a d'abord placé dans un orphelinat mais c'était pire que de se retrouver dans la rue donc je me suis enfui et ça fait donc trois mois que j'ère comme ça en survivant du mieux que je peux.
-Si tu veux tu peux venir chez moi.
-Il en est hors de question ! Je n'irai jamais chez un inconnu et encore moins lorsque c'est un flic que je ne peux même pas blairer !
-Dans ce cas la prochaine fois que je te prends à voler quoique ce soit alors je te mettrai sous les verrous.
-Comme vous voudrez. Je peux me barrer maintenant ?
-Oui.
-C'est pas trop tôt !
Et c'est sur ces mots qu'il quitta sans se retourner le bureau du policier. Celui-ci lâcha d'ailleurs un soupire de soulagement tout en se passant la main dans ses cheveux noir corbeau. Ce petit aux cheveux bleu-gris et aux yeux d'un bleu profond avait légèrement frustré ce grand brun qui n'avait pas l'habitude de voir ce genre d'énergumène. Il leva la tête vers la pendule et constata que son service était terminé. Il ramassa son manteau et partit chez lui.
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Il glissa ses clefs dans la serrure de son appartement et les tourna pour ensuite pénétrer dans le salon. Il posa son manteau sur le canapé et alla se chercher une canette de soda. Puis il se fit à manger avant de se coucher. Le lendemain, le réveil le sortit difficilement de sa torpeur. Il se leva, prit une douche et se prépara avant de partir au travail. Quand il arriva à destination, un homme aux cheveux rouge lui sauta au cou tout en hurlant son prénom.
-SEBASTIAN !
-Encore toi Grell. Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Quelle question ! Je voulais te voir bien sûr !
-Et qui te dit que c'est réciproque ?
-Mais qui a besoin de mes services à chacune de ses enquêtes ?
-Je ne t'ai encore rien demandé pour celle qui est en cours et je pourrais très bien me passer de toi et me contenter d'Undertaker.
-Pas encore en effet et je sais que tu préfères avoir plusieurs informateurs pour être sûr de ce que tu récoltes. Et je sens que tu vas m'interroger dans moins de temps que tu ne le penses !
-Je suppose que tu sais quelque chose alors.
-Le jour où je ne saurais rien n'est pas encore venu !
Sebastian repoussa le jeune homme avant de se diriger vers son bureau où son collègue l'attendait déjà.
-Sebastian, interpella William, on a une nouvelle disparition sur les bras !
-Tu as des informations ?
-C'est une jeune fille brune de 13 ans qui s'est faite portée disparu aux alentours du petit bassin au parc. Je t'attendais pour aller fouiller une nouvelle fois là-bas.
-Très bien. Allons-y alors.
-Je peux venir avec vous ? Questionna Grell.
-Si tu ne nous gênes pas dans notre travail oui mais te connaissant tu ne pourras t'empêcher de venir fourrer ton grain de sel dans nos affaires. Répliqua William.
-Mais je vous ai toujours été d'un grand secours dans tout ce que vous faites !
-Malheureusement tu as raison donc maintenant dépêche toi de nous suivre avant que l'on ne change d'avis, répondit Sebastian.
Ils partirent donc tous au parc pour établir l'état des lieux. Les deux policiers regardèrent au centimètre près tout le périmètre interdit au public pour un certain temps tendis que Grell était accoudé à un arbre en les regardant d'un air amusé.
-Je l'ai trouvé ! S'écria Sebastian en brandissant un brun de tissu beaucoup plus petit que les précédents après avoir mit des gants.
Il était vert avec des carreaux jaunes. Le jeune homme le mit dans une poche hermétique et la rangea dans une enveloppe marron clair avant de la cacheter. Il l'enverrait au bureau des affaires scientifiques pour l'analyser. Mais il savait au fond de lui que les résultats n'allaient pas être concluant tout comme ceux précédemment passé au peigne fin. Mais comme on dit, l'espoir fait vivre.
Ils ne trouvèrent rien d'autre et furent contraint de revenir dans leur QG. Sebastian et William étalèrent tous les papiers de l'enquête avec les différents profils des enfants pour essayer d'établir un lien entre eux. Mais au bout d'une heure d'arrachage de cheveux pour trouver un quelconque indice qui pourrait les aider, Grell décida d'intervenir.
-Si je peux me permettre, vous auriez déjà découvert quelque chose si une aide avait été glissée dans cette paperasse.
-Et toi, ne nous dérange pas dans notre concentration, dit froidement William, je ne tiens pas à faire des heures supplémentaires à cause de toi.
-Et qui te dit qu'avec ce que je sais je te ferai perdre ton précieux temps ?
-Et que sais-tu au juste ?
-C'est très simple. Déjà je sais à quoi servent les différents morceaux de tissu que vous trouvez sur chaque endroit où les enfants sont enlevés.
-Comment peux-tu savoir que ses gamins ont été kidnappés alors qu'ils pourraient tout simplement faire des fugues ?
-Arrête de dire n'importe quoi car si je suis sûr que ses enfants ont été enlevé c'est parce que les tissus que vous récupérez sont les indices qui peuvent vous permettre de sauver les prochains enfants susceptibles de se faire embarquer par n'importe qui.
-C'est à dire ? Demanda Sebastian.
-Me serais-je trompé de penser que tu aurais compris si je ne te disais rien que ça ?
-Je veux juste que tu me dises si mon hypothèse est bonne.
-Soit. Alors pour être plus clair je veux dire par là que chaque tissu est un morceau de la tenue que porte le ou la futur(e) disparu(e). Regardez d'un peu plus près chaque lambeau et comparez-les aux tenues que chaque enfant porte sur vos photos. Étrange n'est-ce pas ? Alors dites-moi comment se fait-il que les morceaux soient identiques aux vêtements des enfants sur les clichés ? Et bien simplement parce que le kidnappeur fait en sorte de prendre ses différentes victimes en photo avant d'envoyer l'image aux différentes familles qui vous la remet en espérant que vous les retrouviez plus facilement grâce à leur tête présent dans vos fichiers et de leur prélevez un morceau de leur tenue pour sûrement vous aider à le coincer. Il fait tout ça pour vous narguer et parce qu'il a envi de se faire arrêter par vous. En gros cet individu est un psychopathe. Et je vous conseille de faire une petite visite à mon cher ami Undertaker qui se fera un plaisir de vous révélez d'autres choses encore plus intéressantes mais pas avant demain dans l'après-midi car si vous y allez maintenant, je doute fort que vous le trouverez.
-Merci pour ton aide Grell.
-Oh mais de rien mon cher Sebastian ! Et si tu veux tu peux me remercier autrement !
-Sans façon. Et puis...
Il se fit couper par la sonnerie de son téléphone de service.
-Allô ?
-Sebastian ?
-Oui ?
-Un épicier vient d'appeler pour signaler un vol dans son magasin et il se situe dans ton secteur d'enquête. Il s'agirait d'un gamin aux cheveux bleu-gris et aux yeux bleus. Est-ce que tu pourrais l'attraper s'il te plaît ?
-Pas de problèmes et je sais qui a fait le coup et où il se cache donc j'y vais tout de suite.
-Merci.
Il raccrocha avant de se lever, de prendre son manteau et de partir sans dire un mot à ses acolytes. Il monta dans sa voiture et se dirigea là où il avait vu le garçon pour la première fois. Arrivé à destination, il se gara, sortit de l'auto et entra dans ladite supérette. Le gérant vint à sa rencontre et lui narra se qui c'était passé. Sebastian quitta la bâtisse avant d'aller dans les ruelles qui se dressaient devant lui. Il les parcourut une par une jusqu'à trouver une espèce de cabane faite de carton, de cagettes et de couvertures. Il s'approcha doucement et découvrit le jeune Ciel emmitouflé dans une couverture miteuse probablement en train de manger son butin. Cette vision le troubla en pensant comment vivait cet enfant.
-Alors comme ça c'est ici que tu vis.
En entendant ces mots, Ciel sursauta et chercha la personne qui avait eu l'audace de le déranger pendant son repas. Quand il vit le visage du policier, il fronça les sourcils.
-Qu'est-ce que vous faites ici sale poulet ?
-Je t'ai déjà dit de ne pas me parler comme ça et je viens te voir pour mettre ma menace à exécution.
-Quelle menace ?
-Celle où il était question que tu ne voles plus sous peine de te mettre derrière les barreaux.
-Je n'ai pas volé !
-Et tu me mens en plus.
-J'ai juste emprunté.
-Donc tu comptes rendre ce que tu viens de manger au commerçant à qui tu as dérobé.
-Bien sûr.
-Ne te fou pas de moi puisque nous savons l'un comme l'autre que tu ne pourras pas rembourser cet homme. Maintenant tu vas me suivre jusqu'au poste de police que je te mette en garde à vu.
-Et si je refuse ?
-Tu ne vas pas faire comme la dernière fois j'espère.
-Alors vous espérez mal.
Et c'est sur ces mots que le jeune Phantomhive prit ses jambes à son cou suivit par un Sebastian qui ne comptait pas le lâcher d'une semelle. Ils parcoururent plusieurs ruelles dans lesquelles le plus jeune essayait de semer le plus vieux en vain. Ils débouchèrent sur une avenue qui donnait sur le parc. Ciel aperçut un regroupement de buissons où il pensait pouvoir se cacher s'il distançait encore un peu Sebastian. Il fit donc plusieurs slaloms autour d'un espace pour jeunes enfants avant de se jeter dans les quelques arbustes. Il attendit sans faire de bruit le policier qui, selon ses plans, devait continuer son chemin avant qu'il ne parte dans la direction opposée. Mais ça ne se passa pas comme prévu car Sebastian fila et au lieu de partir, il se cacha derrière un arbre. Ciel, qui se pensait hors de danger, sortit de sa cachette avant que l'autre ne lui saute dessus pour le brutaliser.
-Et merde !
-Tu croyais vraiment que j'allais me faire avoir par une idée aussi puérile ?
-Lâchez-moi bâtard !
-Je t'ai déjà dit de me parler autrement.
-J'en ai rien à faire de ce que vous me dites !
-Pourtant tu devrais.
Ils se relevèrent et se dirigèrent vers la voiture du plus vieux. De retour au commissariat, Sebastian mit directement Ciel dans une cellule.
-Vous n'allez pas me laisser ici ?
-Bien sûr que si.
-Mais...
-Je t'avais promis une place en prison pour une durée indéterminée si tu continuais tes méfaits.
-Et comment voulez-vous que je survive si je stoppe mes activités ?
-C'est toi que ça regarde.
-Vous êtes tous pareil bande de fils de putes qui ne réfléchissez pas aux conséquences de vos paroles !
Ciel avait crié cette dernière phrase en voyant que Sebastian s'éloignait pour le laisser seul dans cette cage aux barreaux de fer. Celui-ci rentrait dans son bureau et s'y installa pour examiner le tissu retrouvé plus tôt dans la journée. On pouvait déjà savoir que la prochaine victime allait être un garçon car, en regardant chaque bout de textile, l'identité du sexe pouvait être prédit : une espèce de carré pour les garçons et un rectangle pour les filles. Mais même avec cette information sous le bras, il était impossible de protéger tous les jeunes gamins du quartier. Il mit sa tête dans ses mains, espérant trouver une solution. La date et le lieu n'étant connu qu'au moment de l'événement, le prochain mouvement pouvait se faire maintenant comme demain.
Le jeune homme ne tenant plus à rester fixe sans trouver une quelconque solution miracle décida de se dégourdir les jambes. Toutes ces disparitions le rendaient de plus en plus anxieux sans en connaître la raison comme s'il avait peur que quelque chose arrive à l'un de ses proches. Pourtant, toutes les personnes à qui il tenait étaient toutes majeures ou mortes. Il respira un grand coup et rentra à nouveau. Il jeta un œil à la pendule et constata qu'il était tant de nourrir son « prisonnier » vu qu'il l'avait enfermé dans l'une de ses cellules. Il alla à la cantine de service et prit une assiette de purée avec des saucisses et un verre d'eau. Il se dirigea ensuite avec sa cargaison où se trouvait Ciel. Quand celui-ci le vit arriver, il voulut d'abord lui dire une nouvelle foi sa façon de penser mais se retint en voyant le trésor qui lui était apparemment adressé.
-Tiens mange.
-C'est vraiment pour moi ?
-Qui d'autre ici à besoin de manger ?
Il ouvrit donc la grille pour donner le plateau au jeune détenu qui sauta dessus sans même remercier son « bienfaiteur ». Sebastian referma la porte et s'assit sur une chaise qui traînait par là. Il regardait patiemment le garçonnet engloutir goulûment son repas. Une pointe de tendresse envers cette personne si petite et vulnérable fit son apparition sur les traits du visage du brun. Mais il se reprit bien vite en voyant que Ciel venait de finir son dîner. Il ré-ouvrit la cellule pour reprendre les récipients avant de la barrer. Il se retourna pour partir quand il entendit une petite voix derrière lui.
-Et je vais rester toute la nuit ici et tout seul ?
-Oui tu vas rester toute la nuit et non tu ne seras pas tout seul vu que des policiers travaillent de nuit ainsi que les veilleurs. Maintenant je dois partir car j'ai d'autres choses à faire.
Et c'est sur ces paroles qu'il partit en laissant l'enfant assit sur l'unique banc qui trônait dans la minuscule salle. Il rendit les couverts au cuisinier pour après rentrer chez lui. Le lendemain, il partit au travail de bonne heure pour apporter le petit-déjeuner de Ciel. Celui-ci était ravi intérieurement d'être nourrit même si en contre partie il n'avait plus sa liberté. Mais ça il ne se l'avouerait jamais. Il enfourna donc le croissant et but d'une traite son chocolat au lait. Après cette tâche accomplit, Sebastian alla dans son bureau. Il ressortit pour une énième fois le dossier en cours et n'en sortit qu'à l'heure du déjeuné. Il nourrit d'abord Ciel puis alla manger dans un petit restaurant à quelques rues du poste. L'enquête n'avançait pas et cela commençait à l'énerver. Soudain, les paroles de Grell lui revinrent en tête. Aujourd'hui il devait rendre une petite visite à Undertaker. Il irait après avoir été faire quelques emplettes et dire à William qu'il prendrait un jour de congé une fois l'affaire classée.
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